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"BnF Albums : les collections sortent sur application mobile" (ActuaLitté, 25/3/2016)

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//www.fabula.org/actualites/documents/73375.jpegBnF Albums : les collections sortent sur application mobile, signalé par ActuaLitté le 25/3/2016 Explorer les richesses iconographiques des collections stockées sur la bibliothèque d’image depuis son mobile, et surtout via une application est désormais possible. Les Albums de la BnF, réalisée avec le Mécénat de la Caisse d’Epargne Île-de-France permettent l’accès à plus d’une centaine d’albums et pas moins de 2.500 images en haute définition. Toutes les illustrations sont classées en dix galeries d’images choisies dans l’ensemble des collections de la Bibliothèque. Pour l’instant, il est annoncé qu’une vingtaine d’albums — constitués eux-mêmesd’une vingtaine d’imagesassorties d’une introduction soit textuelle, soit audiovisuelle, soit les deux —viendront enrichir le contenu disponible sur l’application tous les ans. Côté utilisation, l’ergonomie des interfaces de l’application est optimisée au maximum pour permettre une navigation rapide et simplifiée. La rubrique «à la Une» présente les derniers albums publiés, ou ceux se référant à l’actualité, l’outil de recherche permet d’accéder à un album précis, mais aussi de le partager par mail et sur les réseaux sociaux. […] Lire sur le site ActuaLitté… Télécharger l'App. sur l'AppleStore …

M. Deschanet et I. Dmytrychyn (dir.), Nicolas Gogol , Taras Boulba et l' Ukraine

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//www.fabula.org/actualites/documents/73380.jpgMaxime Deschanet et Iryna Dmytrychyn (dir.), Nicolas Gogol , Taras Boulba et l' Ukraine Paris : L'Harmattan, 2016. 202 p. EAN 9782343080963 20,50 EUR Présentation de l'éditeur : Ce livre rassemble les interventions faites au colloque « Gogol, Taras Boulba et l'Ukraine », organisé à l'INALCO à Paris. Imaginé à l'occasion du 165e anniversaire de la parution de Taras Boulba , il a porté sur l'œuvre, son auteur et son contexte, revisitant le célèbre roman sous différents points de vue (littéraire, historique, linguistique, idéologique) et se penchant sur les rapports complexes entretenus par Gogol avec son Ukraine natale. D' Iryna Dmytrychyn on pourra lire cet article, "Voyage dans l'Ukraine de Gogol" (2009)

F. Briquet, Dictionnaire historique des Françaises connues par leurs écrits

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//www.fabula.org/actualites/documents/73381.jpgFortunée Briquet, Dictionnaire historique des Françaises connues par leurs écrits Edité par Nicole Pellegrin. Presses Universitaires de Strasbourg, 2016. 404 p. EAN 9782868209252 29,00 EUR Présentation de l'éditeur : Poétesse à succès et jeune épouse d'un prêtre défroqué, Fortunée Briquet (Niort, 1782-1815) est l’auteure d’une compilation de 564 notices bio-bibliographiques de femmes francophones ayant animé le monde des lettres entre le VI e siècle et le Consulat. Ce Dictionnaire historique, littéraire et bibliographique des Françaises et des Étrangères naturalisées en France, connues par leurs écrits ou par la protection qu’elles ont accordée aux gens de lettres, depuis l’établissement de la Monarchie jusqu’à nos jours , paru à Paris en l’an XII (1804), reste une source essentielle d’informations pour appréhender la diversité et la richesse de la littérature féminine dès avant le XIX e siècle. C’est aussi le produit d’une utopie libératrice allant à l’encontre d’entreprises cherchant à asservir les peuples et à exclure les femmes du champ politique aux lendemains de la Révolution. Sommaire : INTRODUCTION La vie et les écrits de Fortunée Briquet Nicole Pellegrin La célébrité, suspecte et partagée, d'une muse de la Raison Une éducation « libérale » Un mari déprêtrisé Une muse de département Une gloire parisienne et européenne Un divorce niortais TEXTE Dictionnaire historique, littéraire et bibliographique des Françaises et des étrangères naturalisées en France Fortunée Briquet Au premier consul et président Avant-propos A Mademoiselle Élise A... A la même. Errata COMMENTAIRE Une élève de Clio Nicole Pellegrin Un dictionnaire et son assemblage Un genre et son durable succès Un livre sous tutelle Conclusion : Sapho sous le regard des Aigles Nicole Pellegrin , historienne du genre et anthropologue du vêtement au CNRS (chargée de recherche honoraire), est l'auteure de cette réédition, qu’enrichissent une biographie de Fortunée Briquet et des commentaires sur une œuvre méconnue et nécessaire.

M. Bastin-Hammou et C. Orfanos (dir.), Carnaval et comédie

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Malika Bastin-Hammou et Charalampos Orfanos (dir.), Carnaval et comédie Actes du colloque international organisé par l'équipe PLH-CRATA les 9-10 décembre 2009 à l’Université de Toulouse - Le Mirail. Presses Universitaires de Franche-Comté, 2016. 215 p. EAN 9782848675404 25,00 EUR Présentation de l'éditeur : à la question des origines rituelles de la comédie ancienne et de son articulation avec l’histoire des idées politiques. Il fait ainsi l’inventaire, trente ans après la parution de l’ouvrage Le Carnaval et la politique de Jean-Claude Carrière, des acquis que la recherche actuelle en retient. À partir du cas exemplaire de la comédie ancienne, il produit une nouvelle somme sur une question beaucoup plus vaste, celle de l’opposition entre l’interprétation ritualiste et l’interprétation politique des sociétés anciennes. Sommaire

Le Pan poétique des muses , n°4 (2015-2016):Tant de Philomèles en ce monde !

