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A. Brotchie, Alfred Jarry. Une vie pataphysique (trad. G. Firmin et Th. Foulc)

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Référence bibliographique : Alastair Brotchie, Alfred Jarry. Une vie pataphysique (2011), trad. Gilles Firmin, révisé par Thieri Foulc, Paris, Les Presses du réel, 2019, 528 p. EAN : 9782840667049 42 € La biographie richement documentée et illustrée de l'auteur d' Ubu Roi et du fondateur de la 'Pataphysique , par Alastair Brotchie. Alfred Jarry (1873-1907) fut un météore ou un monstre dans la littérature au tournant du XIXe et du XXe siècle. Il reste comme une pierre angulaire, pour avoir énoncé les principes fondateurs du théâtre moderne à propos d' Ubu roi (1896), pour avoir brisé la vieille littérature et mis en œuvre l'Esprit nouveau, selon Apollinaire , pour avoir marqué les dadaïstes , les surréalistes , les tenants de l'humour noir et, plus scientifiquement, les pataphysiciens qui fondèrent les études jarryques. La radicalité de ses œuvres –ses pièces de théâtre, ses romans, sa poésie, ses «spéculations»– est liée à celle de sa vie, qu'il voulut tout entière littérature. Le livre d'Alastair Brotchie fouille cette vie non seulement dans ses détails–avec nombre de documents nouveaux, de la correspondance inédite, des photographies jusqu'ici inconnues –mais dans sa signification : les chapitres narratifs, consacrés aux événements, alternent avec des chapitres réflexifs qui mettent en évidence le rôle des maîtres– tant le Père Hébert, prototype d'Ubu, que Bergson, dont Jarry fut l'élève –, élucident la notion de pataphysique, analysent l'homosexualité apparente de l'homme ou décrivent son fonctionnement de « machine écrivante ». Même la légende de Jarry, son culte de la bicyclette, de l'escrime, de la pêche à la ligne, sa propension à jouer du revolver, sa vie dans des galetas magnifiés par la « littérature » : le Calvaire du Trucidé, la Grande Chasublerie, le Tripode, sont intégrés dans cette « vie » irréductible à une simple succession d'événements : une vie pataphysique. Alastair Brotchie est Provéditeur du Collège de 'Pataphysique et co-fondateur de l'Institut Pataphysique de Londres. Éditeur à l'enseigne d'Atlas Press, il a publié en anglais de nombreux ouvrages d'Alfred Jarry, mais aussi de Raymond Roussel , d' Érik Satie , de Georges Bataille, de Konrad Bayer, et maints documents liés aux avant-gardes historiques. Publiée aux États-Unis, sa biographie de Jarry a été saluée comme « livre de l'année » dans le Times Literary Supplement , et est déjà traduite en italien et en allemand.

Les dettes de la poésie (Lyon & Paris)

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Les dettes de la poésie 16 mars, 6 avril, 26 avril, 10 mai, 17 mai, 25 mai Dans la perspctive de produire un état des lieux de la situation de la poésie aujourd'hui, le séminaire de la revue leverbier.fr propose pour sa troisième édition le thème des dettes de la poésie qui suggère trois approches : 1. Il s'agit en premier lieu d'évoquer les phénomènes de traduction, d'héritage, d'emprunt, de contre-signature qui constituent la tradition de la poésie en tant que telle. 2. Le rapport dela poésie à l'économie sera inéluctablement abordé : la poésie est-elle hétérogène à l'économie ? Qu'est-ce qui détermine la valeur d'une oeuvre poétique ? Quelle est la relation des valeurs économiques aux valeurs symboliques dans lesquelles la poésie trouve ses éléments ? Il y va des questions générales de la valeur, du crédit, de la créance, de la croyance, de la monnaie et des faux-monnayages, en somme, du fiduciaire et de la foi. 3. La dette signifiant également le péché, le sujet ouvre aussi de plein droit sur la question de la relation de la poésie et de la relition. Quelle est la dette de la tradition poétique à l'égard de la théologie ? À quel prix, et dans quelle mesure, a-t-elle pu se séculariser ? De Baudelaire à Bataille, des fleurs au mal, quel au-delà propose-t-elle ?

C. Schwartz, Malebranche,Mathématiques et philosophie

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89131.jpgMalebranche,Mathématiques et philosophie ClaireSchwartz PUPS ISBN : 979-10-231-0562-9 384 p. 18,00 € PRÉSENTATION Héritier de Descartes, Malebranche fut comme son aîné tout à la fois philosophe, métaphysicien et homme de sciences. La postérité n'a pourtant guère retenu son intérêt manifeste pour les sciences exactes, qui irrigue de multiples aspects de sa pensée, de sa conception de la méthode, de la vérité à celle de l'infini et du divin. En apparence, son rapport aux mathématiques a certes quelque chose d’énigmatique : initié dans un contexte cartésien hostile à certaines méthodes jugées inintelligibles, il semble ensuite les embrasser en adhérant au calcul infinitésimal, se faisant même l'agent de diffusion en France de ces nouvelles mathématiques. Derrière ce cheminement apparemment sinueux, une véritable continuité nous apparaît clairement. Ce n’est qu’en faisant entrer cette pratique mathématique en résonance avec la constitution de certaines de ses thèses métaphysiques que l'une et l'autre en viennent à s'éclairer mutuellement. Sous cette perspective, l'adoption malebranchiste de nouveaux calculs et de nouvelles opérations constitue un révélateur significatif des évolutions et des invariants de sa philosophie. Elle nous informe également sur les divers chemins qui ont conduit certaines normes et pratiques scientifiques nouvelles à s’imposer dans l'histoire. TABLE DES MATIÈRES Introduction Première partie. La Formation d’une pensée mathématique La pensée et la pratique mathématiques de Malebranche jusqu’au tournant des années1690 Chapitre I. Mathématiques et méthode, lecture dulivreVI deLaRecherche de la vérité 1.La Recherche de la véritéet le projet de la méthode 2. Structures comparées du livreVI de laRechercheet desRegulae 3. Méthode et mathématique dans la première partie du livreVI de laRecherche 4. Les regles de la methode ChapitreII. Idées et vérité 1. Connaissance par idées: nombre et étendue intelligible 2. L’un et l’unité 3. La vérité comme rapport d’égalité ou d’inégalité Deuxième partie. Évolution ou revirement? Le virage des années1690 et la rencontre avec lascience leibnizienne Chapitre I. Un document majeur, du calcul intégral, par Nicolas Malebranche 1. Situation du texte 2. Commentaire détaillé ChapitreII. Malebranche et la connaissance de l’infini 1. Connaître l’infini 2. Présences de l’infini 3. La question du formalisme ChapitreIII. Malebranche et la réforme de la physique 1. Malebranche et la physique: une brève recension 2. La stratégie de l’hypothèse physique: le statut de l’expérience 3. L’exemple des lois du choc des corps Conclusion

X. Kalck, "We said objectivists",Lire les poètes Lorine Niedecker, George Oppen, Carl Rakosi, Charles Reznikoff, Louis Zukofsky

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89132.png"We said objectivists",Lire les poètes Lorine Niedecker, George Oppen, Carl Rakosi, Charles Reznikoff, Louis Zukofsky XavierKalck PUPS ISBN : 979-10-231-0600-8 296 p. 21,00 € PRÉSENTATION Obscurs et limpides, déroutants de simplicité ou décourageants de complexité, tout et son contraire semble avoir été dit des poètes américains « objectivistes », dont on retient aujourd’hui cinq noms, Lorine Niedecker (1903- 1970), George Oppen (1908-1984), Carl Rakosi (1903-2004), Charles Reznikoff (1894-1976) et Louis Zukofsky (1904-1978). Parce qu’ils ne commencèrent à publier que dans les années vingt ou trente, on les qualifia de modernistes tardifs. Redécouverts après-guerre par une nouvelle génération de lecteurs, après parfois plus de deux décennies d’oubli, ils devinrent alors des précurseurs. Tous si profondément ancrés dans une nouvelle tradition nationale, comme le notait déjà Serge Fauchereau, en raison notamment de leur double parrainage, proches d'Ezra Pound comme de William Carlos Williams, et s'adressant à un lectorat d'abord américain, leurs trajectoires n'en demeurèrent pas moins foncièrement marginales. Juifs, fils d'une immigration récente, ou comme Niedecker, isolée dans le Wisconsin rural, ils n'ont appartenu à la scène littéraire qu'un bref instant au début des années trente, puis seulement à la toute fin de leurs vies. Poètes, ils furent travailleur social, charpentier, menuisier, enseignant, militant communiste, traducteur, psychothérapeute, éditeur, femme de ménage ou soldat. Riche de nombreuses analyses détaillées, cet ouvrage se veut une introduction raisonnée aux conflits et aux contextes spécifiques qui marquèrent les œuvres de ces auteurs, ainsi qu'aux enjeux de poétique contemporaine qui en découlent. XAVIER KALCK Xavier Kalck est maître de conférences en littérature américaine à la faculté des Lettres de Sorbonne Université. Il est l'auteur de plusieurs articles consacrés aux poètes « objectivistes », ainsi que de "Muted Strings. Louis MacNeice's. The Burning Perch” (2015) et de "George Oppen’s Poetics of the Commonplace" (2017).

