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Jean Starobinski (1920-2019)

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89884.jpgLe critique littéraire et historien de la littérature Jean Starobinski est décédé lundi 4 mars 2019 à l'âgede 98 ans . Avec lui s'éteint l'un des derniers représentants de l'École de Genève, représentée parMarcel Raymond, Albert Béguin, Georges Poulet. Nous continuerons de voir avec lui la beauté du monde et à regarderd'un œil vivant les œuvres de l'esprit.

Rencontres scientifiques : "Spiritualité et esthétique(s) jazz" (Paris)

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7 e édition des rencontres scientifiques: Esthétique(s) Jazz: la scène et les images SACRÉ JAZZ! Spiritualité et esthétique(s) jazz 21-22-23 novembre 2019 Sorbonne Nouvelle - Université Bordeaux-Montaigne - Université des Antilles -Louisiana State University PRÉSENTATION La dimension spirituelle du jazz est intimement liée à ses origines, ses histoires et ses devenirs. Né en droite ligne du blues et du gospel, dans le trauma de l’esclavage et de la traite, l’esprit-jazz inspire une création faite de résilience dont l’enjeu est de retrouver «le royaume perdu» (G. Mouëllic & K. Kwahulé, Frères de son). La perte, l’absence, mais aussi l’offrande et la dépense, sont au cœur de la dynamique créatrice de l’attitude jazz et c’est bien cette énergie que l’on retrouve dans les arts qui relèvent des esthétiques jazz, que ce soit le théâtre ou la danse, comme le cinéma ou la peinture. Traversées par la culture biblique, l’animisme, le vaudou, les esthétiques jazz instaurent une relation particulière avec l’invisible et l’au-delà, avec le divin aussi et le sacré. Interroger la métaphysique du jazz et la manière dont elle se déploie dans les arts sera le grand enjeu de cette nouvelle édition des rencontres «Esthétique(s) jazz». La relation spirituelle de très nombreux musiciens de jazz à une certaine mystique de la musique fait intrinsèquement partie de l’histoire et de l’esthétique du jazz (Jason Bivins, Spirits Rejoice ! Jazz and American Religion), que cette spiritualité soit pleinement assumée et revendiquée comme telle (John Coltrane bien sûr, mais aussi Pharoah Sanders, Wadada Leo Smith...), ou même simplement suggérée (Ornette Coleman…), voire plus ou moins cachée (franc-maçonnerie, Chick Corea...). La question est alors de savoir ce qui se joue du jazz dans ces relations entre mystique et musique. Non seulement le jazz peut être abordé comme une musique sacrée (Raphaël Imbert, Jazz Supreme), mais les formes dramatiques inspirées par le jazz sont aussi travaillées par des rituels funèbres qui convoquent voix d’outre-tombe, ombres, spectres et fantômes (Gianni-Grégory Fornet, Enzo Cormann, David Lescot, Suzan-Lori Parks, Koffi Kwahulé, Kossi Efoui, Dieudonné Niangouna, Alfred Alexandre, Léonora Miano…), comme la créativité jazz dans le cinéma, l’audiovisuel et l’animation (Hallelujah, Cabin in the Sky, Treme…). Les pratiques chorégraphiques jouent également sur des effets de transe et d’ectoplasme (Wanjuru Kamuyu, Abdou Ngome, Bintou Dembélé…), comme les recherches plastiques et performatives (Jean-Michel Basquiat, Kara Walker, Rosana Paulino, Alexis Peskine, Anna Tjé, Patricia Donatien, Rebecca Chaillon…) qui se font prières et quête d’invisible pour libérer «l’autre corps», le corps du rêve de l’esclave, ce corps sacré et spirituel, fantomal, ce corps qui n’appartient plus au maître, qui se fait «corps marron», corps volatile ou corps lumière (S. Chalaye, Corps marron). Ces rencontres transdisciplinaires s’adressent aux universitaires, aux artistes, comme aux amateurs et critiques. Les propositions de contribution peuvent prendre la forme de communications scientifiques de 15 minutes, mais aussi de performances artistiques ou de témoignages. Elles doivent être transmises en fichier word sous la forme d’un résumé de 1000 signes maximum complété par une bio-bibliographie de 600 signes environ, avant le 1 er juillet 2019 , à s.chalaye@aliceadsl.fr pierre.letessier@sorbonne.nouvelle.fr

Prolongation de l'appel : "Les occasions du livre. Pratiques, discours et imaginaires de la commande dans la littérature des XX e et XXI e siècles" (ENS de Lyon)

