Quantcast
Channel: Fabula : Toutes les annonces
Viewing all 54691 articles
Browse latest View live

Littératures classiques, n°95 - "La question du répertoire au théâtre"

$
0
0
https://www.fabula.org/actualites/documents/86884.jpgLittératures classiques, n°95 - "La question du répertoire au théâtre" Christian Biet (coord.) ISBN : 978-2-8107-0562-7 25.00 € 226 p. PRÉSENTATION Le répertoire implique un point de vue sur l’histoire du théâtre, et une volonté de rendre cette histoire présente, vivante. Il est, par définition, significatif et organisé, et signalant ainsi un point de vue sur le théâtre comme figurant une spécificité particulière, nationale le plus souvent, et en rapport avec une langue, ou une manière de faire ou de se reconnaître dans des productions passées, un type d’intervention sur le monde, un jeu de formes-sens capable d’être transcrit d’un moment historique à un autre. Ainsi, répéter publiquement une pièce, c’est l’inscrire dans un répertoire. Dès lors, se pose la question du canon: pourquoi cette pièce-ci ou celle-là, où la jouer, comment la traiter? Outre les articles qui cherchent à définir ce qu’est le répertoire aux XVIIe et XVIIIe siècles en France, le dossier propose des contributions sur le répertoire français en Russie et en Allemagne, et sur les premières traductions-adaptations de Molière en arabe. Il permet enfin de (re)lire sur ces questions des textes de metteurs en scène proches de nous, comme Jouvet ou Bozonnet. À noter: ce numéro apporte un point de vue universitaire et théâtral sur le répertoire classique qui complète celui sur la représentation des différents types de répertoires théâtraux aujourd’hui proposé dans la revue Théâtre/Public n°225 («Le répertoire aujourd’hui», également dirigé par Christian Biet). Lire l'introduction... Lire la table des matières... DIRECTION Christian Bietest professeur d’histoire et esthétique du théâtre à l’université de Paris-Nanterre, et membre de l’Institut universitaire de France. Il en dirige l’équipe «Théâtre» de l’équipe d’accueil HAR, Histoire des arts et des représentations. Spécialiste du théâtre du XVIIe siècle, de l’histoire des idées et des questions relatives au spectacle, en particulier de l’Ancien Régime, il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages.

G. Dos Santos, Miguel Torga, le dialogue inassouvi. Essai d’analyse de son écriture dramatique

$
0
0
https://www.fabula.org/actualites/documents/86868.jpgGraça Dos Santos, Miguel Torga, le dialogue inassouvi. Essai d’analyse de son écriture dramatique Peter Lang / Collection Dramaturgies Bern, Berlin, Bruxelles, New York, Oxford, Warszawa, Wien, 2018. 277 p., 13 ill. ISBN : 978-2-8076-0530-5 « L’universel, c’est le local moins les murs ». Cette citation est utilisée à l’envi sans que l’on précise toujours qu’elle est extraite d’une conférence prononcée au Brésil en 1954 par Miguel Torga (1907-1995). Souvent simplement nommé « Torga », l’écrivain engagé contre la dictature de Salazar est surtout connu comme diariste, poète et auteur de contes et nouvelles. Si son œuvre est largement traduite et dépasse l’espace national et le siècle qui l’ont vu naître, son écriture dramatique est négligée par les spécialistes qui abordent ses textes à l’international. Cet ouvrage est la première étude approfondie qui se consacre au théâtre de Miguel Torga, quatre pièces écrites durant les années 1940 ( Terra Firme , Mar , O Paraíso et Sinfonia , dont les trois premières seulement sont disponibles) auxquelles pour l’instant seules quelques brèves publications ont été consacrées. Le dialogue avec ce théâtre semblait inassouvi et on propose ici de le reprendre selon la méthodologie de Michel Vinaver afin d’y aborder, au plus près, la parole théâtrale et d’en saisir les soubassements. Après une « lecture moléculaire », suivie d’une « lecture d’ensemble » d’extraits présentés en version bilingue, l’œuvre dramatique est mise en contexte avec son époque politique, sociale et théâtrale. L’opposition de Miguel Torga au régime salazariste, qui lui ôte la liberté de penser et d’écrire, se manifeste de façon détournée dans son théâtre. Mais on verra combien ses personnages sont porteurs de réverbérations protestataires inavouables en apparence. Aborder cet écrivain implique de réfléchir sur l’engagement en littérature et plus précisément sur celui d’un artiste qui a dû subir les foudres du pouvoir coercitif de l’État Nouveau portugais.

Étudier la culture: Enjeux. Approches. Horizons critiques (Ouagadougou, Burkina Faso)