O. Belin, C. Mayaux, A. Verdure-Mary (dir.), Bibliothèques d’écrivains. Lecture et création, histoire et transmission

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Olivier Belin, Catherine Mayaux et Anne Verdure-Mary (dir.), Bibliothèques d’écrivains. Lecture et création, histoire et transmission, Rosenberg & Sellier, collection "Biblioteca di Studi Francesi", 2019. EAN13 : 9788878856783. Espace de travail, de loisir ou d’évasion, la bibliothèque remplit toutes sortes de fonctions pour un écrivain. Elle est un patrimoine matériel qui se construit, se transmet et se disperse, mais aussi un atelier où les lectures, savantes ou sauvages, viennent nourrir la création; enfin elle constitue le lieu d’un réseau de savoirs où se découvrent des filiations, des circulations et des dialogues parfois insoupçonnés. Telles sont les trois facettes des bibliothèques d’écrivains explorées dans ce volume, pour des auteurs de l’époque médiévale à l’époque contemporaine qui ont voyagé en Europe, Amérique et Asie. Ces études interrogent les archives papier ou numériques de figures intellectuelles variées: poètes, linguistes, philosophes, cinéastes ou critiques. Indice/Sommaire Introduction par Olivier Belin, Catherine Mayaux et Anne Verdure-Maryix 1repartie: Constitution et transmission La constitution d’une bibliothèque royale: la Librairie de Charles V, par Olivier Bertrand Engagement, amitié et surréalisme: la bibliothèque de Paul Éluard, par Anaïs Dorey «Les» bibliothèques de Bernard Quemada… et de son élève, par Jean Pruvost Lire Meyrinck, systématiser le double. Étude d’une note de lecture de Borges dans Le Golem , par Erica Durante «On the trails of my fancy»: la bibliothèque offerte d’Andrée Chedid, par Nicole Grépat La bibliothèque de recherche Lawrence Durrell de Paris Ouest: initiation à la poétique durrellienne, par Isabelle Keller-Privat La bibliothèque de Jean Starobinski, ce jardin ensauvagé, par Stéphanie Cudré-Mauroux La bibliothèque de Zbigniew Herbert (1924-1998), par Henryk Citko La bibliothèque Lawrence Durrell à l’Université Paris Ouest Nanterre, par Corinne Alexandre-Garner Intégrer les bibliothèques d’écrivains aux éditions génétiques numériques: le cas Beckett, par Dirk Van Hulle 2epartie: Usages de la lecture et création La bibliothèque yourcenarienne: un creuset identitaire, par May Chehab La «Larbaldienne» ou la terre promise de la littérature, par Olivier Belin La bibliothèque de Guy Debord, l’écho d’une vie, par Emmanuel Guy et Laurence Le Bras Une certaine bibliothèque. La bibliothèque «préclassique»de Jean Tortel, par Catherine Soulier René Char, le poète et ses livres, par Danièle Leclair Gabriel Marcel: bibliothèque personnelle ou bibliothèque professionnelle?, par Anne Verdure-Mary L’imaginaire de Gaëtan Picon: fondation d’une bibliothèque intellectuelle, par Agnès Callu Blaise Cendrars, l’Errant des bibliothèques, par Claude Leroy Une bibliothèque-chimère: les romans de Mario Bellatin en vitrine et miroir déformant de la littérature japonaise moderne, par Barbara Mauthes Des livres vus de dos, par Olivier Belin 3epartie: Circulations et bibliothèques collectives Au-delà des livres pairs de Faustroll. Bibliothèques, canons et érudition chez Jarry, Gourmont et Schwob, par Julien Schuh André Breton en sa bibliothèque: rien de trop, par Pierre-Henri Kleiber Paul Éluard: donner à lire, par Olivier Belin L’expérience du merveilleux poétique: la bibliothèque précolombienne de Benjamin Péret, par Karla Segura Pantoja La bibliothèque de la Nouvelle Vague: une forme cinématographique de l’histoire entre mausolée et utopie, par Anne-Gaëlle Saliot Une bibliothèque à deux voix: Josefina et Ignacio Aldecoa, Las Magnolias , par Odile Diaz Feliu L’Institut Kultura de Maisons-Laffitte: la bibliothèque des exilés polonais, par Joanna Nowicki À la recherche d’une bibliothèque perdue: la bibliothèque des jésuites français à Pékin au xviiiesiècle, par Noël Golvers Le fonds extrême-oriental de la bibliothèque de trois poètes: Paul Claudel, Saint-John Perse, Henry Bauchau, par Catherine Mayaux Bibliographie Index Voir le site de l'éditeur…

Bourses de MA et PhD (UL Lafayette)

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DEADLINE: MARCH 1st for funding (bourses de MA et PhD) «Venez étudier avec nous autres!» The University of Louisiana at Lafayette offers one of few graduate programs in the United States specifically in Francophone Studies by providing students the opportunity to study all the regions of la Francophonie individually and as a whole. The university itself is located in the heart of Cajun Louisiana, a cultural crossroads joining many areas of the contemporary Francophone world that share historical and linguistic roots. The natural beauty of the landscape provides a fitting setting for the culture’s unique heritage and multicultural diversity. The breadth and reach of the courses and approaches offered in the Masters and doctoral programs reflect this diversity and richness and make the experience at UL Lafayette unique.Our dynamic, innovative, and interdisciplinary program regularly provides courses on the literatures, cinema, and cultures of France, Belgium, Quebec, Acadia, Louisiana, the Antilles and Haïti, Sub-Saharan Africa, and the Maghreb. The graduate program in Francophone Studies was the first in the United States to design courses on Louisiana Cajun and Creole languages, as well as courses on Belgian Francophone literature. Students from all over the Francophone World come together at UL Lafayette to explore the rich variety, hybridity, and créolisation of the global Francophonie using a variety of approaches.The faculty’s theoretical interests cover women’s and gender studies, migration, transgression, medieval studies, postcolonial, visual studies, etc. Special attention to the professionalization is also a major component to this program, with workshop and semester-long seminars to be successful on the job market (in and outside of academia). Financial support is available for graduate students primarily through the university graduate assistantships and fellowships, which are available to foreign nationals as well as to U.S. citizens. To request further information for these positions, please consult our website and/or contact the Graduate Coordinator, loic.bourdeau@louisiana.edu in French or English. Other funding options include: annual scholarships, summer research awards, funded research trips, etc. To Apply: http://gradschool.louisiana.edu/prospective-students French and Francophone Studies Program Information: http://languages.louisiana.edu/French/index.html We encourage applicants to contact any French and Francophone Studies faculty member to discuss any research interests: http://languages.louisiana.edu/French/fr_faculty.html

S. Hibbs, A. Şerbanet N. Vincent-Arnaud (dir.), Corps et Traduction, corps en traduction

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89137.jpgRéférence bibliographique : Solange Hibbs, AdrianaŞerban, Nathalie Vincent-Arnaud (dir.), Corps et Traduction, corps en traduction , Lambert-Lucas (Limoges), 2018, 312 p. EAN13 : 9782359352603. 30 €. Table des matières Introduction: Retrouver le corps Solange Hibbs, Adriana Şerban, Nathalie Vincent-Arnaud I. TRADUCTION ET (DÉS)INCARNATIONS Translating Bodies in Motion: Which Bodies, from Where? Nicole Côté Disembodied Voices: Translation as an Uncanny Act Daisy Connon Corps et autotraduction: le cas des interférences chez l’autotraducteur franco-espagnol Agustín Gómez-Arcos Nayrouz Chapin II. CORPS EN SCÈNE L’interprète de conférence ou le corps traduisant Solange Hibbs L’incarnation des interprètes et des traducteurs LSF/français lorsqu’ils œuvrent vers la langue des signes Florence Encrevé Somatic Experiences in Song Translation: Brel’s “ La chanson des vieux amants ” in Polish Marta Kaźmierczak Translating the Physicality of Western Texts into Japanese Theatre Yoshiko Takebe Translation and the Body in Peter Greenaway’s The Pillow Book Adriana Şerban III. CORPS, POUVOIR ET VIOLENCE The Monstrosity of the Body in Translation Lily Robert-Foley A Site of Trauma and Memory: The Body as Palimpsest in Shauna Singh Baldwin’s What the Body Remembers (1999) Arunima Dey Women’s Magazines and Symbolic Violence: The Translation of the Body in the Era of Mass Communication Irene Rodríguez Arcos IV. CORPS, SENS, CENSURE La psyché s’auto-traduisant: ses ratures, ses envies, ses empreintes dans l’œuvre de Vassilis Alexakis Elisa Hatzidaki Remembering Nature, Translating the Senses Wordsworth, Thomas and Heaney Jessica Stephens Interroger le devenir du corps dans les traductions françaises de The Rainbow de D.H.Lawrence Aïcha Louzir Corps du traducteur, corps traduit: censure et autocensure dans les traductions hongroises de Gargantua de François Rabelais Adrienn Gulyás V. CORPS EN TRANSLATION Before, During, After (Translating the Body) Mª Carmen África Vidal Claramonte Traduction des poèmes «To cross a bridge», «Identity» et «Haiku» de Lotte Kramer Nathalie Vincent-Arnaud Les auteurs Index des noms

L’art abstrait en quête de définitions. Paris, New-York, Tokyo, 1944-1964 (MSH Bretagne, Rennes)