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Appel à communication (prolongé jusqu’au 7 avril) Les occasions du livre. Pratiques, discours et imaginaires de la commande dans la littérature des XX e et XXI e siècles Colloque organisé par Adrien Chassain, Maud Lecacheur et Hélène Martinelli ENS de Lyon, 7 et 8 juin 2019 PRÉSENTATION En se consacrant aux usages et aux enjeux de la commande dans l’espace littéraire des XX e et XXI e siècles, ce colloque voudrait commencer d’explorer un sujet encore largement en friche. Certes, les pratiques de commande sont connues des spécialistes de la littérature d’Ancien Régime, où l’on sait l’importance que jouent mécénat et clientélisme dans la production lettrée [1] . De même, elles sont bien documentées dans le domaine de l’art, où elles connaissent aujourd’hui une acuité particulière, alors que se diagnostiquent un «tournant mécénal [2] » et une «domestication de l’art [3] » qui rendent les artistes de plus en plus tributaires de grandes institutions commanditaires. Or, pour ce qui est de la littérature moderne et contemporaine, le recours à la commande est sans doute moins saillant que dans d’autres arts, mais il demeure massif. De fait, bien qu’elle ne soit plus mise en évidence et en valeur comme elle pouvait l’être dans les dédicaces mécéniques des siècles anciens, la commande est une pratique répandue et même courue : d’après l’enquête de Bernard Lahire, «ce sont tout de même deux tiers des écrivains qui ont déjà eu l’occasion d’écrire un texte de commande (66,1%) et parmi ceux qui n’ont jamais été sollicités, 62,5% aimeraient l’être [4] ». Ainsi inscrite dans l’ordinaire de la vie littéraire, la commande reçoit des fonctions et des valeurs multiples qui dépendent des lieux qu’elle investit et des acteurs qu’elle concerne : ressort de la «littérature industrielle» décriée par Sainte-Beuve, associée au pôle le plus professionnalisé de l’activité d’écrivain, la commande a également cours dans le champ de production restreinte, émanant de revues de création et d’institutions diverses – source, dès lors, de reconnaissance symbolique plutôt que manne financière [5] . Au-delà de cette polarisation qu’il faudra certainement nuancer ou compliquer, le recours à la commande paraît gagner en importance à mesure que se développe ces dernières décennies le domaine des littératures «hors du livre [6] », dans une étroite proximité avec les pratiques de l’art contemporain : textes disséminés dans les revues ou les livres d’art, expositions, performances, installations, ateliers, écritures numériques, autant de territoires de la publication où la commande est littéralement monnaie courante. Comment comprendre, dès lors, que la commande soit fréquemment minorée, oblitérée ou maquillée par les commanditaires, par les écrivains, autant que par les critiques? Peut-être parce qu’une telle pratique contrevient à une représentation commune du régime de singularité [7] , qui fait du projet créateur et de la libre initiative les critères majeurs de l’auctorialité moderne? parce que les pratiques éditoriales actuelles sont moins ritualisées que sous l’Ancien Régime, et que les livres, aujourd’hui, disent moins facilement ou moins directement comment ils sont faits ? Dans le souci d’appréhender la commande dans la diversité de ses figures, nous voudrions engager une réflexion collective sur les formes d’exposition ou d’occultation dont ces pratiques font l’objet, sur l’«imaginaire de la publication [8] » dont elles procèdent, sur la façon dont elles entrent en jeu dans la présentation de soi des auteurs, dans les conditions de genèse, d’adresse et de transmission des œuvres. Quelles sont les occasions du livre? Comment se partage, s’énonce et s’assume l’initiative au départ des œuvres? Telles sont les questions générales qu’engage une réflexion sur la commande. On peut les décliner selon quelques axes: (1) Lieux, conditions, formes et objets de la commande . Qu’est-ce qui définit une commande (du point de vue des auteurs, des éditeurs, des critiques et chercheurs, etc.)? Qui passe commande (maisons d’édition, revues, festivals, organismes publics, mécènes privés...)