$
0
0
Colloque international du13 - 14 juin 2019 Université Ouaga 1 Pr Joseph KI-ZERBO Ouagadougou, Burkina Faso Appel à communications: «Étudier la culture: Enjeux - Approches – Horizons critiques» Responsables: Isaac BAZIÉ, Professeur titulaire, Département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal Honorine SARE/MARE, Maître de conférences, Laboratoire Littératures, Espaces, et Sociétés, Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO Étudier la culture, notamment selon le principe différentiel et suivant les grandes avenues qui ont marqué la distinction entre les grandes aires au plan mondial, n’est pas un fait nouveau, loin s’en faut. Ce regard marqué par la recherche de la différence à des fins d’une taxinomie qui plaçait l’Occident en haut de l’échelle et lui conférait ipso facto le rôle judicatif face à tout ce qui n’était pas occidental a longuement été débattu et battu en brèches. Cependant, les approches culturalistes d’antan se sont inscrites dans des visées qui n’ont de commun avec ce qui s’est produit à partir des années 1950, et surtout 1960 à Birmingham et qui s’est répandu dans le monde sous l’appellation Cultural Studies , que la culture, et là encore… Depuis l’époque du Centre for Contemporary Cultural Studies , les programmes d’études ou les sciences, ayant pour principal objet d’investigation la culture, se sont diversifiées et institutionnalisées à des degrés variables selon les contextes linguistiques et nationaux, les traditions de recherche et les champs institutionnels, tous paramètres qui exigent que l’on se garde bien de considérer sans nuance Cultural Studies , Kulturwissenschaft(en) , Études culturelles, pour ne citer que ces déclinaisons. Cependant, les études de la culture ne se sont pas toujours faites dans cette genèse qui, disons-le, s’est dessinée au sein des grandes institutions de recherche européennes et nord-américaines, pour donner lieu aux cousinages dont témoignent à différents niveaux les déclinaisons nuancées des Cultural Studies dont il a été fait mention précédemment. C’est ce constat qui justifie l’attention particulière que nous accordons aux études culturelles africaines dans le présent ouvrage. En effet, dans le contexte africain, on pourrait penser que les figures de l’altérité construites à partir de l’a priori de la négation/péjoration des cultures du continent dit noir, ont d’office inscrit la culture au cœur des enjeux et en ont fait un passage obligé des travaux que les chercheurs et intellectuels africains ont développés à leur tour sur les liens entre l’Afrique et le reste du monde, à commencer par l’Occident colonisateur. Il faut noter que la conjoncture favorable à une systématisation des études culturelles africaines s’est constituée depuis des précurseurs comme Dim Dolobson Ouédraogo, ( L’empire du Mogho , 1932; Les secrets des sorciers noirs ; 1934.), mais aussi avec les travaux majeurs des tenants de la négritude comme Léopold S. Senghor (Liberté I: Négritude et humanisme , 1964; Liberté 5. Le dialogue des cultures , 1993.), ceux de chercheurs ayant fortement participé à l’émergence des études africaines en général comme Janheinz Jahn ou Lilian Kesteloot, avec – faut-il le rappeler - le point tournant que fut le colloque de Yaoundé en avril 1971 invitant les critiques à faire la part belle aux peuples africains et à leurs cultures dans la recherche. Le présent appel à communications emprunte trois avenues, dans lesquelles nous espérons voir s’inscrire les contributions: 1. Étudier la culture - Enjeux: Cet axe se destine à l’exploration des enjeux de natures évidemment diverses liés à l’étude de la culture. Quelles sont les implications ou les nécessités de l’étude de la culture, notamment en contexte africain? Cette question, certes vaste, ouvre cependant la voie à des pratiques structurantes, des débats identitaires, des politiques et donc des dimensions institutionnelles, académiques et non-académiques dans des contextes nationaux et des aires linguistiques sur ce qu’implique l’étude de la culture. 2. Approches: Dans la mesure où les Cultural Studies ont été marqués, dès le départ, entre autres par une perspective peu soucieuse des frontières disciplinaires, il devient incontournable de consacrer un axe du colloque aux modes d’appréhension, aux champs et objets d’application et aux manières de lire, suivant la perspective des études culturelles. Qu’elles soient dédiées à des «objets» africains ou pas, il demeure important que les études de cas se fassent dans un esprit d’exemplarité visant, explicitement ou implicitement, à donner un modèle d’analyse et d’application de méthodes particulières. 3. Horizons critiques: Ce troisième axe est de nature prospective: l’objectif du présent colloque étant de considérer de manière critique les fondements des études culturelles en Afrique en particulier, de présenter en deuxième lieu des approches de la culture, il convient de formuler des réflexions sur les possibilités de déploiement (au plan théorique et méthodologique). Il est donc évident que ce troisième axe comporte une dimension programmatique forte. Les communications qui s’y inscrivent peuvent avoir une teneur théorique, critique, ou méthodologique dans la présentation de cas particuliers dont la considération permettrait d’enrichir les études culturelles africaines. Cela s’inscrirait tout à fait dans l’esprit à tout le moins transgresssif, voire iconoclaste des Cultural Studies . Calendrier: 15 janvier 2019 : Date limite de réception des propositions de communication NB. Les propositions sont à envoyer à la fois aux adresses suivantes: Bazie.isaac@uqam.ca ; sarehonorin@yahoo.fr ; ganousley@yahoo.fr 1 er février2019 : Réponse aux participants 15 avril 2019: Programme préliminaire aux participants FRAIS DE PARTICIPATION AU COLLOQUE: 50 euros Ces frais donnent droit à la pause-café et à la pause-déjeuner. Les frais de transport et d’hébergement seront à la charge des participants. Comité organisateur: BASSANÉ Ernest, Maitre-Assistant, (LLES), Université Norbert Zongo (Burkina Faso) BAZIÉ -Isaac, Département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal, Canada BENON Babou Eric, Maitre-Assistant, (LLES), Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO (Burkina Faso) COULDIATI Boulkini, Maitre-Assistant, (LLES), Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO (Burkina Faso) GANOU Souleymane, Maitre-Assistant, (LLES), Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO (Burkina Faso) GO Issou, Professeur titulaire, (LLES), Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO (Burkina Faso) MANDÉ Amadou, Maitre-Assistant, (LLES), Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO (Burkina Faso) OUALI Germain, Assistant, (LLES), Université Norbert Zongo, (Burkina Faso) SANOU Ghislaine Fatou, Maitre-Assistant, (LLES), Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO (Burkina Faso) SANOU Salaka, Professeur titulaire, (LLES), Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO (Burkina Faso) SARE/MARE Honorine, Maitre de Conférences, (LLES), Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO (Burkina Faso) TIAHO Lamoussa, Maitre-Assistant, (LLES), Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO (Burkina Faso) Comité scientifique: AMANGOUA Atcha Philip: Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire COULIBALY Adama: Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire DAKOUO Yves, Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo, Burkina Faso DAOUDA ISSA Abdoul Aziz: Université Abdou Moumouni, Niamey , Niger GARNIER Xavier: Université Paris III Sorbonne nouvelle, France GBENOUGA Dossou Martin: Université de Lomé, Togo GRASSIN Jean-Marie, Université de Limoges, France KOLÉA Zigui, Université Alassane Ouattara, Bouaké, Côte d’Ivoire KONANDRI Virginie: Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, Abidjan: Côte d’Ivoire MANDA Thebwa Antoine, Directeur général du Centre international des Civilisations bantou (CICIBA), Libreville, Gabon OUÉDRAOGO Albert: Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo , Burkina Faso PARÉ Joseph, Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo, Burkina Faso SANOU Salaka, Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo , Burkina Faso SARE/MARE Honorine: Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo, Burkina Faso TANDINA Ousmane: Université Abdou Moumouni, Niamey , Niger TCHASSIM Koutchoukalo Marcelle: Université de Lomé, Directrice de l’Institut Conficius, Togo TONDA Joseph: Université Oumar Bongo, Libreville , Gabon TRO Déo Roger: Université Alassane Ouattara, Bouaké, Côte d’Ivoire TUBLU Komi N’Kegbe Foga: Coordonnateur du Centre d’études linguistiques et historiques par tradition orale de l’Union africaine (CELHTO), Niamey, Niger

Écrire, traduire avec Caroline Bergvall (Aix-Marseille)

$
0
0
https://www.fabula.org/actualites/documents/86872.jpgÀ l’invitation du CIELAM et en partenariat avec le Labex de Paris 8 Arts-H2H , la poète Caroline Bergvall et ses traducteurs, Vincent Broqua, Abigail Lang et Anne Portugal, viennent présenter leur travail et discuter avec les étudiants et les chercheurs. Caroline Bergvall est une poète de renommée internationale. D’origine norvégienne et française, elle vit à Londres, et écrit en anglais. Caroline Bergvall est l’auteure de Meddle English : un livre en partie composé autour des Contes de Canterbury de Geoffrey Chaucer. Un petit groupe de traducteurs et poètes, composé de Vincent Broqua (professeur de littérature et arts nord-américains à Paris 8), Abigail Lang (maître de conférences en littérature américaine à Paris 7) et Anne Portugal (auteure chez POL), en ont entrepris la traduction: L’Anglais mêlé vient de paraître aux Presses du réel. À l’invitation d’Actoral, elle vient présenter, les 5 et 6 octobre 2018, Ragadawn (43.2° N) , qui se déroulera à l’aube, au MuCEM. Elle sera au CIELAM l’après-midi du 5 octobre pour revenir sur son travail de performeuse, et sur la façon dont elle construit son travail poétique autour de la circulation des langues. La séance sera également l’occasion d’articuler performance et travail de traduction, grâce à la présence des trois traducteurs français. On parlera donc écriture, performance, et traduction! 5 octobre 2018. AMU, site Schuman, salle E227, de 14 à 16h

Les Lumières après coup : divergence ou diffraction ? HRD F. Jacob (Lyon 2)

$
0
0
La soutenance d'Habilitation à diriger des recherches (HDR) de M. François Jacob, actuellement maître de conférences à l'Université de Franche-Comté se déroulera le samedi 24 novembre 2018 à 14 heures à l'Université de Lyon II, à la Salle du Conseil de l'UFR de Sciences économiques et gestion (DR 15), 16 quai Claude Bernard, 69007 Lyon. Le jury sera constitué de: Mme Michèle Crogiez-Labarthe , professeur à l'Université de Berne Mme Catherine Volpilhac-Auger , professeur à l'ENS de Lyon M. Olivier Bara , professeur à l'Université Lumière-Lyon II M. Olivier Ferret , professeur à l'Université Lumière-Lyon II, garant M. Pascal Lécroart , professeur à l'Université de Franche-Comté M. Christophe Martin , professeur à l'Université Paris IV Sorbonne Il sera question de Voltaire, de Rousseau, de Marie-Joseph Chénier mais également de Louis Dumur et de réception des Lumières... Le travail inédit présenté à l'occasion de cette soutenance a quant à lui pour titre Voltaire après la nuit. Post tenebras lux . Paris, Moscou, Genève.