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L’art abstrait en quête de définitions. Paris, New-York, Tokyo, 1944-1964 Le colloque est l’aboutissement d’une réflexion menée depuis 2016 sur la peinture à Paris dans l’après-guerre (1944-1964). Il se propose de questionner l’art abstrait dans cette période quand il est devenu un « phénomène mondial » (Dora Vallier). Non avec la prétention d’en donner une définition univoque, mais pour tenter d’explorer le maquis des dénominations dans le champ de la peinture, de mettre en lumière la variété des démarches artistiques et la complexité des circulations des œuvres, des artistes et des divers acteurs de la vie artistique, à Paris, au Japon et aux États-Unis. La peinture sera envisagée sous l’angle de la «relation critique », pour reprendre la formule de Jean Starobinski. Les enquêtes sont fondées en grande partie sur la base documentaire des Archives de la critique d’art–INHA de Rennes. Programme JEUDI 7 FEVRIER 2019: L’art abstrait, Japon – Paris Matin: Face à l’internationalisation de l’art au Japon A partir de 9h: accueil. 9h30-10h15: ouverture du colloque par Leszek BROGOWSKI , professeur et vice-président de l’université Rennes2 et Jean-Pierre MONTIER , professeur et responsable scientifique du colloque, CELLAM, université Rennes2. Introduction par Françoise NICOL , CELLAM, université Rennes2: Deux ans d’enquête sur «l’École de Paris» 10h15-11h: Michael LUCKEN , professeur, INALCO, ouverture: Japon: le risque de «l’ailleurs» (intervention de 30 mn et discussion) Pause 11h15-11h45: Yuri MITSUDA , conservatrice au Kawamura Memorial DIC Museum of art, à Sakura, Japon et membre du Conseil de l’AICA-Japon: Informel whirlwind in Japan: what it changed 11h45-12h15: Lilian FROGER , docteur, ACA-INHA et université Rennes 2 : 1962: année japonaise pour Pierre Restany 12h15-12h30: Discussion Après-midi: Formes d’abstraction au Japon 14h00-14h30: Eugenia BOGDANOVA-KUMMER , Lecturer in Japanese Arts, Sainsbury Institute, University of East Anglia, Norwich, Grande Bretagne, Art abstrait et calligraphie au Japon (intervention de 30 mn par visio-conférence) 14h30-15h: Natalia SMOLIANSKAIA , historienne d’art et commissaire d’exposition, Moscou (Russie), «Jetez-vous en l’air»: l’art abstrait au croisement de la corporéité concrète 15h-15h15: Discussion Pause 15h30-16h: Mélissa LALOUETTE , étudiante en Master 2 Histoire de l’art (MAGEMI), université Rennes2, présentera,avec Nathalie BOULOUCH , directrice des Archives de la critique d’art, l’exposition A propos du Japon , conçue et réalisée à partir d’une recherche documentaire dans les collections des Archives de la critique d’art-INHA. Une troisième voie 16h-16h30: Fabrice FLAHUTEZ , professeur, université Paris Nanterre, Entre abstractions et figurations, la troisième voie lettriste 16h30-16h45: Discussion Clôture de la journée à la MSHB 17h45-20h: Soirée grand public au Musée des Beaux-Arts de Rennes. Diffusion du film documentaire Trésor vivant (2016) consacré à l’artiste Kunihiko MORIGUCHI. Intervention de son réalisateur, le cinéaste Marc PETITJEAN , avec Martine COLIN-PICON , chercheur indépendant. VENDREDI 8 FEVRIER 2019 : Art abstrait, voie introuvable? Matin: Explorer les limites de l’art abstrait et de ses définitions 9h00-9h30: Sandrine HYACINTHE , docteur en histoire de l’art, université Paris 10, L’œuvre de Tal Coat, retour sur une voie perdue de l’abstraction 9h30-10h: Frédéric MONTEGU , PRAG, université Lyon 2 et CIEREC de Saint-Étienne, Abstraction et paysage 10h-10h15 : Discussion Pause 10h30-11h00: Raphaël NEUVILLE , docteur, université Toulouse Jean-Jaurès, Les relations du Surréalisme à l’abstraction après la Seconde Guerre mondiale 11h00-12h00: Yves CHEVREFILS DESBIOLLES , chercheur à l’IMEC, projection du film Hélion, New York, 1946, un artiste au travail ou Hélion et l’abandon de l’abstraction 12h00-12h30: Discussion Après-midi: Paris, carrefour 14h-14h30: Juliette EVEZARD , docteur, université Paris-Nanterre, Michel Tapié ou la «tentation» du Japon 14h30-16h15: René Drouin, un éditeur d’art et un découvreur dans le marché de l’art parisien , table-ronde avec Jean-Claude DROUIN , architecte, fils du galeriste René Drouin, Benoît DECRON , directeur des musées du Grand Rodez, Claire PAULHAN , chercheuse et éditrice et Nicole MARCHAND-ZAÑARTU , chercheur indépendant. Discussion menée par Laurence IMBERNON , conservatrice au Musée des Beaux-Arts de Rennes, suivie d’un échange avec la salle. Projection d’un extrait du film Claude Berri rencontre Leo Castelli: marchand d’art , 1988. Pause 16h30-16h50: Conclusion du colloque par Jean-Marc POINSOT , professeur en histoire de l’art, université Rennes2 16h50-17h00 : Jean-Pierre MONTIER et Françoise NICOL : La recherche à venir dans le prolongement du projet . 17h00-17h15: Françoise THIBAULT , déléguée générale de l’Alliance Athéna, conclura sur la politique de recherche en France. Conseil scientifique international Nathalie BOULOUCH, MCF histoire de l’art, université Rennes 2, et directrice des Archives de la critique d’art-INHA. Martine COLIN-PICON, docteur en en langue et littératures françaises et chercheur indépendant.Laurence IMBERNON, historienne d’art, conservatrice au Musée des Beaux-arts de Rennes. Jean-Pierre MONTIER, professeur de langue et littérature françaises, CELLAM, université Rennes 2. Françoise NICOL, MCF de langue et littérature françaises, université de Nantes, CELLAM. Timothée PICARD, professeur de langue et littérature françaises, CELLAM. Jean-Michel RABATE, professeur de littérature française université de Pennsylvanie. Natalia SMOLIANSKAIA, historienne d’art et commissaire d’exposition, Moscou (Russie). Pierre VILAR, MCF en langue et littérature françaises, université de Pau. Comité d’organisation Laurence BOUVET-LEVEQUE et Nelly BREGEAULT-KREMBSER 
(Cellule Recherche UFR ALC, université Rennes2). Yolande SAMBIN,chargée de projets, MSHB – USR CNRS 3549 et Catherine GODEST, chargée de communication MSHB. Jean-Pierre MONTIER et Françoise NICOL. Assistante : Sophie CHAPEY.

Le Temps de l'art ou l'art de faire le Temps (revue Le Périscope )