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//www.fabula.org/actualites/documents/73334.jpgLe Pan poétique des muses, N°4 | Hiver 2015-2016, "Tant de Philomèles en ce monde !Muses & Poètes. Poésie, Femmes et Genre" sous la direction de Camille AUBAUDE EAN 9791092848038 162 p. EUR 30 De Lucrèce, de Philomèle, de Dinah et autres figures mythiques, nous ne connaissons presque rien. Des récits épars, des fragments de vies mutilées symboliquement... Toutes ces femmes ont subi des violences inouïes. Ces muses ont traversé les lettres et les arts, mais elles demeurent méconnues, vengées par une violence meurtrière ou enfermées à jamais dans leurs peines, dans le chant des Sirènes. Ces aïeules violentées, réelles et fictives sont des archétypes féminins qui transportent dans leurs sillages des enseignements éthiques. À travers la figure de Philomèle, ce numéro de la revue LPpdm rend hommage aux femmes meurtries dans leur chair et/ou dans leur âme. Cet hommage poétique et théorique permet de questionner nos sociétés en désarroi. Faut-il répond à la violence subie par une violence similaire, folle et meurtrière ? Faut-il s'enfermer dans ses souffrances, ses traumas, ses regrets, se perdre dans l'ailleurs, l'errance et la folie, voire s'offrir à l'autre qui s'est déshumanisé et a commis des horreurs ? S'offrir dans une poésie de soi, dans un geste créatif qui traduit notre humanité renouvelée et renforcée face à la haine en rendant à l'autre déshumanisé son humanité. Voici en dossiers majeur et mineur, en illustrations, en bémols artistiques et en critiques des bribes d'une poésie de soi « Telle une aubade » (cf. Camille Aubaude, La Malcontente, 2015) dédiée à l'humanité, telle une longue prière pour l'amour et pour la paix, telle une colombe blanche, telle une danse poétique macabre et joyeuse des mots dédramatisant (et se révoltant contre) les violences, les horreurs et les sévices que des humains pratiquent envers leurs semblables. Dina SAHYOUNI Directrice du numéro : Camille AUBAUDE est née à Paris. Son doctorat de lettres modernes sur Gérard de Nerval, Le Mythe d'Isis , publié en 1997, a été écrit en même temps qu'un essai d'histoire littéraire innovant sur un enjeu majeur de la critique : Lire les Femmes de Lettres (1993). Au début des années 2000, son récit poétique, La Maison des Pages et ses Poèmes d'Amboise ont rencontré une audience internationale. Depuis, elle a publié La Sphynge , Poèmes satiriques , L'Ambroisie et Le Messie en liesse , des recueils de poésie primés et traduits dans plusieurs langues, lus lors de rencontres internationales de poésie, objets de livres d'artistes, de thèses et de films. Camille Aubaude est une figure importante de la nouvelle génération de poètes français. Son recueil en espagnol, Poemas de la Morada de las Paginas , est diffusé en Amérique latine où elle a été invitée au FIPLIMA 2012. « Camille : Paix, Poésie et amour des belles choses », a écrit Michael Lonsdale. « Un imaginaire féminin, secret, fécond, inoubliable. L'union de l'Orient et de l'Occident, de l'amour et de la solitude, de la culture et de la liberté me fait entendre votre chant immense et déchaîné », a dit Léopold Sédar Senghor. L'œuvre de Camille Aubaude aimante une foule de lecteurs anonymes ou célèbres, et des photographes, des comédiens, des cinéastes et des peintres. Cette œuvre très dense ajoute aux poèmes des traductions, des essais littéraires marquants, des critiques littéraires, artistiques et cinématographiques, des proses poétiques et des récits sous forme de « journal ». Voir aussi : http://www.camilleaubaude.wordpress.com et http://www.lamaisondespages.com Oda JAUNE est une artiste née en Bulgarie. Elle a étudié aux Beaux Arts de Düsseldorf et vit à Paris. Elle appartient à la jeune génération d'artistes engagés qui ont redonné une vivacité à la pratique de la peinture figurative. La galerie Daniel TEMPLON, 30 rue Beaubourg, Paris 3 è , a exposé un ensemble d'œuvres inédites intitulé Blue Skies. L'expression anglaise blue sky désigne une projection volontairement optimiste qui correspond à celles d'Oda Jaune et de ce recueil sur Philomèle : refuser les appartenances, s'émanciper des traditions tout autant que de l'autobiographie pour développer une oeuvre personnelle. Nourri de poésie, l'univers étrange d'Oda Jaune s'attache à « tout ce qui ne doit pas se dire de l'intime et du monde social » (A. Berland, catalogue Blue Skies d'Oda Jaune ). Contributrices et contributeurs : ABSIS, Indran AMIRTHANAYAGAM, Khris ANTHELME, Camille AUBAUDE, Brigitte BARDOT, Estelle BÉDÉE, Huguette BERTRAND, Sophie BRASSART, Francesca Y. CAROUTCH, Sherezada CHIQUI VICIOSO, Michelle Gaëlle CONTIN, Claude COUFON, Denisa CRACIUN, Marie-Josée DESVIGNES, Giovanni DOTOLI, Khalid EL MORABETHI, Sylvie FABRE G., Laurent FELS, Cordelia (MELLO MOURÃO, de) FOURNEAU, Raymond FUZELLIER, Bernard GIUSTI, Marie GOSSART, Ljiljana HUBNER-FUZELLIER, Myra JARA, Oda JAUNE, Carl LACHARITÉ, Sylvie LANDER, LES ÉDITEURS d' Impression inimaginable , Pierre MEIGE, Claude MENNINGER, Alexandre MOUROUSY, ORPHARY, Anna PERENNA, Marie PASSEROSE, Claude-Henri ROCQUET, Nelly SAHYOUNI-TAZA, Roberto SALVATIERRA, Nelly SANCHEZ, Renato SANDOVAL, Andrée SIKORSKA, Alberto SORBELLI, Satoko TAMURA, Damy TANGAGE, Françoise URBAN-MENNINGER, David van VACTOR, Rosario VALDIVIA, Enrique VERASTEGUI, John WANDER, Lina ZÉRON, Nina ŽIVANCEVIC. Textes réédités de Marie-Louise ARNASSANT, Simone CHEVALLIER, Claude-Joseph DORAT, Violette RIEDER, Tatiana THEODORESCU, Christine de PIZAN Version électronique (format PDF) livrée sur CD : 20,00 € TTC + 3,20 € de participation aux frais de transport en France pour un exemplaire. Version électronique (format PDF) livrée par courriel : 18,00 € TTC. Diffusion en France et dans les autres pays par l'Association SIÉFÉGP & la revue LPpdm .Fiche technique Collection : Ops Éditions : Pan des muses, Éditions de la SIÉFÉGP Dimensions: 21 cm x 29, 70 cm. Format in-plano. Nombre de pages : 162 p. (couverture comprise) Reliure : dos carré collé. Impression en noir avec des pages en couleur Langue : français avec des passages et des pages en plusieurs langues Table des matières du N°4 Sommaire 5 — Avant-propos 6 — Éditorial Nous indiquons les noms d'auteurs avant les titres I- Dossier majeur Tant de Philomèles en ce monde I- 1 Articles, chroniques, présentations, témoignages 11 — Introduction ABSIS 12 — La Valtesse, effacée de l'Histoire Estelle BÉDÉE 14 — La Comtesse de Ségur et l'hystérie Francesca Y. CAROUTCH 24 — Tatiana THEODORESCU: poème & notice Cordelia (de MELLO MOURÃO) FOURNEAU et Camille AUBAUDE 26 — L'anti-Philomèle LES ÉDITEURS d' Impression inimaginable 28 — Rythmes de la haute-enfance Pierre MEIGE 32 — La reine Kiki de Montparnasse Claude-Henri ROCQUET 36 — Tissage I- 2 Chansons, lettres, nouvelles, poèmes Indran AMIRTHANAYAGAM 44 — Le dimanche matin Camille AUBAUDE 45 — Le Droit de la Femme; Ode à Gaïa; Ode à Isis Simone CHEVALLIER 48 — L'Hydre; Tour d'ivoire Sherezada CHIQUI VICIOSO 50 — Adieu à Adéla Fernandez; É va/sions (extraits) Denisa CRACIUN 53 — I; II; 46; 47; 48; 49; 50 Giovanni DOTOLI 57 — Femme-essence Sylvie FABRE G. 59 — Le centre aveuglant de la vie; Le rivage du ciel; Lettre de la quête; Lettre ducommencement; Lettre du poème Laurent FELS 65 — Regards de soi(e) Bernard GIUSTI 67 — Épilogue; La chanson de l'eau; Le livre de chevet; Le silence Marie GOSSART 71—Autant/Au Temps; J'irai promener ma solitude; Les jours sans chaînes; Paysage de glace– Brueghel/Amsterdam Myra JARA 74 — Moi en nudité Alexandre MOUROUSY 76 — De la Fuite dans les idées Christine de PIZAN 78 — Ballade; I (XI); Rondeau Roberto SALVATIERRA 80 — Une femme aux nu-pieds Renato SANDOVAL 81 — Compassion absolue Satoko TAMURA 83 — La Lune aux rayons brisés (extraits) Françoise URBAN-MENNINGER 84 — Viols en réunion David van VACTOR 86 — Je suis peut-être aveugle mais pas mort Rosario VALDIVIA 90 — Je suis Enrique VERASTEGUI 91 — Analecte (extraits) John WANDER 92 — Construis un monde; Les yeux grands ouverts Lina ZÉRON 94 — Avant de nous aimer; Courtisanes; Mots inconnus; Papillons pourpres Nina ŽIVANČEVIĆ 97— Je n'aimerais pas II- Dossier mineur Muses & Poètes. Poésie, Femmes & Genre II- 1 Chroniques, présentations, témoignages Camille AUBAUDE 99 — Le Servage Anna PERENNA 107 — La muse Philomèle II- 2 Poésie Marie ARNASSANT 112 — Les Muses Sophie BRASSART 114— À la tombée; J'envie le parfum des immortelles ORPHARY 115 — Aliénation; Inepties; Psychédélique; Une nuit en enfer Violette RIEDER 117 — Ailleurs; PAX; Soupir; Stèle III- Bémols artistiques par Françoise URBAN-MENNINGER 119 — Geneviève Asse à la galerie Bamberger (Strasbourg) ; Les vitraux qui font danser la lumière de vie Lander à l'église Saint-Denis de Gerstheim IV- S'indigner, résister, soutenir, lettres ouvertes Khris ANTHELME 123 — Extrait de Poémitude, 11 e tome , Insécurité Camille AUBAUDE 124 — Résister ensemble après le vendredi 13 Marie GOSSART 125 — Silence Françoise URBAN-MENNINGER 127 — Alors la France a chaviré V- Poésie de la jeunesse Khalid EL MORABETHI 128 — La chaise d'en face VI- Invitations à lire, à voir, à comprendre Camille AUBAUDE 129 — Ce fanal obscur. Roman de Françoise Baqué, Chambon éd., 2014 ; Fanny Heldy, Carnet de souvenirs d'une cantatrice ; La Peur. Film de Damien Odoul, avec Nino Rocherd'après le roman de Gabriel Chevallier (1930). Prix Jean Vigo 2015 Anna PERENNA 133— À propos de Je veux juste être tranquille Françoise URBAN-MENNINGER 135— Mon corps m'appartient! Colloque de Strasbourg VII- Poésie érotique par Damy TANGAGE 137— Poème suivi d'hommage à Lou Andréas Salomé VIII- Instant poétique en compagnie d'Huguette BERTRAND 141— Chroniques des temps morts IX- Entretien poétique Anna PERENNA 142 — Conversation avec Marie-Josée DESVIGNES autour de Requiem (réalisée en 2013) X- Portrait littéraire: regarder autrement Portrait littéraire suivi de sa réception Michelle Gaëlle CONTIN 145 — Tante Marie Joseph Brigitte BARDOT 146 —Lettre (extraits) XI- Mimodrame in petto 149 — Prosopopée iconographique & contagiosité mimétique XII- I conographie & m anifeste par Alberto SORBELLI 150 — Vieux Manifeste moisi retrouvé sur la rive d'un lac asséché; Vecchio Manifesto ammuffito ritrovato sulla riva di un lago essiccato Iconographies de Camille AUBAUDE, Sophie BRASSART, Cordelia (MELLO MOURÃO, de) FOURNEAU, Oda JAUNE, Sylvie LANDER, Anne-Marie Reine LE PAPE, Claude MENNINGER, Anna PERENNA, Marie PASSEROSE, Nelly SANCHEZ, Andrée SIKORSKA, Alberto SORBELLI, Françoise URBAN-MENNINGER.

La stéréotypie des altérités: clichés, formules, langue de bois, lieux communs (Limoges)

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Journée d’étude La stéréotypie des altérités: clichés, formules, langue de bois, lieux communs Organisée par le laboratoire FRED (EA 6311) 18 novembre 2016 Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de l’université de Limoges Date limite pour l'envoi de propositions: 15 juin 2016 Comité d’organisation : Ramón Martí Solano (Université de Limoges) et Fred Hailon (Université de Poitiers et Université Paul-Valéry Montpellier 3) Cette journée s’inscrit dans le cadre des activités du laboratoire FRED de l’université de Limoges centrées sur les représentations de la diversité. Elle vise à rassembler des linguistes et des analystes du discours autour de la question du stéréotype. Le phénomène de la stéréotypie est l’objet de multiples études dans divers domaines et sous-domaines scientifiques. Le stéréotype intéresse l’anthropologie, la psychologie, la sociologie, la littérature, ou encore la philosophie du langage, la sémiologie, la sociolinguistique. Pour notre part, nous tenons à en spécifier les aspects linguistiques et discursifs du point de vue de la production du sens. Aussi, nous souhaitons nous interroger sur la façon de dire et de représenter l’autre par les stéréotypies qui y sont associées. De la dimension linguistique aux enjeux discursifs, nous désirons faire état des manières de penser l’autre avec toute la rigueur et la distance scientifique requises, détournées des savoirs naïfs. Dans une perspective analytique, centrée autour des notions de clichés, formule, langue de bois, doxa, lieu commun, sens commun , nous cherchons à définir les instruments, concepts et notions qui permettent de révéler et étudier la stéréotypie des altérités, d’en dégager les connotés négatifs, parfois sous couvert de différencialismes positifs (nous pensons aux formules telles que: être français, c’est…; les Français pensent que…; on sait que les Français….). On s’attachera ainsi à des exemples de la vie quotidienne (pratique, politique, médiatique) qui permettent d’exemplifier ce rapport au soi et à l’autre culturels. Afin d’ouvrir des pistes de réflexion et d’orienter les discussions, les études en analyse du discours aborderont la question de l’appartenance à travers les aspects identitaires et communautaires des stéréotypes du point de vue de l’énonciation, de l’hétérogénéité, de la mémoire discursive, ainsi que de la pragmatique et de l’argumentation. Elles porteront sur les croyances partagées, sur leur fonction et leur mode de production, notamment à travers leur circulation. Les «crédulités» de sens commun sont pour cela à interroger. Les processus d’intelligibilité des stéréotypes pourront aussi être pris en compte, ils concernent la catégorisation et la généralisation (inévitable [1] ). La banalisation des stéréotypes pourra être également abordée dès lors qu’elle procède de l’évidentialisation et de la normalisation idéologiques. Les questions d’orientation linguistique porteront plus particulièrement sur la lexicologie, la phraséologie, la parémiologie et la didactique, prenant en compte la composante subjective et évaluative en lexique et en discours. Des études diachroniques sur corpus permettront non seulement de dégager des combinaisons, des collocations et des associations sémantiques liées à des stéréotypes culturels, régionaux ou nationaux mais aussi d’en étudier l’évolution, la vitalité et la fréquence. Des approches synchroniques et contrastives pourront également mettre en lumière les éléments convergents et divergents entre langues typologiquement proches ou plus éloignées. L’analyse du figement dans les langues (comparaisons stéréotypées, expressions idiomatiques, proverbes) représente la cristallisation linguistique de siècles de représentation culturelle, le reflet des préjugés que le passé nous a laissé en héritage. Enfin, l’épluchage des manuels scolaires constitue un moyen privilégié d’observer la transmission des stéréotypes et des préjugés aussi bien que leur évolution pour les générations futures. La langue de communication est le français. Les propositions de communication sont à envoyer conjointement à Ramón Martí Solano, ramon.marti-solano@unilim.fr et à Fred Hailon, fredaile@wanadoo.fr .Elles comporteront le titre de la communication, un résumé de 1500‐2000 signes (espaces non compris) accompagné d’une bibliographie indicative ainsi que de 5 mots‐clés. Le type de corpus utilisé devra être spécifié dans le résumé. Merci de préciser dans le corps du message le nom et l’appartenance institutionnelle de l’auteur ou des auteurs, et l’adresse de correspondance. La date limite de soumission des propositions de communication est fixée au 15 juin 2016 et les notifications d’acceptation seront transmises début juillet 2016. L’ensemble des productions de la journée d’étude donnera lieu à une publication collective dans la revue électronique Dire de l’université de Limoges: http://epublications.unilim.fr/revues/dire/85 Bibliographie indicative Amossy, R. et Herschberg-Pierrot, A. 2007. Stéréotypes et clichés: langue, discours, société . Paris: A. Colin. Amossy, R. et Herchberg-Pierrot, A. 1997. Stéréotypes et clichés . Paris: Nathan. Amossy, R. et Rosen, E. 1982. Les discours du cliché . Paris: Sedes CDU. Bar-Tal, D. 1989. Stereotyping and prejudice: changing conceptions . New York/Berlin: Springer. Boyer, H. 2003. De l’autre côté du discours: recherches sur le fonctionnement des représentations . Paris: l’Harmattan. Boyer, H. 2007. Stéréotypage, stéréotypes: fonctionnements ordinaires et mises en scène . Paris: l’Harmattan. Charaudeau, P. et Maingueneau, D. 2002. Dictionnaire d’analyse du discours . Paris: Le Seuil. Didier, A. et Plantin, Ch. 1993. Lieux communs: topoï, stéréotypes, clichés . Paris: Kimé. Dubois, D. 1997. Processus de catégorisation: construction discursive des catégories. Catégorisation et cognition: de la perception au discours . Paris: Kimé. Guibert, T. 2007. Le discours idéologique ou la force de l’évidence . Paris: L’Harmattan. Kohler, F. 2007. Stéréotypes culturels et constructions identitaires . Tours: Presses universitaires François Rabelais. Krieg-Planque, A. 2009. La notion de formule en analyse du discours . Besançon: Presses universitaires de Franche-Comté. Leeman-Bouix, D. 2009. Des topoï à la théorie des stéréotypes en passant par la polyphonie et l’argumentation dans la langue . Chambéry: Éditions de l’université de Savoie. Leyens, J.-P. Yzerbit, V. et Schadron, R. (1996), Stéréotypes et cognition sociale . Bruxelles: Mardaga. Sarfati, G.-E. 2005. Précis de pragmatique 128. Schapira, Ch. 1999. Les stéréotypes en français: proverbes et autres formules . Paris: Ophrys. Stubbs, M. Text and corpus analysis . Computer-assisted Studies of Language and Culture . Oxford: Blackwell. Szende, Th. 1999. A propos des séquences intensives stéréotypées. Plaidoyer pour une description lexicographique, Cahiers de lexicologie 74. 61-77. Thom, F. 1987. La Langue de bois . Paris: Julliard. [1] Voir à cet effet les théories de la cognition sociale, Leyens et al . 1996.