Journée d'études "Les Onze", de Pierre Michon (Le Mans)

$
0
0
https://www.fabula.org/actualites/documents/86887.jpgJournée d'études, le 8 décembre 2018 « Les Onze , de Pierre Michon» Organisée par Caroline Julliot et Sylvie Servoise. Pour la quatrième année consécutive, le département de Lettres de l'Université du Mans organise, avec le soutien du 3L. AM et de l’UFR Lettres, Langues et Sciences humaines, une journée d'études consacrée à l'une des œuvres au programme des classes préparatoires littéraires. Comme chaque année, les actes en seront publiés sur le site du laboratoire 3L.AM (onglet "publications"), courant janvier 2019. Il est à noter qu'y figurent déjà ceux de la journée Quatrevingt-Treize , de Hugo, organisée en 2015 - à nouveau au programme en 2018-2019. La Journée d’études se déroulera à l’Amphithéâtre Mersenne, sur le campus de la Faculté de Lettres. 9h45: Accueil des participants et ouverture de la journée 10h00 : Olivier Ritz (Université Paris-Diderot) «L’épaisseur du tableau : les références littéraires dans Les Onze de Pierre Michon» 10h30: Caroline Julliot (Le Mans-Université), «Treize ou Onze ? déchiffrer la Révolution, de Hugo à Michon» 11h15-11h30 : Pause 11h30 : Stéphane Chaudier (Université Lille III), « L’expression de l’intensité dans Les Onze de Michon » 12 h : Maxime Decout (Université Lille III), « Les Onze ou l'imposture sans y croire» 12h30-13 h : échanges et questions 13h- 14h30: Pause déjeuner 14h30 : Sylvie Servoise (Le Mans-Université), «″Soyons bas un instant, parlons politique″ (sur le chapitre II de la deuxième partie) » 15h : Laurent Demanze (Université Grenoble-Alpes), « "L'histoire en personne": convocation et subversion de l'érudition picturale dans Les Onze de Pierre Michon » 1 5h30 : Aurélie Adler (Université de Picardie Jules Verne), « ″L’Histoire en acte″ » : étude littéraire du dernier chapitre des Onze de Pierre Michon » 16h-16h30 : échanges et questions

S. Benech, Une Elégie du Nord d'Anna Akhmatova

$
0
0
https://www.fabula.org/actualites/documents/86888.pngUne Elégie du Nord d'Anna Akhmatova Sophie Benech Éd. Le Bord de l'eau En librairie en septembre 2018 100 p. — ISBN : 9782356875969 Toute traduction représente une immersion profonde au cœur de deux langues, mais aussi une lecture personnelle d'un texte, une interprétation au sens musical du terme.On peut être touché par une interprétationdavantage que par une autre, mais elles méritent toutes d'exister. En prenant pour point de départ la juxtaposition de six versions françaises d'un poème russe, cette étude nous plonge au cœur même du processus de traduction, mettant en lumière les difficultés auxquelles se sont heurtés les traducteurs, les dilemmes auxquels ils ont été confrontés, les choix qu'ils ont dû opérer, et la façon dont chacun d'eux a tenté de rendre la beauté qu'il avait sentie dans le poème original. Cette analyse concrète et détaillée s'adresse à tous les passionnés de littérature et de poésie, et à tous ceux qu'intéresse le passage d'une langue à l'autre. Nous verrons également avec quel art, quelle délicatesse et quel sens musical Anna Akhamatova joue sur divers registres, déployant, après des expressions ordinaires et terre à terre, des vers majestueux qui résonnent longtemps dans notre mémoire. Voir le site de l'éditeur… * Après des études de Lettres classiques et des séjours en URSS, Sophie Benech a exercé diverses activités avant de se lancer dans la traduction littéraire au début des années 90. Elle a traduit une cinquantaine d'ouvrages, dont des œuvres de Chalamov, Babel, Zamiatine, Pilniak, Tchoukovskaïa, Akhmatova, Tiouttchev, Oulitskaïa, Bouïda, Alexievitch. Prix Russophonie en 2010 pour Le Conte de la lune non éteinte de Boris Pilniak. Prix Laure Bataillon classique en 2012 pour les Œuvres complètes d'IsaacBabel. Elle a fondé avec son père, un ancien libraire, les éditions Interférences.

F. Sibley, Approche de l’esthétique

$
0
0
Approche de l’esthétique Frank Sibley Traduit de l’anglais (GB) par Jacques Morizot Éd. Ithaque Parution le 12/09/ 2018 376 p. — ISBN 978-2-916120-97-3 La réflexion de Frank Sibley se développe à partir d’une idée centrale, à ses yeux fondatrice : la distinction entre esthétique et non esthétique. Il soutient la thèse très forte selon laquelle les concepts esthétiques ne sont pas du tout gouvernés par des règles ou des conventions mais mobilisent l’exercice du goût. Aucune solution fondée sur des critères, même libéralisés, ne peut rendre compte de l’application d’une propriété esthétique sur la base de propriétés non esthétiques sous- jacentes, et on ne peut donc faire l’économie d’une preuve perceptuelle. Cette analyse l’a conduit à prêter une attention extrême aux formes de description esthétique. Hostile au relativisme et au scepticisme si répandus en esthétique, il défend une position objectiviste et généraliste qui lui confère une forme de responsabilité épistémologique. Celle-ci n’exclut ni l’inventivité ni l’intérêt pour des objets familiers comme les visages ou ordinaires comme les galets. En revanche, elle refuse de surestimer l’art dont les raffinements nous fascinent mais qui présuppose tout le tissu de conduites plus élémentaires. Usant d’un style sobre et rigoureux, Sibley mobilise une large variété d’exemples, tantôt très convenus, tantôt plus inattendus, sans souci de bâtir une théorie esthétique. Néanmoins, en dépit de la pluralité de ses thèmes, son œuvre manifeste une profonde unité d’inspiration qui s’alimente aux sources anthropologiques de l’esthétique. Lire un extrait : "Pourquoi La Joconde peut n'être pas un tableau"… Voir le site de l'éditeur…

M. Alphant, P. Bergounioux, E. Durif, A. Farge, Des écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne

$
0
0
https://www.fabula.org/actualites/documents/86890.gifDes écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne Marianne Alphant, Pierre Bergounioux, Eugène Durif, Arlette Farge Date de parution : 20/09/2018 Editeur : Editions de la Sorbonne ISBN : 979-10-351-0084-1 EAN : 9791035100841 Nb. de pages : 89 p. Au cours de l'année 2017, quatre écrivains, Pierre Bergounioux, Marianne Alphant, Arlette Farge et Eugène Durif, ont été invités à la BIS par la Maison des écrivains et de la littérature, leur passant commande d'un texte inédit . La règle du jeu était qu'ils sélectionnent un élément issu de leur rencontre avec la bibliothèque. Tour à tour, chacun, et chacune, relate le choix du livre en question, ou le refus de choisir et les raisons positives de ce renoncement. Ce faisant, chacune, et chacun, tente de définir ce que c'est une bibliothèque et ce qu'est cette bibliothèque en particulier, la BIS, célébrant son prestige, la richesse un peu étourdissante de ses collections, ses trente-quatre kilomètres linéaires de collections, exposant la matérialité des supports de l'écrit à travers les âges, racontant l'enquête sur les circonstances de la publication d'un livre clandestin, restituant la relation intime entretenue avec un livre, en rapport avec un projet d'écriture personnel, dans un tissage intertextuel, narrant une histoire de traces, d'effacements, d'archéologie intime, une histoire cryptée, évoquant un pouvoir télépathique des bibliothèques, qui " détecte ", en nous, une part oubliée, comparant l'expérience des bibliothèques à une expérience spirite, ou louant le labyrinthe et les profondeurs de l'abysse. Voir le site de l'éditeur…

C. Dupoy, Jacques Réda, ou la généalogie d'une œuvre

$
0
0
https://www.fabula.org/actualites/documents/86891.pngJacques Réda ou la généalogie d'une œuvre Christine Dupouy Date de parution : 18/12/2017 Editeur : Hermann (Editions) Collection : Savoir lettres ISBN : 978-2-7056-9504-0 EAN : 9782705695040 Nb. de pages : 316 p. Peu d'oeuvres poétiques sont aussi sensibles à la musique que celle de Jacques Réda. Attentif à la lenteur autant qu'aux rythmes de la langue, Réda compose sa prose et ses vers au son du jazz, mais aussi à l'écoute des bruits de notre civilisation urbaine. Poète flâneur au lyrisme bucolique, écrivain plein d'humour lorsqu'il conte ses vagabondages à Paris, en province ou à l'étranger, Réda est aussi l'un des rares poètes contemporains à pratiquer une poésie scientifique dans la postérité de Lucrèce. C'est à cette œuvre, qui a contribué à renouveler considérablement la poésie française et est encore trop méconnue, que ce livre est consacré. Christine Dupouy, professeur à l'université de Tours. est spécialiste de la poésie du XXe siècle. Elle est notamment l'auteur de : René Char (1987), La Question du lieu en poésie, du surréalisme jusqu'à nos jours (2006), et a beaucoup travaillé sur André Dhôtel, à qui elle a consacré trois ouvrages. Voir le site de l'éditeur…

