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Les mots de l'histoire

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89006.jpgDeux essais célèbresde Carlo Ginzburg sont opportunément réédités dans la collectionChamps-Flammarion: Les batailles nocturnes. Sorcellerie et rituels agraires aux XVIeet XVIIesiècles , enrichid'une nouvellepréface de l'auteur, et Le fromage et les vers . L'univers d'un meunier du XVIesiècle , préfacé par P. Boucheron. Fabula vous invite à (re)découvrirun extrait de ces deux ouvrages.Rappelons qu'on peut lire dans l'Atelier de théorie littéraire de Fabula un essai intitulé " Nos mots et les leurs. Une réflexion sur le métier de l'historien, aujourd'hui " (2013), dans une traduction de M. Rueff. La pensée de Carlo Ginzburg se trouvait aussi au centre du séminaire "Anachronie" (Fabula à l'ENS, 2012), dont l'Atelier de théorie littéraire a conservé les actes , avec notamment l'enregistrement audio de l'intervention de l'historien italien. On peut également lireun compte rendu du recueil d'essais intitulé Le fil et les traces. Vrai faux fictif , donné par L. Giavarinidans le dossier critique d' Acta fabula , " Faire et refaire l'histoire " (2011): Carlo Ginzburg dans la forêt de la tradition littéraire .​

Les réécritures de Shakespeare aux XXe et XXIe siècles ( Revue des Sciences humaines )

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Les Réécritures de Shakespeare aux XXe et XXIe siècles. Entre la découverte en 2014 d'un Folio de 1623 annoté, les célébrations du quatre cent cinquantième anniversaire de sa naissance en 2014 et du cinq centième de sa mort en 2016, Shakespeare n'a pas manqué de susciter des perspectives critiques nouvelles, jusqu'à la relance des antiques controverses entre Stratfordiens et anti-Stratfordiens, puisqu'à la liste déjà longue des prétendants à supplanter le barde s'est ajoutée, avec un nouvel étayage, l'hypothèse Florio. Si l’actualité de Shakespeare se manifeste constamment dans les traductions, adaptations et mises en scènes de ses pièces, elle nourrit aussi des gestes de réécriture. L'ambition de la Revue des sciences humaines est de rendre compte de ces entreprises d'auteur dans toute leur singularité critique, éventuellement polémique. Que l’auteur écrive dans sa tour d'ivoire un texte préalable à toute mise en scène ou le produise au plateau, réécrire (et non pas simplement adapter ou traduire) telle ou telle pièce de Shakespeare, c'est une démarche créatrice à part entière. Et c'est (un peu) un acte sacré et sacrilège. On imagine qu'un théologien imitera dévotement la parole de Dieu s'il réécrit la bible, mais on pressent que l'auteur dramatique déconstruira autant qu'il refondera, analysera autant qu'il synthétisera, magnifiera autant qu'il explosera cette matière première prestigieuse qu'aucun homme de théâtre ne peut ignorer. Le dossier se limitera à une période comprise entre 1945 et nos jours. On ne saurait éviter le détour par les grands aînés du théâtre britannique (Howard Barker, Edward Bond, Tom Stoppard, Arnold Wesker) et du théâtre germanique (Heiner Müller, notoire réécrivain vivisecteur de Shakespeare), mais il est souhaitable que cet ensemble d'articles embrasse toutes les nationalités européennes, touche au plus contemporain (puisqu'entre la réécriture du Marchand de Venise par Julia Pascal en Angleterre sous le titre The Shylock Play et celle de du Roi Lear par Tom Lanoye sous le titre La Reine Lear , les nouveaux corpus ne manquent pas) et ne se limite pas à des réécritures strictement théâtrales, mais s'étende éventuellement au romanesque ou au cinéma. Qu'il s'agisse du roman de Marie Cosnay Cordélia la guerre (éditions de l'ogre) ou du Re Lear de Jean-Luc Godard (un ré-écrire couve sous cet officiel Re Lear... ), il est clair que le geste littéraire ou cinématographique se veut davantage réécriture qu'adaptation. Cette livraison de la RSH inclura trois pièces de Tim Crouch tirées du cycle Moi, Shakespeare ( Moi, Banquo , Moi, Fleur de pois et Moi, Caliban ) à propos desquelles une contribution critique est d'ores et déjà prévue. Merci de faire parvenir vos proposition d'articles et C.V à l'adresse suivante: jm.lanteri@orange.fr pour une remise des textes au 31 décembre 2019. Jean-Marc LANTERI Maître de conférences à l'université de Lille Coordinateur du numéro Dominique VIART Professeur de littérature française Directeur de publication de la RSH

Michel Chaillou à l'écoute de l'obscur (Paris, BnF & Sorbonne nouvelle)

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Colloque international: Michel Chaillou à l’écoute de l’obscur Bibliothèque nationale de France – département des Manuscrits Université Sorbonne nouvelle Paris 3 – THALIM (UMR 7172) Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire Programme Jeudi 7 février 2019 Bibliothèque nationale de France – site Richelieu, salle Emilie Du Châtelet 58, rue de Richelieu - 75002 Paris 14h00 Ouverture par Bernard Cerquiglini suivie d’un échange avec Pauline Bruley (Université d’Angers) et Michel Lussault (ENS-Lyon) 15h15-16h30. Présidence: Michel Lussault Guillaume Fau (BnF): «La réception du Sentiment géographique à travers la correspondance de Michel Chaillou». David Bedouret (ESPE de l’Université Jean Jaurès – Toulouse), «Michel Chaillou, un géographe du sensible» Alain Viala (Oxford University), «Une hantise galante (ou libertine?): Le Rêve de Saxe » Pause 16h45-18h00. Présidence: Pauline Bruley Chiara Rolla (Université de Gênes), « Des poires au grenier en train de mûrir : les projets de Michel Chaillou cachés dans les cahiers préparatoires de L’Éloge du démodé » Bénédicte Gorillot (Université de Valenciennes), «Les musiciens de Michel Chaillou» 18h15-18h45 : Lecture d'extraits du Rêve de Saxe par le comédien Thibaut Corrion. 18h45-19h30 : Concert par Laura Mikkola, piano. Vendredi 8 février 2019 Maison de la recherche Université Sorbonne nouvelle 4, rue des Irlandais - 75005 Paris (N.B.: La journée sera ponctuée de moments «radiophoniques» avec des enregistrements d’émissions auxquelles Michel Chaillou a participé) 9h00-10h45 Accueil par Alain Schaffner (Sorbonne nouvelle - THALIM). Présidence: Chiara Rolla François Berquin (Université du Littoral), «Presque Chaillou» Marie-Laure Prévost (BnF), «Les Maisons de nuit de Michel Chaillou» Pascal Lefranc (Sorbonne nouvelle), «Le bruit du temps chez Michel Chaillou» Pause 11h00-12h00. Présidence Alain Viala Serge Martin (Sorbonne nouvelle), «Avec Michel Chaillou, les géographies obscures de l’histoire littéraire» Jean Védrines (Paris), «Les mânes vagabonds ( Le Ciel touche à peine terre )» 12h00-13h00 Table ronde avec les éditeurs: Olivier Bétourné (éd. du Seuil, sous réserve); Colette Lambrichs; Colline Faure-Poirée (éd. Gallimard et Hatier); Benoît Heilbrunn (éd. Pocket, sous réserve); Sophie de Closets (éd. Fayard, sous réserve). Buffet 14h15-15h30. Présidence Marie-Laure Prévost Isabelle Dangy (CIEREC, Université Jean Monnet, Saint-Etienne), «L’ombre et le brouhaha dans Le Matamore ébouriffé » Noëlle Ménard (Académie de Bretagne), «Généalogie de Michel Chaillou: ombres et lumières» Pause 15h45-18h00. Présidence: François Berquin Jean-Yves Paumier (Académie de Bretagne), «Territoires d’enfance» Pierre Samson présente le film qu’il a réalisé en 2001: Michel Chaillou ou le métier de la langue (ITEM-CNRS, Maison des écrivains). Guillaume Fau, Pascal Lefranc et Serge Martin, «Continuer l’écoute de Michel Chaillou».

L’histoire littéraire française et les approches externalistes de la littérature (Séminaire littéraire des Armes de la critique, ENS Paris)