Sorcières et sorciers. Figures d’un pouvoir clandestin (revue Muse Medusa )

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Sorcières et sorciers. Figures d’un pouvoir clandestin Appel à contributions pour le 5 e numéro de MuseMedusa Sous la direction d’Alex Gagnon Date limite pour l'envoi des propositions: 1er mars 2017 Hantise intarissable et croque-mitaine légendaire, personnage multiséculaire et pourtant toujours actuel, la «sorcière», à la fois victime et assaillante, pourchassée mais en même temps hostile et menaçante, est une figure centrale de l’imaginaire social, dont l’identité et la signification se déclinent au pluriel. Ses visages, en effet, sont nombreux et variés. Historiquement, d’abord, parce que la sorcellerie en elle-même, plus ancienne que l’Occident chrétien, existait bien avant l’installation des bûchers à la fin du Moyen Âge et pendant la Renaissance. Culturellement, ensuite, parce que la sorcière, figure folklorique et littéraire, est vulnérable aux réinterprétations et aux resignifications: comme toute injure ou identité stigmatisée [1] , elle peut faire l’objet d’une appropriation critique par les héritières de celles qui furent naguère les victimes directes et premières des grandes chasses aux sorcières. Figures omniprésentes et ambivalentes, aux formes et aux significations historiquement changeantes (la magie est parfois noire, parfois blanche), les sorcières et sorciers courent à travers les siècles, peuplent notre culture contemporaine comme ils ont hanté, sur un autre mode sans doute, nos prédécesseurs. Ils passent d’une œuvre à une autre et défient, pour ainsi dire, les frontières nationales de même que celles, sociologiques, entre les champs de grande production et de production restreinte. On les a vus défiler, par exemple, dans l’univers hautement symbolique de l’œuvre d’Anne Hébert [2] ; on les a retrouvés aussitôt, le lendemain, dans des best-sellers qui, comme l’ont été par exemple les aventures de Harry Potter, ont suscité des fièvres médiatiques et emporté l’adhésion d’une génération entière. Si le cinéma n’a pas cessé d’exploiter, depuis le film Häxan de Benjamin Christensen en 1921 [3] , le thème de la sorcellerie, les séries télévisées ont elles aussi, depuis Bewitched dans les années 1960 et 1970, ratissé le terrain. Mais les sorciers et sorcières s’immiscent aussi dans nos vies quotidiennes, comme le rappellent ces rituelles et enfantines soirées de la fin d’octobre qui déversent dans nos rues décorées des flots de petites sorcières et de petits sorciers. Héritage imaginaire dont les racines historiques, de toute évidence, méritent d’être brièvement rappelées. Selon l’historien Guy Bechtel, on peut distinguer deux types de sorcellerie. Une sorcellerie «classique», d’une part, présente dans l’Antiquité et associée à la petite magie-sorcellerie des philtres, de la voyance, de la divination et du contact avec les morts, dont se réclament encore de nos jours certaines «sorcières [4] »; la sorcellerie «diabolique», d’autre part, liée au sabbat nocturne et au maître des enfers, invention proprement chrétienne datant des XIV e et XV e siècles [5] et, comme on le sait, fortement réprimée par le feu. Les victimes de ces brûlantes persécutions furent innombrables, au sens propre comme au figuré: c’est-à-dire plus qu’abondantes, très certainement, même si leur nombre ne peut être chiffré avec exactitude – plusieurs dizaines de milliers. L’avènement de cette sorcellerie diabolique a été longuement étudié. «Sorcière» est le nom et le signe d’une altérité radicale, largement fantasmée, dont la stigmatisation s’enracine non seulement dans un climat de tensions engendré, à la fin du Moyen Âge, par des fléaux et catastrophes populationnelles [6] de même que par la Réforme protestante, mais aussi dans une peur du diable devenue oppressante et dans une misogynie entretenue, notamment, par l’Église. À l’époque où les dominicains Sprenger et Institoris font paraître leur Malleus Maleficarum (1487) – l’ouvrage connaîtra de nombreuses éditions jusqu’au XVII e siècle –, la fièvre démonologique se répand en Europe. Le diable devient, dans l’imaginaire, cet être terrifiant qui règne sur des contrées infernales et qui, en même temps, est tapi, telle une constante tentation, dans les tréfonds de l’individu [7] . Dans ces conditions, la peur du diable tend à devenir un instrument de culpabilisation de l’individu et des femmes en particulier. Comme l’a d’ailleurs brillamment montré Silvia Federici dans Caliban et la Sorcière , les grandes chasses aux sorcières peuvent être comprises comme la campagne de terreur et de répression ayant accompagné, à une époque où la sexualité féminine entre dans le domaine public pour faire l’objet d’un contrôle régulateur accru (qui préfigure à sa manière le «bio-pouvoir [8] » dont a parlé Foucault), la disciplinarisation des forces de travail et brisé, en particulier, la potentielle résistance à la progression des rapports capitalistes [9] .Or cette figure de la sorcière, régulièrement revisitée, n’a pas cessé de faire l’objet de reprises, d’appropriations critiques et de réactualisations. D’abord repoussoir, elle a été placée, à l’époque romantique, au centre d’un nouvel héroïsme. De la sorcière, Michelet fut sans doute moins l’historien que le mythographe. Porté par une farouche compassion, le récit qu’il esquisse dans La sorcière (1862), où la verve narrative et polémique de l’idéologue l’emporte nettement sur la rigueur et la sobriété énonciative de l’historien, se porte à la défense du «peuple» souffrant, écrasé par la servitude qui le comprime mais dont il tire en même temps la force de se lever pour contester le pouvoir des maîtres: c’est de la misère et du désespoir du peuple que, selon Michelet, la sorcellerie du Moyen Âge tire son origine. On en vient à Satan «en désespoir de toute chose, sous la pression terrible des outrages et des misères [10] ». Les sorcières semblent figurer, sous la plume de Michelet, comme des étincelles, symboles d’un éveil, d’une lumière fragile dans l’obscurité de l’Occident chrétien [11] . C’est en ce sens que, selon l’expression de Roland Barthes, La sorcière , entre «Histoire et Roman», fonde une «mythologie historique [12] », présentant les parias du passé comme les martyrs d’un progrès civilisationnel chèrement payé, porte-étendards des «forces progressistes de l’histoire [13] ». Mais la sorcière, mobilisée dans les contes et légendes traditionnels – que l’on pense, au Québec par exemple, au célèbre cas de «la Corriveau [14] » –, a également fait l’objet de nombreuses appropriations littéraires. Dans la mesure où, comme le souligne Lori Saint-Martin, la «revalorisation de figures féminines […] dévalorisées par la culture masculine [15] » constitue une démarche fondamentale de la pensée féministe, la «sorcière» est aussi devenue, dans les dernières décennies du XX e siècle, un personnage marquant dans l’écriture des femmes. Nombreux sont donc, dans les productions littéraires et culturelles modernes, les usages, les sens et les visages de la sorcière. Pour des raisons historiques évidentes, la sorcellerie a presque toujours été pensée et représentée au féminin, sa répression ayant, dans les faits, touché beaucoup plus durement les femmes que les hommes: on «appelle cette hérésie non des sorciers mais des sorcières , car le nom se prend du plus important», écrivent en 1487 Sprenger et Institoris [16] . Mais qu’en est-il de la figure du sorcier? Comment les représentations de la sorcellerie croisent-elles et posent-elle la question de la «différence des sexes»? Le sorcier est-il toujours, à l’instar du diable, celui qui possède la sorcière «possédée», bref qui joue le rôle actif de celui qui ensorcèle les passives ensorcelées? L’étude des représentations du sorcier permettrait ainsi sans doute, en fonctionnant comme une sorte de contrepoint, de jeter une nouvelle lumière sur le phénomène de la sorcellerie, essentiellement associé au féminin. Mais surtout, comment expliquer la remarquable durabilité et malléabilité de ces figures dans l’imaginaire social? Quels sont les modulations, les points tournants ou les permanences dans l’évolution historique des représentations de la sorcière et/ou du sorcier? Cette évolution est-elle, au-delà de l’éparpillement (dans l’espace et dans le temps), marquée par une cohérence globale? Que deviennent sorcières et sorciers dans la littérature et les arts de la période moderne, du XIX e siècle à nos jours ? Y a-t-il un fil historique ou culturel qui relie les bûchers d’antan aux sorcières de Walt Disney? De la folie dominicaine aux balais et chapeaux pointus qui défilent, en objets, sur les tablettes de nos centres commerciaux, y a-t-il une continuité? Quel lien faut-il dessiner entre le sabbat des vieux démonologues et l’Halloween sucrée de nos quartiers résidentiels actuels? C’est à l’exploration de ces questions que le présent dossier sera consacré. Les contributions, qui veilleront à replacer l’analyse et l’histoire littéraires dans le cadre plus large d’une histoire culturelle, pourront privilégier tant les études de cas ou d’œuvres particulières que les perspectives historiques ou comparatives embrassant la longue durée. En français ou en anglais (maximum de 30 000 signes, espaces comprises), ces contributions doivent être accompagnées d’un résumé (français et anglais) ainsi que d’une notice biobibliographique et sont à envoyer à Alex Gagnon ( alex.gagnon.1@umontreal.ca ) et à MuseMedusa ( revue@musemedusa.com ) avant le 1 er mars 2017 . Prière de suivre les consignes précises du protocole de rédaction. [1] C’est le mécanisme «performatif» si bien décrit par Judith Butler dans Le pouvoir des mots. Discours de haine et politique du performatif , traduction de Charlotte Nordmann et Jérôme Vidal, Paris, Éditions Amsterdam, 2004 [1997], p. 21-69. [2] Tant dans Les Enfants du sabbat (1975) que, par exemple, dans Kamouraska (1970) et La Cage (1990). [3] Alexandre Boza, «L’écran maléfique», Textes et documents pour la classe , dossier «Sorciers, sorcières», n o 947, janvier 2008, p. 16-17. [4] Ève Gaboury, «Enquête sur le monde des sorcières. De nouveaux voisinages pour l’imaginaire féminin», Recherches féministes , vol. 3, n o 2, 1990, p. 133-147. [5] Guy Bechtel, «La sorcière», dans Les quatre femmes de Dieu. La putain, la sorcière, la sainte & Bécassine , Paris, Plon, 2000, p. 120. Plusieurs langues, comme l’anglais ( sorcery / witchcraft ) distinguent ces deux types de sorcellerie; en français, il n’existe cependant qu’un seul terme. [6] Guy Bechtel, op. cit. , p. 136. [7] Robert Muchembled, Une histoire du diable (XII e siècle – XX e siècle) , Paris, Seuil, coll. « Points», 2000, p.49. [8] Michel Foucault, La volonté de savoir. Histoire de la sexualité I , Paris, Gallimard, coll. «Tel», 1976, p.183-185. [9] Silvia Federici, Caliban et la Sorcière. Femmes, corps et accumulation primitive , traduit par le collectif Senonevero et Julien Guazzini, Marseille, Genève et Paris, Entremonde et Senonevero, 2014 [2004]. [10] Jules Michelet, La sorcière [1862], Paris, Flammarion, coll. «GF», 1966, p. 70. [11] Ibid. , p. 285. [12] Roland Barthes, « La Sorcière » [1959], dans Essais critiques , Paris, Seuil, coll. «Points», 1964, p. 116. [13] Ibid. , p. 118. [14] On consultera notamment Catherine Ferland et Dave Corriveau, La Corriveau. De l’histoire à la légende , Québec, Les Éditions du Septentrion, 2014. [15] Lori Saint-Martin, «Figures de la sorcière dans l’écriture des femmes au Québec», Contre-voix. Essais de critique au féminin , Québec, Nuit blanche éditeur, coll. «Essais critiques», 1997, p. 166. [16] Cités par Christine Planté (dir.), «Préface», dans Sorcières et sorcelleries , Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. «Cahiers masculin/féminin», 2002, p. 5.