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Appel à contributions pour la revue Le Périscope (#2) Le temps de l’art ou l’art de faire le temps Le Périscope est une jeune revue, produite par des doctorant.e.s et docteur.e.s de l'université de Lorraine dans le but de promouvoir la recherche en arts et culture en s'adressant à un public plus large.La revue s'inscrit dans une démarche de vulgarisation scientifiqueen publiant des articles courts d’étudiant.e.s de la licence au doctorat, qui abordent les dernières recherches en arts et culture,et entend faire des liens entre l'universitéetlesdifférentsacteurs du monde culturel. La revue est pluridisciplinaire et traite des objets culturels(cinéma, théâtre, musique, danse, arts plastiques, jeux-vidéos, ...)et deleurs publics avec les outils de l'histoire, de la sociologie et l'ethnologie, de l'esthétique ou d'autres approches en sciences humaines. Pour finir, elle se dote d’un cahier création dans lequel tout.e étudiant.e peut faire une proposition artistique, qu’elle soit graphique, picturale, numérique, photographique… Toutes les propositions artistiques sont les bienvenues. La revue publie en priorité des contributions issues d’étudiant.e.s de l’Université de Lorraine, mais nous ouvrons ce numéro à la participation d’un étudiant.e.s ou jeune chercheur.e hors Université de Lorraine. Pour ce numéro #2, intitulé "LeTemps" à paraître en septembre 2019, nous lançons un appel à contributions concernant les textes et la partie du Cahier création. Afin de stimuler votre réflexion, nous vous proposons ci-dessous des orientations possibles aussi bien pour les textes que pour la création. Toutes les propositions n’entrant pas dans ce cadre, mais mettant en jeu la question du temps, seront également prises en considération. Processus de production artistique - Les propositions d'articlespourront être consacrées autemps de l' élaboration de l'œuvre ,aux processus de création , et s'intéresser par exempleau Kairos , la saisie du moment opportun au sein d'un processus de création. - Le temps peut-il être pris à rebours ?On se questionnera parexemplesur les pratiques contemporaines qui convoquent d'anciennes formes de création, comme l'histoire naturelle. - Des contributions pourront aussi analyser le rythme de travail , par exemple chez l'artiste autrichien Martin Beck, récemment exposé au FRAC Lorraine [1] , chez Guillaume Bardet avec son oeuvre «L'usage des jours»ou dans une idée de "créer jusqu'à l'épuisement". - Comment et pourquoi conserver une trace des pratiques éphémères ? - On pourra également aborder l'idée de retard , ou de délai dans l'élaboration d'une oeuvre, les cycles et la création (voir par exemple l’oeuvre de l’artiste designer Wieki Somers,«Frozen in time»), la question du hasard , ou les rétrospectives dans le domaine de l'exposition . -En se penchant sur la scénographie , onpeutégalementinterroger la temporalité de la production.Par exemple, comment prendreen compte la durée passée face à l’œuvre dans les conceptions scénographiques ? - Du point de vue du travail du chercheur.e , les contributions peuvent également explorer la temporalité de larecherche en sciences humaines et sociales, ainsi que la construction de la carrière du chercheur.e. Temporalité de la réception des objets culturels - Les contributions pourrontégalements'intéresser au temps de la représentation dans le spectacle vivant ou encore à l'impression de temps , comme par exemple la sensation de durée devant un film . Ce ressenti devient en faitun indice de plaisir ou d' ennui :on regarde le temps passer, ou bien on ne l'a pas vu du tout défiler. En même temps il y a des normes , des « conventions » pour reprendre le sociologue états-unien Howard Becker : des épisodes de 45 minutes pour la télévision, des films d'environ2h pour le cinéma, etc. En questionnant les nouveaux formats de "séries cinématographiques", on peut se demander ce que les possibilités d'allongement du temps font à la narration , et au processus de création audiovisuelle ? -Comment le succès desœuvres ( films , musique , théâtre , danse , arts plastiques , etc.)et les goûts des spectateurs évoluent-ilsdans le temps?Lesrecherchesde MélodieMarull [2] nous invitent par exemple à re-voir l'œuvre de PierreMolinier aujourd'hui, à la lumière de notre époque et des théories queer plus récentes.Quels enjeux induisent ces relectures ? [3] En musique classique ,on écoute des musiquesde répertoire de différentes époqueset la pratique qu'on en a aujourd'hui diffère de celle que l'on pouvait avoir à l'époque de leur production/création.Comment fait-on coexister des répertoires d'époques différentes, qui sont aujourd'huiperçus comme des genresmusicaux, avec chacun leur scène et leur marché spécifiques? -Dans quelle mesurel’ expérience que l’on fait des œuvres audiovisuelles (films, séries) lorsqu’on est jeune opère-t-elle une certaine influencesur le reste de la vie? Le Temps représenté ou constitutif des œuvres - On peut interroger le thème de l' intemporel dans les œuvres, mais aussi du temps lié à la mémoire , comme à travers le concept de «survivance» d'Aby Warburg développé par L'Atlas Mnémosyne (1921-1929), ou encore les questions liées au patrimoine ou aux archives dans l'art. - Quels usages les arts plastiques font-ils des mythes liés au temps, comme celui des Parques qui déroulent le fil du destin ? - Comment les artistes s'emparent du temps et parviennent à superposer les strates temporelles ? Comment convoquent-ils plusieurs "temps" au sein d'une œuvre d'art ? -Qu'elle présente un futur inquiétant ou fascinant, la science-fiction a occasionné le développement de nombreux sous-genres et hybridations ( cyberpunk / steampunk / afrofuturisme / utopie / dystopie / etc.), dans la littérature , la bande-dessinée ,au cinéma , ou comme imaginaire musical .Comment ces thématiques se matérialisent-elles dans la culture d'aujourd'hui ou d'hier ? Que révèlent-elles de notre rapport au passé et au futur ? Dans quelle mesure ces différents sous-genressont-ils chacun influencé par les sciences "dures" (biopunk, cyberpunk),pardes cultures spécifiques (comme la culture de la diaspora africaine pour l'afrofuturisme), la politique (utopie, dystopie) ou la géopolitique (space opera) ? - Ralentir / Accélérer (le son, la musique, la vidéo, les corps dans le spectacle vivant, etc.), observer les structuresrythmiques . En 2017, un article du Guardian intitulé « The leisure principle: why dance music is slowing down »souligneque depuis 2012 le tempo moyen de la pop serait descendu de 113,5 à 90,5 bpm [4] . Comment peut-on analyser la décélération de la musique à travers les genres ? Onpeut par exemple s'intéresserà la trap dans le hip hop et l' electro , au mumble rap , mais aussi à des styles moins récents comme le drone ou le funeral doom dans le metal , ou encore à la pièce "As Slow As Possible" de Gerd Zacher, reprise par John Cage. Peut-on ralentir la musique jusqu'à supprimer toute structure rythmique, comme le fait l'artiste noise Kylie Minoise avec sa reprise de "You Suffer" de Napalm Death,qu'elle étire jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un long son de distorsion ? [5] À l'inverse, on peutégalement questionner l'accélération de la musique, et par exemple ses liens avec la technologie comme le développement de la boîte à rythme,qui permet notamment à Moby de produire son morceau de techno hardcore "Thousand" dont le rythme s'élève à 1000bpm. -Si l'on se penche sur les effets audio basés sur le temps, on constate que le delay et la reverb altèrent et allongent le temps alloué naturellement à un signal sonore. Comment et dans quels buts les musiques populaires – dans toute leur diversité – ont-elles recours à ces effets ? On peut par exemple constater que d'un style de musique à l'autre, le type de reverb utilisé n'est pas le même... Et que cette utilisation est parfois liée à la réverbération naturelle des salles qui accueillaient leurs concerts avant la popularisation des effets numériques.C'est notamment le cas de la room reverb , censée rappeler l'acoustique des jazz clubs. -Au cinéma, les anachronismes que l'on décèle dans certains films peuvent prêter à rire, ou faire l'objet de critiques ou de reproches dirigés contre le réalisateur ; des internautes dressent des listes qui ont vocation à en présenter les "pires", les plus drôles, les plus difficiles à remarquer, etc. Mais comment ces anachronismes – qu'ils soient volontaires ou non – font-ils en somme dialoguer deux temps : celui du tournage et celui de la fiction ? Pour nous envoyer une proposition d'article : Nous attendons vos propositions de contribution pour le 4 févrierau plus tard , par mail à cette adresse : contact.univarts@gmail.com Les propositions devront comporter un court résumé (environ 10/20 lignes) accompagné d'une bibliographie d'environ 5 références pour les étudiant.e.s niveau master et plus, et 3 pour les étudiant.e.s niveau licence. Merci d'indiquer également vos nom, prénom, cursus ou discipline universitaire, enseignant référent ou directeur de thèse le cas échéant. Les propositions seront sélectionnées par le comité de la revue. Les réponses à vos propositions seront envoyées courant février. Les articles définitifs pourront s'inscrire dans un format "Etudes" d'un maximum de 15 000 signes espaces compris, ou dans un format "Perspectives" de 8 000 à 10 000 signes espaces compris. L'écriture de chaque article pourra faire l'objet d'un accompagnement par les membres de notre Comité éditorial et de lecture. Pour nous envoyer une proposition liée au Cahier création: Nous attendons vos propositions de contribution pour le 4 févrierau plus tard , par mail à cette adresse : contact.univarts@gmail.com en intitulant votre fichier NOM_CAHIERCREATION Les propositions devront comporter un court résumé explicatif (environ 10/20 lignes) de la ou des création.s artistique.s réalisée.s ou en cours d’élaboration. Il n’y a pas de limite quantitative. Attention, la revue est publiée en noir et blanc. Les créations apparaîtront donc dans la revue en noir et blanc. Les propositions seront sélectionnées par le comité de la revue. Les réponses aux propositions seront envoyées courant février. Les trois ou quatre projets sélectionnés s’inscriront dans le Cahier création et occuperont chacun l’espace d’une page de la revue. La phase d’élaboration du travail artistique pourra faire l’objet d’un accompagnement par les membres de l’équipe du Périscope. L’équipe du Périscope: BARRIÈRE Louise FOURNIER Marion LÉVÊQUE Cyrielle MARULL Mélodie MICHEL Aurélie MÜLLER Susanne RESCIGNO Anthony SOUILLÉS-DEBATS Léo STOTZKY Pierre THACKERAY Valérie TURBÉ Sophie VALKAUSKAS Elodie [1] http://www.fraclorraine.org/explorez/artsvisuels/642 [2] Mélodie Marull (2018), Du corps transgressif au corps subversif : Corporéités dissidentes dans l'œuvre de Pierre Molinier , thèse de doctorat en Arts (dir Claire Lahuerta), soutenue à l'Université de Lorraine. [3] Voir notamment : Lorenz, Renate et Marie-Mathilde Bortolotti (2018), Art queer: une théorie freak , Paris : B42. [4] Kathy Iandoli (2017), "The leisure principle: why dance music is slowing down", The Guardian , 8 sept. [En ligne : https://www.theguardian.com/music/2017/sep/08/leisure-principle-why-dance-music-slowing-down ] [5] Ces deux derniers exemples (As Slow as Possible et You Suffer) ont été empruntés à Matthieu Saladin (2018),Livret d'exposition Précipités de Lenteur , BBB Centre d'Art Contemporain de Toulouse.