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Séminaire littéraire des Armes de la critique, 6e année, séance 4 : L’histoire littéraire française et les approches externalistes de la littérature La séance aura lieu le 25 janvier 2019 de 9h à 12h, à l’ENS,salle Séminaire du pavillon Pasteur, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris). Comme d’habitude, elle est ouverte à tou-te-s. L’appel à communication, désormais clos, est consultable ici . Remarques sur quelques éditions lansoniennes de Victor Hugo dans l’entre-deux-guerres Jordi Brahamcha-Marin (université Rennes 2) La «deuxième série» de la collection des «Grands écrivains de la France», chez Hachette, consacrée aux XVIII e et XIX e siècles, est lancée en 1915 par Gustave Lanson. Y paraissent des éditions critiques d’œuvres de grands auteurs (Rousseau, Lamartine, Hugo, et Mme de Staël beaucoup plus tard), procurées par Lanson lui-même ou par certains de ses disciples, qui sont aussi des universitaires importants: Daniel Mornet, Paul Berret, Joseph Vianey. Hugo a les honneurs de la collection, avec trois recueils édités: La Légende des siècles (1920-1927) et Les Châtiments (1930-1932) par Berret, Les Contemplations (1922) par Vianey. Ces entreprises monumentales, qui déploient une érudition impressionnante dans un paratexte très fourni, peuvent s’interpréter comme des défenses et illustrations de la méthode de l’histoire littéraire théorisée par Lanson. La volonté de contextualiser les faits littéraires ouvre théoriquement la voie à des approches historiques, sociologiques, voire matérialistes – en tout cas, externalistes. L’attention portée au travail de l’écrivain permet de battre en brèche certaines idéologies critiques concurrentes, comme celles qui sacralisent le génie créateur. Mais force est de constater qu’en dépit de leur beau programme, les lansoniens aboutissent parfois à des résultats décevants et se fondent sur des postulats parfois naïfs: la rigueur positiviste de l’historien, chez Vianey, se marie ainsi fort bien avec son apparent contraire, le psychologisme sommaire; Berret, quant à lui, a tendance à lire les poèmes comme des textes à clés, fondés sur des systèmes d’équivalence rigoureux entre la fable et la biographie de l’auteur, et refuse de ce fait toute autonomie à l’élaboration fictionnelle. On essaiera de montrer que ces problèmes tiennent en partie à la difficulté épistémologique qu’il y a à vouloir cerner les «causes», les «déterminations» des faits littéraires à l’échelle de micro-phénomènes (l’écriture de tel poème voir de tel vers) dont les circonstances précises ne peuvent que nous échapper. Pour ce faire, nous nous appuierons à la fois sur les trois ouvrages hugoliens de la collection des «Grands Écrivains de la France» et sur les polémiques vigoureuses auxquelles ils ont parfois donné lieu lors de leur parution: les interventions de critiques importants, comme René Benjamin, Paul Souday ou Albert Thibaudet, éclairent la démarche des lansoniens en permettant de la situer relativement à d’autres positions du champ critique. Les enjeux des approches externalistes dans les études littéraires : l’histoire littéraire à l’épreuve du Premier Empire Karim Fakoro Sountoura (université des lettres et sciences humaines de Bamako) L’histoire littéraire depuis ses origines lansoniennes demeure l’une des approches privilégiées dans l’épistémologie de la littérature malgré un flottement théorique qui n’a guère abouti à une réelle remise en cause de cette discipline. Même si nous assistons à une floraison de méthodologies critiques pour cerner et appréhender le texte littéraire, l’histoire littéraire reste, à notre sens, l’outil analytique le mieux indiqué pour contextualiser et fixer socialement une œuvre littéraire afin d’accéder à sa quintessence et à ses implications idéologiques. Ce constat nous parait d’autant plus pertinent que nous en avons fait l’expérience lors de nos travaux de thèse sur la vie littéraire en France sous le premier Empire. L’on conviendra aisément qu’étudier cette littérature en faisant abstraction du contexte politique et historique reviendrait à ôter toute signification et toute justification aux phénomènes et tendances littéraires qui se font jour sous ce régime politique ancré dans l’histoire comme l’un des plus sévères contre la liberté de publier. Comment connaître les causes de l’affaiblissement littéraire et journalistique de cette décennie en excluant toute démarche historique sur l’époque napoléonienne ? Comment comprendre l’exil de Madame de Staël et de Chateaubriand sans analyser leurs rapports avec le pouvoir politique ? De telles questions, aussi cruciales qu’elles eussent été pour nos travaux, n’auraient eu aucune réponse sans l’apport décisif de l’histoire pour éclairer les contextes de production et de réception en guidant nos recherches vers une appréhension globale des textes littéraires. C’était une évidence : l’entre-soi intertextuel empêche l’interpénétration féconde et complémentaire de la littérature avec d’autres disciplines. Pour notre part, lors de nos recherches, on a pu remarquer que les approches externalistes enrichissent les études littéraires et multiplient les perspectives analytiques des œuvres, ce qui nous a conduit à nous intéresser à des domaines comme la presse, l’économie politique, la zoologie, etc., que l’on a suivis au fil de notre démarche historique. Durant ce séminaire, nous serions heureux de pouvoir détailler les résultats que l’on a obtenus lors de nos travaux de thèse soutenus devant un jury composé de Marie-Eve Thérenty et d’Alain Vaillant.

Autour de Vallès , n° 48, "Écrire le quotidien" (M.-A. Charlier, dir.)

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Autour de Vallès , n° 48, "Écrire le quotidien", Marie-Astrid Charlier (dir.), 2018 Table des matières : Dossier: Écrire le quotidien Marie-Astrid Charlier , «Introduction. Ecrire le quotidien, des fictions du XIX e siècle aux narrations contemporaines» Alain Vaillant , «La poétique du banal: de l’indicible au risible» Constance Barbaresco, Gérard Gabriel Kahn, Judith Lyon-Caen, Luce Roudier, Rafael Souza Barbosa , «La petite vie de tous les jours. Paul de Kock, le roman du quotidien» Aurore Peyroles , «La banlieue verte du XIX e siècle: impossible échappée hors du quotidien?» Marie-Françoise Melmoux-Montaubin , «Les robinsonnades de Jules Verne: la fabrique du quotidien» Corinne Saminadayar-Perrin , «La chaîne des jours. Écritures critiques du quotidien dans la trilogie de Vallès» Aurélien Lorig , «Jean Barbier, ironie d’une voix narrative entre réalité et fiction dans Bas les cœurs! » Violaine François , «Le spectacle du quotidien. Les monologues fumistes fin-de-siècle» Renée Ventresque , «Marie-Hélène Lafon, Joseph (2014), “Oser Flaubert en sous-texte. Un cœur simple en sous-texte dans Joseph. Félicité sous Joseph”» Marie-Eve Thérenty , «“Débusquer la part la plus nocturne et la plus quotidienne de l’existence”. Du roman réaliste à Raconter la vie » Violaine Sauty , «Annie Ernaux sur le terrain du quotidien: ethnographie urbaine de l’hypermarché» Varia Camille Noé Marcoux , «Jules Vallès par Fernand Rude» Sylvain Matton , «Deux lettres inédites de Vallès à Maurice Bouchor» Nouvelles et comptes rendus - Fictions de la Révolution (1789-1912) , J. M. Roulin et C. Saminadayar-Perrin dir., Presses universitaires de Rennes, 2018 [Héléna Demirdjian] - Matthieu Letourneux, Fictions à la chaîne. Littératures sérielles et culture médiatique, Paris, Seuil, «Poétique», 2017 [Corinne Saminadayar-Perrin] - Marie-Astrid Charlier, Le Roman et les Jours. Poétiques de la quotidienneté au XIX e siècle , Paris, Classiques Garnier, 2018 [Sandrine Carvalhosa] - Les Goncourt historiens , sous la direction d’Eléonore Reverzy et de Nicolas Bourguinat, Presses universitaires de Strasbourg, 2017, 281 p. [Corinne Saminadayar-Perrin]

Séminaire "Génétique XVI-XVII" (ENS Paris)

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Séminaire «Génétique XVI-XVII» dir. Guillaume Peureux et Anne Réach-Ngô) 2e séance - Atelier de travail sur corpus La première séance du séminaire «Génétique XVI-XVII» (4 décembre 2018) a permis de dégager de premières pistes de réflexion communes afin de déterminer dans quelle mesure les études de genèse des écrits de la Première Modernité invitaient à réfléchir, d’un point de vue théorique et méthodologique, à l’emploi et au renouvellement des outils, terminologies et démarches analytiques hérités de la philologie et de la critique génétique. Prenant appui sur deux études de cas, brièvement présentées par Guillaume Peureux et Anne Réach-Ngô, les discussions ont mis en valeur l’intérêt d’examiner collectivement des documents, des corpus, des dispositifs de production et de diffusion des textes afin d’identifier des problématiques propres au régime textuel des textes littéraires des XVI e et XVII e siècles. Pour ce faire, la deuxième séance du séminaire «Génétique XVI-XVII», qui aura lieu le 26 mars 2019, de 10h à 13h, à l’ENS, 29 rue d’Ulm (salle 235B) prendra la forme d’un atelier où différents cas seront présentés en une dizaine de minutes et prolongés par une discussion autour des enjeux soulevés. Les propositions de participation ayant été nombreuses à l’issue de la première séance, le programme du 26 mars a été rapidement arrêté. Une seconde séance d’étude de cas pourra être organisée d’ici la fin de l’année universitaire. Si vous souhaitez proposer une contribution à cette éventuelle séance supplémentaire, veuillez écrire à Anne Réach-Ngô ( anne.reachngo@yahoo.fr ) et Guillaume Peureux ( gpeureux@hotmail.com ) d’ici le 15 février 2019. Atelier du mardi 26 mars 2019, 10h-13h ENS, 29 rue d’Ulm, salle 235B Miriam Speyer (Université de Caen), «Sur la trace de ‘Les cieux inexorables…’» Cinthia Meli (Université de Genève), «Quel est le texte des Oeuvres oratoires de Bossuet?» Franck Baron (EHESS), «Critique génétique et contextualisation : les enjeux savants dans Le Petit Chaperon rouge de Charles Perrault (1697).» Marine Parra (Université de Haute-Alsace), «Le Jardin de plaisance et fleur de rhétorique : sources, commentaires et lectures. Une étude rétrogénétique sur la première anthologie poétique imprimée.» Magda Campanini (Université Ca’ Foscari Venise), «Quand la genèse éditoriale rencontre l’écriture de l’actualité: le cas des Histoires tragiques de François de Rosset (1613-1619).» Maxime Cartron (Université Lyon 2), «Le recueil Barbin avant et après : d'une matrice génétique et générique.» Céline Bohnert (Université de Reims), «Sur les quatre versions de Mythologiæ de Conti [1567/1581/1600/1627] et les interventions de divers savants.» Hélène Lannier (U. Lyon 2 / ENSSIB), «Une bibliothèque d’auteur: quelques livres du juriste lyonnais Benoît Court (av. 1495-1559) et leur utilisation pour la rédaction des Aresta amorum cum erudita Benedicti Curtii Symphoriani explanatione (Lyon, Seb. Gryphe, 1533).» * Créé en septembre 2018, le groupe «Génétique XVI-XVII» fait partie de l’équipe de l’ITEM-CNRS consacrée aux siècles pré-modernes (dir. Nathalie Ferrand). Il réunit des chercheurs, spécialistes de littérature, histoire, histoire du livre et histoire de l’art, musicologie et sciences du langage qui souhaitent étudier la singularité de la textualité de la première modernité, dans ses modalités de production, de diffusion et de réception. L’exploration des enjeux, méthodes et outils en faveur d’une critique génétique des écrits des XVI e et XVII e siècles conduira à interroger son éventuelle incidence sur l’entreprise d’édition critique, notamment numérique, de tels objets textuels. Voir la présentation du groupe de recherche sur le site de l’ITEM: http://www.item.ens.fr/genetique-xvi-xviis/

L'Argumentation : approches linguistiques et pluridisciplinaires (revue Anglophonia )