«Qui dit tradition dit faute?» La faute dans les corpus chantés du Moyen Âge et de la Renaissance

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«Qui dit tradition dit faute?» La faute dans les corpus chantés du Moyen Âge et de la Renaissance Ier Congrès international franco-italien «Philologie et musicologie» &Festival Musici Vagantes , Rencontres de musique médiévale 22-27 Mai 2017 Saint-Guilhem-le-Désert Organisateurs: Christelle Chaillou-Amadieu Gisèle Clément Federico Saviotti Fabio Zinelli Organismes partenaires: Université Paul-Valéry – Montpellier 3 École pratique des hautes études/SAPRAT Université de Pavie Centre International de Musiques Médiévales – Du ciel aux marges (CIMM) Centre d’Études Médiévales de Montpellier (CEMM, EA 4583) Le I er Congrès international franco-italien «Philologie et musicologie» prolonge deux rencontres tenues à Paris en 2013 et à Rome en 2015. Le premier colloque avait comme perspective de réunir musicologues et philologues autour de la question des sources de la poésie médiévale et de leur transmission (http://www.fabula.org/actualites/la-poesie-medievale-sources-et-transmissions-entre-philologie-et-musicologie_57026.php), et le second de rapprocher chercheurs et musiciens à propos de l’interprétation musicale des répertoires chantés du XII e au XVI e siècle ( https://www.fabula.org/actualites/documents/68376.pdf ). La seconde manifestation a mis en place une formule inédite dans nos disciplines : toutes les communications résultèrent de collaborations entre philologues, musicologues ou musiciens. La notion de «faute» soulève de sérieuses difficultés en philologie et en musicologie, mais aussi chez les interprètes. La connaissance des corpus chantés du Moyen Âge repose généralement sur des copies, que l’on imagine plus ou moins éloignées des mélodies et des textes tels qu’ils ont été composées ou interprétés en leur temps. Même si la plupart des pièces profanes écrites jusqu’au xiv esiècle sont attribuées, rien n’assure que les transcriptions ont été contrôlées par les auteurs. Au cours du xiv esiècle, le droit de regard des poètes sur l’écriture de leurs pièces se répand, mais la notation musicale en usage ne garantit pas encore une pleine conformité avec l’exécution musicale, voire avec l’intention des compositeurs. Les modalités de transmission de la tradition, orales ou écrites – performance, diffusion, circulation, transcription, réemploi… – des œuvres littéraires et musicales ont régulièrement introduit dans celles-ci des innovations formelles ou substantielles plus ou moins remarquables. Les fautes représentent la typologie sans doute la plus intéressante de ces modifications, car leur reconnaissance permet d’entrevoir un moment précis de la tradition et fournit aussi un point d’appui pour une éventuelle «reconstruction» de l’original. En philologie et en musicologie, la «notion» de faute n’est pourtant pas abordée de la même manière et ne revêt pas non plus la même importance. Pour la critique textuelle, c’est sur les fautes évidentes et significatives que se fonde la possibilité de reconstruire la généalogie d’un texte. Cependant, la possibilité de reconnaître à coup sûr des fautes, dans une tradition qui se caractérise le plus souvent par des copistes actifs et compétents, a depuis longtemps fait débat. D’une part, dans la lignée de J. Bédier et de G. Contini, l’école néo-lachmannienne a commuté la notion de «faute» dans celle d’«innovation». D’autre part, le courant de la «new-philology», en s’appuyant sur la réflexion de P. Zumthor et de B. Cerquiglini, a écarté de sa réflexion la notion au profit de celle de la «mouvance» ou de la «variance» de l’œuvre médiévale. Validée ou contestée, la faute a donc fait l’objet de plusieurs typologies et il reste toutefois aisé d’en délimiter certaines. La musicologie a bénéficié d’une semblable tentative de «reconstruction», entreprise notamment par Friedrich Gennrich mais initiée un siècle avant avec les premiers musicographes, tels que Fétis ou Perne. Or, contrairement à la philologie, la tentative s’avère assez marginale depuis quelques décennies: le musicologue lui préfère la notion de «variante», qui résulterait d’une intention créatrice différente. La multitude de fautes textuelles incontestables trouvées dans les manuscrits suggère cependant qu’il devait en être de même pour les mélodies. Aussi, bon nombre de musiciens considèrent-ils peu la véracité de la faute; en la matière, perdure inconsciemment la conception romantique de l’intuition créatrice du musicien. L’appréciation de la faute en poésie et en musique constitue donc un sujet pour lequel une réelle collaboration entre spécialistes des textes et musicologues s’impose comme une nécessité. Aussi, ajoutera-t-on la perspective diachronique et inter-corpus. La problématique pourra être traitée selon les axes suivantsen mêlant philologie et musicologie ou plusieurs répertoires, en synchronie ou en diachronie: 1. Les typologies des fautes textuelles et musicales 2. Les correspondances entre faute musicale et faute textuelle 3. La notion de faute en philologie et en musicologie 4. La faute ou la notion de faute dans le temps et selon les répertoires Les propositions d’interventions retenues résulteront d’une réelle collaboration entre philologue(s) et musicologue(s) (2 intervenants ou plus) sur un même cas d’espèce. Toutefois, il nous semble intéressant d’intégrer des communications ou bien textuelles ou bien musicales si elles s’inscrivent dans une vision diachronique (par exemple: du XII e au XV e siècle, Moyen Âge et période contemporaine, Moyen Âge et Renaissance, etc.) ou si elles mêlent des corpus de traditions différentes (par exemple: trouvères et troubadours; chant liturgique et chant en langue vernaculaire, etc.). Les communications (de deux intervenants ou plus) se poursuivront par deux réponses brèves (ou plus) formulées à l’avance par les intervenants du congrès et seront suivies d’un débat. Pour la bonne tenue de la formule, les textes des communications, même sous une forme provisoire, devront être envoyés au plus tard le 15 avril 2017 .En parallèle, se tiendra à Saint-Guilhem-le-Désert le festival de musique ancienne Musici Vagantes en partenariat avec le Centre International de Musiques Médiévales – Du ciel aux marges (CIMM). Les langues officielles du congrès sont le français, l’italien et l’anglais. Les propositions de communications sont à envoyer conjointement à Christelle Chaillou-Amadieu (chaillouchristelle@gmail.com), Gisèle Clément (giseleclementdumas@gmail.com) et Federico Saviotti(federico.saviotti@unipv.it) au plus tard le 20 juin 2016 . Après examen du conseil scientifique, une réponse sera donnée au plus tard en septembre 2016 . En outre, nous nous tenons à votre disposition pour susciter de nouvelles collaborations.

Les Voyageurs du Rhin (Mulhouse)