J. de La Fontaine, Relation d’un voyage de Paris en Limousin (1663)

$
0
0
https://www.fabula.org/actualites/documents/86892.pngRelation d’un voyage de Paris en Limousin (1663) DE LA LAFONTAINE Jean, FORTIN Damien (éditeur scientifique) éd. Hermann ISBN 9782705697754 194 p. Déjà traducteur de Térence, poète d’Adonis et du Songe de Vaux, conteur de quelques narrations au tour enjoué, LaFontaine adresse en 1663 six lettres en prose mêlée de vers à son épouse (et probablement au cercle étroit de leurs amis). Il y rend compte avec un air de badinerie amusée du seul voyage accompli durant une existence habituellement tendue entre la cité castelthéodoricienne et la capitale parisienne: le poète accompagne en Limousin son oncle par alliance, Jacques Jannart, substitut du surintendant Fouquet (disgracié deux ans plus tôt), exilé à Limoges. Cet itinéraire dans la France de LouisXII, FrançoisIer et LouisXIII est l’occasion d’apprécier les lignes des paysages également façonnés par l’homme et la nature et d’admirer les œuvres d’art de la France médiévale, renaissante et classique: la grâce du Val de Loire des Valois et la symétrie de la cité et du château de Richelieu offrent à ses yeux deux manières d’organiser le royaume et de considérer les arts. Cette correspondance en forme de «galanterie» constitue le lieu d’élaboration d’une réflexion politique et esthétique en cours de gestation et forme le laboratoire d’invention des Contes et des Fables à venir. Damien Fortin, attaché temporaire d’enseignement et recherche à l’université de Lorraine, a soutenu en 2016 une thèse de doctorat consacrée aux récits biographiques appliqués à la personne et à l’œuvre de LaFontaine (1650-1850). Voir le site de l'éditeur…

Les transferts culturels : paradoxes et malentendus (Louvain-La-Neuve)

$
0
0
Les transferts culturels : paradoxes et malentendus Établie au cours des années 1980 dans un positionnement critique par rapport aux études comparées, la notion de transfert culturel couvre un ensemble de phénomènes de circulation, transformation et resémantisation entre différents espaces géoculturels. En tant que méthode de recherche supposée dépasser les cadres nationaux, l’étude des transferts culturels a inspiré un nombre croissant de travaux interdisciplinaires à la croisée des études littéraires (v. Lüsebrink 2008, Roland 2016), des études de la traduction (v. Göpferich 2007, Roig-Sanz & Meylaerts 2018), de l’histoire culturelle et de l’histoire de l’art (v. Espagne 2013, Middell 2014). Au-delà de la seule idée de déplacement de textes et d’objets entre une culture source et une culture cible, les transferts culturels visent à rendre compte de l’hétérogénéité de chaque sphère culturelle impliquée dans l’échange, ainsi que des logiques d’intersection et d’hybridité en identifiant notamment les enclaves, réseaux et vecteurs de circulation. Grâce aux perspectives offertes par l’histoire croisée (Werner & Zimmermann 2003) – qui tient compte de la réciprocité et de la dimension multidirectionnelle des transferts –, des études récentes se sont penchées sur la diversité, l’imbrication et la non-linéarité d’un large spectre de pratiques de transfert (dont les traductions) faisant ainsi l’écho d’instances et d’activités de médiation encore ignorées jusque-là (v. D’hulst 2012). Malgré leur pertinence conceptuelle et la prolifération d’études de cas portant sur des médiateurs et phénomènes transfrontaliers, les études de transfert semblent avoir atteint un tournant. D’une part, Werner et Zimmermann (2003) ont déjà démontré que les objets, entités et pratiques issus de croisements n’échappent pas au piège des catégorisations (nationales) préétablies. D’autre part, tant l’effacement méthodologique de frontières, parfois aux dépens de l’historicité, que la constatation récurrente de l’imprédictibilité des transferts tendent vers un relativisme improductif. Ces incertitudes, accompagnées d’un manque de consensus parmi les théoriciens (v. Joyeux 2003), nous invitent à remettre en question la plus-value des transferts vis-à-vis de concepts connexes provenant e.a. des études postcoloniales, des études de traductions, de l’historiographie transnationale ou encore des études transculturelles. Quelle/s spécificité/s peuvent encore revendiquer les transferts culturels ? Comment ces derniers peuvent-ils être pensés en dehors du contexte ouest-européen ? La notion de transfert peut-elle encore aider à surmonter/éliminer les frontières disciplinaires, linguistiques et nationales ? Ou, au contraire, les renforce-t-elle? Comment le chercheur doit-il aborder la non-linéarité et l’asymétrie des processus de transferts au travers des espaces et époques ? Est-il possible de mesurer l’impact d’un transfert et son « succès » relatif ? Face aux paradoxes et malentendus que le concept engendre, ce colloque a pour objectifs de (re)penser la viabilité des transferts culturels et de questionner leurs outils, objectifs et cadres épistémologiques dans une perspective interdisciplinaire. Les enjeux principaux que nous entendons aborder sont associés – mais pas limités – à quatre thèmes : (1) linéarité, (2) frontières/limites, (3) concepts connexes/concurrents et (4) impact/succès. (1) (Non-)linéarité : Si les transferts impliquent plusieurs sources et cibles mouvantes (institutions, langues, cultures, médiateurs/agents, etc.), comment aborder leur spatialité, directionalité et temporalité dans (ou en dehors) de la binarité source-cible ? (2) Frontières/limites : Est-ce que les transferts et les traductions créent (Pym 1998), renforcent (Leerssen 2014) ou au contraire dépassent les frontières ? Quel est l’impact du positionnement du chercheur sur la manière dont il/elle conçoit les frontières et les limites ? (3) Concepts connexes/concurrents : Le transfert est un phénomène culturel omniprésent, souvent mis en relation avec d’autres concepts issus de disciplines voisines (comme par exemple l’hybridité, le métissage, l’entre-deux, la transculturalité, la pluriculturalité, la traduction, les réseaux, le tiers-espace, etc.). Ces concepts connexes dépassent-ils les divergences de nature purement conceptuelle ? Sont-ils capables de jeter un nouvel éclairage sur les études de transfert, et vice-versa ? (4) Impact/succès : Peut-on évaluer la/les fonction/s, l’impact et le succès des transferts à travers le temps ? Selon quels critères ? Quelles sont les conséquences des malentendus, et comment les inclure dans le champ de la recherche ? Quand et comment peut-on définir un transfert comme réussi, ou raté ? Que nous enseignent les transferts manqués ? Nous attendons des contributions qui abordent une ou plusieurs de ces questions méthodologiques et/ou théoriques. Les langues de travail sont l’anglais et le français. Les propositions de maximum 200 mots, accompagnées d’une brève notice bio-bibliographique, sont à envoyer aux deux adresses suivantes, Julie.crombois@uclouvain.be et elies.smeyers@uclouvain.be , avant le 30 octobre 2018 . Conférenciers confirmés :Elke Brems (KU Leuven)Diana Roig-Sanz (Universitat Oberta de Catalunya) Comité d’organisation :Julie Crombois (FNRS, UC Louvain)Dirk Delabastita (U Namur)Maud Gonne (FNRS, U Namur/UC Louvain)Hubert Roland (FNRS, UC Louvain)Elies Smeyers (FNRS, UC Louvain/U Gent)Stéphanie Vanasten (UC Louvain) Comité scientifique :Marnix Beyen (U Antwerpen)Lieven D’hulst (KU Leuven)Jaap Grave (Westfälische Wilhelms-Universität Münster)Joep Leerssen (Universiteit van Amsterdam)Reine Meylaerts (KU Leuven)Lut Missinne (Westfälische Wilhelms-Universität Münster)Helga Mitterbauer (ULB)Francis Mus (U Liège)Arvi Sepp (VUB/U Antwerpen) Lieu : Collège Érasme Place Blaise Pascal 1 1348, Louvain-la-Neuve Belgique/Belgium Références :Bal, M. (2002). Travelling Concepts in the Humanities: A Rough Guide . Toronto: University of Toronto Press.Brems, E., Réthelyi, O., Van Kalmthout, T. (eds.) (2016). Doing Double Dutch. The International Circulation of Literature from the Low Countries . Leuven: Leuven University Press.Charle, C. (2010). « Comparaisons et transferts en histoire culturelle de l’Europe. Quelques réflexions à propos de recherches récentes », in S. Baby, M. Zancarini-Fournel (eds.), Histoires croisées : réflexions sur la comparaison internationale en histoire (Cahiers IRICE 5 : 1), pp. 51-73.D’hulst, L. (2012). « (Re)locating translation history : from assumed translation to assumed transfer ». Translation Studies 5 (2), pp. 139-155.Espagne, M. (2013). « La notion de transfert culturel ». Revue Sciences/Lettres [online].Even-Zohar, I. 1990. «Translation and transfer ». Poetics Today 11 (1), pp. 73–78.Folaron, D. Buzelin, H. (eds.) (2007). Translation and Network Studies ( Meta 52: 4).Gonne, M. (2015). « Recyclages, croisements et transferts dans l’oeuvre de Georges Eekhoud ». Revue d'Histoire Littéraire de la France 115 (2), pp. 391-407.Göpferich, S. (2007). « Translation Studies and Transfer studies. A plea for widening the scope of Translation Studies », in Y. Gambier, M. Shlesinger, R. Stolze (eds.), Doubts and Directions in Translation studies . Amsterdam/Philadelphie: John Benjamins Publishing, pp. 27-39.Joyeux, B. (2002). « Les transferts culturels. Un discours de la méthode ». Hypothèses , pp. 151-161.Leerssen, J. (2014). « Networks and patchworks: Communication, identities, mediators », in T. Lobbes, M. Gonne (eds.), Crossing Borders, Borders Resisting (Revue belge de philologie et d’histoire 92: 4), pp. 1395-1402.Lüsebrink, H.-J. (2010). „Kulturtransfer und Übersetzung. Theoretische Konfigurationen und Fallbeispiele (aus dem Bereich des Theaters)“, in E. Mengel, L. Schnauder, R. Weiss (eds.), Weltbühne Wien – World Stage Vienna (Approaches to Cultural Transfer 1, Trier), pp. 21-35.Lüsebrink, H.-J. (2008), Interkulturelle Kommunikation: Interaktion, Fremdwahrnehmung, Kulturtransfer (2., aktualisierte und erweiterte Aufl edn). Stuttgart: J. B. Metzler.Middell, M. (ed.) (2014). Cultural Transfers, Encounters and Connections in the Global 18 th Century . Leipzig: Leipziger Universitätsverlag.Middell, M., Roura, L. (eds.) (2013). Transnational Challenges to National History Writing . Houndmills/New York: Palgrave Macmillan.Middell, M. (2016). « Kulturtransfer, histoire croisée, cultural encounters ». Docupedia Zeitgeschichte .Pym, A. (1998). Method in Translation History . Manchester: St. Jerome Publishing.Roland, H. (2016). „Kulturtransfer und Nachdichtung. Über Autoren des belgischen Symbolismus (Maurice Maeterlinck, Émile Verhaeren) und ihre Beziehung zur deutschen Literatur“. Germanistische Mitteilungen 42/2, pp. 45-62.Roig-Sanz, D., Meylaerts, R. (eds.) (2018). Literary Translation and Cultural Mediators in 'Peripheral' Cultures. Customs Officers or Smugglers? New York: Palgrave Macmillan.Solte-Gresser, Chr., Lüsebrink, H.-J., Schmeling, M. (eds.) (2013). Zwischen Transfer und Vergleich. Theorien und Methoden der Literatur- und Kulturbeziehungen aus deutsch-französischer Perspektive . Stuttgart: Franz Steiner.Tymoczko, M. (2003). « Ideology and the Position of the Translator – In what Sense is a Translator ‘In Between’», in Calzada Pérez, M. (ed.), A propos of Ideology. Translation Studies on Ideology – Ideologies in Translation Studies . New York: Routledge.Vanasten, S. (2010). „Hugo Claus, heimlicher Hölderlin-Übersetzer“, in H. van Uffelen (ed.), An der Schwelle. ‘Eigen’ und ‘fremd’ in der niederländischen Literatur . Vienne: Praesens, pp. 221-240.Weissbrod, R., « From Translation to Transfer ». Across Languages and Cultures 5: 1 (2004), pp. 23-41.Werner, M. (2012). « Apports et limites de la triangulation. Le Maghreb dans les relations scientifiques franco-allemandes au XIX e siècle », in A. Adbelfettah et al (eds.), Savoirs d’Allemagne en Afrique du Nord . Saint-Denis: Editions Bouchène, pp. 275-286.Werner, M., Zimmermann, B. (2003). « Penser l'histoire croisée: entre empirie et réflexivité », Annales. Histoire, sciences sociales (58: Éditions de l'EHESS), pp. 7-36.Werner, M., (2013). „Konzeptionen und theoretische Ansätze zur Untersuchung von Kulturbeziehungen“, in N. Colin et al. (Hrsg.), Lexikon der deutsch-französischen Kulturbeziehungen nach 1945 . Tübingen: Narr, pp. 23-31.