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(english version below) Appel à contributions – Call for papers Le numéro 2020-29 d' Anglophonia est un numéro thématique intitulé L'argumentation : approches linguistiques et pluridisciplinaires Les propositions d'articles sont à envoyer à mgarnier@univ-tlse2.fr , sarah.bourse@univ-tlse2.fr et henri.le-prieult@univ-tlse2.fr avant le 15 décembre 2019. Merci de suivre les consignes de soumission disponibles ici : https://journals.openedition.org/anglophonia/353 Toutes les questions autour de l'argumentation seront les bienvenues dans ce numéro, qu'elles concernent l'analyse du discours, les études de corpus, les travaux à visée applicative centrés sur la linguistique ou enfin l'analyse de la prosodie. Sans s'y limiter, les recherches pourront porter sur la constitution ou l'étude de corpus de textes de genres argumentatifs variés (discours politiques, textes journalistiques, articles scientifiques, etc.), l'étude de marqueurs spécifiques, des recherches sur des problématiques connexes comme la rhétorique ou l'explication, l'annotation des arguments ou d'éléments s'y rapportant, les schémas d'argumentation et leurs composantes, l'évaluation de la force des arguments, la création de ressources lexicales et de connaissances pour la recherche automatique d'arguments, ou encore la prosodie dans l'argumentation orale. Des travaux proposant des regards croisés sur l'argumentation entre linguistique et disciplines des études anglophones et/ou de la communication sont bienvenus, tant que la recherche inclut une forte composante linguistique. Fidèle à sa vocation, Anglophonia accueille les travaux de linguistique anglaise, explicitement articulés ou non sur des problématiques de linguistique générale, quel que soit le cadre théorique dont ils se réclament. En outre, ce numéro d’ Anglophonia est ouvert à des articles de linguistique contrastive anglais / français. * Amossy R., 2010, L’argumentation dans le discours , Paris : Armand Colin. Anscombre J. C. et Ducrot O., 1983, L’argumentation dans la langue , Bruxelles : Mardaga. Van Eemeren F. et Grootendorst R., 1992, Argumentation, Communication and Fallacies: A Pragma-Dialectical Perspective , Hillsdale : Erlbaum. Van Eemeren F., Grootendorst R., et Snoeck Henkemans F., 2002, Argumentation, Analysis, Evaluation, Presentation , Londres : Routledge. Mochales Palau R. et Moens M.-F., 2009, “Argumentation Mining: the Detection, Classification and Structure of Arguments in Text”, Actes de International Conference on Artificial Intelligence and Law (12 th ICAIL). Moeschler J., 1985, Argumentation et conversation , Paris : Hatier. Plantin C., 1996, L’argumentation , Paris : Seuil. Saint-Dizier P., 2017, “Knowledge-Driven Argument Mining Based on the Qualia Structure”, Journal of Argumentation and Computation , vol. 8(2). Walton D., Reed C., et Macagno F., 2008, Argumentation Schemes , Cambridge : Cambridge University Press. * Anglophonia 's n. 2020-29 issue is a thematic issue entitled: Linguistic and Interdisciplinary Approaches in Argumentation . Proposals should be sent to mgarnier@univ-tlse2.fr , sarah.bourse@univ-tlse2.fr and to henri.le-prieult@univ-tlse2.fr before December 15 th 2019. Please follow the guidelines for submission available on the following page: https://journals.openedition.org/anglophonia/353 This issue welcomes all topics regarding argumentation, whether they deal with discourse analysis, corpus studies, applied linguistics, or the study of prosody and intonation. For example, proposals may focus on the compilation and study of corpora of texts from various argumentative genres (political speeches and discourses, news articles and editorials, scientific papers, etc.), the study of specific markers, related topics such as rhetoric or explanation, the annotation of arguments or of elements of arguments, argument schemes or selected components of arguments schemes, studies of argument strength, the creation of lexical resources and knowledge for argument mining, or prosody and intonation in oral argumentation. This list is by no means exhaustive. Proposals offering an interdisciplinary approach on argumentation between English linguistics and other fields of English studies and/or communication studies are especially welcome, as long as they maintain a strong focus on linguistics. True to its original vocation, Anglophonia welcomes studies in English linguistics from all theoretical backgrounds, whether explicitly conducted in relation to general linguistics or not. This particular issue is also open to papers in contrastive linguistics involving both English and French. Amossy R., 2010, L’argumentation dans le discours , Paris: Armand Colin. Anscombre J. C. and Ducrot O., 1983, L’argumentation dans la langue , Bruxelles: Mardaga. Van Eemeren F. and Grootendorst R., 1992, Argumentation, Communication and Fallacies: A Pragma-Dialectical Perspective , Hillsdale: Erlbaum. Van Eemeren F., Grootendorst R., and Snoeck Henkemans F., 2002, Argumentation, Analysis, Evaluation, Presentation , London: Routledge. Mochales Palau R. and Moens M.-F., 2009, “Argumentation Mining: the Detection, Classification and Structure of Arguments in Text”, Proceeding of the International Conference on Artificial Intelligence and Law (12 th ICAIL). Moeschler J., 1985, Argumentation et conversation , Paris: Hatier. Plantin C., 1996, L’argumentation , Paris: Seuil. Saint-Dizier P., 2017, “Knowledge-Driven Argument Mining Based on the Qualia Structure”, Journal of Argumentation and Computation , vol. 8(2). Walton D., Reed C., and Macagno F., 2008, Argumentation Schemes , Cambridge: Cambridge University Press.

Conférence canadienne sur les pratiques d’écriture:« Langue et territoire : écrire et enseigner en visant à créer une communauté de soutien »

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« Langue et territoire : écrire et enseigner en visant à créer une communauté de soutien » CCWWP/PPCCL2019 Conférence canadienne sur les pratiques d’écriture Territoire ancestral de la nation Mississauga Anishinaabe Université Trent, Peterborough, ON du 13 au 16 juin 2019 Du 13 au 16 juin 2019, Pédagogie et pratiques canadiennes en création littéraire (PPCCL) de l’Université Trent tiendra sa conférence universitaire annuelle sur le territoire ancestral de la nation Mississauga Anishinaabe. La date limite pour les propositions estle jeudi 31 janvier 2019 (18h, heure normale du Pacifique). Thème de la conférence Écrivain·e·s. Enseignant·e·s. Artistes. Aîné·e·s. Activistes communautaires. Êtres humains. Quelles sont les implications et les interconnexions de ces rôles ?Comment pouvons-nous fonctionner en cohésion avec les ensembles et les réseaux relationnels littéraires où la communauté, les identités individuelles et les positionnalités se forment par rapport à la colonisation continue et à la colonialité, par rapport à la violence raciale et sexiste, à la discrimination et à la haine, à l’intolérance et à la marginalisation, au déni de l’oppression et à l’indifférence ? En ce qui concerne la langue et le territoire, quelles sont nos obligations éthiques et que pouvons-nous faire pour assumer nos responsabilités envers la collectivité dans son ensemble ?Pouvons-nous mettre en œuvre ces compréhensions vécues et ressenties tout en amplifiant notre sentiment d’urgence et notre capacité d’agir dans notre création artistique? En repensant à la pédagogie et aux pratiques d’écriture, nous sollicitons des propositions sur les sujets mentionnés ci-dessus et qui aident l’imaginaire à se déployer à partir d’une réflexion significative et collaborative sur la façon dont nous pouvons cultiver et assurer la viabilité de nos communautés de soutien, faire place aux conversations inconfortables et aux connaissances difficiles, promouvoir un sens des responsabilités chez les étudiant·e·s, et promouvoir des pratiques novatrices et des actions autonomes. Pédagogie et pratiques canadiennes en création littéraire (PPCCL) sollicite des propositions de présentations, d’articles, de séances de lecture, de tables rondes ou de forums traitant de ce thème dans les catégories suivantes:La littérature contemporaineLa démarche d’écritureLa démarche pour arriver à écrire et trouver sa voixLa pédagogie de l’enseignement de l’écritureL’écriture en tant que pratique socialeLes risques et les défis liés à la création d’une intersectionnalité dans le cadre d’une collaborationLe marché de l’édition et la mobilisation de la collectivitéLa création et la gestion de programmes éducatifs pour les écrivainsLa répartition inégale du travail affectif en vue de façonner l’unité entre les écrivainsL’équation entre l’enseignement, l’apprentissage et l’impactCette conférence offre aux participants l’occasion de:Présenter des idées ou des perspectives créatives et critiques et de participer à des échanges avec d’autres enseignant·e·s et écrivain·e·s ;Discuter, débattre et explorer les thèmes et les conclusions des recherches en création littéraire ;Discuter de l’enseignement et de l’apprentissage en création littéraire au sein des universités, des collèges et des communautés ;Contribuer à accroître la connaissance dans un domaine d’étude incluant la recherche, la pédagogie et la pratique artistique.Formats de présentation PPCCL 2019:« Langue et territoire:écrire et enseigner en faveur d’une communauté de soutien » invite les praticien·ne·s, peu importe où ils et elles en sont dans leur carrière, les étudiant·e·s, les écrivain·e·s, les rédacteurs·trices, les éditeurs·trices, les enseignant·e·s et les gestionnaires à soumettre des