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Colloque international Les Voyageurs du Rhin 21-22 avril 2016 Jeudi 21 avril Salle Gandjavi (210), FLSH, Campus Illberg 09h00 Accueil des participants / Mot d’accueil / Présentation du colloque Régine Battiston, Bureau de l’ILLE, UHA Michel Faure, responsable de l’École Doctorale, ILLE, UHA Session I «Trajets rhénans» Présidence: Michel Faure 09h30 Thomas Nicklas , Université de Reims : Le Rhin enchanteur du jeune Jacob Burckhardt ou l’esthétique d’un fleuve (1841-1844) 10h00 Elizabeth Schulz , Université Hébraïque de Jérusalem : Le Paradoxe du Rhin: lieu d’enracinement et de passage chez les communautés juives Discussion10h40-11h00 Pause-café Session II «Conflits et identités» Présidence: Nikol Dziub 11h00 Olivier Wicky , UNIL, Lausanne : De l’histoire au mythe : les grandes figures du Rhin chez Maurice Barrès 11h30 Alexandre Saintin , Paris I – Panthéon Sorbonne : Tropismes rhénans : les intellectuels français face à la croix gammée (1933-1939) Discussion12h10 – 13h30 Déjeuner pour les conférenciers et les invités Bibliothèque municipale de Mulhouse, Salle du patrimoine Session III «Le Patrimoine rhénan» Présidence: Thomas Nicklas 14h00 Bernadette Litschgi et Nicole Brès , BM : Évocation du Rhin à travers une sélection de documents issus des collections patrimoniales de la Bibliothèque de Mulhouse 14h30 Pierre Flück , CRESAT, UHA : Ils ont passé le Rhin. Ces peuples migrateurs qui ont fait l’Alsace Discussion15h20-15h45 Pause-café Session IV « Le Rhin des poètes et des conteurs» Présidence: Alexandre Saintin 15h45 Mathieu Gérard , ILLE, UNISTRA, UNIFreiburg : A las orillas del Rhin , de Rubén Darío : quand le Rhin sert de cadre au conte nicaraguayen 16h15 Mathieu Jung , UNISTRA : Jean-Paul Klée : « Le Roi du Rhin » (présentation de l’œuvre du poète) 16h45 Jean-Paul Klée (poète), « Le Roi du Rhin » (lecture de poèmes) Discussion19h00 Dîner pour les conférenciers et les invités 20h30Augustin Voegele proposera un récital de piano sur le thème de « La Musique de l’eau». Au programme : Chopin ( Barcarolle,Études ), Tchaïkovsky ( Barcarolle ), Liszt ( Les Jeux d'eau à la Villa d'Este,Le Lac de Walenstadt ), Schubert ( Auf dem Wasser zu singen ), Debussy ( L'Île joyeuse,La Cathédrale engloutie,Ondine ) et Scriabine ( Sonate n°2 ).Entrée libre. Temple Saint-Étienne Vendredi 22 avril 2016 Salle Gandjavi (210), FLSH, Campus Illberg Session V «Histoire et voyage» Présidence: Augustin Voegele 09h00 Gilles Polizzi , ILLE, UHA : Le Rhin des Humanistes: d’Érasme à Montaigne 09h30 Sébastien Baudoin , CELIS, Université Clermont-Ferrand II : Le Rhin de Victor Hugo, voyage à travers les ombres 10h00 Claude Nosal , FMA, UHA : Une Sprachgrenze fabulée : le Rhin scénarisé dans Die Deutsche Westgrenze, de Hans Neuberger Discussion10h40 – 11h00 Pause-café Session VI «Musiques du Rhin» Présidence: Claude Nosal 11h00 Paul-Philippe Meyer , CRESAT, UHA : Les Rives musicales rhénanes… et au milieu coule le Rhin 11h30 Augustin Voegele , ILLE : Des romans-Rhin? Le rôle générique du fleuve dans Jean-Christophe , Les Thibault et Les Hommes de bonne volonté Discussion12h10 – 13 h 45 Déjeuner Session VII «Le Rhin des mythes» Présidence: Paul-Philippe Meyer 14h00 Jean-Michel Rietsch , ILLE : Théophraste Bombast von Hohenheim, dit Paracelse (1493-1541): les Nymphes, more philosophico 14h30 Olivier Larizza , Université de Toulon, écrivain, membre de ILLE : D’un mythe à l’autre: le rôle du Rhin dans la genèse de Frankenstein 15h00 Nikol Dziub , ILLE : Les Affinités littéraires et picturales entre le Rhin et le Hudson Conférence de clôture 15h30 Hans-Werner Breunig, Otto-von-Guericke-Universität Magdeburg : English Romantic Travellers to the Rhine Discussion, remerciements et fin du colloque

Françoise Sagan: "liberté, j’écris ton nom"

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APPEL A CONTRIBUTION «Françoise Sagan: ‘liberté, j’écris ton nom’» (1er octobre 2016) Présentation : Journée d'étude organisée par Céline Hromadova (EA 4400 Écriture de la Modernité Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3), avec le soutien de l’UMR 7172 THALIM. La notion de liberté est à la fois une évidence et un paradoxe pour évoquer Françoise Sagan, «le charmant petit monstre» qui a défrayé la chronique mondaine et judiciaire. Il s’agira ici de dépasser l’approche biographique mettant en avant le «mythe» de l’écrivain pour se centrer sur la portée des textes et sur les combats menés par la romancière, notamment pendant la guerre d’Algérie. Dans Derrière l'épaule , Françoise Sagan explique sa conception personnelle, non philosophique, de l'existence : «laisser aux gens la liberté d'agir, et se définir par leurs seuls actes. » On peut considérer l’œuvre de l’auteur comme une manifestation littéraire des Trente Glorieuses: elle reflète la crise des valeurs dans le contexte de l’après Seconde Guerre mondiale. Dès les années 1950, Sagan revendique la libération des mœurs et la procréation choisie, posant la question de la domination masculine et du droit à l’avortement. Dans une perspective héritée des naturalistes, elle s’interroge sur l’influence du milieu sur ses personnages: dans quelle mesure une femme est-elle libre de choisir sa vie? Est-on libre de sortir de sa classe sociale? Peut-on échapper à son éducation? Dans le cadre de cette journée d’étude, les analyses seront donc centrées surla forme et les limites de la liberté revendiquée par Françoise Sagan, que ce soit au sein du «petit monde» qu’elle représente ou au regard de ses partis-pris personnels. L’enjeusera de déterminer la place de Françoise Sagan dans l’histoire littéraire de la seconde moitié du XX e siècle, et de mesurer la portée de sa conscience critique. On peut d’ores et déjà esquisser quelques pistes de réflexion pour les propositions de communication : – La liberté comme éthique: moralisme, paradoxe entre engagement et désengagement, esthétique du «mal-être». – La liberté de ton: écriture polémique, transgressive, féminine voire féministe; thèmes de l’avortement ou de l’homosexualité. – La liberté d’écriture: style minimaliste, proche du groupe des Hussards, qui rappelle aussi la Nouvelle Vague ; écriture transgénérique naviguant entre roman, théâtre, essai et autofiction. – Figures de l’enfermement: enfermement social (le «petit monde» de Sagan), psychologique (la jalousie, le suicide, le meurtre) ou littéraire (les cycles romanesques, les topoï saganiens). Modalités de soumission: - La journée est ouverte à tous. - Les propositions seront de 350 mots maximum et accompagnées d’une courte notice bio et/ou bibliographique. - Adresse d’envoi: celinehromadova@gmail.com - Langues des résumés et des communications: français Calendrier: - Date limite de soumission: 1 er juin 2016 - Date de réponse: à partir du 1 er juillet 2016 Responsables: Céline Hromadova – docteure en littérature française (celinehromadova@gmail.com) Viviane Ezratty - directrice de la médiathèque Françoise Sagan ( viviane.ezratty@paris.fr )

Séminaire doctoral et de recherche "Littérature et poétique comparées" (Nanterre), avril-mai 2016

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Séminaire doctoral du Centre de Recherches "Littérature et Poétique comparées" université Paris Ouest Nanterre 1/ Vendredi 1 er avril, 10h 30, Salle des Conférences du Bâtiment B Séminaire doctoral du Centre de Recherches Littérature et Poétique comparées . Séance avec William Marx (Université de Paris Ouest) : «Réflexions sur La Haine de la littérature » Andrei Mintzetanu (Fondation Thiers) : « De la thèse au livre. Carnets de lecture, généalogie d'une pratique littéraire » Mercredi 13 avril, 16h, Salle du Conseil du Bâtiment L (4 ème étage) «De l’analyse des textes, et de quelques problèmes annexes », conférence de Franc Schuerewegen, Professeur aux Universités d’Anvers et de Nimègue, invité du CSLF et du Centre de Recherches Littérature et Poétiques comparées. Jeudi 26 mai, Salle des Conférences du Bâtiment B «Trafics d'influences : nouvelles approches d'une question comparatiste», colloque organisé par Manon Amandio, Nicolas Aude, Pierre Boizette, Julie Brugier, Raisa Franca Bastos, Amandine Lebarbier, Emile Rat, Sébastien Wit, doctorants du Centre de Recherches. (programme en ligne) Publications: Actes du colloque «Cent'anni di Proust. Echi e corrispondenze nel Novecento italiano» http://ojs.romatrepress.uniroma3.it/index.php/anni

Transcrire le rythme

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//www.fabula.org/actualites/documents/73390.jpgLa question du rythme et de sa traduction sera au centre de la dernière séance du séminaire Translations, " Transcrire le rythme ", qui aura lieu vendredi 1er avril à l'ENS (Paris). Gérard Dessons s'interrogera, à partir de la théorie du rythme qu'il a élaborée avec Henri Meschonnic ( Traité du rythme. Des vers et des proses ) sur ce que signifie "traduire le rythme" d'un discours. La réflexion se poursuivra à partir de deux études de cas: les traductions françaises des vers libres de La Mer du Nord de Heine (Claire Placial) et les tentatives d'adaptation de la métrique latine en français par des poètes de la Renaissance comme Baïf ou, au XXe s., par André Markowicz traducteur de Catulle (Frédérique Fleck).

'De l’analyse des textes, et de quelques problèmes annexes', conférence de Franc Schuerewegen (Nanterre)

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Mercredi 13 avril 2016, «De l’analyse des textes, et de quelques problèmes annexes », conférence de Franc Schuerewegen, Professeur aux Universités d’Anvers et de Nimègue, invité du CSLF et du Centre de Recherches Littérature et Poétiques comparées. Salle des conseils du bâtiment L, 4ème étage, Université de Paris Ouest Nanterre http://www.litterature-poetique.com/index.php?place=colloque_details&id=154

Séminaire 'Foucault et la question sociale' (séance 3), UPEC

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Pendant longtemps Michel Foucault a pu être lu comme un penseur du pouvoir totalement étranger à l’argumentaire sociologique de la question sociale. C’est un fait pourtant que Foucault ne cesse d’interroger les dispositifs de pouvoir-savoir à partir desquels non seulement un discours sur la société peut être tenu mais aussi grâce auxquels de nouvelles formes de discipline et de régulation sociale peuvent émerger. Ce séminaire se propose ainsi plusieurs objec- tifs : 1) il voudrait se rendre attentif à la notion même de social telle qu’elle circule ou est évitée dans les textes de Fou- cault ; 2) il voudrait repérer des figures du social en rapport à des discours spécifiques et des formes de pouvoir propres ; 3) il voudrait examiner les connexions avec les sciences sociales en tenant compte des usages par les sciences sociales de Foucault et des rectifications critiques qui en résultent concernant les épreuves de notre présent. Programme de la troisième séance Guilel Treiber (KU Leuven) : Se convertir et convertir les autres à la révolution. Résistance collective et spiritualité politique chez Foucault Stéphane Zygart (Université Lille 3) : L’histoire dans la sociologie : la maladie comme question sociale chez Foucault Mathieu Corteel (Université Paris-Sorbonne) : La médecine prédictive entre savoir algorithmique et biopolitique Répondants : Orazio Irrera, Daniele Lorenzini, Philippe Sabot

Michel Foucault et la littérature

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Les Entretiens de Paris Diderot avec la revue Po&sie (org. Laurent Zimmermann) Michel Foucault et la littérature avec Martin Rueff, Laurent Jenny Jean-Patrice Courtois, Éric Marty, Pierre Zaoui, Laurent Zimmermann Mardi 29 mars – 18h /20h – salle Pierre Albouy Université Paris-Diderot – Bâtiment Les Grands Moulins (10 esplanade Pierre Vidal-Naquet, 75013)

Le structuralisme. Entre héritage et transformations contemporaines (Limoges)