Cycle "Un jour un conte": Les Trois Petits cochons dans leurs expansions hypertextuelles

$
0
0
Cycle «Un jour un conte» Les Trois Petits Cochons dans leurs expansions hypertextuelles 1 ère journée d’étude, organisée par Bochra Charnay et Thierry Charnay Université de Lille SHS Alithila Lundi 4 février 2019 Les trois petits cochons est un des contes les plus célèbres, des plus appréciés des enfants, et des plus «hypertextualisés». Il est publié pour la première fois par James Orchard Halliwell-Philips dans ses Nursery Rhymes and Nursery Tales , à Londres en 1843 (n° 55, p. 16, The Three Little Pigs ). Dans la classification internationale, il correspond au conte type 124, «The Blowing the House In …», nommé en français par Marie-Louise Tenèze: «Le loup et les trois animaux dans leurs petites maisons» [1] , ce qui dénote un changement de point de vue. Elle estime qu’il n’existe aucune attestation littéraire antérieure de ce conte, qui serait donc totalement issu de la tradition orale. Il semble avoir été traduit en français pour la première fois par Loys Brueyre dans ses Contes populaires de la Grande Bretagne , paru en 1875 chez Hachette [2] . Le succès du conte traditionnel est immense en France puisque M.-L. Tenèze n’en répertorie pas moins de 48 versions auxquelles il faut ajouter les variantes canadiennes, wallonnes et romandes. Ce conte est d’autant plus célèbre qu’il a été très tôt la proie des dessins animés: Walt Disney en 1933, dans la série Silly Symphonies, produit Three Little Pigs sur l’air de «Qui craint le grand méchant loup…», puis une réécriture hybride avec Le Petit Chaperon rouge en 1934: The Big Bad Wolf , il produit ensuite une autre reconfiguration en 1936: Three Little Wolves . Sans compter le remake de propagande sorti fin 1941: The Thrifty Pig («Le cochon économe»), où le loup est un nazi, sur l’air déjà cité mais avec des paroles de circonstance. Il existe depuis un grand nombre de versions en dessin animé disponibles notamment sur Youtube vues des millions de fois. Les albums ne se comptent plus non plus depuis Leonard Leslie Brooke en 1897 jusqu’à Claverie, Pennart ou Scieszka. Les pédagogues lui prodiguent encore toute leur attention puisqu’il sert de support pédagogique en Maternelle et à l’école élémentaire à tous les niveaux. Les études porteront sur les reconfigurations hypertextuelles du conte, qu’il s’agisse d’adaptations cinématographiques, vidéoludiques, ou scripturales et iconiques. (y compris les albums et bandes dessinées). Il sera question, entre autres, de souligner la richesse et la diversité des représentations que peut prendre ce conte dans une culture donnée et de mettre en évidence les processus palimpsestes tels que la parodie, le travestissement et surtout la transvalorisation [1] qui procèdent aux transformations sémantiques et axiologiques. Modalités et calendrier Les propositions (titre, résumé de 2000 caractères maximum, mots clés, et références bibliographiques) seront accompagnées d’une brève biobibliographie de 1500 caractères maximum comprenant statut, établissement et unité de recherche ainsi que les principales publications récentes. Les articles (inédits) retenus par le comité scientifique feront l’objet d’une publication après expertise.Les propositions sont à adresser avant le 1 er décembre 2018 à: litteraturejeunesselille3@gmail.comLes réponses seront communiquées avant le 20 décembre 2018. [1] Gérard Genette, Palimpsestes , Points Seuil, 1982, p. 514. [1] Marie-Louise Tenèze, Le conte populaire français, tome 3, Maisonneuve et Larose, 1976, p. 386. [2] Loys Brueyre, Contes populaires de la Grande Bretagne, Paris, Hachette, 1875, p. 351-353.