propositions. Nous invitons les participant·e·s autochtones, canadien·ne·s et d’autres pays, à soumettre des propositions qui présentent un éventail de perspectives locales et mondiales de la création littéraire. Les approches dynamiques et novatrices de présentations qui utilisent des stratégies et des formes critiques et créatives peuvent prendre la forme de:Discussions de groupe (75 minutes ; 2 à 5 participants)Présentations multimédia et collaboratives (50 minutes ; 2 à 5 participants)Présentations individuelles (15 minutes)Ateliers (45 à 75 minutes, avec au moins un animateur ; ils peuvent être axés sur la discussion ou les technologies)Lectures et présentations orales (les modalités sont flexibles ; veuillez svp inclure des détails dans votre proposition)Événements du vendredi et du samedi soir (les modalités sont flexibles ; veuillez svp inclure des détails dans votre proposition). Cette année, PPCCL laisse les plages horaires du soir ouvertes à la participation de nos membres. Nous aimerions organiser une série d’activités interactives qui se déroulent simultanément. N’hésitez pas à nous faire part de vos idées de slams poétiques, de rencontres artistiques de toutes sortes, de lectures, d’ateliers expérimentaux, d’ateliers de création collaborative, d’événements qui font appel à une approche multimédia ou autre, d’autres formes d’art, tout ce qui vous inspire.Si vous avez des questions, faites-nous parvenir un courriel à conference@CCWWP.ca .Nous sommes déterminé·e·s à lutter contre la marginalisation historique, la discrimination et l’exclusion systématisés par les logiques organisationnelles et coloniales traditionnelles. Nous encourageons particulièrement les propositions venant des personnes racisées, des peuples autochtones, des personnes vivant avec une déficience ou un handicap et de la communauté LGBTQ+.Les propositions et les présentations peuvent être soumises en anglais, en français ou en langues autochtones. PPCCL est flexible quant au format de ces évènements et encourage les propositions créatives pour les discussions, les forums et le travail collaboratif. La priorité sera accordée aux propositions de groupes cohésives plutôt qu’aux présentations individuelles. Toutes les propositions seront évaluées par les pairs, soit par PPCCL et le comité des programmes. Les avis d’acceptation seront envoyés par PPCCL à la fin janvier – début février 2019. Les candidat·e·s n’ont pas besoin d’être membres de PPCCL pour présenter une proposition, mais ils et elles devront être membres pour assister et participer à la conférence. Il n’est pas nécessaire d’être affilié·e à une université pour présenter ou pour assister à la conférence. PPCCL est une conférence académique et n’est pas en mesure de rembourser les participant·e·s pour leurs présentations. Les frais d’inscription seront déterminés à la fin de 2018, lorsque le système d’enregistrement en ligne ouvrira. Des tarifs pour les étudiants, les membres au statut précaire ainsi que pour les non-présentateur·trice·s seront offerts. La participation et l’entrée pour les personnes s’identifiant comme autochtones sont gratuites. PPCCL2019 s’engage à offrir une conférence sécuritaire et accessible à tous les participants. Date limite Les propositions doivent être reçues en ligne au plus tard le 31 janvier 2019 . Veuillez soumettre votre proposition à l’aide du formulaire en ligne que vous trouverez à l’adresse: Soumettre une proposition Responsable de panel Toutes les propositions de panel doivent désigner un·e responsable de panel qui servira de personne-ressource principale. La personne responsable de l’événement recevra un avis de confirmation si la proposition soumise est acceptée pour la conférence2019. Elle doit s’occuper de confirmer tous les détails de l’événement, y compris les coordonnées des participant·e·s, leur biographie, les demandes de planification et les besoins en matériel audiovisuel. Les propositions de panel devraient également prévoir d’inclure un·e modérateur·trice ou un·e animateur·trice, si nécessaire. Propositions de présentations Les propositions peuvent être composées de conférences formelles ou informelles, de lectures littéraires, de performances ou de discussions. PPCCL cherche à équilibrer les préoccupations théoriques, communautaires et celles de l’industrie dans le compte rendu de la conférence. Restrictions concernant la participation Afin de permettre à PPCCL de créer un horaire diversifié et équilibré, les présentateur·trice·s ne peuvent participer à plus de deux (2) événements acceptés, dont un seul peut être une lecture. Soumission de proposition Veuillez inclure: 1) Une ou des adresses courriel valides 2) Une description complète de la présentation (500 mots) OU une description du panel (dans le cas d’une proposition de panel) (500 mots) 3) La catégorie pour laquelle la présentation est soumise — voir les catégories ci-dessous 4) Une notice biographique d’un maximum de 50 mots (pour chaque participant) Demandes de matériel audiovisuel Si votre événement nécessite l’utilisation de matériel audiovisuel, veuillez svp sélectionner vos besoins sur le formulaire de soumission de proposition. Nous tenons à souligner que le campus de l’université Trent est situé sur le territoire ancestral de la nation Mississauga Anishinaabe visé par traités. Nous remercions la nation Mississauga Anishinaabe pour son accueil et son appui à notre travail. PPCCL souhaite exprimer sa profonde reconnaissance à la nation Mississauga Anishinaabe pour nous avoir permis d’échanger des idées sur ce territoire. Changer nos façons d’enseigner et d’apprendre, c’est remettre en question les fondements coloniaux de l’éducation et de la technologie. Nous sommes heureux · ses de pouvoir accomplir ce travail ici. Merci. Les thèmes possibles comprennent notamment: 
 La pédagogie Les présentations axées sur des questions liées à l’enseignement efficace de l’écriture à tous les niveaux: ateliers d’études supérieures, séminaires de premier cycle, de la maternelle à la 12eannée, et cours d’écriture à l’école ou en classes communautaires. Les propositions doivent indiquer le(s) niveau(x) d’éducation sur lequel les présentateurs se concentreront. L’écriture et les contes autochtones Les présentations axées sur la présence et les possibilités d’une variété de formes d’écriture et de contes autochtones ou d’exploration de pédagogies d’écriture créative élaborées et développées dans les communautés autochtones. L’égalité et la diversité en création littéraire Les présentations axées sur la pratique de la création littéraire, dans ses tentatives réussies ou non d’encourager l’équité sociale et la création d’un paysage littéraire et social caractérisé par la diversité. Les questions environnementales et la création littéraire Les présentations axées sur l’écriture créative en ce qui a trait à la création et au maintien de pratiques écologiques durables ou qui s’intéressent aux conséquences des mauvaises pratiques environnementales. Le roman Les présentations axées sur l’art de l’écriture du roman ou les discussions en ce qui a trait aux tendances et aux conventions des romans publiés. La lecture d’œuvres de fiction est aussi la bienvenue. Les ouvrages non romanesques Les présentations axées sur l’art de l’écriture des ouvrages non romanesques ou les discussions en ce qui a trait aux tendances et aux conventions le la littérature non romanesque. Nous acceptons également la lecture par les auteurs de mémoires, d’essais créatifs ou de biographies littéraires. La poésie Les présentations axées sur l’art de l’écriture ou de la performance poétique, les discussions sur la poésie, les tendances, les conventions et les formes de la poésie. La lecture ou la présentation de poésie sont également les bienvenues. Les contes oraux Les présentations axées sur l’histoire, l’art et la culture des contes oraux. Nous acceptons également les présentations narratives de contes. L’écriture dramatique et de scénarios Les présentations axées sur l’art de l’écriture dramatique ou de scénarios ainsi que sur l’appréciation d’autres auteurs, les discussions sur les tendances culturelles au théâtre, au cinéma et à la télévision. Les lectures faites par des comédiens, des dramaturges ou des scénaristes sont aussi les bienvenues. La littérature pour enfants et jeunes adultes Ces présentations abordent l’art et la critique de l’écriture destinée à un jeune public ou qui met l’accent sur la lecture d’ouvrages pour les enfants et les jeunes adultes. La traduction littéraire Ces présentations abordent l’art et la critique de la traduction littéraire ou se concentrent sur la lecture d’œuvres littéraires traduites. Les œuvres interdisciplinaires Discussions sur les questions liées à l’art ou à la critique de l’écriture interdisciplinaire. Il peut aussi s’agir de lectures d’œuvres qui transcendent les genres ou la lecture d’œuvres d’écrivains de deux genres ou plus. La publication, l’édition et la technologie Les présentations axées sur l’édition, la publication, la distribution et les ressources technologiques nécessaires aux ouvrages littéraires, anthologies, journaux, critiques de livres, sites Web et médias électroniques. Les agents, les contrats et le marketing Les présentations et les ateliers qui abordent le volet commercial de l’édition. Vivre de son écriture Les présentations axées sur l’écriture en tant que pratique soutenue au sein ou à l’extérieur du milieu académique. Les thèmes peuvent porter sur l’écriture comme gagne-pain, les stratégies pour maintenir une vie d’écrivain ou l’interaction entre l’écriture et les autres aspects de la vie.