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//www.fabula.org/actualites/documents/73384.jpgAppel à contributions AJCS – Association des Jeunes Chercheurs en Sémiotique Le structuralisme. Entre héritage et transformations contemporaines 29-30 septembre 2016 FLSH Université de Limoges Argumentaire Le Colloque des Jeunes Chercheurs en Sémiotique de 2016 se place entre plusieurs centenaires remarquables dans la fondation et l’histoire des structuralismes et de la sémiotique, tels: la naissance de Roland Barthes célébrée en 2015, le centenaire de la publication du Cours de Linguistique Générale de F. de Saussure en 2016 et la naissance d’Algirdas Julien Greimas qui aura lieu en 2017. L’édition 2016 du Colloque souhaite s’inscrire dans le cadre des différentes manifestations scientifiques organisées à l’occasion de ces événements majeurs, en proposant de faire un point sur l’état actuel de l’héritage structuraliste ainsi que sur ses diverses déclinaisons. Repérable, à un stade germinatif, dans les formulations saussuriennes (1916 et 2002) qui visaient à considérer la langue comme un système de signes, la pensée structurale et puis structuraliste s’est configurée en tant que pensée à la fois de la relation et de la différence, par-delà ses déterminations disciplinaires successives. En particulier, le structuralisme à proprement parler a investi, dès les années 1960, la plupart des sciences humaines et sociales – de la linguistique (Hjelmslev) à l’anthropologie (Lévi-Strauss), de la stylistique (Barthes, Riffaterre) à l’histoire de l’art (Marin) –, s’avérant un paradigme et un programme général de recherche véritablement trans-disciplinaire, moyennant lequel un socle et un lexique communs avaient contribué à faire dialoguer les différentes disciplines entre elles. La capacité heuristique de la méthode structuraliste permettait d’approcher différents phénomènes sociaux et culturels – des systèmes de parenté aux contes populaires (Propp) en passant par le discours de la mode ou encore une recette de cuisine (Greimas) – de la même manière, dans la mesure où l’interrogation première résidait en le sens de ces phénomènes et en ses modes de constitution. En effet, la «vocation scientifique» représentait une partie fondamentale du projet sémiotique greimasien et de celle qui sera appelée Ecole de Paris, qui aura contribué à l’autonomisation de la sémiotique et du sémiotique vis-à-vis de la linguistique. C’est précisément à partir des recherches de la première génération de chercheurs de l’Ecole de Paris – tels Jacques Fontanille, Eric Landowski, Jean-Claude Coquet, Claude Zilberberg, Denis Bertrand, Ivan Darrault-Harris – que le structuralisme sémiotique a pu au cours du temps emprunter des chemins de différenciation et de spécification, en incluant des apports théoriques autres (de la phénoménologie à la psychanalyse, de la poétique aux études cinématographiques, etc), tout en gardant une même exigence de modélisation et une démarche reconnaissable. A partir des années 1970-1980, avec l’affirmation des études culturelles, l’affaiblissement du tournant linguistique et textualiste qui avait caractérisé l’essor du structuralisme en tant que tel, ainsi qu’avec la mise en relief du caractère non-unitaire du structuralisme par maints philosophes, dont notamment Gilles Deleuze, on assiste à un certain déclin du structuralisme en tant que Zeitgeist des sciences humaines des décennies précédentes. Une interrogation profonde s’est produite en sémiotique ainsi que dans son voisinage disciplinaire, sur ses apories, ses tendances totalisantes aussi bien que sur le texte en tant que construction méthodologique de référence pour l’analyse. Cela a engendré un nouvel élan en sémiotique, autant par rapport à ses objets d’étude qu’à l’égard de la révision et du renouvellement de ses modèles. Par conséquent, d’autres phénomènes, irréductibles aux textes, tels le corps, les interactions, les pratiques, les objets et le design, ont pu être investigués. Par ailleurs, depuis quelque temps, on assiste à des propositions théoriques provenant de l’anthropologie (Descola) ou à cheval entre sociologie et philosophie des sciences (Latour) qui semblent ressasser un esprit structuraliste décliné en tant que pensée de grandes configurations relationnelles et systémiques. En sémiotique, l’on repère ce mouvement précisément dans l’intérêt vers les formes de vie (Fontanille, Colas-Blaise), des macro-syntagmatiques générales et à la fois condensables par des niveaux de la signification de taille mineure. Dès lors, dans un cadre si vaste, il s’agit de réfléchir sur le sens d’une démarche structuraliste à l’égard de la contemporanéité. Maintes questions se posent. Que veut dire être structuraliste à l’époque actuelle? Peut-on l’être et dans quelle mesure? Comment se traduit l’héritage structuraliste à l’intérieur des paradigmes de recherche actuels? Comment se place-t-on en tant que chercheur face à cet héritage: s’agit-il de relations de filiation, de reprise, d’hybridation, de détachement, etc.? Afin de répondre à ces questions non exhaustives, le comité organisateur et le comité scientifique proposent les axes de réflexion suivants: 1. un axe proprement théorique, visant à questionner les objets de la théorie structuraliste – en leur efficacité ou par rapport aux problématiques qu’ils engendrent –, les relations et/ou les imbrications possibles entre le(s) structuralisme(s) et d’autres courants de recherche, ou encore, visant à accueillir des propositions théoriques nouvelles à partir de cet héritage 2. un axe historiographique et épistémologique, visant à creuser l’histoire de la sémiotique structurale ainsi que les relations entre les différents structuralismes au fil du temps et jusqu’à aujourd’hui. 3. un axe d’application, visant à témoigner des persistances et des changements de la méthode structurale une fois à l’œuvre dans l’analyse. Y aurait-il des objets pour lesquels cette méthode est toujours valide telle qu’elle a été transmise, ou bien comment se traduisent l’héritage et/ou des réappropriations de cette méthode dans son faire concret? Nous souhaiterions recevoir des propositions de communication s’inscrivant dans un ou plusieurs de ces axes. Néanmoins, nous demeurons ouverts à toute proposition engageant une véritable réflexion – soit-elle sous la forme d’une évocation, d’une polémique ou d’une mise en perspective, etc. – autour de ce vaste sujet. Les propositions de communication provenant des doctorant-e-s et de jeunes chercheur-se-s de différentes latitudes scientifiques sont chaleureusement encouragées afin que les jeunes chercheur-se-s puissent trouver des interlocuteurs et un espace de débat sur leurs propres travaux. Détails pour la soumission des propositions – Les propositions de communication devront être comprises entre 500 et 800 mots (espaces compris). Elles indiqueront un ou plusieurs axes de référence parmi ceux proposés; dans le cas d’un choix multiple d’axes, ceux-ci seront indiqués par ordre de priorité. – Les propositions comporteront: nom, prénom, affiliation institutionnelle, coordonnées électroniques des auteurs (dans le cas de plusieurs auteurs, elles indiqueront l’ordre des intervenants avec des chiffres), ainsi qu’une courte notice bio-bibliographique. – Les propositions de communication pourront être envoyées en plusieurs langues: français, anglais, espagnol, portugais, italien. La langue du colloque est le français. – Les propositions de communication seront envoyées à l’adresse mail du Comité organisateur: semio.ajcs@gmail.com avec l’indication «Colloque 2016» dans l’objet du courriel. – La date limite pour l’envoi des propositions est fixée au 30 mai à 23h59 heure de Paris .– La notification de l’acceptation des propositions sera donnée pour le 20 juin – Les communications auront une durée de 20 minutes, plus 10 minutes de débat. Informations pratiques Des frais d’inscription au Colloque sont prévus (ils incluent le petit-déjeuner sur place et les pauses-café). Seules les personnes participant avec une communication au Colloque sont tenues à s’inscrire et à régler le montant correspondant. Pour les auditeurs, la participation est libre et gratuite. Les tarifs – étudiants et doctorants: 20 € – (jeunes) chercheurs confirmés (post-doctorants, ATERs, etc.): 40 € Modalités de règlement – par virement bancaire adressé à Ass. Jeunes Chercheurs Sémiotique, IBAN FR76 1055 8022 0117 6793 0020 096 - BIC TARNFR2L Banque Tarneaud, Agence Limoges Les Bancs – sur place, par chèque à l’ordre de l’AJCS en indiquant le motif «frais d’inscription Colloque AJCS 2016» – sur place, en espèces, lors de l’enregistrement au colloque Comité organisateur AJCS – Carolina Lindenberg Lemos (président), Valeria De Luca (secrétaire), Léopold Ngodji (trésorier) Comité scientifique Maria Cristina Salles Altman (Université de São Paulo) - Driss Ablali (Université de Lorraine) - Sémir Badir (FNRS/Université de Liège) - Giuditta Bassano (Université de Bologne) - Waldir Beividas (Université de São Paulo) - Amir Biglari (Université du Luxembourg) - Valeria De Luca (AJCS/Université de Limoges) - Angelo Di Caterino (Université de Limoges) - Carolina Lindenberg Lemos (AJCS/Université de São Paulo) - Léopold Ngodji (AJCS/Université de Yaoundé) - Jean-Cristus Portela (Universidade Estadual Paulista) - Alphonse Joseph Tonyè (Université de Yaoundé) Soutien CeReS (Centre de Recherches Sémiotiques), Université de Limoges

La presse et la conquête de l’air. Histoire, imaginaires, poétiques (XVIII e-XXI e siècles)