? Comment? À quel prix? Quels sont les critères, les variétés, les différents types de contrat et de contraintes que la commande implique pour les auteurs? Quels genres, quels types de supports, quelles régions des champs littéraire et intellectuel sont ici concernés? Dans Pour aboutir à un livre , Éric Hazan souligne le recours préférentiel des éditeurs de sciences humaines à la commande, meilleur moyen de construire et de préserver la cohérence d’un catalogue [9] . Comme il le suppose à juste titre, il n’en va pas de même chez les éditeurs de littérature, mais ceux-ci sont néanmoins loin d’être étrangers à cette pratique qui, souvent, s’exprime dans le cadre de la collection. La chose est bien connue du côté des collections de grande diffusion de type «Harlequin» aux canevas préformatés, mais elle s’observe aussi chez les éditeurs à haut degré d’exigence littéraire, comme pourrait le montrer, exemplairement, la collection «L’un et l’autre» de Jean-Baptiste Pontalis chez Gallimard. (2) Commande et genèse. Suivant un autre axe de réflexion, on pourra s’intéresser aux effets de la commande sur la genèse des œuvres. Une fois la commande passée, comment les auteurs s’en approprient-ils le cahier des charges? Comment le détournent-ils, le cas échéant? Comment mesurer la conversion d’une commande éditoriale en projet auctorial? Que dit cette dernière de la collaboration ou de la confrontation à l’œuvre entre les différents acteurs du monde du livre?Nous renseignent, sur ces questions, les commentaires éditoriaux et auctoriaux (interviews, entretiens, préfaces etc.), les dossiers de genèse, mais aussi les œuvres elles-mêmes, et certains dispositifs plus originaux, comme le séminaire sur le Lexique de l’auteur donné par Roland Barthes à l’EPHE en 1973-1974 (tout entier dédié à la négociation et à la réalisation d’une commande du Seuil pour la collection «Les Écrivains de toujours», menant à la publication de Roland Barthes par Roland Barthes en 1975). (3) Signes, traces, discours de la commande. Par là, on sera conduit à examiner la façon dont les commandes s’exposent ou se dissimulent au-dedans ou au-dehors des œuvres. Quels sont les lieux péritextuels et épitextuels, publics ou confidentiels, où la commande trouve à s’énoncer? Quels sont les genres et formes privilégiés des discours sur la commande? Cette dernière est-elle plus ostensible dans l’essai, ou dans des genres mineurs, comme les livres pour enfants ou les livres illustrés, qui sont souvent issus de commandes adressées à des auteurs ou artistes déjà reconnus (c’est notamment le cas de Die träumenden Knaben d’Oskar Kokoschka, qui détourne sans la mentionner la commande de livre pour enfants qui lui a été faite) ? Les collaborations artistiques affectent-elles la visibilité des pratiques de commande au sein de l’œuvre? Si le premier livre de peintre, Sonnets et eaux-fortes , émane du critique d’art Philippe Burty, le livre d’artiste à proprement parler s’est ensuite explicitement émancipé du régime de la commande, allant jusqu’à engager une auctorialisation des illustrateurs et artistes qui y étaient le plus soumis. Sa résurgence invite néanmoins à prendre la mesure de cette pratique dans le monde éditorial contemporain et à en étudier les différentes manifestations. (4) Auctorialité et imaginaires de la publication. Comment la commande entre-t-elle en jeu dans la construction des identités auctoriales, quelles valeurs sociales et symboliques lui sont-elles associées? Dans quelle mesure son régime explicitement hétéronome engage-t-il un ajustement des imaginaires auctoriaux de la création, de la publication et de la réception? Comment infléchit-elle ou détermine-t-elle un contrat de lecture, un mode de partage du texte littéraire, comment s’inscrit-elle, en bref, dans une «politique de la littérature [10] » au sens que Benoît Denis et Jean-François Hamel ont récemment donné à ce terme? Irréductible aux littératures de genre ou à un exercice vassal ou mercenaire de l’écriture, la pratique de la commande est souvent alléguée très positivement par les écrivains et essayistes. C’est, par exemple, le cas de Jean-Paul Sartre et de Barthes qui ont chacun prétendu avoir écrit ainsi la majeure partie de leur œuvre, trouvant là l’opportunité d’accommoder leur production à un contexte et une nécessité politiques pour le premier, à une attente et désir individués pour le second. C’est encore le cas de Georges Perec, de Jacques Roubaud ou de Pierre Michon, ce dernier affectionnant la commande comme un régime d’écriture où l’on est «à la fois libre et épaulé [11] ». (5) Figurations littéraires et artistiques . Enfin, les travaux présentés à ce colloque pourront s’attacher aux figurations dont la commande fait l’objet dans la littérature et dans les arts. Comment la commande est-elle mise en discours ( via la réflexivité inaugurale de A Room of One’s Own chez Virginia Woolf), mise en récit (comme dans Les Onze , de Pierre Michon) voire mise en image (chez Sophie Calle, par