Colloque : "Le discours colonial francophone au Maghreb : entre exotisme et universalisme" (El Jadida)

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Colloque : "Le discours colonial francophone au Maghreb : entre exotisme et universalisme" (El Jadida) Organisé par le Laboratoire de Traductologie, Communication et Littérature (TCL) Mardi et mercredi 23 et 24 avril 2019 PRÉSENTATION En 1909, en réponse à une enquête du journal Le Temps sur la Littérature coloniale , Pierre Mille, en la comparant à celle des anglophones, déclare qu'en France, « la littérature coloniale n'existe pas » [1] , étant rédigée par des voyageurs pressés (comme Paul Morand), des amateurs d'exotisme, des littérateurs de voyages touristiques ou cosmopolites, très rarement par des écrivains habitant, de longue date, le pays colonisé qu'ils évoquent. Il souhaite la définir comme « celle qui eût été produite dans un pays où les Européens sont transplantés depuis un certain temps, par un de ces Européens qui serait né, ou tout au moins y aurait vécu les seules années où l'on possède une sensibilité » [2] . Depuis 1902, les deux cousins et théoriciens, Marius-Ary Leblond, dans leur article sur Kipling (qu'ils citent en contre-exemple phare), confessent que « nous n'avons point de grand romancier colonial français » [3] . Dès 1906, ils entretiennent sur ce point, dans leur Anthologie coloniale, le "flou artistique", faisant du discours colonial, un véritable non-dit ou un concept vide de contenu, indistinguable de l'exotisme . Chez eux, au-delà même de 1920, ce dernier terme n'est doté d'aucune valeur péjorative, et c'est seulement en 1926, dans Après l'exotisme (de Loti), le roman colonial, que pour suivre Mille, ils tentent un "démarquage" et une redéfinition, pour tenter de se délivrer "de ce boulet", en désignant l’œuvre de Loti, comme antithèse à éviter absolument. En 1911, Louis Cario et Régismanset sont déjà sur la brèche pour trancher ce nœud gordien, en nommant leur ouvrage L'Exotisme : la littérature coloniale, dans lequel ils ne prônent rien de mieux qu'un exotisme nouveau, comme l'attelage de l'exotique au colonial, dont l'exemple type serait Victor Segalen. En 1921, Le Grand Prix de littérature coloniale qu'animent, entre autres, Mille et les Leblond, essaye également de résoudre le dilemme par la création d'un corpus exemplaire, pouvant faire office de démonstration, mais avec un succès très limité, tant les ambiguïtés sont inextricables. Un paradoxe, en effet, est que face à un exotisme qui, selon la définition de Segalen dans son Essai sur l'exotisme , se veut « perception aiguë et immédiate d'une incompréhensibilité éternelle » [4] , expression de l'éloignement, de l'étrangeté, se constituant donc en différentialisme radical, le discours colonial se fait fort, par réalisme politique et esthétique, de replier le différent sur le même, Autrem ent même (selon Roger Little), et se proclame, dans sa logique " gauloise", un universalisme ! L'écrivain et théoricien, Eugène Pujarniscle, donne ainsi une autre définition selon laquelle, « l'écrivain colonial peut se définir : un homme pour qui l'indigène (sic) existe » [5] . Le résultat est que les nœuds , difficiles à démêler, demeurent fortement serrés, entre exotisme, orientalisme, littérature de voyage touristique, cosmopolitisme, francophonie même, et littérature coloniale proprement dite (d'autant que de nombreux auteurs francophones maghrébins y ont aussi leurs racines). Pour des raisons historiques bien compréhensibles, cette dernière a eu si mauvaise presse qu'elle a failli être complètement oubliée. Pourtant les passions encore vives s'apaisent peu à peu. A notre époque de mondialisation, le moment n'est-il donc pas venu, pour des raisons historiques ou esthétiques, d'étudier, objectivement et sans anachronismes, ce Discours colonial (pour reprendre le regretté Norbert Dodille) qui peut s'avérer très riche ? C'est pourquoi dans ce cadre, nous vous proposons, à El Jadida, cette journée francophone (en arts et littérature) portant exclusivement sur le petit Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) , afin d'approfondir et illustrer cette riche problématique. Pistes de réflexion A titres seulement indicatifs, les documents analysés, exclusivement sur le petit Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie), peuvent être les œuvres d'écrivains dits : - coloniaux comme Mille, Bertrand, les Tharaud, Brosset, Montagne, Nolly, Euloge, le Glay, Bonjean, Odinot. Eberhardt. Algérianistes, de l'école d'Alger (voire indépendantistes) comme Randeau, Truphémus, Audisio, Camus, Sénac.Exotiques (ou classés comme tels par des théoriciens), de période coloniale ou pré-coloniale, comme Fromentin, Loti, Farrère, voire Maupassant.Voyageurs comme Chevrillon, Morand, Dorgelés.officiellement "canonisés" comme Montherlant, Mauriac, Gide, Saint-Exupéry.Francophones mais dont certaines sources proviennent visiblement de l'ère coloniale comme Mahmeri, Feraoun, Dibb, Sefrioui, Chraïbi.Une (ou plusieurs) communication sur l'orientalisme pictural (ou autre) serait la bienvenue, concernant par exemple Fromentin, Delacroix, Dinet, la carte postale. Axes d'étude indicatifs non exhaustifs : - comparaison entre les genres : colonial, exotisme, voyage.discours politiques ou sociologiques, rapports de force, conceptions impériales.rapports à l'autre, aux cultures et civilisations, inculturations.visions du Maghreb et de ses différents pays, passages.valeurs : particularismes et universalismes.Contenus esthétiques ou idéologiques : une littérature d'idées ?Anthropologie et sociologie : des témoignages historiques ? Bibliographie de base (simplement indicative) Cahiers de la Sielec 11 numéros, Kailash, Pondichéry-Paris, 2016 Norbert Dodille, Introduction aux discours coloniaux , CRM, PUPS, Paris, 2011 Victor Segalen, Essai sur l'exotisme, Œuvres complètes, éd. Henry Bouillier, Paris, Laffont, 1995 Martine Astier-Loufti, Littérature et colonialisme, Paris-La Haye, Mouton, 1971 Roland Lebel, Histoire de la littérature coloniale en France, Paris, Librairie Larose, 1931 Eugène Pujarniscle, Philoxène ou De la littérature coloniale, Paris, Firmin-Didot, 1931, rééd. Paris, Autrement mêmes, L'Harmattan, 2010 Marius-Ary Leblond, Après l'exotisme (de Loti), le roman colonial , 1926, rééd. in Écrits sur la littérature coloniale, rééd. Autrement mêmes , L'Harmattan, Paris, 2012 Raphaël Barquissau, Le Roman colonial français, Hanoï, G. taupin, 1926 Le Grand Prix de littérature coloniale 1921-1938, textes choisis et présentés par Vladimir Kapor, Autrement mêmes , L'Harmattan, Paris, 2018 Louis Cario et Charles Régismanset, L'Exotisme : la littérature coloniale, Mercure de France, Paris, 1911, rééd. Autrement mêmes , L'Harmattan, Paris, 2016 Pierre Mille, En passant : la littérature coloniale, Le Temps, Paris, 19 août 1909, rééd. in Barnavaux aux colonies, Écrits sur la littérature coloniale, rééd. Autrement mêmes , L'Harmattan, Paris, 2002 Comité scientifique du colloque d’El Jadida: Abdelhak Jaber, Université d’El jadida. Abdelaziz El Mahi , Université d’El Jadida Jean François Durand, Université de Montpellier 3. Soumaya Maatouk Université d’El Jadida. Jamila Ayou Université d’El Jadida Abdelhadi Filali Université d’El Jadida Réda Bejtit Université d’El Jadida Gérard Chalaye Sielec. Abdellah Jarhnine. Université d’Oujda. Mohammed Ezzouine. Université d’El Jadida. Comité d’organisation: Abdelhak Jaber (TCL) Université d’El Jadida. Abdelaziz El Mahi Université d’El Jadida. Soumaya Maatouk. Université d’El Jadida. Gérard Chalaye (Sielec) Ezzouine Mohamed. Université d’El Jadida. Jamila Ayou. Université d’El Jadida. Abdelhadi Filali. Université d’El Jadida. Réda Bejtit. Université d’El Jadida Youssef Faghloumi. Université d’El Jadida. Lieu de la rencontre : Faculté des Lettres et des sciences humaines El Jadida / Maroc. Modalités de soumission: Les titres et résumés des communications, d’environ une demi-page, accompagnés d’une notice biographique sont à envoyer uniquement par voie électronique avant le 30 mars 2019 à: Coordination du Colloque; Abdelhak JABER (Université d’El Jadida) Adresseélectronique: abdelhakjaber@gmail.com Gérard Chalaye (Siélec) Adresse électronique: gerard.chalaye22@gmail.com Abdelaziz El Mahi (Université d’El Jadida) Adresse électronique: elmahiaziz@gmail.com Frais de participation : 100 Euros. 70 pour les doctorants. (Les membres de la Sielec sont exonérés) Calendrier : 5 avril2019: Notification aux auteurs Juin 2019: Publication [1] Pierre Mille, En passant : la littérature coloniale, Le Temps, Paris, 19 août 1909, rééd. in Barnavaux aux colonies, Écrits sur la littérature coloniale, Autrement mêmes, L'Harmattan, Paris, 2002, p. 171 [2] Ibid. [3] Marius-Ary Leblond, Écrits sur la littérature coloniale, Autrement mêmes, L'Harmattan, Paris, 2012, p. 143 [4] Victor Segalen, Essai sur l'exotisme, Œuvres complètes 1, éd. Henry Bouillier, Paris, Laffont, 1995, p. 751 [5] Eugène Pujarniscle, Philoxène ou De la littérature coloniale, Paris, Firmin-Didot, 1931, rééd. Paris, L'Harmattan, 2010, p. 81

Journée d'études : "Roman francophone et histoire. Renouvellement des formes d’écriture littéraire de l’événement historique" (Strasbourg)

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Journée d'études : "Roman francophone et histoire. Renouvellement des formes d’écriture littéraire de l’événement historique" (Strasbourg) Dans le sillage des travaux scientifiques des Configurations littéraires (EA 1337) et du centre Écritures (EA 3943), en particulier de leurs axes Littératures et Histoire (université de Strasbourg) et «Constructions mémorielles et sacralisation» (université de Lorraine http://www.ecritures.univ-lorraine.fr/recherche/axe-3-comes-constructions-memorielles-et-sacralisation ), une journée d’études doctorales est organisée le samedi 23 mars 2019 sur le thème du renouvellement des formes d’écriture littéraire de l’événement historique. Les écrivains issus de pays autrefois colonisés ont forgé des écritures spécifiques pour dire l’histoire passée (fait colonial, guerres de décolonisation, etc.). Observateurs d'une forme de continuation du passé dans le présent (événements post-coloniaux tels que guerre du Rwanda, séquelles matérielles et psychiques héritées du passé colonial …), les différentes formes qu’ils donnent à leur écriture de l’histoire soulèvent des enjeux poétiques. Cette journée d’études doctorales se penchera donc sur les nouvelles élaborations textuelles et constructions discursives pour dire cette réalité vécue (et ces observations). Il s’agira d’explorer notamment les formes d’écriture que l’écrivain africain francophone utilise pour restituer, figurer l’événement historique. L’écriture de l’événement historique pratiquée par des romanciers comme Assia Djebar, Tierno Monénembo, Kossi Efoui, Abdourahman A. Waberi, Rachid Boudjedra, Alain Mabanckou, Anouar Benmalek et autres donne en effet à lire une histoire en partage entre les sujets de l'histoire des anciennes métropoles et des anciennes colonies. Leur renouvellement des formes d’écriture de l’histoire s’illustre à la fois comme la construction d’une compréhension commune à l’ensemble des héritiers du fait colonial (Mouralis, 2007; Luste Boulbina, 2007), et comme une insistance sur le fait que les traces de cette histoire continuent de hanter notre présent. Leur écriture rend au présent l'expérience vécue et met en évidence les traces toujours vives de l'histoire passée. Imbrications des temps, jeux sur les mises en page, sur les mots, polyphonie, intertextes, citation, etc. sont autant de moyens par lesquels l’écriture de ces romanciers africains francophones reprend le récit du fait colonial dans ses liens avec notre présent. L’ensemble de ces procédés utilisés pourraient être ceux de «fictions pensantes» telles que Franck Salaün les définit, c’est-à-dire comme des fictions qui « embarquent le lecteur dans une sorte d’aventure intellectuelle […]en signalant au promeneur quelques sites intéressants, et aux autres orpailleurs les cours d’eau et les sables aurifères » (Franck Salaün, 2013). A travers les différents procédés littéraires utilisés, leur écriture semble développer une pensée de l’histoire. C’est ainsi que leurs écritures de l’histoire travaillent le présent en l’investissant d’éléments du passé. L’écriture enferme peut-être, par cette mise en relation du présent avec le passé, l’objectif de rapprocher de nous lecteurs, «ce qui semblait éloigné de nous» (Kossi Efoui, 2013). Axes de recherche Ecrire et interroger l’histoire Dans quelle mesure les éléments stylistiques mettent-ils des événements historiques en évidence? Ecrire les non-dits, les manques, les absences Il faudrait s’intéresser à ces écritures qui se caractérisent par des choix de poétiques diverses. Quels sont les procédés pour ramener le passé dans le présent? (Jean-François Hamel, 2006). Quels sont ceux qui nouent le silence à l’absence pour dire les non-dits de l’histoire? Ecriture et réception: élargir la compréhension historique des lecteurs La forme d’écriture utilisée permet-elle d’examiner le rapport des auteurs et de leur création au lecteur? De penser à nouveaux frais l’esthétique de la réception de ces littératures africaines? Les propositions de communication se formuleront prioritairement selon l’un de ces trois axes. Un résumé clair de 350 mots environ, accompagné d’une brève notice bio-bibliographique, est à envoyer à Solange Namessi ( s.namessi@yahoo.fr ) et Farid Namane ( namane.ait@gmail.com ) avant le 10 février 2019. Une réponse sera communiquée aux intervenants sélectionnés autour du 15 février 2019. Les frais d’hébergement (une nuitée) et de restauration seront pris en charge par les équipes organisatrices. La journée d’études est à destination de tous les jeunes doctorants en littérature. Si elle intéresse, en premier lieu, les littératures françaises et francophones, la réflexion qu’elle pose se veut aussi transversale ( http://ea1337.unistra.fr/ceriel/projet-scientifique-2016-2022/ ). Aussi des lectures comparatives qui mettent d’autres littératures contemporaines en relation avec les littératures francophones africaines, selon des aspects relatifs aux formes d’écriture de l’événement historique, seront bienvenues. Bibliographie Ouvrages théoriques et articles Barthes, Roland, Le plaisir du texte , [1973], Paris, «Point Essais», 2014. Bessière, Jean, Qu’est-il arrivé aux écrivains français ? D’Alain Robbe-Grillet à Jonathan Littell , Paris, Labor, 2006. Certeau (de), Michel, L’écriture de l’histoire , Paris, Gallimard, 1975. Dosse, François , Renaissance de l’événement: Un défi pour l’historien: entre sphinx et phénix, Paris, Presse universitaires de France, coll. «Le nœud gordien», 2010. Dozon, Jean-Pierre, Frères et sujets , Paris, Flammarion, 2003. Game, J et A. Wald Lasowski, [dir.], Jacques Rancière. Politique de l’esthétique , Paris, Archives contemporaines, 2009. Hamel, Jean-François, Revenances de l’Histoire : Répétition, narrativité, modernité , Paris, Minuit, «Paradoxe», 2006. Kesteloot, Lylian, «Littérature et art au miroir du tout-monde», Éthiopiques, n.78, 1 er semestre 2007. Luste Boulbina Seloua, « Ce que postcolonie veut dire : une pensée de la dissidence », Rue Descartes , n. 58, Avril 2007. Mangeon, Anthony (dir.), L’empire du langage. Penser l’indiscipline avec Laurent Dubreuil , Rennes, Presses universitaires de Rennes, «Plurial», 2016. Mouralis, Bernard, L’Illusion de l’altérité. Études de littérature africaine , Paris, Honoré Champion, «Bibliothèque de littérature générale et comparée», 2007. Ricœur, Paul, La mémoire, l’histoire et l’oubli, Paris, Seuil, 2000. Ricœur, Paul, Temps et récits , Paris, Seuil, 1983. Salaün, Franck , Besoin de fiction. Sur l’expérience littéraire de la pensée et le concept de fiction pensante, [2010], Paris, Hermann, «Fictions pensantes», 2013. Waberi, A. Abdourahman, « Comment j’ai écrit mes livres (et autres considérations sommaires)», MLN, Vol. 118, n. 4, Septembre 2003, (trad.), pp. 933-937.