45e congrès annuel de la Société d'Histoire Coloniale Française (Univ. de Sherbrooke, Canada)

$
0
0
Appel à Communications Le 45e congrès annuel de la Société d’histoire coloniale française (SHCF) se tiendra du 13 au 15 juin 2019 au Campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke (à deux stations de métro de la ville de Montréal). Le thème de cette année est « Ordre et désordre dans l’Empire colonial français », ce qui permettra de considérer les principes, les institutions, les stratégies qui sous- tendent l’implantation et le maintien de l’ordre colonial mais aussi les contestations et les résistances qu’il a suscités et qui ont parfois entraîné son démantèlement. Cependant, comme tous les ans, les propositions de communication sur d’autres aspects de l’histoire coloniale française seront prises en considération. La Société encourage les enseignant.e.s, chercheur.e.s et étudiantes de toutes disciplines à soumettre des propositions de communication. Les communications peuvent s’effectuer en français ou en anglais. Les propositions individuelles doivent comprendre le titre de la communication, le nom de l’intervenant.e, son institution de rattachement, ses coordonnées (e- mail/courriel et téléphone), un résumé de 200 mots et un bref curriculum vitae (une à deux pages) dans un seul document, de préférence en MS-Word. Merci d’indiquer d’emblée si vous avez besoin d’équipements audiovisuels. Les propositions de sessions complètes ou de tables-rondes doivent contenir ces éléments pour chacun des participantes, de même que pour le modérateur/trice (le comité scientifique du congrès peut aussi aider dans la recherche d’un modérateur/trice). Les personnes souhaitant présider une séance sont priées d’envoyer une déclaration d’intérêt, leurs coordonnées ainsi qu’un bref CV. Les propositions pour des sessions complètes ou communications individuelles doivent être envoyées par courriel (email) à frenchcolonial2019@gmail.com avant le1ernovembre 2018. LaSHCFest une association indépendante, sans autre source de financement que les cotisations de ses adhérents. L’adhésion à l’association et les frais d’inscriptions sont obligatoires pour tous les participants (intervenant.e.s et modérateurs/trices) au moment de l’acceptation de leur proposition. Malheureusement, la SHCF n’offre pas de financement pour participer au congrès. Les doctorants peuvent cependant concourir au prix Shorrock. Les modalités sont indiquées sur le site de la FCHS (la demande doit être faite au moment de l’envoi de la proposition de communication). Des informations complémentaires sur les activités de la Société d’histoire coloniale française, les bourses et les précédentes conférences sont disponibles à l’adressewww.frenchcolonial.org. Pour toute question concernant l’adhésion à la Société, merci de contacter Spencer Segalla à treasurer@frenchcolonial.org . PROGRAM COMMITTEE / COMITÉ SCIENTIFIQUE Raphaëlle BRANCHE, Université de Rouen branche@univ-rouen.fr Catherine DESBARATS, Université McGill catherine.desbarats@mcgill.ca Helen DEWAR, Université de Montréal helen.dewar@umontreal.ca Patrick DRAMÉ, Université de Sherbrooke patrick.drame@usherbrooke.ca Christopher GOSCHA, Université du Québec à Montréal christopher.goscha@videotron.ca Benoît GRENIER, Université de Sherbrooke benoit.grenier2@usherbrooke.ca Éric JENNINGS, Université de Toronto eric.jennings@utoronto.ca Jean-Pierre LE GLAUNEC, Université de Sherbrooke Jean-Pierre.Le.Glaunec@USherbrooke.ca Léon ROBICHAUD, Université de Sherbrooke leon.robichaud@usherbrooke.ca Samir SAUL, Université de Montréal samir.saul@umontreal.ca Sylvie THÉNAULT, CNRS-Université Paris 1 sylvie.Thenault@univ-paris1.fr PLANNING COMMITTEE / COMITÉ ORGANISATEUR Patrick DRAMÉ, Université de Sherbrooke Antoine GAUTHIER-TRÉPANIER, étudiant à la maîtrise Antoine.gauthier.trepanier@usherbrooke.ca Benoît GRENIER, Université de Sherbrooke Marie-Josée HUARD, secrétaire du département d’histoire, Université de Sherbrooke marie-josee.huard@usherbrooke.ca Alexandra BESSETTE-FOURNIER, étudiante à la maîtrise alexandra.bessette-fournier@usherbrooke.ca Audrey DESROCHERS, étudiante à la maîtrise, Université de Sherbrooke audrey.desrochers@usherbrooke.ca Bocar NIANG, candidat au doctorat, Université de Sherbrooke bocar.niang@usherbrooke.ca

O. Fertat, Le théâtre marocain à l'épreuve du texte étranger : traduction, adaptation, nouvelle dramaturgie

$
0
0
https://www.fabula.org/actualites/documents/86896.jpgLe théâtre marocain à l'épreuve du texte étranger : traduction, adaptation, nouvelle dramaturgie , Omar Fertat Presses universitaires de Bordeaux, collection "Monde arabe/Monde musulman", 2018. EAN13 : 9782867818592. Le théâtre marocain à l'épreuve du texte étranger : traduction, adaptation, nouvelle dramaturgie Adaptation, arabisation, marocanisation ou simple traduction : toutes ces formes d’emprunt au texte étranger furent massivement pratiquées par les dramaturges marocains. Cet ouvrage retrace la généalogie de la pratique de ces emprunts en analysant les processus intertextuels et interculturels à l’oeuvre dans les pièces et les spectacles adaptés les plus marquants du répertoire marocain. Défrichant des pans jusque-là inexplorés de l’histoire du théâtre au Maroc, l’auteur analyse cinq moments charnières dans l’évolution de cette pratique interculturelle : les premiers contacts avec le théâtre étranger ; l’implantation et l’adaptation ; la marocanisation et l’expérimentation ; la transplantation ; les nouvelles dramaturgies. L’emprunt au théâtre étranger au Maroc reste forcément lié à des hommes et des femmes de théâtre qui se sont illustrés dans une pratique particulière de la traduction ou de l’adaptation et/ou ont inventé de nouvelles approches du texte occidental. Une partie importante de cet ouvrage est donc aussi consacrée à quelques-uns de ces faiseurs de théâtre, comme Mehdi Mnīʿī, André Voisin, Abdessamad Kenfaoui, Ahmad Tayeb Al-Alj, Tayeb Saddiki, Mohamed Kaouti, Abdalmajid Elhaouasse, Asmaa Houri. Sommaire Introduction générale 19 première partie Traduction et adaptation : le temps de l’apprentissage CHAPITRE I | Les premiers contacts avec le théâtre étranger 39 I. La traduction et l’adaptation dans le théâtre arabe 39 II. La traduction et l’adaptation au Maroc 91 CHAPITRE II |L’implantation de l’adaptation théâtrale au Maroc 137 I. La politique théâtrale de l’administration française au Maroc 137 II. André Voisin initiateur des premières adaptations marocaines 169 deuxième partie De l’adaptation à l’écriture : appropriation et dépassement CHAPITRE I | Le théâtre officiel et l’adaptation orientée 253 I. Les troupes professionnelles et semi-professionnelles marocaines et la pratique de l’adaptation 253 CHAPITRE II | Ahmed Tayeb Al-Alj, le « Molière marocain » 277 I. Un parcours en trois temps 277 II. Les adaptations 294 CHAPITRE III | Tayeb Saddiki, « le maître expérimentateur » I. un parcours exceptionnel 335 II. Traductions et adaptations 352 Troisième partie De la transplantation à la nouvelle dramaturgie CHAPITRE I | vers une pratique de la transplantation 413 I. Le texte étranger entre expérimentation et recherche identitaire 413 II. Mohamed Kaouti : de l’adaptation à la transplantation 446 CHAPITRE II | les nouvelles dramaturgies 505 I. L’avènement de « la génération du théâtre » 505 II. Des acteurs de la nouvelle dramaturgie 575 Conclusion générale 617 Bibliographie sélective 631 Index