exemple, qui fait d’une commande non honorée d’œuvre in situ un film, Unfinished , et un livre, En finir )? La place de la commande dans la poésie expérimentale contemporaine vaudra ici d’être soulignée, tant certains poètes se sont appliqués à intégrer et éprouver dans leurs œuvres les formes de vie et les conditions matérielles dont celles-ci sont tributaires. En témoignent, très différemment, Le Commanditaire d’Emmanuel Hocquard et Juliette Valéry (P.O.L, 1993) et, plus récemment, l’enquête autobiographique de Christophe Hanna, L’Argent , paru chez Amsterdam en 2018. Loin de se limiter à des textes de circonstance, le corpus d’étude pourra ainsi être constitué de discours de commande, d’œuvres de commande ou de figurations de la commande dans et en dehors des œuvres. Il se prêtera aussi bien à des communications en histoire du livre et de l’édition qu’à l’étude de cas en littérature et dans les arts, sans se limiter aux œuvres francophones. Comité scientifique: Laurent Demanze (Université de Grenoble) Maryline Heck (Université de Tours) Nathalie Heinich (EHESS) Michel Jourde (ENS de Lyon) Bernard Lahire (ENS de Lyon) Fanny Lorent (Université de Liège) David Martens (KU Leuven) Denis Saint-Amand(Université Saint-Louis et Université de Namur) Valérie Stiénon (Université Paris 13) Cyril Vettorato (ENS de Lyon) Les propositions de communication (d’une page maximum) sont attendues au plus tard le 7 avril 2019, elles sont à envoyer aux trois adresses suivantes: adrien.chassain@ens-lyon.fr maud.lecacheur@ens-lyon.fr et helene.martinelli@ens-lyon.fr , accompagnées d’une courte notice bio-bibliographique. [1] Voir Alain Viala, Naissance de l’écrivain , Paris, Éditions de Minuit, «Le sens commun», 1985; Christian Jouhaud et Hélène Merlin-Kajman, «Mécènes, patrons et clients. Les médiations textuelles comme pratiques clientélaires au XVII e siècle», Terrain , 21 octobre 1993, en ligne : http://terrain.revues.org/3070 . [2] Nathalie Quintane, «Parler d’art en plein tournant mécénal», dans Jean-Pierre Cometti et Nathalie Quintane (dir.), L’Art et l’argent , Paris, Amsterdam, 2017, p.126-140. [3] Laurent Cauwet, La Domestication de l’art , Paris, La Fabrique, 2017. [4] Voir Bernard Lahire, La Condition littéraire. La double vie des écrivains , Paris, La Découverte, «Textes à l’appui», 2006 : «Écrire sur commande». [5] Ibid. [6] Voir sur ce point les deux dossiers de la revue Littérature dirigés par Olivia Rosenthal et Lionel Ruffel: Littérature , n o 160, 2010/4 «La littérature exposée. Les écritures contemporaines hors du livre»; Littérature , n o 192, 2018/4: «La littérature exposée 2». [7] Sur cette notion, voir Nathalie Heinich, Ce que l’art fait à la sociologie , Paris,Éditions deMinuit, «Paradoxe», 1998. [8] Nous reprenons cette expression à Lionel Ruffel, dans son ouvrage Brouhaha. Les Mondes du contemporain , Lagrasse, Verdier, 2016. [9] Voir Éric Hazan, Pour aboutir à un livre. La Fabrique d’une maison d’édition , Paris, La Fabrique, 2016, p.65. [10] Telles qu’elles sont caractérisées par ces deux chercheurs, les politiques de la littérature sont relatives à l’ensemble des représentations et des pratiques qui promeuvent des définitions concurrentes de l’activité littéraire, ainsi que des conceptions variées de ses pouvoirs, de ses modes d’inscription, de présence et d’intervention dans l’espace social. Tout en s’articulant à ce qu’Hamel nomme des « grammaires politiques », ces politiques littéraires sont irréductibles à l’engagement personnel de l’écrivain en tant qu’intellectuel, ainsi qu’à la présence thématique de la politique dans les œuvres. Voir Benoît Denis, «Engagement et contre-engagement. Des politiques de la littérature», dans Jean Kaempfer, Sonya Florey et Jérôme Meizoz (dir.), Formes de l’engagement littéraire (XV e -XXI e siècles) , Lausanne, Antipodes, «Littérature, culture, société», 2006; Jean-François Hamel, «Qu’est-ce qu’une politique de la littérature? Éléments pour une histoire culturelle de l’engagement», dans Laurence Côté-Fournier, Élise Guay, Jean-François Hamel, Politiques de la littérature. Une traversée du XX e siècle français , Montréal, «Cahier Figura», 2014. [11] Pierre Michon, «Pierre Michon, un auteur majuscule», propos recueillis par Thierry Bayle, Le Magazine littéraire , n o 353, avril 1997, repris sous le titre «Cause toujours», dans Le Roi vient quand il veut. Propos sur la littérature , éd. Agnès Castiglione, Paris, Albin Michel, 2007, p.133-159, ici p.158.