Prix de laSociety of Dix-Neuviémistes

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One of the chief aims of the Society of Dix-Neuviémistes (SDN) is to promote and disseminate new linguistic, literary, historical, cultural, philosophical,and comparativeperspectives on nineteenth-century Frenchand Francophonestudies. The Society awards an annual prize for the best journal article published by a postgraduate student, or an early-career researcher who has not yet entered her or his first permanent full-time post. The competition is open to postgraduates and early-career members of the Society of any nationality and includes a cash prize of £300 and mentions on the SDN website and social media. The winner will be invited to receive her or his award at a reception during the Society’s annual conference. Eligible candidates are invited to submit peer-reviewed journal articles published during the year 2018. To be eligible to submit an article for the prize, candidates must be either postgraduate students or early-career researchers who have not yet entered her or his first permanent full-time post at the point of submission. Submissions may be on any topic related toFrench and francophonenineteenth-century studies. They must be in English or in French and may have been published anywhere in the world. After submission, essays will be reviewed and ranked by members of the SDN committee. Submissions should be sent by email before the 28 of February 2019 to Dr Maria Scott ( M.Scott@exeter.ac.uk ), Secretary of SDN, together with an accompanying statement which includes complete publication details of the published article and an explanation of where and when the candidate’s PhD was awarded. Candidates must attach to this email a copy of the published article in PDF form. Further information on the prize may be obtained from Dr Maria Scott: ( M.Scott@exeter.ac.uk ), Secretary of SDN.

M. C. Panzera (dir.), Relier, délier les langues. Formes et défis linguistiques de l'écriture épistolaire

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89145.jpgRelier, délier les langues. Formes et défis linguistiques de l'écriture épistolaire MariaCristina Panzera (dir.) Hermann 390 p. PRÉSENTATION La correspondance a représenté un instrument efficace de communication à distance à l’époque prémoderne. Reliant l’épistolier et ses destinataires en dépit de l’éloignement spatial et temporel, la lettre a assuré un lien social, intellectuel, politique, contribuant ainsi à la civilisation des mœurs. Un lien plus ou moins fort s’est établi, selon les époques et les contextes, entre l’aspect formel de la lettre – son dispositif, ses stratégies communicatives, les registres employés – et les enseignements de la rhétorique. Les choix linguistiques nous renvoient aux compétences littéraires et aux capacités expressives propres à chaque épistolier, qu’il soit écrivain, artiste ou représentant du monde des cours. Medium de l’interaction à distance, la lettre supplée l’empêchement de l’échange oral par la profusion de la parole écrite; elle délie alors la langue, invitant à l’épanchement de l’amitié et des sentiments. MARIA CRISTINA PANZERA Maria Cristina Panzera est maître de conférences en italien à l'université Bordeaux Montaigne.

J-F. Vernay, La séduction de la fiction

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89146.jpgJean-FrançoisVernay La séduction de la fiction Hermann EAN : 9791037000682 212 p. 24,00 € PRÉSENTATION Tout lecteur de textes littéraires fait un jour l’expérience d'une lecture qui le subjuge. Mais quel est cet irrésistible pouvoir de séduction de la fiction auquel nous nous soumettons délibérément et qui suscite en nous autant d’émois que de plaisirs psychiques ? Cet ouvrage, à la frontière entre étude littéraire et sciences cognitives, entend ainsi explorer ce qu'est la passion littéraire, en apportant des réponses aux questions suivantes : La rencontre avec le livre est-elle le fruit du hasard ? Quelle est la nature des liens qui déterminent notre rapport au livre et qui favorisent l’attachement ? Est-ce le plaisir, le cœur ou le cerveau qui sont le moteur de cette séduction ? Quelles sortes de délices promet la consommation de cette relation ? Comment séduire et être séduit ? Quelle est la part des émotions dans cette entreprise ? Quel est le ciment de cette relation et peut-on y voir un échange profitable ? Enfin, si les effets de la séduction apportent d’indéniables bénéfices, pourquoi bouder notre plaisir ? JEAN-FRANÇOIS VERNAY Jean-François Vernay est essayiste, auteur de fiction et chercheur en littérature. Il a signé plusieurs réflexions littéraires, toutes disponibles en langue anglaise. La séduction de la fiction est son quatrième essai.

L. Cahen-Maurel, J-N. Bret (dir.), L'Œil de l'esprit. Caspar David Friedrich et le romantisme allemand

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89147.jpgL'Œil de l'esprit. Caspar David Friedrich et le romantisme allemand Sous la direction de LaureCahen-Maurel, Jean-Noël Bret Hermann 382 p. PRÉSENTATION Le peintre romantique Caspar David Friedrich fait aujourd’hui partie de nos classiques dans le champ de l’art. Ce livre propose les réflexions de certains des plus éminents spécialistes français et étrangers de son œuvre, comme du romantisme allemand, sur la manière de regarder et de percer un peudu prestige mystérieux d’une peinture connue pour être énigmatique. En un parcours à travers l’histoire de l’art et de la civilisation allemande, la philosophie, la politique, religion et la littérature, il interroge le lien de Friedrich au romantisme, et fournit une approche renouvelée de quelques-uns des enjeux fondamentaux d’un mouvement artistique en quête d’harmonie entre le monde extérieur et l’imagination qui le dépasse si facilement, en plongeant ses racines dans la pure intériorité accessible seulement à «l’œil de l’esprit». DIRECTEUR.TRICE.S Jean-Noël Bret est historien de l’art et président des associations AEPHAE (Association euroméditerranéenne pour l’histoire de l’art et l’esthétique) et A.C.C (Art, Culture et Connaissance), Marseille. Il est membre de l’Académie des sciences, lettres et arts de Marseille. Laure Cahen-Maurel, docteur en philosophie, est actuellement chargée de recherches postdoctorales du FRS-FNRS à l’université Saint-Louis – Bruxelles. Elle est l’auteur de L’art de romantiser le monde. La peinture de Caspar David Friedrich et la philosophie romantique de Novalis (2017). Contributeurs : Laure Cahen-Maurel, Maria Teresa Caracciolo, Augustin Dumont, Manfred Frank, Michael Fried, Joseph Leo Koerner, Isis von Plato, Julie Ramos, Lionel Richard, Olivier Schefer, David W. Wood

G. Dotoli, L'honnête homme

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89148.jpgGiovaniDotoli L'honnête homme Hermann, 2019 ISBN9791037000705 — 228 p. PRÉSENTATION L'expression quelque peu galvaudée, qu'on entend par "honnête homme" semble insaisissable. Qu'en est-il réellement ? Personnage central du Grand Siècle français, l'honnête homme répond au contrôle absolutiste de l’ordre établi : en choisissant le paraître, il transfère dans l’illusion ses problèmes d’existence. Ses règles sont à la fois une forme de contrôle de la société et une méthode de lutte. L'"honnête homme" désigne avant tout celui qui est curieux, éduqué, lettré, cultivé, affranchi de toutes contraintes dans ses choix de lecture ou d'occupation. En somme, sa caractéristique première est la liberté. Le but de cet ouvrage est ainsi de montrer que l'honnête homme est une figure de la liberté, à travers laquelle une philosophie du pouvoir se construit.

Atelier : "Quelles thèses en recherche-création? Mener une thèse en théorie et pratique de la création littéraire" (Toulouse)

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Atelier : "Quelles thèses en recherche-création? Mener une thèse en théorie et pratique de la création littéraire" 18 mars 2019 Toulouse PRÉSENTATION Avec l’ouverture récente en France de nouveaux masters de «Création littéraire» (Toulouse, Le Havre, Paris 8, Cergy-Pontoise, Clermont-Ferrand) et la validation en 2014 par le ministère de la mention de master «Création littéraire» et de la mention de thèse «Pratique et théorie de la création artistique et littéraire» (Cergy-Pontoise et Aix-Marseille), un nouveau champ d’enseignement et de recherche se dessine pour les Lettres: celui de la théorie et de la pratique de la création littéraire. Ces nouvelles formations reposent en effet sur le présupposé que l’écriture littéraire, comme les autres arts tels que la musique ou la peinture, peut donner lieu à un apprentissage et constituer un champ de recherches. Ce domaine d’enseignement, comme on le sait, est déjà très répandu outre-atlantique, avec des cursus de creative writing en licence et master dans la plupart des universités. Il ne s’agit pas de copier ce modèle anglo-saxon, mais de s’appuyer sur l’émergence en France, depuis les années soixante, de la génétique textuelle et des ateliers d’écriture — plus précisément des ateliers d’écriture littéraire. Ces ateliers sont fondés sur la relecture et la réécriture, avec pour visée d’améliorer le texte de départ au fil des versions successives: l’objectif est de permettre aux étudiants de «fonder leur propre rhétorique» (Ponge). C’est là qu’intervient le domaine de la génétique textuelle, qui a posé l’écriture comme un processus , observable dans les brouillons. Au-delà, ce champ de recherche-création sur l’écriture littéraire relève d’un domaine plus général qui est celui de la théorie et de la pratique des processus de création, ce qui ouvre la voie à des collaborations avec d’autres formations artistiques, quelles qu’elles soient. On pourra ainsi considérer ce qui existe déjà dans les écoles d’art, où l’étudiant présente à la fois une création et une réflexion sur cette création, qui peut prendre des formes diverses (journal de bord, essai critique…). Ce champ constitue donc à la fois un domaine d’enseignement, de création et de recherche fondé sur l’articulation entre théorie et pratique dans le domaine de l’écriture: c’est dans ce cadre que s’inscrivent les thèses à venir, pour lesquelles nous devons inventer un canon académique. Ce 2d Atelier a ainsi pour objectif de finaliser la charte de ces nouvelles thèses, à laquelle nous avons travaillé lors du 1 er Atelier mené le 12 juin dernier qui a réuni des étudiant.e.s et des professeur.e.s des différentes universités françaises engagées dans ce type de recherches. Suivant le même principe, l’Atelier de travail du 18 mars est ouvert aux doctorant.e.s et aux encadrant.e.s. Nous examinerons ensemble les difficultés méthodologiques et/ou théoriques que présente ce type de recherches — l’objectif étant de partager une expérience commune, afin de mieux délimiter ce nouveau domaine de recherche-création. Isabelle Serça Professeure de Langue et Littérature françaises Université de Toulouse-Jean Jaurès Comité d’organisation Floriane Blanchot , Doctorante en théorie et pratique de la création littéraire (dir. I. Serça), Université de Toulouse-Jean Jaurès. Jimmy Poulot-Cazajoux , Doctorant en théorie et pratique de la création littéraire (dir. I. Serça), Université de Toulouse-Jean Jaurès. Isabelle Serça , Professeure de Langue et Littérature françaises, PLH-ELH, Université de Toulouse-Jean Jaurès. Contact: blanchot.floriane@gmail.com jimmypoulotcazajous@gmail.com isabelle.serca@free.fr