Forum sur la littérature française du seizième siècle : appels à contributions multiples (Seattle, USA)

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Session de la Convention of the Modern Language Association Seattle 9-12 January 2020 PRESENTATION The Executive Committee for the Forum on Sixteenth-Century French Literature invites one-page proposals for papers to be delivered at the MLA in Seattle, 9-12 January 2020. We will consider scholarship from a variety of perspectives and theoretical approaches. We welcome abstracts from scholars at any stage of their careers. Please send a one-page abstract and a brief CV to Jan Miernowski (jmiernow@wisc.edu) by March 10, 2019. THÉMATIQUES POSSIBLES Civic responsibility in Early Modern France New York in sixteenth-century french poetry Trauma and affect in sixteenth-century France Nature/culture : perspectives from 16th century french litterature New York in sixteenth-century french literature and cultural studies

Professeur(e) de français (Académie d'été Middlebury Interactive Languages à Nantes)

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Intitulé du poste: French Summer Academy Teacher Organisme: Middlebury Interactive Language Academy Customized Program en collaboration avec IES Abroad Nantes Responsable direct: Julie Roy, Directrice Académique Descriptif: L'enseignant fait partie d'une équipe qui crée un programme d’immersion intensif à Nantes pour des lycéens, pour une durée de quatre semaines pendant l’été. Middlebury Interactive Languages ​​(MIL) est devenu la référence pour les programmes d’immersion linguistique et culturelle pour les élèves du secondaire et a retenu IES Abroad Customized comme partenaire pour organiser son séjour linguistique à Nantes en 2019. L’Académie de Nantes présente le même programme académique et la même programmation culturelle et sociale que les écoles MIL basées aux États-Unis afin de donner aux élèves une expérience immersive dans la langue et la culture françaises dans l'une des plus belles villes du monde. Les professeurs enseignent la langue et la culture grâce à la méthode d’immersion Middlebury. Les cours dispensés dans cette école sont interactifs, organisés autour d’activités et centrés sur l’apprenant. Ils constituent une expérience riche pour les élèves. Tous les cours et activités sont dispensés en français. Les écoles MIL sont créées en partenariat avec des instituts d’études à l’étranger respectés et reconnus. Ces partenariats stratégiques permettent aux écoles internationales de proposer le programme d'immersion de Middlebury College dans un environnement sûr, amusant et enrichissant. Tous les membres du personnel enseignant sont tenus de participer à une formation au préalable pour comprendre la mission et la vision éducative de l’école et pour maîtriser et mettre en œuvre le programme d'immersion en adoptant et en pratiquant la méthodologie d'immersion Middlebury. Tout le personnel et les élèves adoptent le Middlebury Language Pledge ©, modifié selon le niveau de langue et l’âge des élèves, afin de créer un environnement d’immersion totale. RESPONSABILITÉS: Planifier et préparer : ● Participer à une formation sur les programmes de pré-saison dirigée par le directeur du programme. ● Planifiez des cours quotidiens en suivant les directives stipulées dans le programme d'immersion de l’école, en travaillant avec le directeur du programme et les autres enseignants. Parfois, l'enseignement en équipe est nécessaire. Enseignement et soutien des élèves : ● Mettre en œuvre le programme d'immersion de l'Académie dans les cours de langue quotidiens. ● Participer à des activités d'apprentissage en dehors de la salle de classe. ● Dispenser de véritables cours engageants et organiser des activités en relation avec le programme en français ● Créer une communauté positive et sûre pour l'apprentissage. ● Créer un plan de cours adapté au niveau des élèves avec des objectifs clairs et le mettre en œuvre en prenant en compte les besoins des élèves. ● Inclure des matériaux authentiques dans l'enseignement et concevoir des documents et des activités authentiques et efficaces pour l'apprentissage. ● Inclure des activités d'apprentissage théorique de la grammaire dans les activités proposées en classe. Réfléchir et s’ajuster : ● Permettre les observations de classe et participer aux séances de coaching menées par le directeur du programme. ● Maintenir une attitude ouverte et positive vis-à-vis de l'encadrement pratique du directeur de programme et ajuster l’enseignement pour s'assurer que les classes soient dispensées en suivant la méthodologie de Middlebury Immersion. Responsabilités professionnelles: ● Participer à la confection du programme de l’école. ● Travailler au maintien de la permanence de qualité de l’école d'été grâce à l'interaction, la participation et la communication tout au long du programme. ● Suivre le Middlebury Language Pledge ©. ● Communiquer professionnellement et efficacement avec les parents, les élèves et les autres membres du personnel. ● Fournir des remarques constructives aux élèves. ● Travailler avec les autres professeurs, membres du personnel et administrateurs de site pour participer à la réussite de l’école. ● Remplir les évaluations, les rapports et les autres documents en temps et en heure. ● Connaître et mettre en place les politiques et procédures de l’école afin de créer un environnement sûr, encourageant et enrichissant pour les élèves et le personnel. QUALIFICATIONS DE POSTE: Qualifications minimales: ● Enseignant en langues actuellement ● Expérience d'enseignement en école primaire ou secondaire requise ● Plusieurs années d'expérience en enseignement des langues au niveau secondaire fortement préféré ● Maîtrise native ou quasi-native de la langue et de la culture françaises ET de l’anglais ● Autorisation de travailler en France Qualifications supplémentaires: ● Formation en acquisition des langues secondaires et/ou en pédagogie des langues préférée ● Capacité à travailler en équipe et à maintenir une attitude ouverte et positive ● Capacité à gérer les moments et les situations difficiles avec patience et professionnalisme à tout moment ● Démontrer un intérêt pour le développement professionnel. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR L'EMPLOI: Une formation et du travail préalables sont requis pour ce poste. LIEU D'EMPLOI: ● Nantes, France, (formation sur place du 24 au 29 juin, le séjour débute le 30 juin et se termine le 26 juillet 2019) RÉMUNÉRATION: ● 4400 euros bruts (contrat forfaitaire) * Merci d’envoyer votre CV et une lettre de motivation avant le 28 février 2019 à Mme Julie Roy, Directrice Académique: jroy@middleburyinteractive.com

Les mots de la critique littéraire du XIXe siècle

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Les mots de la critique littéraire du XIXe siècle Colloque du Labex Obvil (Sorbonne Université) Jeudi 20 et vendredi 21 juin 2019 Maison de la recherche (28 rue Serpente, 75006), salle D040. La critique littéraire du XIXesiècle s’est progressivement définie comme une science positive, en reprenant la perspective naturaliste et anthropologique popularisée par Montesquieu ou en se fondant sur les méthodes de disciplines nouvelles comme l’histoire et la sociologie. Elle a accompagné, dans l’histoire de la littérature, une évolution épistémologique qui s’est manifestée, notamment, par le démantèlement du système des belles-lettres, tel que l’avait théorisé l’abbé Batteux, et par la structuration de la discipline de l’histoire littéraire, de LaHarpe et de Germaine de Staël à Gustave Lanson. Les critiques du XIXe siècle ont joué un rôle important dans la redécouverte de la littérature du MoyenÂge et de celle du XVIe siècle, dans l’identification d’un modèle canonique avec la littérature du XVIIe siècle et dans la définition de l’idée de littérature nationale. Ils ont accordé une importance nouvelle à l’établissement du texte, à la figure de l’auteur, au contexte d’écriture et à l’idée qu’une littérature est le produit d’une société et d’une époque. Ils ont également repensé, après la Révolution, le lien entre la démocratie, le goût et la valeur littéraire, et posé en termes nouveaux la question de la singularité de l’auteur et celle de l’«individualité» de l’œuvre, tout en recherchant, dans l’histoire, les règles d’un art poétique pérenne et les traces d’une nature humaine irréductible à l’expression de l’individualisme. Cette recherche de catégories universelles a pu conditionner le caractère normatif d’une critique de professeurs constitués en gardiens de la valeur littéraire, à laquelle une critique dite «impressionniste» s’est opposée à la fin du siècle. Les historiens de la littérature décrivent les principaux jalons de l’évolution de la pensée critique, de La Harpe à Lanson, à travers le tropisme biographique et bibliographique de Sainte-Beuve, l’intérêt de Taine pour la psychologie ou encore l’ambition de Brunetière de rattacher les œuvres à l’histoire des genres. Cependant, ils mentionnent le maintien dans le discours, tout au long du siècle, de l’impératif moral associé à la littérature et à l’art, et de catégories esthétiques se rattachant peu ou prou aux belles-lettres, comme le goût, le beau ou l’esprit d’à-propos. Dans le prolongement de ces réflexions, nous proposons de consacrer un colloque à la question du renouvellement et de la permanence du vocabulaire de la critique au XIXesiècle. Les interventions, en littérature ou en information-communication pourront s’intéresser à l’apparition d’un terme dans la pensée critique, à l’évolution du sémantisme d’un mot ou d’une figure, à la fortune d’une notion ou d’une idée. Elles pourront porter sur l’œuvre d’un critique en particulier ou embrasser une période et un corpus larges, en mettant à profit les ressources numériques proposées par le Labex Obvil, notamment la bibliothèque critique, ou en s’intéressant à la presse numérisée. Les interventions donneront lieu à une publication en ligne. Les propositions d’intervention (environ 250 mots) doivent être envoyées à jalabert.obvil@gmail.com avant le 15 mars 2019 . Organisation: Romain Jalabert (Labex Obvil, Sorbonne Université), Marine Riguet (Labex Obvil, Sorbonne Université) et Glenn Roe (Labex Obvil, Sorbonne Université)