Ouvrage collectif : L’enfant dans les nouvelles formes de l’oralité africaine

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L’enfant dans les nouvelles formes de l’oralité africaine Appel à contributions pour un ouvrage collectif PRÉSENTATION L’enfant occupe une place de choix dans l’imaginaire collectif des peuples pour des raisons diverses et variées. Dans la tradition africaine, il est omniprésent dans les discours quotidiens, lesquels consistent, entre autres, à mieux le définir, à le connaître comme un maillon important dans la chaîne ontologique et à appréhender son statut social. Dans nombre de groupes sociaux, l’enfant constitue un facteur qui détermine la nature des rapports entre les conjoints d’une part et garantit la solidité, la stabilité et l’équilibre des alliances entre les familles d’autre part. Certaines croyances s’accordent même à faire de la réincarnation un mode de renaissance dont l’enfant est le seul relais entre les vivants et les morts. Les travaux de Veronika Görög-Karady, Ursula Baumgardt [1] ou Françoise Tsoungui [2] ont largement abordé la formation de l’enfant, son enracinement dans sa culture et sa valorisation dans son milieu. Ces travaux valorisent la place de l’enfant dans la société et s’intéressent à la transposition de son vécu dans la fiction. De ce point de vue, chaque société traite l’enfant en fonction de l’image qu’elle se forge de sa propre identité et des valeurs éthiques et morales qu’elle se propose de lui inculquer, aussi bien à travers l’apprentissage implicite des actes quotidiens que par un enseignement formel encadré par la tradition orale. À l’ère des nouveaux médias, on peut questionner les nouvelles formes de l’oralité africaine autour du processus de formation et de socialisation de l’enfant. Dans ce nouvel univers empreint de modernité, les espaces tout comme les modalités d’énonciation de l’oralité connaissent de profondes mutations, inspirant de nouveaux défis autour de la thématique de l’enfant ou mieux, de l’enfance. AXES Les axes de réflexion suivants, qui n’ont rien d’exhaustif, méritent d’être explorés: - le statut de l’enfant dans les traditions africaines - les images de l’enfant dans la néo-oralité africaine; - l’enfant entre modernité et tradition; - l’enfant africain face aux nouvelles techniques de l’information et de la communication (internet, web, radio, télévision, téléphonie mobile, etc.). - l’enfant entre oralité et théâtralité; - oralité, médias et éducation de l’enfant; - néo-oralité, univers familial et émergence de l’enfant; - néo-oralité et néo-identité de l’enfant. CALENDRIER Les résumés (qui ne devront pas dépasser 300 mots) accompagnés d’une notice biobibliographique seront envoyés, par courrier électronique, au plus tard le 15 avril 2019 , aux adresses suivantes, en même temps: cdilipalai@yahoo.fr et samsiapaul@yahoo.fr 15 mai 2019 : Réponse aux auteurs et mise à disposition du protocole de rédaction. 15 juillet : Date limite d’envoi des textes. 30 septembre 2019 : Date probable de publication de l’ouvrage. Coordonnateurs de l’ouvrage - Clément Dili Palaï, Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines, Université de Maroua, Cameroun - Paul Samsia, Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines, Université de Yaoundé I, Cameroun NOTES [1] Görög-Karady, V. (1997). L’univers familial dans les contes africains , Paris, L’Harmattan et Görög-Karady, V. et Baumgardt, U. (1988), L’enfant dans les contes africains , Paris, CILF/Édicef. [2] Tsoungui, F. (1986). Clés pour le conte africain et créole , Paris, Fleuve et Flamme, CILF/Édicef.

Journée d'étude : "L'art comme jeu n'est pas une métaphore. Lectures croisées autour de l'esthétique du jeu de François Zourabichvili." (Paris)

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L’art comme jeu n’est pas une métaphore. Lectures croisées autour de l’esthétique du jeu de François Zourabichvili À partir de la parution de L’art comme jeu Presses universitaires de Paris Nanterre Collection « Archive » du Collège international de philosophie, novembre 2018 Journée d’étude organisée par Joana Desplat-Roger Collège international de philosophie / HAR / ED 138 Samedi 16 mars, 9h-17h INHA - Salle Vasari 2 rue Vivienne, 75002 Paris PROGRAMME 9h-9h15 : accueil du public Introduction 9h15 – 9h30 : Présentation de L’art comme jeu, par Joana Desplat-Roger (Editrice scientifique) et Isabelle Alfandary (Directrice de la collection «Archive»). Première partie Présidence de séance : David Lapoujade (Professeur de l’Université Paris 1) 9h30 – 10h : « La Puissance de l’œuvre », par Jean-Luc Nancy (Professeur émérite de l’Université de Strasbourg) 10h – 10h30 : « Ce que jouer veut dire », par Isabelle Alfandary (Professeure de l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, Présidente de l’assemblée collégiale du CIPh) 10h30 – 10h50 : Discussion des deux conférences 10h50– 11h10 : pause 11h10 – 11h40 : « Brève esquisse d’une typologie des jeux de l’art : coup de dés, cache-cache, mistigri, poker (ou tentative de désagrégation sauvage mais concrète du concept zourabichvilien de jeu artistique) », par Pierre Zaoui (MCF à l’Université Paris-Diderot) 11h40 – 12h10: «Jouer sa pensée», par Anne Sauvagnargues (Professeure de l’Université Paris Nanterre). 12h10 – 12h30: Discussion des deux conférences. 12h30 – 14h : déjeuner Deuxième partie Présidence de séance : Étienne Balibar (Professeur émérite de l’Université Paris Nanterre) 14h – 14h30 : « Autour de la musique, un art des plus joueurs », par Anne Boissière (Professeure de l’Université de Lille SHS) 14h30 – 15h : « Jouer littéralement dans tous les sens », par Paul Laborde (Poète, docteur de philosophie, responsable des archives François Zourabichvili à l’IMEC). 15h – 15h20 : Discussion des deux conférences 15h20-15h35 : pause 15h35 – 16h : « Faire de la philosophie : François Zourabichvili, une démarche exemplaire », par Pierre Macherey (Professeur émérite de l’Université Lille 3). Lecture du texte par Étienne Balibar . 16h – 17h45 : Table ronde : « Postérités de la pensée de François Zourabichvili chez ses étudiants ». « L’importance de l’art », par Sylvain Theulle (Enseignant, doctorant à l’Université de Paris 1) ; « Une fécondité inaperçue », par Stephen Urani (Enseignant, docteur de l’Université de Lille 3) ; « Tenir à distance… (le jeu idéal) », par Joana Desplat-Roger (Enseignante, doctorante de philosophie à l’Université Paris Nanterre). 