Mythes modernes et contemporains des dangers du savoir

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Volume collectif Mythes modernes et contemporains des dangers du savoir Le 12 octobre 2018 a eu lieu à la MSH de Clermont-Ferrand la journée d'études "Mythes modernes et contemporains des dangers du savoir". Lors de cette journée, qui constituait l'un des volets du projet "Mythologies des savoirs : de l'ivresse aux dangers", nous nous sommes proposé d’étudier des figures mythiques modernes ou contemporaines, parfois ancrées dans des modèles antiques mais constituant de véritables innovations dans le champ mythique. Ces innovations sont particulièrement intéressantes pour de nombreuses raisons et notamment pour deux d’entre elles, l’une de « fond », l’autre de « forme » : d’une part, elles abordent très souvent le motif de la (re)création artificielle de l’homme par l’homme, déjà présent, d’ailleurs, dans les mythes antiques (pensons, dansles Métamorphoses d’Ovide, à Deucalion et Pyrrha faisant naître une nouvelle humanité ou à Pygmalion sculptant sa statue d’ivoire) ; d’autre part, elles s’inscrivent fréquemment dans des types d’écriture qui, s’ils ont été préparés par certaines œuvres antiques (en particulier, une fois encore, les Métamorphoses d’Ovide, épopée hors normes du vacillement entre le naturel et le surnaturel), explorent fréquemment des voies singulières en matière de genres (la science-fiction, la fantasy), de formes (la nouvelle, la bande dessinée et en particulier le manga), de registres (le fantastique). Ce sont ces reconfigurations thématiques et formelles de la question des dangers du savoir et la manière dont, par elles, cette question produit encore à l’époque moderne et contemporaine de nouveaux mythes, qui ont été étudiées lors de cette journée (dont vous trouverez la définition scientifique, l'affiche et le programme ici : http://celis.uca.fr/spip.php?article1562 ). Nous souhaitons aujourd'hui ajouter aux articles issus des communications du 12 octobre 2018 de nouvelles contributions en vue de la publication d’un volume collectif. Les propositions (un titre et un bref résumé, accompagné d'une brève présentation biobibliographique) seront adressées à helene.vial@uca.fr d'ici le 28 février 2019. Les articles devront être remis pour le 30 avril 2019.

Violent(e)s. Genre et violence dans l'histoire de l'art (École du Louvre, Paris)

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Appel à communications Violent(e)s: genre et violence dans l'histoire de l'art La journée d’étude : 13 mai 2019 à l' École du Louvre Organisée par Zoé Marty et Éva Belgherbi Si le genre constitue une «catégorie utile d’analyse» [1] pour les sciences humaines, à l’instar de toute construction socio-culturelle, il participe également à l’élaboration et la pérennisation de certains stéréotypes. En découle, par exemple, la vision classique de l’assignation de la force et de la violence au domaine masculin, en opposition à l’image d’une féminité fragile et pacifique. Partant de la traditionnelle tension entre l’oppresseur masculin et sa victime féminine [2] , cette journée d’étude sera l’occasion de tenter de dépasser cette dualité, et les stéréotypes qui en découlent, en s’intéressant à d’autres formules. Dans d’autres disciplines, comme l’histoire et la sociologie, cette combinaison a déjà donné lieu à des journées d’études et différents types de manifestations [3] . Ainsi, sans faire une célébration des comportements éclatants et de la domination par les violences, il nous semble intéressant de mettre en perspective ces phénomènes au sein de l’histoire de l’art. Les pistes de réflexion qui suivent sont des propositions mais ne s’y limitent pas. L’évènement Dans la perspective du genre, l’évènement de la violence participe de phénomènes d’oppression, de domination, de résistance ou de revendication dont l’histoire de l’art se fait écho à travers différentes modalités. Si ce caractère évènementiel de la violence s’incarne traditionnellement par la destruction, l’on pourra s’intéresser à son intégration au sein du processus créatif, notamment dans le cadre des pratiquesartistiques de femmes artistes: qu’elles se confrontent à la violence de manière plastique, comme Niki de Saint Phalle et ses Tirs , ou à travers des choix thématiques et iconographiques – les photographies de guerre de Gerda Taro, les sculptures de Louise Bourgeois – ou encore par l’expérience même de la violence dans un contexte performatif – chez Ana Mendieta ou Marina Abramovic. Au-delà des questions liées au processus créatif, c’est le domaine politique, à travers les phénomènes de violences militantes opérées par des femmes et s’adressant au monde de l’art, qui pourra être abordé. Des suffragettes aux Guerilla Girls, l’exercice de la destruction et/ou du vandalisme au sein des lieux culturels, constitue un sujet mobilisant tant l’histoire institutionnelle, que celle des objets et des milieux militants et féministes. Les représentations La représentation de la violence, qu’elle oppose ou, à l’inverse, unisse les genres, constitue une part importante des thèmes artistiques hérités de la mythologie, de la religion et de la littérature. Si l’iconographie des femmes qui tuent, massacrent et assassinent est parfois justifiée et validée par un système de valeurs morales supérieures, comme dans le cas de Judith décapitant Holopherne, certaines de ces images revêtent un caractère plus subversif: celles des femmes fatales, des sorcières ou des empoisonneuses. On s’intéressera à ces représentations, aussi bien à travers l’étude de cas particuliers d’œuvres dont elles sont le sujet, que de réflexions sur un motif précis, dans les arts plastiques ainsi qu’au cinéma. Les propositions s’intéressant à des figures artistiques, à des œuvres ou des collections peu connues sont particulièrement encouragées. Dans son essai « Myth of the Woman Warrior », Linda Nochlin identifie « a visual oxymoron » [4] dans l’iconographie de la guerrière, questionnant ainsi les représentations traditionnelles de ce qui est perçu et communément considéré comme masculin et féminin. Cette journée sera l’occasion d’aborder les thèmes des stéréotypes, de l’animalité, du travestissement et de l’androgynéité. Toutes les interventions relatives aux queer studies en rapport avec la violence seront les bienvenues. Une attention particulière sera aussi donnée aux analyses iconographiques d’images qui donnent à voir l’inversion des rôles traditionnels dans les rapports de domination, ou qui, peut-être, envisagent une violence masculine atypique. La réception et l’historiographie Cette partie pourra faire l’objet d’études consacrées à la violence qui marque la réception de la production des femmes artistes, à travers les textes ou les caricatures [5] , mais également au statut des femmes critiques d’art et au «bas-bleuisme». Il sera intéressant d’étudier les discours critiques fondés sur une répartition artificielle des arts et des sujets en fonction du genre, en envisageant la construction du génie masculin et de la surpuissance créatrice qui y est associée. L’écriture de l’histoire de l’art procède de mécanismes d’exclusions et d’inclusions également fondés sur le genre. On a parlé de femmes «hors champ» [6] : c’est une absence, une invisibilisation qui témoignent de différentes formes de violences historiographiques. Comme l’indiquent les travaux de Griselda Pollock sur la notion de «Old Masters» [7] et ceux de Linda Nochlin à propos du mythe du «Grand Artiste» [8] , la sémantique de l’histoire de l’art s’est principalement développée au masculin. La violence est aussi une composante des mythologies d’artistes: si les tempéraments violents et criminels des hommes créateurs participent à leur image de génies, les femmes artistes n’y apparaissent généralement que de manière secondaire. On notera la mention indirecte d’Artemisia Gentileschi par Margot et Rudolf Wittkower dans le chapitre sur Agostino Tassi, dans les Enfants de Saturne [9] . L’on pourra s’intéresser aux modalités de l’écriture de ces vies de femmes artistes ainsi qu’à la pertinence de créer de nouveaux mythes. Encore aujourd’hui un certain sensationnalisme s’est emparé du récit et du travail de ces créatrices pour en faire des héroïnes ou des victimes notamment dans la littérature et le cinéma: c’est le cas d’Artemisia Gentileschi, de Camille Claudel, ou encore de Frida Kahlo. On tentera alors d’analyser les mécanismes de perception et de réappropriation qui touchent ces figures et participent de cette fascination, indépendamment et parfois même au détriment de l’œuvre de l’artiste. * Cet appel est destiné aux jeunes chercheurs et chercheuses souhaitant mettre en valeur des recherches encore inédites. La journée d’étude se déroulera à l’École du Louvre et fera l’objet d’une publication dans les Cahiers de l’École du Louvre (revue en ligne: https://www.openedition.org/13474 ). Les propositions de communications (titre et résumé de 500 mots) ainsi qu’un curriculum vitae doivent être envoyés au plus tard le 3 mars 2019 à l’adresse violentes2019@outlook.fr * Organisation : Éva Belgherbi (École du Louvre – Université de Poitiers) et Zoé Marty (École du Louvre) Comité Scientifique : Émilie Bouvard (Musée Picasso), Charlotte Foucher-Zarmanian, (CNRS – LEGS), Anne Lafont (EHESS), Déborah Laks (Science Po – École du Louvre), François-René Martin (Ensba – École du Louvre), Émilie Robbe (Musée de l’Armée). * Bibliographie non exhaustive Collectif, Penser la violence des femmes , sous la direction de Coline Cardi et Geneviève Pruvost, Paris, La Découverte, 2012, [sommaire et extraits disponibles en ligne https://www.cairn.info/penser-la-violence-des-femmes--9782707172969.htm , consulté le 21/09/2018]. [1] Nous empruntons la formule de Joan W. Scott dans son article «Genre : Une catégorie utile d'analyse historique», ( Les Cahiers du GRIF , Le genre de l'histoire , n°37-38, 1988. pp. 125-153);voir aussi Joan W. Scott, «Le genre: une catégorie d'analyse toujours utile?», Diogène , 2009/1 (n° 225), p. 5-14; Mary D. Sheriff, «Pour l’histoire des femmes artistes: historiographie, politique et théorie», Perspective , 1/2017, p. 101-102. [2] Régis Michel, Posséder et détruire. Stratégies sexuelles dans l'art d'Occident , Editions de la Réunion des musées nationaux, 2000. [3] Voir notamment les colloques et journées d’études organisées par le LEGS (Laboratoire d’études de genre et de sexualité) depuis sa création en 2014, l’ouvrage dirigé par Coline Cardiet Geneviève Pruvost, Penser la violence des femmes, Paris,La Découverte, «Sciences humaines», (2012); Isabelle Clair, «Pourquoi penser la sexualité pour penser le genre en sociologie? Retour sur quarante ans de réticences», Cahiers du Genre , 2013/1 (n° 54), p. 93-120. Sur le rapport du genre et de l’histoire, voir la récente exposition Présumées Coupables aux Archives nationales (2016). Un colloque «Femmes de guerre (XVIe-XVIIIe siècle) » aura lieu les 29-30 mars 2019 à Paris, organisé par Société internationale pour l’étude des femmes de l’Ancien Régime (SIEFAR) et les Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan – CREC – Ministère des Armées. [4] Linda Nochlin, « The Myth of the Woman Warrior », Representing Women , Londres, Thames & Hudson, 1999, p. 35. [5] Sur les caricatures de femmes artistes, voir Charlotte Foucher Zarmanian, Créatrices en 1900, femmes artistes en France dans les milieux symbolistes , Paris, Mare & Martin, 2015. [6] Mechtild Fend, Melissa Hyde, et Anne Lafont, «Rendre à Cléopâtre …: art, genre et historiographie», Plumes et Pinceaux. Discours de femmes sur l'art en Europe, 1750-1850, sous la direction d’Anne Lafont avec la collaboration de Charlotte Foucher et Amandine Gorse, Dijon, Presses du réel ; Paris, Institut national d'histoire de l'art, 2012, pp. 11-52, p.13. [7] Rozsika Parker et Griselda Pollock, Old Mistresses, Women, Art and Ideology , Londres, New York, I.B. Tauris, 2013. [8] Voir le célèbre article de Linda Nochlin, «Pourquoi n’y-a-t-il pas eu de grands artistes femmes?» publié pour la première fois dans ARTnews en janvier 1971, puis dans le recueil Women, Art, and Power, and Other essays , New York , Harper & Row , 1988. [9] Rudolf et Margot Wittkower, Les Enfants de Saturne, Psychologie et comportement des artistes de l’Antiquité à la Révolution française , traduction de Daniel Arasse, postface de François-René Martin, Paris, Macula, 4e édition, 2016.