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Des premiers vols en ballon à la conquête de l’espace, le développement de la navigation aérienne puis spatiale est survenu conjointement avec celui d’une autre grande invention: la presse. Toutes deux ont en commun de reposer sur des avancées techniques déterminantes et d’avoir fécondé les représentations contemporaines. De riches imaginaires aéronautique et médiatique tracent en effet de concert un récit de l’entrée dans la modernité, avec le Progrès à l’horizon. À la culture médiatique répond une culture aérienne , entendue comme «entrecroisement de techniques et de pratiques, de représentations et d’expériences» (Roseau et Thébaud-Sorger, 2013, p.11). Le XIX e siècle voit en effet, dans la plupart des pays occidentaux, l’entrée dans la culture médiatique et l’invention d’une presse de masse, reposant sur les progrès conjoints de la démocratie, de l’alphabétisation, des moyens de transport, de communication et des techniques d’impression. En même temps que cette «civilisation du journal» survient graduellement la «conquête de l’air»: les premiers vols aérostatiques des années 1780 inaugurent l’âge du «plus léger que l’air», avant que l’exploit de Robur-le-Conquérant imaginé par Jules Verne ne se concrétise à la toute fin du XIX e siècle, ouvrant l’ère de l’aviation, contemporaine du développement de la presse d’information et du reportage. Or, si des travaux ont déjà mis en lumière l’imaginaire aéronautique dans la littérature, la presse se révèle quant à elle un réservoir foisonnant mais peu exploré pour la genèse de ces représentations. Au fil du temps, tandis que se constituait une abondante production littéraire sur l’aérostation et l’aviation, comment la presse, à travers ses propres évolutions, s’est-elle appropriée les étapes et les héros de la conquête de l’air, pour en restituer un récit médiatique? C’est la question centrale de ce colloque, qui propose d’interroger la spécificité et l’historicité des imaginaires aérostatique, aéronautique et astronautique dans le journalisme écrit, radiophonique, télévisuel et numérique, de la fin du XVIII e siècle à nos jours. Les médiateurs journalistiques s’étant intéressés à la conquête du ciel et de l’espace l’ont fait en fonction des impératifs et des propriétés du support, en traçant les contours d’un imaginaire qui ne coïncide ni tout à fait avec celui des écrivains, des cinéastes ou des artistes visuels (Wohl, 1996, 2007) ni tout à fait avec celui des inventeurs et de l’industrie, marqué par des considérations techniques (Lenoble, 2006). Orienté par les impératifs propres au journalisme, cet imaginaire répond possiblement à la fois à des visées informatives, politiques, de divertissement et de vulgarisation, non sans être aussi l’objet d’un investissement esthétique. La presse pourra être envisagée à partir de différents corpus (presse généraliste ou spécialisée, quotidienne ou périodique) et perspectives: Médiateurs journalistiques et réseaux On pourra s’intéresser aux médiateurs de l’imaginaire aéronautique, des faits-diversiers couvrant les envols en ballon captif et les drames aérostatiques aux rubricards du XX e siècle responsables des nouvelles aéronautiques des grands quotidiens, en passant par les journalistes de la presse spécialisée et les grands reporters ayant porté un intérêt à l’aviation ou l’ayant pratiquée. Dans la mesure où le système médiatique entretient des liens multiples à la fois, d’une part, avec les milieux sportifs et aéronautiques et, d’autre part, avec le champ littéraire et le monde de l’édition, la question des réseaux d’acteurs sociaux et des processus de circulation et d’échange qu’ils dessinent constitue également une piste à suivre. Plusieurs acteurs ont occupé des fonctions multiples: aviateur, militaire, journaliste, directeur d’un organe de presse ou d’une collection éditoriale, écrivain, préfacier. Ce sont autant de croisements qui renseignent sur l’imbrication des champs journalistique et littéraire, sur l’ouverture de la presse aux amateurs et, par ailleurs, sur les liens entre ces mondes de l’écrit et ceux du sport, de l’industrie ou de l’armée, dont la recherche d’une publicité favorable a pu déterminer certaines rencontres, donner naissance à certains événements et héros. Poétiques médiatiques Dans la diversité des pratiques des médiateurs de presse, l’imaginaire aéronautique est tributaire du spectre des poétiques, des genres et des rubriques journalistiques où il se déploie, de leurs contraintes et règles d’écriture. On pourra ainsi, dans l’étude des récits et des discours mettant en scène l’aviateur, explorer les registres à l’œuvre (épique, satirique, sentimental), l’intervention de procédures littéraires ou l’influence des protocoles des genres journalistiques (chronique, reportage, fait divers, interviews) sur les représentations et l’invention d’une poétique du vol. Les passages obligés des journalistes aéronautiques peuvent également être repérés: le baptême de l’air constitue par exemple un topos , depuis l’ascension en ballon des écrivains-journalistes du XIX e siècle jusqu’à l’essai de l’aviation commerciale par les reporters des années 1920. Les propositions portant sur l’«énonciation éditoriale» (Souchier, 1998) seront aussi les bienvenues: tous les éléments composants la matérialité du journal, depuis l’illustration de presse jusqu’au formatage des rubriques aéronautiques, sont susceptibles d’intervenir dans la transmission d’un imaginaire aéronautique. Usages politiques Les meetings, compétitions et raids aériens appartiennent aux événements sportifs organisés par la presse afin d’assurer son autopromotion. Ils peuvent être l’objet d’une récupération idéologique (Bryon, 2009), notamment par l’extrême-droite, tout comme les différentes postures du pilote (héros de guerre, explorateur, enquêteur ou pionnier) peuvent être l’objet d’investissements politiques. Ceux-ci ne se limitent pas au cas de «l’As» et aux moments de conflits internationaux. Les insurrections coloniales comme les faits divers criminels et les élections présidentielles mettent en jeu, parfois de manière inattendue, des figures d’aviateurs dont la visibilité médiatique est susceptible d’être instrumentalisée. Ces usages politiques sont favorisés par le côtoiement polyphonique, au sein de la presse, de discours sur l’expansion coloniale, l’armement, les relations internationales, le commerce, les communications postales et le transport, autant de domaines liés au développement de la navigation aérienne. Héros médiatiques, imaginaires et sensibilités Les propositions pourront également porter en partie sur d’autres productions (littérature, arts visuels, musique, cinéma, cartes postales) et formes de discours (historiographique, technique, pédagogique), en autant qu’elles les articulent avec l’imaginaire aéronautique de la presse. Est-il possible de soutenir l’hypothèse, par exemple, que la presse a pu être le laboratoire où se sont d’abord formées certaines topiques des représentations des aéronautes et des aviateurs, qui seront par la suite appropriées par les écrivains? Du côté de la fiction, la portée symbolique des croisements entre presse et aviation dans les œuvres qui entremêlent des figurations journalistiques et aéronautiques, par exemple avec le personnage du reporter-aviateur, constitue une piste intéressante. Aviateurs et reporters s’insèrent ensemble dans une galerie renouvelée de l’héroïsme, à l’heure de la méritocratie républicaine et des mythes médiatiques, dont les configurations narratives et les intertextes méritent d’être interrogés. Enfin, la conquête de l’air met aussi en jeu d’autres imaginaires et d’autres histoires: on pourrait interroger, toujours dans le cadre de l’écrit de presse, ses résonances avec une histoire du corps ou une histoire des sensibilités à l’espace et au temps. Le colloque se déroulera en français, mais les propositions de communication portant sur différentes presses nationales et régionales (francophones ou non), de même que sur les questions de transfert, de circulation et d’adaptation d’imaginaires et de formes médiatiques entre espaces nationaux seront reçues avec grand intérêt. Les propositions (300 mots, accompagnées d’une bibliographie et d’une brève notice biobibliographique mentionnant l’affiliation institutionnelle) sont à transmettre à Mélodie Simard-Houde avant le 31 mai 2016 à l’adresse suivante: melodie.simard-houde [a]univ-paris1.fr Le colloque aura lieu le 12 janvier 2017. Comité scientifique: Dominique Kalifa (professeur, U. Paris 1 Panthéon-Sorbonne) Guillaume Pinson (professeur, U. Laval, Québec) Mélodie Simard-Houde (postdoctorante, U. Paris 1 Panthéon-Sorbonne) Marie Thébaud-Sorger (chargée de recherche CNRS, Centre Alexandre Koyré (CNRS/EHESS/MNHN)) Marie-Ève Thérenty (professeure, U. Paul-Valéry, Montpellier III) Robert Wohl (professeur émérite, U. of California, Los Angeles) Bibliographie indicative BÀO, Bùi Xuân, Naissance d’un héroïsme nouveau dans les lettres françaises de l’entre-deux-guerres, aviation et littérature , Paris, A. Dubin, 1961. BOUCHARENC, Myriam, «Le reportage sportif en perspectives», dans Guillaume Pinson et Marie-Ève Thérenty (dir.), dossier «L’invention du reportage», dans Autour de Vallès , n° 40 (2010), p. 119-130. BRYON, Céline, «La chevalerie, un mythe à l’ère de la communication», dans Quaderni , n°70 (automne 2009), p. 111-119. CHEMAIN, Roger, «De l’archange au mauvais ange, de l’héroïsme à l’hédonisme, figure mythique de l’aviateur en littérature; ou: Icare empêtré», dans Loxias [en ligne], mis en ligne le 13 novembre 2008. URL: http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=2626 HOLT, Richard, «Premiers sports», dans Corbin, Alain, Jean-Jacques Courtine et Georges Vigarello (dir.), Histoire du corps, t. II, De la Révolution à la Grande Guerre, volume dirigé par Alain Corbin, Paris, Seuil (L’univers historique), 2005, p.331-364. KALIFA, Dominique, Philippe REGNIER , Marie-Ève THERENTY et Alain VAILLANT (dir.), La civilisation du journal. Histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIX e siècle , Paris, Nouveau monde éditions, 2011. LENOBLE, Benoît, «L’aéroplane et le ballon vus par le journal. Technique aérienne et imaginaire médiatique en France, de 1906 au début des années vingt», dans Hypothèses , Paris, vol.I, n°1 (2006), p.209-220. ODAERT, Olivier, «L'aviateur dans la littérature française de 1909 à 1923. Une incarnation du “mythe du progrès”?», communication au colloque «La conquête de l’air, naissance d’un nouvel imaginaire? (1900-1920)», Université du Maine, 27-28 novembre 2008. PERNOT, François, «Le destin médiatique des chevaliers du ciel, de Georges Guynemer à Tanguy et Laverdure», dans Douleurs, souffrances et peines: figures du héros populaires et médiatiques , L’Ull Critic, n° 8 (2003), Lleida, Édicions de la Universitat de Lleida, p.181-193. -------, «L’image de l’aviateur dans la presse française 1940-1944: la recherche d’un modèle», dans Revue historique des armées , n°2 (1993), p.85-95. PINSON, Guillaume, L’imaginaire médiatique. Histoire et fiction du journal au XIX e siècle, Paris, Classique Garnier (Études romantiques et dix-neuviémistes), 2012. ROBÈNE, Luc, L’homme à la conquête de l’air. – 1. Le règne des aéronautes, XVIII e et XIX e siècles, 2. L’aventure aéronautique et sportive, XIX e-XX e siècles, Paris, L’Harmattan, 1998. ROSEAU, Nathalie et Marie THEBAUD-SORGER (dir.), De l’invention à la massification: histoire d’une culture moderne. L’emprise du vol , Genève, MetisPresses, 2013. SOUCHIER, Emmanuël, «L’image du texte. Pour une théorie de l’énonciation éditoriale», dans Cahiers de médiologie , n o6 (1998), p. 137-145. THEBAUD-SORGER, Marie, «Le spectacle de l’envol: mobilités aériennes (1783-1909)», dans Mathieu Flonneau et Vincent Guigueno (dir.), De l’histoire des transports à l’histoire de la mobilité? , Presses Universitaires de Rennes, 2009, p.235‐245. TRESCH, John, «“La puissante magie de la vraisemblance”: Edgar Allan Poe à l’époque du machinisme», dans Tracés. Revue de Sciences humaines [En ligne], n o16(2009), mis en ligne le 20 mai 2011. url: http://traces.revues.org/2683; doi: 10.4000/traces.2683 VIGARELLO, Georges, «Foules sportives», dans Corbin, Alain, Jean-Jacques Courtine et Georges Vigarello (dir.), Histoire du corps , t. III, Les mutations du regard. Le XX e siècle, volume dirigé par Jean-Jacques Courtine, Paris, Seuil (L’univers historique), 2006, p.344-353. WOHL, Robert , The Spectacle of Flight: Aviation and the Western Imagination, 1920-1950, New Haven, Yale University Press, 2007. -------, A Passion for Wings: Aviation and the Western Imagination, 1908-1918, New Haven, Yale University Press, 1994. -------, «Par la voie des airs: l’entrée de l’aviation dans le monde des lettres françaises, 1909- 1939», dans Le mouvement social , n° 145 (décembre 1988), p. 41-64.