Colloque : "Interdisciplinarité: horizon indépassable des sciences?" (Agadir)

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Interdisciplinarité: horizon indépassable des sciences? 20 et 21 novembre 2019 Argumentaire Longtemps, la logique disciplinaire structurait les appartenances et les postures académiques des enseignants-chercheurs. Même si la multidimentialité des phénomènes était actée, il n’en demeure pas moins que chaque discipline s’enorgueillit de la pertinence de son approche et du bien-fondé de son apport, reléguant au rang des accessoires les autres. Cette pratique, nous semble-t-il, a vécu et des alternatives se font jour. Il en est une particulièrement heuristique: il s’agit bel et bien de l’interdisciplinarité qui est en effet un fait qui s’impose au niveau de la recherche académique et de l’enseignement. A cet égard, deux principales tendances s’efforcent d’apparaitre à même de proposer une lecture intéressante aux objets de recherche: la première cherche à préserver l’intégrité des disciplines et se méfie de toute tentative prévalant l’interdisciplinarité. Les tenants de cette monodisciplinarité avancent, entre autres comme argument, la nécessité de la spécialisation exigée par la rigueur scientifique qui ne pourrait se faire que dans un territoire disciplinaire bien circonscrit. La deuxième tendance, à contre-courant de la première, voit dans l’hybridation disciplinaire une nécessité et une clé d’innovation, partant de la croyance forte que les sciences consistent dans la fin des certitudes et l’étude de la complexité. Claude Lévi Strauss n’avait-il pas incité, selon sa méthode de bricolage, à établir des connexions entre l’anthropologie, la linguistique, la littérature, l’art, etc. et Edgar Morin n’invitait-il pas, au nom de cette même interdisciplinarité, à «écologiser les disciplines». Des penseurs comme Roland Barthes, Michel Foucault et bien d’autres n’ont-ils pas voyagé au bout des différentes disciplines pour approcher les divers phénomènes et faits de société. Peut-on penser les Sciences de l’Information et de la Communication (SIC) sans les aborder avec des regards croisés; L’analyse scientifique des médias peut-elle se faire sans l’adoption d’approches plurielles, où le politique, l’économique et le symbolique interagissent. Aujourd’hui, l’irruption des neurosciences, bousculent les canons auxquels la communauté scientifique avait cru et avait consacré dans leurs réalisations. Et si on revenait à la philosophie des sciences pour identifier les objets, les classer, les interroger et les analyser dans leur épaisseur et complexité. C’est sans doute à la lueur de cette lecture que nous avons fondé le laboratoire interdisciplinaire des sciences sociales impliquant une pluralité de chercheur-e-s, de sensibilités disciplinaires divergentes, mais partageant l’impératif de s’associer au sein d’un même logos et appartenant à différents établissements universitaires. Tout cela dans le souci d’inaugurer des nouvelles façons de voir et de travailler au rayonnement de la recherche scientifique. L’objectif majeur de ce colloque, le premier dans notre institution, est de réfléchir au décloisonnement des disciplines et de faire progresser la recherche interdisciplinaire. Il s’agit aussi d’interroger cette notion d’interdisciplinarité à la lumière des travaux qui s’en réclament. Il serait intéressant de voir le point de vue des personnes qui mettent en œuvre l’interdisciplinarité dans leurs travaux de recherche pour voir ce que cela leur apporte comme avantage et bénéfices. A titre d’exemple, l’usage du Narguilé en tant que phénomène social si en vogue dans de nombreuses sociétés méditerranéennes, la pratique du territoire en tant que concept géographique et la maîtrise de la notion de l’identité seraient-ils pensables en dehors d’approches interdisciplinaires? Quel éclairage apporterait la médecine à l’étude du Narguilé en tant que phénomène de société? Quels apports la sémiotique peut-elle nous livrer dans l’approche du territoire? Et, surtout, quel regard socio-anthropologique privilégier pour saisir les pratiques et les représentations autour de cet objet dit exotique? Notre colloque se veut un lieu d’échange entre universitaires, chercheurs scientifiques, pédagogues œuvrant dans divers champs scientifiques qui font appel au croisement des disciplines pour approcher des phénomènes physiques, sociologiques, humaines, etc. Le colloque se déploiera, telle est notre ambition, autour des axes suivants:Epistémologie de l’interdisciplinaritéInterdisciplinarité, pluridisciplinarité, transdisciplinarité: quelles postures pour quels horizons?L’interdisciplinarité au cœur des enseignements: comment s’y prendre pur une formation efficiente?L’interdisciplinarité et les sciences «exactes»: les défis aux sciences socialesL’interdisciplinarité ou le retour à la philosophie des sciences Calendrier: 15 janvier 2019: Lancement de l’appel à communication 30 avril2019 : Réception des projets de communication 31 mai2019 : Réponse du comité scientifique 25 octobre 2019: Programme du colloque 20 et 21novembre 2019: Tenue du colloque Lieux du colloque: Faculté des Lettres et des Sciences Humaines &École Nationale de Commerce et de Gestion Université Ibn Zohr, Agadir Envoi des propositions de communication Les projets de communications doivent être acheminés aux mails suivants: b.labari@uiz.ac.ma et m.sguenfle@uiz.ac.ma Coordination du colloque Brahim LABARI & Mohamed SGUENFLE Comités Comité d’organisation Brahim LABARI, Université Ibn Zohr – Agadir - Maroc Mohamed SGUENFLE, Université Ibn Zohr – Agadir - Maroc Zouhir EL BHIRI, Université Ibn Zohr – Agadir - Maroc Hassan SKOURI, Université Ibn Zohr – Agadir - Maroc Wafae BARAKAT, Université Ibn Zohr – Agadir - Maroc Latifa EL ABDELLAOUI, doctorante – Laboratoire Interdisciplinaire des Sciences Sociales Rachida SADIK, doctorante, Laboratoire Interdisciplinaire des Sciences Sociales Kamal LOUX, doctorant - Laboratoire Interdisciplinaire des Sciences Sociales Mohamed BOUTBAOUCHT, doctorant - Laboratoire Interdisciplinaire des Sciences Sociales Comité scientifique Abdellah ABIL, Université Ibn Zohr, Maroc Abdellatif AIT HEDA, Université Ibn Zohr, Maroc Fadma AIT MOUSS, Université Hassan II, Maroc Mohamed ALOUIZ, Université Cadi Ayyad, Maroc Abderrahmane AMSIDDER, Université Ibn Zohr, Maroc Abdesslam AQUELMOUN, Université Ibn Zohr, Maroc Souad AZIZI, Université Hassan II, Maroc Wafae BARAKAT, Université Ibn Zohr, Maroc Ahmed BELKADI, Université Ibn Zohr, Maroc Mohamed BENDAHAN, Université Mohamed V, Maroc Abdelaziz BENDOU, Université Ibn Zohr, Maroc Mohamed BOUCHELKHA, Université Ibn Zohr, Maroc Hanan BOUKETTAYA, Université Ibn Zohr, Maroc Kamal CHACHOUA, Université Aix-Marseille, France Sylvie CHIOUSSE, Université Aix-Marseille, France Yves COUTURIER, Université de Sherbrooke, Canada Taïb ELAYADI, Université Ibn Zohr, Maroc Zouhir EL BHIRI, Université Ibn Zohr, Maroc Driss EL MIRI, Université Aix-Marseille, France Hassan HAMAYZ, Université Ibn Zohr, Maroc Hicham HAMRI, Université Ibn Zohr, Maroc Atmane HNAKA, Université Ibn Zohr, Maroc Ben Mohamed KOSTANI, Université Moulay Ismaïl, Maroc Brahim LABARI, Université Ibn Zohr, Maroc Hind LAGDIM, Université Ibn Zohr, Maroc Annie LAMANTHE, Université Aix-Marseille, France Ahmed LISSIGUI, Université Ibn Zohr, Maroc Hassan MAJDI, Université Ibn Zohr, Maroc Bouchaïb MAJDOUL, Université Ibn Zohr, Maroc Kamal MELLAKH, Université Hassan II, Maroc Leila MESSAOUDI, Université Ibn Toufail, Maroc Antigone MOUCHTOURIS, Université de Lorraine - France Hassan MOUJAHID, Université Cadi Ayyad, Maroc Laurent MUCCHIELLI, Université Aix-Marseille, France Mohamed NACHI, Université de Liège - Belgique Mohamed NAJI BENOMAR, Université Ibn Zohr, Maroc Rabah NEBLI, Université de Sfaxe, Tunisie Mohamed OUAKRIM, Université Ibn Zohr, Maroc Rachid OUMLIL, Université Ibn Zohr, Maroc Michel PERALDI, EHESS, France Naira PINHEIRO, Université Sao Paulo, Brésil Ali REGUIGUI, Laurentian University, Canada Aziz SAÏR, Université Ibn Zohr, Maroc Mohamed SGUENFLE, Université Ibn Zohr, Maroc Hassan SKOURI, Université Ibn Zohr, Maroc Philippe VITALE, Université Aix-Marseille, France Tassadit YACINE, EHESS, Paris, France.