Les divertissements de cour sur la scène contemporaine. Rencontres avec Bintou Dembélé et Robyn Orlin (Arras)

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RENCONTRES AVEC BINTOU DEMBÉLÉ ET ROBYN ORLIN Vendredi 1 er février – La Ruche Salle de spectacle de la Maison de l’Étudiant Université d’Artois – rue Raoul François, 62000 Arras Organisation: Marine Roussillon et Pénélope Dechaufour (Projet Merveilles 17) La redécouverte du «baroque» dans la deuxième moitié du XX e siècle s’est présentée comme un mouvement de retour aux pratiques du passé: utilisation d’instruments d’époque, travail sur l’interprétation et l’ornementation en musique, sur la diction et à la gestuelle en théâtre… Nous souhaitons renverser la perspective sur ces pratiques en posant la question de ce qui fait leur actualité, leur pertinence dans notre époque. Pourquoi recréer aujourd’hui des opéras et des ballets des cours de Louis XIV ou Louis XV, qui chantent la gloire de la monarchie française? Quels sont les enjeux éthiques et politiques des choix esthétiques résumés par la notion de «baroque»? Que nous dit la vogue du «baroque» de notre présent? Les chorégraphes Bintou Dembélé et Robyn Orlin s’approprient des œuvres baroques pour questionner les identités et explorer l’altérité. À rebours d’un usage identitaire du passé, qui conjugue idéalisation du «siècle classique» et revendication d’une continuité, il s’agit de mettre en lumière les démarches d’artistes qui convoquent le corps baroque pour donner à voir des failles, des écarts, créer des espaces de jeu avec les identités assignées. Programme 9h30. Marine Roussillon, Introduction. 10h-12h30. Autour d’une version krump des Indes galantes. Table ronde avec Bintou Dembélé, chorégraphe (compagnie Rualité) et Sylvie Chalaye, professeure en études théâtrales (Université Paris 3, IRET), animée par Pénélope Dechaufour. 14h – 16h30. Autour de Oh Louis! et Pygmalion . Rencontre avec Robyn Orlin, chorégraphe, animée par Marine Roussillon. (Traduction: Pascale Fougère). 16h30. Conclusions: Marine Roussillon, Pénélope Dechaufour. * LES INTERVENANTES Bintou Dembélé Bintou Dembélé est une chorégraphe et danseuse qui se définit « d’origine hip-hop » et est reconnue comme l’une des pionnières dans ce domaine en France. C’est à travers cette culture de la rue et de l’image qu’elle s’est inventée un langage singulier depuis ses débuts en France (1985). Elle danse alors au sein du groupe Aktuel Force, du collectif Mouv’ (qui devient Ykanji) au Théâtre contemporain de la Danse à Paris, pour la compagnie Käfig et MC Solaar, entre autres. En 2002, elle crée sa compagnie appelée Rualité (jeu de mots entre Rue et Réalité) et développe sa démarche chorégraphique. Son travail porte notamment sur la mémoire du corps à travers le prisme de l’histoire coloniale et post-coloniale française. À travers ses pièces les plus récentes, elle aborde notamment le fait colonial, la notion de rite et le marronnage ( Mon appart’ en dit long , Z.H. , S/T/R/A/T/E/S – Quartet ). Elle collabore régulièrement avec d’autres artistes, comme Grand Corps Malade, Sophiatou Kossoko et Clément Cogitore, et avec des chercheurs comme Sylvie Chalaye. Les spectacles de Rualité sont programmés en France et à l’international (récemment en Suède, au Chili, en Macédoine). Bintou Dembélé a formé de nombreux danseurs et danseuses à travers des projets culturels et d’accompagnement à la professionnalisation en Guyane française depuis une douzaine d’années, ainsi que qu’en Birmanie et au Mali plus récemment. Après avoir contribué à chorégraphier le court-métrage Les Indes galantes de Clément Cogitore pour la 3 e scène de l’Opéra de Paris ( https://www.operadeparis.fr/3e-scene/les-indes-galantes) , elle travaille actuellement avec le même metteur en scène à une version intégrale de l’opéra-ballet de Rameau, qui sera créée à l’Opéra Bastille en septembre 2019. Sylvie Chalaye Anthropologue des représentations coloniales et spécialiste des dramaturgies contemporaines d’Afrique et des diasporas, Sylvie Chalaye est professeur et directrice de recherche en Études Théâtrales à la Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Au sein de l’Institut de Recherche en Études Théâtrales qu’elle co-dirige, elle a créé le laboratoire « Scènes francophones et écritures de l’altérité » (SeFeA) dont le programme est consacré aux dramaturgies traversées par l’histoire coloniale et l’histoire des migrations. Elle s’intéresse depuis plusieurs années au travail de Bintou Dembélé qui est fréquemment invitée à collaborer aux activités du SeFeA. Son dernier ouvrage, Corps marron. Les Poétiques de marronnages des dramaturgies afro-contemporaines , propose de découvrir cet « autre » théâtre et ouvre quelques entrées théoriques pour en appréhender les enjeux esthétiques, politiques et philosophiques. Elle collabore aux travaux du groupe ACHAC et a donc contribué au récent Sexe, race et colonie . La domination des corps du XVe siècle à nos jours paru en grand format aux éditions La Découverte. Elle a publié plusieurs essais consacrés aux théâtres afrodescendants et afro-contemporains, et a dirigé de nombreux ouvrages collectifs et numéros de la revue Africultures dont elle est, par ailleurs, co-fondatrice: Du Noir au nègre : l’image du Noir au théâtre de Marguerite de Navarre à Jean Genet (1550-1960) , coll. « Images plurielles », L’Harmattan, Paris, 1998, (Prix Georges-Jamati 1996); L’Afrique noire et son théâtre au tournant du XXe siècle , coll.« Plurial », Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2001; Afrique noire et dramaturgies contemporaines : le syndrome Frankenstein , coll. «Passages francophones », Théâtrales, 2004; Nouvelles dramaturgies d’Afrique noire francophone , Presses Universitaires de Rennes, 2004; Culture(s) noire(s) en France : la scène et les images , Africultures la revue, n°92-93, 2013; Ecriture et improvisation : le modele jazz ? , coll. « Esthétique(s) jazz : la scène et les images », Passage(s), Caen, 2016. (en coll. avec Pierre Letessier). Pénélope Dechaufour Docteure en études théâtrales, Pénélope Dechaufour est enseignante chercheure contractuelle en Arts du spectacle à l’Université d’Artois et chargée de cours à l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 où elle fut ATER, ainsi qu’à l’Université de Caen. Elle travaille sur les écritures afro-contemporaines en interrogeant les enjeux du corps et de la figure au sein de ces poétiques mémorielles marquées par le trauma. Elle a soutenu sa thèse de doctorat en y théorisant la notion de « drame figuratif » dans le théâtre de Kossi Efoui. Elle est membre de l’équipe «Praxis et esthétique des arts» du Centre de recherche Textes et Cultures (Univ. d’Artois) et chercheure associée du laboratoire SeFeA de l’Institut de Recherche en Études Théâtrales (Paris 3). Elle a notamment dirigé l’ouvrage collectif Afropéa, un territoire culturel à inventer , en collaboration avec Sylvie Chalaye (Africultures n°99-100, Paris, L’Harmattan, 2015), dans lequel Bintou Dembélé livre un témoignage sur sa pratique et revient sur son parcours. Pénélope Dechaufour a également co-réalisé trois documentaires scientifiques. Robyn Orlin Chorégraphe