 La pensée esthétique de François Zourabichvili est peu connue à ce jour, ce dernier nous ayant quittés avant de pouvoir l’achever et de la rendre publique. Cependant, nous avons aujourd’hui un accès privilégié à ce qu’on pourrait appeler le « laboratoire philosophique » de cette pensée : alors que sa proposition « l’art comme jeu » était en cours d’élaboration, François Zourabichvili l’avait exposée en 2006 lors d’un cours de Licence à l’université Paul-Valéry de Montpellier, offrant ainsi à ses étudiants la chance inestimable de pouvoir assister à la naissance d’une idée philosophique originale. C’est cette expérience d’un « faire » de la philosophie que donne à lire l’édition de ce cours, dans un ouvrage intitulé L’Art comme jeu , paru en novembre 2018 aux Presses universitaires de Paris Nanterre, dans la collection « Archive » du Collège international de philosophie. Cet ouvrage se propose d’éprouver les chances, en esthétique, d’un paradigme bien compris du jeu : dans quelle mesure et jusqu’à quel point doit-on penser l’œuvre d’art comme jeu, ainsi que l’expérience, créatrice ou réceptrice, qui lui est attachée ? Dans quelle mesure et jusqu’à quel point, réciproquement, le concept de jeu s’accomplit-il dans la pensée de l’art ? Si cette proposition « l’art comme jeu » portée par François Zourabichvili a été laissée inachevée, elle nous invite cependant à être découverte, pour pouvoir être poursuivie et renouvelée. C’est le sens de cette journée d’étude, qui se propose de convier des chercheurs d’horizons divers à poursuivre cette ligne de réflexion tracée par un philosophe disparu trop tôt pour pouvoir la continuer.

Colloque : "La langue française au cœur de l’université marocaine : problèmes de communications, questions didactiques et perspectives d’améliorations" (Maroc)

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Appel à communications La Faculté des Sciences et Techniques d’Al-Hoceima (FSTH) organisera les 24 et 25 avril 2019 un colloque national intitulé : La langue française au cœur de l’université marocaine : problèmes de communications, questions didactiques et perspectives d’améliorations Sous la direction de:M. le professeur Taoufik MOURABIT, le Doyen de la FSTH.M. le professeur Omar EL YAHYAOUI – (TEC /MIP) –M. le professeur Elarbi ELBAKKALI – (/TEC/BCG) – Argumentaire Au Maroc, tout comme en Algérie et en Tunisie d’ailleurs, la langue française, bien qu’elle ne soit pas langue officielle, s’impose comme un répertoire de communication et un marqueur socioculturel inéluctable. Elle continue toujours d’y bénéficier d’une prérogative linguistique, littéraire et pédagogique incontestables par rapport aux autres langues, dites langues étrangères, notamment l’espagnol et l’anglais. A côté des langues arabe et amazighe, elle est quasi omniprésente dans les différentes institutions officielles de l’Etat et dans bon nombre de secteurs privés. Entre autres, elle y sert de moyen de diffusion transmissive aux mass-média, de guide pratique de rédaction à l’administration publique [1] , de code didactique et cognitif en matière de formation et des sciences de l’éducation… Notons, en outre, et eu égard à cette tendance d’omniprésence linguistique, notamment dans le cadre de l’enseignement-apprentissage, que la langue française est un code exigeant au cœur de l’université marocaine et soulève, en ce sens, des problèmes d’accommodations socioculturelles et des contraintes d’acquisitions grammaticales et de mise en pratique communicationnelle pour les étudiants. A la fois objet d’étude et outil de formation, ces étudiants sont confrontés, tout au fil de leurs cursus universitaire, aux difficultés d’apprentissage, d’assimilation conceptuelle et de réception cognitive. Ce contexte de manque de compétence linguistique requise et d’habilité rhétorique à communiquer n’affectent pas seulement les étudiants d’option scientifique (Facultés de médecine, celles des Sciences et Techniques, les Ecoles Nationales des Sciences Appliquées…), mais aussi ceux qui choisissent de s’inscrire dans les facultés des Lettres, celles des sciences juridiques et économiques et les Ecoles Supérieures des Beaux-Arts. Subséquemment, et en termes d’évaluation sommative et formative, les résultats sont, au fil des semestres et annuellement, de plus en plus insatisfaits, pour ne pas dire déplorables. Justement, beaucoup de bacheliers, excellents d’ailleurs au secondaire, échouent et abandonnent prématurément leurs études supérieurs, et ce à cause de leur incompétences linguistiques et communicationnelles en français. A vrai dire, la question de la qualité et celle de l’efficacité de l’enseignement-apprentissage en langue française, le souci même de l’amélioration formative et de la recherche scientifique au sein de l’université marocaine ne