L. Proguidis, Rabelais, que le roman commence !

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89121.jpgRabelais, que le roman commence ! Lakis Proguidis Date de parution : 03/01/2017 Editeur : Pierre-Guillaume de Roux ISBN : 978-2-36371-181-6 EAN : 9782363711816 Nb. de pages : 380 p. Rabelais est le père fondateur de l’art du roman. Telle est l’hypothèse que soutient Lakis Proguidis suivant plusieurs chemins qui s’entrecroisent tout au long du livre. L’auteur passe alors de la comparaison de Rabelais avec les grands ancêtres aux souvenirs personnels, de la farce à la linguistique, de l’Histoire à la critique de la critique, de l’analyse scrupuleuse du texte au fait divers, d’Homère à l’actualité... « Chez Rabelais, et bien entendu chez tous les romanciers, la forme passée n’est ni un phare indéfectible (classicisme), ni une réalisation passagère (avant-gardisme), mais une pièce de tissu toujours à rapiécer et toujours à broder avec de nouveaux motifs existentiels. » Quoique le hasard joue un grand rôle, rien n’est arbitraire. Tout cela tourbillonne autour du même noyau esthétique, nommé ici pour la première fois : le rire romanesque. * Pourquoi les théoriciens de la littérature sont-ils aussi frileux quand il s'agit de parler du roman ? L'emprise des sciences humaines, structuralisme en tête, depuis les années 70, aboutit à cet étrange résultat : l'étude du roman serait désormais la chasse gardée des conceptualisants de tout poil les plus rébarbatifs et échapperait à toute approche esthétique... Les travaux décisifs de Mikhail Bakhtine sur le roman dostoïevskien, en pleine censure stalinienne, furent eux-mêmes été confisqués par la linguistique comme si on avait voulu étouffé dans l'oeuf les éclatantes révélations qu'il fit sur la réalité du pouvoir romanesque. Mais comment notre brillante intelligentsia française put-elle ignorer que Bakhtine faisait précisément de Rabelais le père du roman moderne d'où sortiraient des géants nommés Cervantes, Sterne, Balzac et bien sûr Dostoïevski ? Peut-être parce que Rabelais les renvoient, dos à dos, à leur propre miroir : Parnurge, ce mal élevé, cet ignorant, prend de court et rie au nez de tous les pompeux docteurs de la scholastique si empressés de lui démontrer leur savoir en tout domaine, fût-ce celui du cocuage... Qui dit "concept et raison" dit, en effet, "une seule manière de voir ", soit un monde clos et fermé, soit une histoire réglée d'avance. Qui dit "roman" dit au contraire annonce : "surprise et plaisir" extensible à l'infini... Rabelais fut donc bien le premier à rompre avec la pression "mimétique", sociale, que véhiculaient les formes de récit antérieures héritées d'Homère. Parce qu'il inventa, le premier, le personnage du lecteur : celui qui n'était plus façonné par cette force terrible appelée "logos" qui, chez les anciens Grecs, imposait à tout être et à toute chose une place déterminée dans le cosmos : l'homme qui serait désormais uniquement préoccupé de son bon plaisir friand d'imprévus er de hasard. Mais la découverte la plus gênante pour nos théoriciens de la littérature, ce n'est pas Rabelais lui-même mais ce qui l'inspire, ce qu'il a lui-même pratiqué dans sa jeunesse et qui va déterminer le roman dans sa singularité la plus profonde: le théâtre. Car d'où vient-il ce bon vieux théâtre sinon de la farce chrétienne médiévale qui est la seule à montrer en même temps le sérieux et le comique de l'existence, le sublime et le trivial, le divin et l'humain ? Or ces farces qui désignaient ces petites pièces de pur divertissement qui se jouaient entre les actes du drame liturgique célébrant le mystère divin signifient aussi "remplissage, digressions, brèches, surprises... et les livres de Rabelais en sont truffés. Cette passionnante démonstration signée Lakis Proguidis est menée à la fois comme une enquête, émaillée de découvertes frappantes, et comme un dialogue platonicien entraînant, stimulant. Elle épouse aussi l'itinéraire d'une sorte de Montaigne contemporain qui, au fil d'une vie mouvementée, s'ouvre à des lectures romanesques de premier plan, sources d'intuitions si géniales qu'elles déclenchent la "relecture" de l'art romanesque lui-même : Kundera, Gombrovicz, Papadiamantis et...Rabelais. Lakis Proguidis est essayiste. Il a publié plusieurs ouvrages dont La Conquête du roman – De Papadiamantis à Boccace (Les Belles Lettres, 1997), préfacé par Milan Kundera. En 1993, il fonde, et dirige depuis, la revue littéraire trimestrielle L’Atelier du roman . Voir le site de l'éditeur… * On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage : "Le roman, fils de Pantagruel", par Steven Sampson Rabelais, que le roman commence ! , essai de Lakis Proguidis, propose une nouvelle vision du roman, où celui-ci ne serait pas un genre littéraire, mais plutôt un art autonome, constituant sa propre catégorie esthétique, et ce à partir de Pantagruel . Pour défendre sa thèse ambitieuse, l’essayiste mélange l’intime, la polémique, la théorie et l’anecdote, empruntant ainsi à son maître, Milan Kundera. * On peut également lire sur PhiLitt.fr un compte rendu .

L’indignation, entre polémique et controverse (Sorbonne nouvelle)

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Programme du colloque «L’indignation, entre polémique et controverse» Maison de la Recherche de l’Université Sorbonne nouvelle (Paris 3), 4 rue des Irlandais 75005 Paris Salle Athéna, 14-15 février 2019 Organisation: Yana Grinshpun et Anne Régent-Susini Jeudi 14 février 2019 9h45: Accueil des participants 10h: Yana Grinshpun et Anne Régent-Susini (Université Sorbonne-nouvelle): Introduction. L’indignation, entre émotion-argument et émotion-action. Session 1: L’indignation, un argument? Présidente: Sophie Moirand (Université Sorbonne-nouvelle) 10h30: Emmanuelle Danblon (Université Libre de Bruxelles): Peut-on décider d’être indigné? 11h15: Christine Noille (Sorbonne Université): L'indignation en rhétorique : la passion comme dispositif générique. 12h : Déjeuner Session 2: La langue, objet d’indignation Présidente: Sandrine Reboul-Touré (Université Sorbonne nouvelle) 13h30: Alain Rabatel (Université de Lyon 2): Les débats publics sur l’enseignement de la langue («l’affaire duprédicat»), entre controverse et polémique, figures d’expert-pédagogue, de citoyen engagé ou de militant. 14h15: Delphine Denis (Sorbonne Université): Le vitupère de Marie de Gournay : défense et illustration de la languelittéraire. 15h: Pause 15h15: Gilles Siouffi (Sorbonne Université): L’indignation sur les mots dans l’espace public: quelques réflexions. 16h: Sonia Branca (Université Sorbonne-nouvelle): L’indignation contre le racisme : sentiment de colère et arme politique. Vendredi 15 février 2019 Session 3: Le moi et les autres Président: Michel Magnien (Université Sorbonne-nouvelle) 9h45: Georgeta Cislaru (Université Sorbonne-nouvelle): L’indignation est-elle une colère comme les autres? Une étude sémantique. 10h30: Alain Pagès (Université Sorbonne-nouvelle): L’indignationdes dreyfusards. Émile Zola dans l’affaire Dreyfus. 11h15 : Pause 11h30 : Ruth Amossy (Université de Tel-Aviv et ADARR): Faut-il se montrer indigné pour indigner? L’exemple d’un récit de pogrom dans Kaputt de Malaparte. 12h15: Déjeuner Session 4: L’indignation, une émotion politique Présidente: Marianne Doury (Université Paris-Descartes) 13h45: Roselyne Koren (Université Bar-Ilan et ADARR): De l’indignation, ou l’acte de juger dans tous ses états. 14h30: Marc Hersant (Université Sorbonne-nouvelle) : Le mémoire sur les légitimés de Saint-Simon : l'indignation au paroxysme 15h15: Pause 15h30: Myriam Roman (Sorbonne Université): Risques et périls de la “Muse Indignation”: Victor Hugo. 16h15 : CatherineBrun(Université Sorbonne-nouvelle) : De quoi nous parle l’indignation? L’exemple des débats sur la torture durant la guerre d’Algérie. 17h: fin du colloque.

Marie-Claire Bancquart, Terre énergumène et autres poèmes

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89124.jpgMarie-Claire Bancquart Terre énergumène et autres poèmes Préface deAude Préta-de-Beaufort Gallimard, Poésie ISBN : 9782072834233 400 p. 9,30 € PRÉSENTATION Le présent volume donne à lire l’essentiel du parcours poétique de Marie-Claire Bancquart. Angoisse, mort, bonheurs de rien ou bonheurs extrêmes, saisis dans l’immédiat et le proche, sa poésie, sans dieu ni mystique, au plus près du corps et des choses concrètes, ordinaires, s’efforce, dans une langue tendue et sans lyrisme ni idéalisme, de lire le «braille du vivant». «Plus les choses sont simples, plus elles sont mystérieuses», dit-elle et les mots du poète lisant le banal sont approche du monde, leur lumière par bonheur parfois en éclaire l’énigme.

Alfred De Musset, Un spectacle dans un fauteuil . À quoi rêvent les jeunes filles précédé de La Coupe et les Lèvres et suivi de Namouna

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89125.jpgUn spectacle dans un fauteuil À quoi rêvent les jeunes filles La Coupe et les Lèvres Namouna Alfred De Musset Édition deSylvain Ledda Gallimard ISBN : 9782072732195 336 p. 4,90 €

Christine de Pizan, Cent ballades d'amant et de dame

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89126.jpgChristine de Pizan Cent ballades d'amant et de dame Gallimard Édition et trad. parJacqueline Cerquiglini-Toulet Édition bilingue ISBN : 9782072791406 336 p. 10,20 € PRÉSENTATION Christine de Pizan, née en 1364 à Venise et morte en 1430 à Poissy, a connu de son vivant une très grande renommée et a occupé une place majeure dans la vie intellectuelle et les débats d’idées de son temps. Poète certes, elle écrit aussi avec une autorité reconnue dans les domaines politiques, historiques, philosophiques et est généralement considérée comme la première femme ayant vécu de sa plume. Cependant son œuvre tombe dans l’oubli après la Renaissance et il faut attendre le XX e siècle pour qu’on la relise, regain d’intérêt qui est l’œuvre de féministes qui voient en elle, souvent à juste titre, une pionnière de leur cause. Elle s’est par exemple opposée vivement à Jean de Meung et à la misogynie du Roman de la rose . Il est temps de relire et redécouvrir une œuvre dont Jacques Roubaud considère qu’elle atteint un sommet dans l’art de la ballade. Cette parution est autant un événement littéraire qu’une justice rendue.

J. Mistral, La science de la richesse. Essai sur la construction de la pensée économique

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89127.jpgLa science de la richesse. Essai sur la construction de la pensée économique Jacques Mistral Gallimard, NRF ISBN : 9782070177844 406 p. 24,50 € PRÉSENTATION Le langage de l’économie est devenu la lingua franca de notre époque. Sans son concours, le monde actuel serait aussi inintelligible que le serait l’univers sans la physique newtonienne. Ce livre expose d’abord comment a germé l’idée audacieuse d’une «science de la richesse» et déploie, en explorant ses lignes de faille, la généalogie intellectuelle d’une discipline qui a donné corps à cette ambition. Mais l’histoire de la pensée économique n’est pas qu’une curiosité intellectuelle. Elle est depuis quatre siècles étroitement associée à la philosophie politique : Montchrestien, Smith, Marx, Walras, Keynes ou Friedman ont, au même titre que Hobbes, Montesquieu, Rousseau, Tocqueville, Rawls ou Hayek, accompagné les bouleversements des Temps modernes et c’est conjointement qu’ils donnent sens à la formation progressive, depuis quatre siècles, d’une société d’individus, à la fois agents économiques et sujets politiques. Il y a toujours eu une tension entre les sphères économique et politique mais l’ère néolibérale, dont nous vivons aujourd’hui le délitement, pousse cette tension à son paroxysme. Ce livre iconoclaste décrypte de manière novatrice les paradoxes et les dilemmes de l’individualisme contemporain. Face au désarroi que révèle la montée des populismes, la tâche du XXI e siècle consiste à renouveler le pari keynésien et à surmonter le divorce actuel entre lucidité économique et volonté politique. Lire l'introduction...
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