Comité de rédaction Revue Traits-d'Union n°10

$
0
0
Afin de préparer le prochain numéro de la revue Traits-d'Union (2019-2020), et l’organisation d’une journée d’étude (en fin de printemps 2019), la revue Traits-d’Union recherche des doctorant.e.s et docteur.e.s de l'USPC désireux de rejoindre le comité de rédaction. Vous êtes dynamique et aimez travailler en équipe ? Vous souhaitez collaborer avec des jeunes chercheurs au sein de l’association Revue Traits-d’Union pour assurer le lancement d’une revue interdisciplinaire ? Vous souhaitez participer à l’organisation d’une journée d’étude ? Vous disposez d’une bonne connaissance informatique / gestion de site internet ? Vous souhaitez participer à la diffusion de la revue ? Vous aimez mettre en place des événements ? Ou tout simplement, vous voulez apprendre tout cela ? Alors, postulez ! Les membres retenus pour la constitution du comité de rédaction s’engageront à travailler conjointement avec les autres membres de l’équipe, et ce durant toutes les différentes étapes du processus d’édition au cours de l’élaboration du numéro 10. Ils participeront aux tâches suivantes : - rédaction des divers appels - sélection des propositions - suivi des articles pour publication - organisation de la journée d'étude - diffusion et promotion de la revue - réunions de l’équipe (à Paris) - animations d’ateliers à la destination des étudiant.e.s en Licence, Master et Doctorat (facultatif) * Par ailleurs, nous recherchons également des membres pour rejoindre le : - comité de lecture (doctorants et docteurs de Paris 3 et extérieur) - comité scientifique (docteurs uniquement et professeurs choisis par le comité de rédaction). * Nous attirons votre attention sur le fait que Traits-d’Union est une revue doctorale et que l’implication dans ce projet est bénévole . Il s’agit d’un espace de formation pour jeunes chercheurs soutenu par les cinq ED, la CR et le FSDIE. Pour faire partie du comité de rédaction, merci d’envoyer votre CV, ainsi qu’une lettre de motivation jusqu'au 8 octobre , à l’adresse suivante: contact@revuetraitsdunion.org

Imaginer l'avenir

$
0
0
https://www.fabula.org/actualites/documents/86898.jpgDans l’univers de la fiction, les anticipations sont susceptibles de prendre des formes diverses. Elles peuvent provenir du narrateur, dont les prolepses inversent l’ordre chronologique du récit, mais également être le fait de certains acteurs de la diégèse ou des dieux eux-mêmes. Les Colloques en ligne de Fabula accueille les actes du colloque d'Amiens (mai 2017) réunis parCoralie Bournonville et Lise Charles, sous le titre « Une espèce de prédiction». Dire et imaginer l’avenir dans la fiction d’Ancien Régime . Prolepses narratives, oracles, prédictions et pressentiments sont analysés selon différentes perspectives, qui permettent d’analyser les réflexions sur la causalité et la prévisibilité desévénements auxquelles ils engagent,de cerner leurs effets sur la lecture, la manière dont ils structurent le récit et suscitent des attentes, souvent comblées, parfois déçues.

Rubricologie, ou de l’invention des titres et rubriques (Paris Sorbonne)

$
0
0
Poétique et rhétorique aux siècles classiques Rubricologie, ou de l’invention des titres et rubriques Séminaire de Delphine Denis (Paris Sorbonne) Avec la collaboration de Carine Barbafieri (Valenciennes) Année universitaire 2018-2019 En Sorbonne, Mardi, 16h-18h-Bibliothèque de l’UFR de Langue française (Esc. G, rez-de-chaussée) Dans un passage de son Roman bourgeois (1666), Furetière propose le sujet possible d’un livre imaginaire: « Rubricologie , ou de l’invention des titres et rubriques, où il est montré qu’un beau titre est le véritable proxénète d’un livre». Cette affirmation burlesque est en réalité à prendre au sérieux. C’est à une étude des intitulés (d’ouvrages, de chapitres, de poésies, etc.) qu’invite le présent séminaire. La question sera abordée sous des angles divers: l’histoire du livre permettra d’en examiner les aspects éditoriaux et les enjeux commerciaux; une approche poétique interrogera les formes prises par les titres, avec leurs effets de série, les jeux auxquels ils se prêtent, les pratiques et les attentes de lecture qu’ils suscitent. L’enquête portera sur de nombreux genres littéraires: recueils collectifs, romans et nouvelles, œuvres dramatiques, poésies, etc. Premier semestre 2 octobre — Introduction 9 octobre —Atelier méthodologie de la recherche 16 octobre — Christine Noille (Sorbonne Université) «Ce que le titre fait au texte. Pour une rhétorique des dispositifs d'intitulation» 23 octobre — Alain Riffaud (Le Mans) «Le titre dans tous ses états, ou comment être en forme pour obtenir un titre» 6 novembre — Claire Fourquet-Gracieux (Paris-Est Créteil) «Un guide déroutant : titres et niveaux de lecture dans Le Page disgracié de Tristan L'Hermite» 13 novembre— Atelier de travail sur Le Page disgracié de Tristan L’Hermite (1642) 20 novembre— Jean-Marc Chatelain (Bibliothèque nationale de France) «L’image du titre(XV e -XVIII e siècles)» 27 novembre— Anne Réach-Ngô (Université de Haute-Alsace, IUF) «Intitulation publicitaire et imaginaire de la valeur : le produit éditorial des Thresor aux XVI e et XVII e siècles» 4 décembre— Mathilde Bombart (Lyon-III), Maxime Cartron (Lyon-III) et Michèle Rosellini (IHRIM-ENS de Lyon) «Les titres des recueils collectifs : de l'affichage publicitaire au guide de lecture » 11 décembre— Sonia di Vito (Viterbe) «Pétrarque. Le chansonnier de l'amour et les figures de style: de l'italien au français» 18 décembre — Validation du séminaire Second semestre 29 janvier— Karine Abiven (Sorbonne Université) «La première impression : titres dupliqués, falsifiés et imités dans les libelles de la Fronde» 5 février — Claudine Nédélec (Artois) «Où l'auteur se mit à songer à son prochain titre : quelques réflexions qui ne sont pas hors de propos sur Le Roman comique de Paul Scarron» 12 février— Dominique Maingueneau (Sorbonne Université) «Titres, aphorisations et étiquettes génériques» 19 février — Frank Greiner (Lille-III) «Titres de romans (1585-1660): décrire, classer, interpréter» 26 février — Jean de Guardia (Paris-Créteil) «Molière publicitaire: intitulation et stratégie d'auteur» 12 mars — Christophe Schuwey (Yale) « Se fier aux apparences: titres et marketing à l’époque classique » 19 mars — Marc Hersant (Sorbonne Nouvelle-Paris III) «Titres et sous-titres dans le Dictionnaire philosophique de Voltaire : une construction évolutive» 26 mars — Enrica Zanin (Strasbourg) «Titre, sous-titres, sommaires dans le Décaméron et dans les recueils de nouvelles» 2 avril — Sophie Hache (Lille-III) «Vue cavalière sur la Querelle des Bouffons: la polémique par les titres» 9 avril — Lise Michel (Lausanne) «Les titres des comédies sous le regard du public dans le second XVII e siècle» 16 avril — Marie-Gabrielle Lallemand (Caen) «Les titres des longs romans, de L’Astrée (1607) à Faramond (1661-1670)» 7 mai — Jean-Yves Vialleton (Grenoble) «“Au poil et à la plume” (Furetière): la liste initiale des noms de personnages dans la comédie du XVII e siècle»