datent pas d’aujourd’hui. Ils étaient toujours au centre des réformes et des contre-réformes que beaucoup d’intellectuels et chercheurs universitaires n’ont pas cessé de soulever et de débattre. Mohamed Abed Al-Jabri, l’auteur d’ Eclairage sur le problème de l’enseignement au Maroc , publié en 1972, et Fouad Laroui, l’auteur du drame linguistique marocain , paru en 2011, passent pour deux références épistémologiques de base en ce sens. En fait, au début des années quatre-vingt, le recours à l’arabisation de l’enseignement des matières scientifiques dans le secondaire et le maintien intact de la langue française comme vecteur potentiel d’apprentissage dans le supérieur a beaucoup compliqué le niveau de formation dans son rapport avec l’acquisition des compétences cognitives par les étudiants plutôt que de l’améliorer. C’est en fonction de cette discontinuité linguistique et d’un certain déphasage didactique que s’inscrit le grand problème de communication chez les étudiants, lequel problème influe négativement sur leurs projets et cursus universitaires. Au-delà de tout discours alarmiste, et en dépit même des innombrables efforts pédagogiques qui se déploient en vue d’un enseignement de qualité, il faut reconnaître que l’université marocaine est toujours en retard et loin de briller et de faire figure «d’excellence». Nombreux sont, d’ailleurs, les rapports et les bilans qui confirment cette crise de l’enseignement-apprentissage dans le supérieur, cette fracture linguistique génératrice d’incompétence communicationnelle, de ̎baisse de niveau̎ et de déficit qui y reste à combler. Selon un rapport de l’UNESCO établi en 2017, concernant le classement mondial de la qualité de l’enseignement, le Maroc est classé parmi les derniers. Il occupe la 136 ème place sur un total de 175 pays. Le modeste travail sur le problème de l’usage de la langue française, comme instrument fondamental d’apprentissage et de la communication orale et écrite, au cœur de l’université marocaine s’inscrit dans le cadre d’une lecture épistémologique du processus de formation en fonction d’une certaine déficience de réception des compétences communicationnelles des étudiants. Il tente, en parallèle, de répondre aux intérêts pédagogiques et à l’esprit des différentes activités scientifiques et culturelles que la Faculté des Sciences et Technique d’Al-Hoceima (FSTH) ne cesse d’organiser, d’encourager et de mettre au service de l’étudiant. Le titre de ce travail se veut un colloque nationalqui devrait contribuer au croisement d’une pluralité d’approches didactico-pédagogiques susceptibles de soulever la question de l’importance, mais aussi, et surtout, celle de la difficulté de la maîtrise de la langue française qui s’imposent à l’échelle universitaire. Ainsi ce croisement devrait-il, en interrogeant, à des degrés plus au moins variés, les méthodes, les objets de savoir, les supports didactiques et ses propres pratiques et expériences professionnelles, permettre de collaborer, par diverses perspectives d’amélioration, au soutien pédagogique de l’étudiant tout en visant à convaincre ce dernier de l’importance et de l’intérêt de l’acquisition des compétences linguistiques et communicationnelles de la langue française, de l’encourager vers un maximum d’espoir et de savoir linguistique, et de le préparer ainsi, en fonction de ses besoins, à l’usage d’un français correcte et cohérent, c’est-à-dire un français au service de son cursus universitaire durant lequel il est appelé constamment à agir et à réagir oralement et par écrit (exposés, mémoires, soutenances, entretiens, recherches scientifiques, thèses doctorales…) Sans être restrictif, ce colloque national ouvre ses horizons de recherche et son appel à communications pour tous les acteurs et actrices impliqué(e)s dans l’enseignement-apprentissage de la langue française: enseignants aux écoles primaires, professeurs aux collèges et aux lycées, responsables des centres culturels, formateurs aux centres pédagogiques et des métiers de l'éducation…, qui, eux aussi, préparent le même individu, l’apprenant, l’élève, le stagiaire pour l’initier au monde de la communication et favoriser son intégration dans la société de demain. Parmi les principaux axes qui nous semblent pertinents à débattre et qui peuvent répondre d’une manière ou d’une autre aux objectifs de ce colloque national, nous proposons:Difficultés d’assimilation linguistique et problèmes de communication en langue française dans le supérieur: état des lieux et soutiens pédagogiques.L’étudiant marocain entre sa langue maternelle et le français, langue étrangère: quels outils didactiques pour le développement de ses compétences communicationnelles?Le français, langue d’enseignement dans le supérieuret problèmes de communication : manque d’orientation