Beyrouth Signes, symboles, mémoire(s) d’une métamorphose

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La Faculté des Beaux-Arts et des Arts Appliqués, en collaboration avec le Collège Doctoral de l’USEK et le Laboratoire de recherche GERPHAU (École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Villette), organise un colloque pluridisciplinaire, les 24 et 25 novembre 2016, ambitionnant de regrouper sous forme d’un kaléidoscope les communications de chercheurs d’horizons et disciplines diversifiés (architecture, urbanisme, cinéma, photographie, peinture, littérature…), autour de la ville de Beyrouth. Argumentaire :Le colloque ambitionne d’articuler des questions théoriques et pratiques autour des schèmes suivants: identité, mémoire, oubli, patrimoine, paysage urbain, environnement, métamorphoses et mutations de Beyrouth. Après la guerre, la mémoire de Beyrouth a pris d’autres formes dans une ville en profonde mutation, où l’évolution est déterminée par une croissance urbaine, architecturale et économique perpétuelle. La destruction et la reconstruction soulèvent d’importants problèmes, en particulier celui de la préservation du patrimoine depuis l’après-guerre. La protection des anciennes demeures et des sites historiques de Beyrouth est devenue plus difficile. La reconstruction se conçoit généralement dans le contexte d’une modernité et donc d’une nouvelle prospective urbaine et architecturale, reflétant une réalité physique quasiment autre sous-tendue souvent par une potentielle dimension politique. Entre muséification, esthétisation, patrimonialisation et mémorialisation des événements et des monuments, le processus de modernisation est difficilement engagé non seulement face aux ruines restées là, souvent indice de l’immémorial, mais aussi face aux édifices «fantômes» contemporains. Le choix d’une telle thématique liée au contexte mémoriel et patrimonial de Beyrouth va donc mettre en question le rapport entre la forme de la ville et de l’architecture d’une part et la mémoire, l’oubli, les signes et les symboles qui l’habitent, d’autre part. Le Liban est le pays de la diversité dans une dimension économique, politique, ethnique, confessionnelle, sociale, culturelle; et c'est dans cette dernière catégorie que nous trouvons le plus de divergence, ne serait-ce que l'expression architecturale d'une société qui se cherche une place dans le monde postmoderne. L'avenir de l'espace architectural, urbain et patrimonial au Liban est en danger: surdensité, mémoire aliénée, mémoire menacée, patrimoine en danger, surenchère immobilière, etc. Le centre-ville lui-même est devenu un sous-espace de la mondialisation. Comment donc l’appréhender, l’habiter, le personnaliser? Serions-nous en train d’évoluer vers une ville rasée, métaphoriquement, où nous construisons des tours climatisées pour des étrangers, une ville vidée de ses habitants propres? Faut-il annoncer un désastre futur et projeter une ville sans aucun patrimoine? Ou devrions-nous plutôt nous pencher sur les problèmes actuels comme un tremplin vers un Beyrouth à venir dont le paysage, comme l’identité, seront à redéfinir? L’appel à communications s’adresse à tous ceux – praticiens, enseignants, chercheurs – qui seraient désireux d’intervenir dans le cadre de ce colloque. Il est demandé, pour ce faire, de transmettre un CV et un abstract, accompagné de mots-clés (3000 signes, espaces inclus), avant le lundi 20 juin 2016, à l’adresse électronique suivante: codoc@usek.edu.lb Le 4 juillet, le comité scientifique du colloque avisera les auteurs des abstracts transmis de la sélection de leur proposition, le cas échéant. Les intervenants seront alors informés du dispositif proposé pour leur présentation. Le colloque se tiendra en français et en anglais. Consignes pour la communication : La communication respectera les normes de mise en page suivantes: Police de caractère : Times New Roman 12; Interligne: 1,5 15 000 à 20 000 signes maximum; Texte justifié à gauche et intertitres en gras; Citations insérées entre guillemets; Citations non insérées en italique et sans guillemets, avec un interligne unique; Notes renvoyées en bas de page; Références bibliographiques en fin de texte. Date limite de transmission du texte intégral: le vendredi 30 septembre 2016 Temps imparti à l’intervention: 15 minutes. Contact permanent: Dr Joseph Nasr, responsable de la commission doctorale de la Faculté des Beaux-Arts et des Arts Appliqués

Anne Portugal, en poésie : de quoi faire

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Anne Portugal, en poésie : de quoi faire Jeudi 31 mars 2016,ENS, 29 rue d’Ulm, salle Jean Jaurès 9h : Accueil des participants 9h15 : Michel Murat : “Tu sais, c’est pas si facile” 9h45 : Jeff Barda (Cambridge, Trinity College) : Logique du non-sens dans la poésie d’Anne Portugal 10h 15 : Eric Suchère : Notes de lecture provisoires 11h : Zsofia Szatmari : (Suz)Anne en simple appareil 11h 30 : Lily Robert Foley (Angers) : Le tiers texte en question: entre les Paramours de Stacy Doris et Anne 12h : Olivier Cadiot : lecture filée 14h 30 : Pierre Alferi : Comment nous n’avons pas écrit de si bons livres ensemble 15h 15 : Vincent Broqua et Anne Portugal, entretien 16h : Frédéric Léal : “Notre solitude” 16h 30 : Nathalie Koble : voyer en l’air 17h : Anne Portugal : inédits

M. Rashed (éd.), L'Héritage Aristotélicien. Textes inédits de l'Antiquité (nouvelle éd.)

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//www.fabula.org/actualites/documents/73412.jpgMarwan Rashed (éd.), L'Héritage Aristotélicien. Textes inédits de l'Antiquité Nouvelle édition revue et augmentée (première édition: 2007) Paris: Les Belles Lettres, coll.«Anagôgé», 2016. EAN13: 9782251421193 1120 pages 95.00 EUR Présentation de l'éditeur Consacrées à l'histoire de l’aristotélisme après Aristote, les vingt-sept études qui composent ce recueil sont le fruit de recherches publiées ces vingt dernières années et, pour trois d’entre elles (portant sur des nouveaux textes de Boéthos, Proclus et Jean Philopon), inédites à ce jour. Chacune présente la découverte de documents anciens (byzantins, arabes ou latins) encore inconnus, qui jettent une nouvelle lumière sur la transmission de l’héritage aristotélicien dans les domaines de la logique, de la physique et de la cosmologie. Ces études sont organisées autour de cinq grands thèmes: le projet aristotélicien d’un corpus de philosophie naturelle, les débuts de la philosophie impériale (I er -II e siècles), l’œuvre du plus grand commentateur d’Aristote, Alexandre d’Aphrodise (début du III e siècle), l’Université d’Alexandrie à la fin de l’Antiquité (V e-VI e siècles) et la transmission des textes entre Byzance et l’Italie. Avec Alexandre, dont une série de textes inconnus, en grec et en arabe, sont ici exhumés pour la première fois, se produit l’achèvement du processus d’organisation des écrits d’Aristote: le système des écrits du Philosophe a vocation à devenir adéquat au système du Monde; avec l’Université d’Alexandrie, et en particulier Jean Philopon, ce sont les premiers craquements dans l’édifice qui se font entendre et là encore, de nouveaux documents grecs et arabes permettent de mieux apprécier la portée exacte des divergences; avec la transmission de Byzance à l’Italie, un chapitre majeur de l’histoire des textes philosophiques est abordé, nécessaire pour comprendre les modalités des appropriations du patrimoine aristotélicien par les médiévaux latins, du XII e au XV e siècle. Ce livre est un ouvrage indispensable pour les historiens de la philosophie grecque, byzantine, arabe et médiévale. Après avoir été professeur de philologie grecque à l'Ecole normale supérieure, Marwan Rashed est aujourd’hui professeur de philosophie à la Sorbonne, où il enseigne l’histoire de la philosophie grecque et arabe. Sommaire Introduction I. Corpus aristotelicum «Agrégat de parties ou vinculum substantiale ? Sur une hésitationconceptuelle et textuelle du corpus aristotélicien», Aristote et le mouvement des animaux , éd. A. Laks et M. Rashed,Lille, 2004, pp. 185-202 «Aristote à Rome au II e siècle: Galien, De indolentia , §§ 15-18 », Elenchos 32, 2011, p. 55-77 II. Nouveaux textes d'époque impériale: Boéthos, Galien et Aquilius «Boéthos entre méréologie et quantification: édition, traductionet commentaire du traité de Thémistius En réponse àMaxime et Boéthos sur la réduction de la deuxième et de latroisième figure à la première », inédit «Le prologue perdu de l'abrégé du Timée de Galien dansun texte de magie noire», Antiquorum Philosophia 3, 2009,pp. 89-100 «Les Définitions d'Aquilius», Bulletin of the Institute of ClassicalStudies 55, 2012, pp. 131-172 III. Nouveaux textes d'Alexandre d'Aphrodise «Un corpus de logique anti-platonicienne d’Alexandred’Aphrodise», in Th. Benatouïl, E. Maffi et F. Trabattoni,Plato, Aristotle or Both? Dialogues between Platonism andAristotelianism in Antiquity , Hiledesheim / Zürich / New-York, 2011, pp. 85-94 «Priorité du γŒνοv ou de l’εµδοv entre Andronicos et Alexandre.Vestiges arabes et grecs inédits», A rabic Sciences and Philosophy 14 (2004) «Alexandre d’Aphrodise et la "Magna Quæstio". Rôle et indépendancedes scholies dans la tradition byzantine du corpusaristotélicien», Les Études classiques 63 (1995), pp. 295-351 «Textes inédits transmis par l’Ambr. Q 74 sup. Alexandred’Aphrodise et Olympiodore d’Alexandrie», Revue dessciences philosophiques et théologiques 84 (1997), pp. 219-238 «Alexandre d’Aphrodise lecteur du Protreptique », Actes duColloque international Les prologues médiévaux , éd. J. Hamesse,Louvain, 2000, pp. 1-37 IV. Le néoplatonisme alexandrin «Proclus, commentaire perdu sur la Palinodie du Phèdre : vestigesbyzantins», inédit «Vestiges d’un commentaire alexandrin au De Caelo d’Aristote», inédit «Contre le mouvement rectiligne naturel: trois adversaires(Xénarque, Ptolémée, Plotin) pour une thèse», in R. Chiaradonnaet F. Trabattoni (eds), Physics and Philosophy ofNature in Greek Neoplatonism , Leiden / Boston, 2009, pp. 17-42 «Le problème de la composition du ciel (529-1610): Un nouveaufragment de Philopon et ses lecteurs», version françaiseinédite «Nouveau fragment arabe du De aeternitate mundi contraAristotelem de Jean Philopon, Elenchos 33, 2012, pp. 291-300» «Nouveaux fragments antiprocliens de Philopon en versionarabe et le problème des origines de la théorie del’«instauration» (h.ud¯ut), L es Études philosophiques , 2013,pp. 261-292 «Fragments inconnus du commentaire à la Physique de JeanPhilopon», inédit «Menas, préfet du Prétoire (528/9) et philosophe: une épigrammeinconnue», Elenchos 21 (2000), pp. 89-98 «La classification des lignes simples selon Proclus et sa transmissionau monde islamique», Aristotele e Alessandro diAfrodisia nella tradizione araba , a cura di C. D’Ancona eG. Serra, Padoue, 2002, pp. 257-279 «Les marginalia d’Aréthas, Ibn al-T.ayyib et les dernières glosesalexandrines à l’Organon», Actes du Colloque internationalWriting in the Margins , éd. D. Jacquart et Ch. Burnett, Paris, 2004, pp. 57-73 «Un texte proto-byzantin inédit sur les universaux et la Trinité», inédit V. Les textes philosophiques entre Byzance et l'Italie du Sud «Traces d’un commentaire de Simplicius sur la Métaphysique àByzance?», Revue des sciences philosophiques et théologiques 84 (2000), pp. 275-284 «De Cordoue à Byzance. Sur une prothéorie inédite de la Physiqued’Aristote», Arabic Sciences and Philosophy 6 (1996),pp. 210-62 «Sur deux témoins des œuvres profanes de Théodore II Lascariset leur commanditaire (Parisinus suppl. gr. 472; Parisinussuppl. gr. 460)», Scriptorium 54 (2000), pp. 297-302 «Nicolas d’Otrante, Guillaume de Moerbeke et la "Collectionphilosophique"», Studi Medievali 43 (2002), pp. 693-717 «La chronographie du système d’Empédocle: Addenda et corrigenda », Les Études Philosophiques , 2014, pp. 315-342 «L’averroïsme de Lauro Quirini», in A. Bazzana, N. Bériou etal., Averroès et l’averroïsme. Un itinéraire historique du HautAtlas à Paris et à Padoue , Lyon, 2005, pp. 307-321 Index des anciens Index des auteurs modernes Index des villes et des contrées
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