Séminaire "Du jeu dans la théorie de la lecture" (Reims)

$
0
0
Séminaire Approches Interdisciplinaires et Internationales de la Lecture ( A2IL4 ) CRIMEL-CIRLEP 2018-2019 «Du jeu dans la théorie de la lecture» Semestre 1: séances le jeudi, de 17 à 19h (Salle R202 ou R240)Jeudi 20/9: Christine Chollier, «Articuler instances lectorales et régime textuel: du jeu entre théories: l’exemple de City of glass de Paul Auster» (salle R240)Jeudi 18/10: Alain Trouvé, «Bricolage et déconstruction: autour de La Potière jalouse (Lévi-Strauss)» (Salle R202)22/11: François Rastier, « Un jeu sérieux : la mission critique de la littérature»Introduire la notion de jeu dans la théorie de la lecture est a priori le contraire d’une innovation. Les Rencontres Internationales de Reims qui se sont tenues durant la dernière semaine de mai ont placé la lecture comme jeu au cœur de l’hommage rendu par l’université et la ville de Reims au professeur Michel Picard, fondateur en 1976 à Reims du premier Centre de Recherche sur la Lecture littéraire et auteur d’un essai marquant, La Lecture comme jeu (Minuit, 1986). Les débats qui ont associé nombre de jeunes chercheurs ont évoqué comme un fil conducteur la formule toujours novatrice de Picard décrivant la littérature comme une activité . Cette position non essentialiste implique que l’activité littéraire se déploie dans le cadre d’une relation verbale, d’une performance redoublée plaçant en résonance une parole d’auteur dont le style serait la trace et une parole de lecteur investissant le texte à lire de différentes manières, selon les contextes. Le thème directeur des deux derniers séminaires consacrés à cet objet difficile à cerner, les «Paroles de lecteurs», a pu ainsi venir dialoguer avec la notion de jeu qui implique de saisir la relation littéraire comme une activité de synthèse intégrant toutes les composantes de la personne: composante psychoaffective ( le lu ), corporelle et sensible à la présence au monde ( le liseur ), intellectuelle et apte au maniement du symbolique ( le lectant ). La performance liée à la parole au sens plein du terme ne se décline pas de la même manière selon que l’enjeu en est une traduction du texte d’auteur dans une autre langue, un commentaire interprétatif élaboré dans une salle de classe ou une représentation théâtrale, voire la simple profération orale, en public, d’un texte fabriqué par autrui. Si les débats autour de la lecture littéraire restent riches et ouverts, c’est aussi, nous semble-t-il, qu’ils impliquent un retour constant à la langue qui en est le support et la prise de conscience du caractère variable des acceptions données aux mots censés la décrire, notions ou concepts. Le jeu, par exemple, quelle que soit la fécondité du modèle picardien de la réparation psychique, inspiré du fameux Fort-Da freudien, peut aussi prendre dans les pratiques d’écriture-lecture des connotations moins constructives. Il n’est pas certain que la parole déployée dans une salle de cours, avec son arrière-plan pédagogique de transmission et d’éducation, ne soit pas plus sensible à la dimension constructive du jeu, quand d’autres pratiques artistiques frôlent davantage le pôle entropique. Le modèle à deux et quatre pôles de Caillois [1] ( agon , alea , mimicry , illinx sur l’axe horizontal, paidia et ludus sur l’axe vertical) se distingue en ce sens, par exemple, du modèle ternaire à visée synthétique. Aussi voudrions-nous déplacer la notion de jeu, l’introduisant au cœur de la théorie elle-même pour mettre «du jeu dans le jeu» et plus généralement dans les concepts et les catégories. La variation des termes abstraits censés conceptualiser l’activité du jeu dit déjà à sa façon quelque chose du flottement des contenus notionnels que nous souhaiterions prendre en compte. Chacun de ces mots, «littérature», «lecture», «esthétique», «herméneutique», «fiction», entre autres, prend, selon les contextes verbaux et les auteurs qui les proposent, des inflexions trop souvent passées sous silence. Autrement dit, la pensée théorique de la littérature et de la lecture n’est pas pensée de la même façon par tous. Identifier la lecture à une «conduite» n’a ni le même sens ni les mêmes implications que de la concevoir comme «pratique» ou «activité». Mettre du jeu dans la théorie peut s’entendre de différentes façons, allant de la meilleure adéquation possible du discours théorique à son objet jusqu’à des variantes humoristiques dont la pointe extrême anéantirait toute prétention à une forme de vérité. Michel Arrivé a pu intituler le premier chapitre de son Saussure retrouvé [2] , «ce qui fait rire le linguiste», montrant la défiance du fondateur de la linguistique moderne à l’égard de ses propres catégories et l’oscillation de ce dernier entre une linguistique de la langue comme structure et une linguistique de l’énonciation. Placer les théories de la littérature et de la lecture sous le signe du jeu invite chacun à prendre position vis-à-vis de l’effort théorique, conçu, sur le modèle de l’investigation scientifique, comme «activité cognitive verticale (généralisante ou particularisante)» ou implicitement récusé, dès lors que régnerait, «l’attention […] plutôt associative» qui caractériserait la «conduite esthétique» [3] . Il n’y aurait plus en ce sens de théorie de la lecture mais au mieux, un art de la penser, ce qui invite aussi à revoir les proximités et différences entre la pensée scientifique et la pensée artistique. Afin de ne pas enfermer les débats dans le corset de l’abstraction, nous invitons ceux qui le souhaitent à suivre des suggestions d’auteurs. Cette pensée implicite, «en acte», peut se retrouver dans nombre d’œuvres littéraires depuis deux siècles au moins, en vertu du caractère réflexif de ces dernières, si bien qu’il est possible alors de dégager les germes théoriques des représentations de la littérature et de la lecture qui s’y trouvent impliqués. Invitant à ce type d’investigation, notre séminaire reste fidèle à l’une de ses lignes directrices: faire le lien entre l’écriture littéraire et la théorie; mais cela n’exclut pas des interventions plus générales inspirées par d’autres disciplines: linguistique, philosophie… [1] Roger Caillois, Les Jeux et les Hommes , Paris, Gallimard, 1958. [2] Michel Arrivé, Saussure retrouvé , Paris, Classiques Garnier, 2016. [3] Jean-Marie Schaeffer, Les Célibataires de l’art , Paris, Gallimard, 1996, p. 165-166.

L’atelier de rhétorique (Séminaire C. Noille, Paris Sorbonne)

$
0
0
Séminaire de recherches de Christine Noille Séminaire hebdomadaire le mardi de 18.00 à 20.00 à la Maison de la recherche de la Sorbonne 28 rue Serpente, 75006 Paris, salle 421 Les travaux du séminaire seront à la jonction de la théorie littéraire et de la rhétorique. Plus précisément, la rhétorique sera envisagée comme un art de lire , comme une technique et une pratique d’analyse des textes. C’est alors ce geste que nous essaierons de nous (ré)approprier, à la fois en en faisant l’archéologie et en en proposant des reformulations contemporaines. Le séminaire mènera de front deux objets (en alternance chaque semaine) : Une initiation à l’ancienne rhétorique Qu’est-ce qu’analyser un texte quand on est dans la classe de rhétorique ? Quels sont les outils ? Que décrit-on du texte ? Nous suivrons les anciens commentaires rhétoriques que les pédagogues du XVIIe siècle nous ont laissés pour redécouvrir ce continent englouti de la lecture rhétorique. Rhétorique de la disposition : la composition romanesque . Où s’arrête le début d’un roman ? Où commence sa fin ? Quelles sont ses parties ? Et qu’en est-il du rythme de leur montage ? Les corpus romanesques du XVIIe siècle, marqués par des dispositifs anthologiques, offrent la particularité de travailler les modèles de cohérence narrative et de nous forcer à imaginer des organisations souples, plurielles, dynamiques. En prenant appui sur l'analyse de quelques cas concrets (Scarron, Guilleragues, La Fayette, Perrault…), nous essaierons de repenser les linéaments d’une rhétorique de la disposition. Séminaire ouvert aux étudiants de master, de doctorat, aux post-doctorants.
Viewing all 54691 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>