controversée et provocante originaire de Johannesburg, Robyn Orlin n’a cessé de repousser les limites de la performance et de la danse au cours de ses vingt années de création. Bien que jadis marginalisé en Afrique du Sud, le City Theatre and Dance Group fondé par Robyn Orlin reçoit désormais le soutien du Conseil National des Arts. Cet accompagnement facilite le développement des activités pédagogiques de la compagnie en lui permettant de proposer des ateliers permanents pour développer et améliorer les compétences artistiques des jeunes danseurs et les former aux pratiques de la performance. Robyn Orlin a travaillé à la fois dans les champs du théâtre, de la danse et de l’opéra en tant que chorégraphe mais aussi pour le cinéma ou la télévision en tant que productrice. Artiste internationale de renom, elle est sollicitée par les plus grandes institutions. Elle travaille en favorisant l’immersion des publics et en réfléchissant à notre environnement immédiat, qui lui sert de tremplin pour aborder des questions relatives à la culture, à l’histoire et à l’identité. Dans la société sud-africaine où elle a grandi, la culture classique occidentale était emblématique du colonialisme et de l’Apartheid. Avec Oh Louis… We move from the ballroom to hell while we have to tell ourselves stories at night so that we can sleep… , elle s’attaque au mythe de Louis XIV, le roi danseur mais aussi le premier souverain à légiférer sur l’esclavage, dans une performance provocante.Lorsqu’elle chorégraphie des opéras baroques, comme L’Allegro, il Penseroso e il Moderato de Haendel pour l’Opéra de Paris en 2007 ou Pygmalion de Rameau pour les opéras de Dijon et de Lille aujourd’hui, elle en cherche la pertinence pour notre présent. Marine Roussillon Marine Roussillon est maîtresse de conférences en littérature française à l’université d’Artois et membre du centre Textes et Cultures. Après une thèse consacrée à l’imaginaire médiéval de l’âge classique (2011), elle fait porter ses recherches sur les usages politiques des lettres et des arts au XVIIe siècle, notamment dans le cadre des fêtes de cour. Elle est responsable du projet « Merveilles de la cour: techniques, esthétique et politiques des divertissements de cour au XVIIe siècle » (MESHS, projet émergent), qui interroge l’admiration suscitée par ces divertissements en étudiant d’une part leur fabrication textuelle, technique et institutionnelle, et d’autre part leur réception, du XVIIe siècle jusqu’à aujourd’hui. Elle a publié plusieurs articles sur la fête des Plaisirs de l’île enchantée et contribué au chapitre « Écrits de Versailles » de l’ouvrage collectif du GRIHL, Écriture et action (Éditions de l’EHESS, 2016). Elle dirige un dossier de la Revue d’Histoire du Théâtre sur la réception des fêtes de cour qui paraîtra en 2019. * MANIFESTATIONS LIÉES 30 janvier- Master classe de Bintou Dembélé 31 janvier, 19h30 à La Ruche. Le Syndrome de l’initié [Les damné.e.s de la terre], spectacle de Bintou Dembélé et de la Compagnie Rualité.Entrée libre sur inscription. 14 juin – Journée d’études. Le corps baroque: actualité et altérité Pourquoi mettre aujourd’hui sur scène des spectacles créés pour divertir la cour, glorifier la monarchie et légitimer l’impérialisme français? Qu’est-ce qui peut fonder l’actualité de telles œuvres, et quel sens peut-on leur donner qui nous parle encore? Nous tâcherons de répondre à ces questions à partir d’appropriations qui utilisent les divertissements de cour pour travailler sur des formes d’altérité: comment les corps baroques permettent-ils de poser la question du genre? Comment s’inscrivent-ils dans une réflexion sur les corps racisés? La dimension politique des divertissements de cour, inscrite dans leur esthétique, resurgit ainsi comme support à une réflexion sur la violence et le pouvoir. L Crédits : Benjamin Pech danse le rôle de Louis XIV dans OhLouis! de Robyn Orlin. Photographie de Jérôme Séron.

Dialogues Amériques métisses. Métissages et croisements culturels dans les Amériques contemporaines (Saint-Étienne)

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Colloque international interdisciplinaire « Dialogues Amériques métisses. Métissages et croisements culturels dans les Amériques contemporaines » Ce colloque international interdisciplinaire organisé par le CELEC en partenariat avec l’Institut Cervantès se propose d’explorer les relations, transferts et métissages à l’œuvre dans les actuelles Amériques hispanique, lusophone, francophone et anglo-saxonne. À l’image de la « toile métisse » qui mêle le coton et le lin, deux fils distincts qui dialoguent, se croisent, et s’entremêlent pour créer un tissage unique, ce sont les processus de métissage présents sur le continent américain dans les domaines de la langue, de l’image, de la littérature, de l’histoire et de l’anthropologie qui nous intéresseront ici. Si le CNRTL (Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales) définit le métis comme « ce qui résulte du mélange de deux choses différentes », notre regard se portera, en particulier, sur les apports européens, indigènes et africains présents dans ces Amériques contemporaines, racines anciennes qui forment aujourd’hui la trame de ces territoires. À l’instar de l’affirmation de François Laplantine et Alexis Nouss selon laquelle « le métissage n’est pas la fusion, la cohérence, l’osmose, mais la confrontation, le dialogue », nous ferons dialoguer ici ces Amériques métisses, issues d’un brassage à l’œuvre depuis des temps immémoriaux. La revendication d’une appartenance singulière et les phénomènes de résistance face à une culture dominante seront également explorés qui permettront de comprendre les identités multiples qui façonnent l’Amérique d’aujourd’hui. Le colloque s’organisera autour des œuvres du peintre cubain Felipe Alarcón Echenique dont l’inauguration de l’exposition Mestizos. De Aponte a Belkis Ayón ouvrira notre rencontre. Conditions de soumission Les propositions de communication (approches audiovisuelles, civilisationnelles, linguistiques, iconographiques et/ou textuelles) en espagnol, portugais, anglais ou français (500 mots maximum) sont à envoyer avant la mi-mars 2019 à raphaele.dumont @ univ-st-etienne.fr Une réponse sera apportée à la fin du mois de mars.

Un portail pour les collections de l'Imec

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89144.jpgRiches de plus de 700 entrées, les collections de l'IMEC proposent le plus important ensemble d'archives, contemporaines et privées, issues du monde de l'édition (livres, revues, presse) et des acteurs de la vie littéraire, intellectuelle et artistique du XXe et XXIe siècles. Le portail des collections récemment ouvert permet d'accéder aux notices descriptives des archives, des livres ainsi qu'aux états de collections des revues ; ilapporte les informations utiles pour pouvoir les consulter et offre une présentation thématique des archives au moyen d'expositions virtuelles. Recherche par cadre de collections… Un espace Blogprésente les actualités des collections et accueille vos commentaires. * P. Assouline a consacré un billet à l'ouverture du site…
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