pédagogique ou crise de réception cognitive chez les étudiants?De l’arabisation à l’enseignement supérieur: fracture linguistique, contraintes d’apprentissage et nécessité d’une remise en question du système modulaire.Approche psychodidactique du trac pour une communication efficace en langue française.Pour une autoscopie de la communication orale.L’enseignement supérieur, les centres de formation pédagogiques, les centres culturels français ou la nécessité d’une connexion permanente au service de l’étudiant. Les contributeurs ont aussi droit à proposer d’autres axes et à travailler sur d’autres problématiques, à condition qu’ils respectent l’esprit génétique et programmatif de l’intitulé de la journée d’étude. Adresse de réception des communications: Les propositions de communication sont à envoyer par courriel à : Elyahyaoui10@gmail.com Tél: 06. 97 .12. 21 .49 Elles devront comprendre impérativement les éléments suivants : - Le titre de la communication. - Un résumé de 250 à 300 mots. - Format Word, interlignes simples, Times New Roman. La date limite d’envoi des résumés est fixée pour le 15 avril 2019 à 24 h. Les langues de communications et de prise de parole sont: le français, l’arabe, l’amazighe, l’anglais et l’espagnole. Comité d’organisation:EL YAHYAOUI Omar (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)ELBAKKALI Elarbi (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)AMHAMDI Hassan (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)ADAM Mohamed (Ecole Nationale des Sciences Appliquées d’Al-Hoceima)ZEROUK Mohamed hassani (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)EL AKCHIOUI Nabil (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)CHERKAOUI Hinde (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)El ALLATI Abderrahim (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)MORADI Najat (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)MASSAR Mohammed (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)HAMDI Mustapha (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)ZAGHNINI Samira (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)ISAAD Jalal (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)ARAB Saida (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)MOURABIT Fouad (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)RAIS Rochdi (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)BUJADAINI Mohamed (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)ALLAOUI Mustapha (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)RHABBOUR Nabil (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)ETEBAAI Issam (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)ELMHOUTI Abderrahim (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)ELTALIBI Hajar (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)AHARI Mhamed (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)ELMAKHFI Noureddine (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)TADMOURI Abdelhamid (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)TOUKMATI Ahmed (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)ELMOURABIT Brahim (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)ABRKAN Abdechahid (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)BALHAJ Samir (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)BOUGAYR Houssine (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)TAHIRI Ayoub (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima) Comité scientifique:EL YAHYAOUI Omar (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)EL BAKKALI Elarbi (Faculté des sciences et Techniques d’Al-Hoceima)BANHAKEIA Hassan (Faculté pluridisciplinaire de Nador)CHAHBARI Hassan (Faculté pluridisciplinaire de Nador)EL AZOUZI Abdelmounaim (Faculté des Lettres et des sciences Saïs de Fès)BEZZAZI Abdelkader (Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’Oujda)HAMMOUTI Abdellah (Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’Oujda)JARHNINE Abdellah (Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’Oujda)CHIKAR Moumen (Faculté pluridisciplinaire de Nador)FARHAD Houssein (Faculté pluridisciplinaire de Nador)YACHOU Sanae (Faculté pluridisciplinaire de Nador)ZEROUKI Najat (Faculté pluridisciplinaire de Nador)AZOUGHAGH Abdellah (Faculté pluridisciplinaire de Nador)EL AZOUZI Salem (Faculté pluridisciplinaire de Nador)EL KOUY Boujamaa (Faculté pluridisciplinaire de Nador)BOUALLAL Karima (Faculté pluridisciplinaire de Nador)LAHBIL Jamal (Centre Régional des Métiers de l'Education et de la Formation - Oujda - /CRMEFO)SAIDI Rachid (Centre Régional des Métiers de l'Education et de la Formation /CRMEFO)ZEROUALI Mohamed (Centre de Formation des Inspecteurs de l'Enseignement - Rabat- /CFIER)ZAID Afaf (Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’Oujda)SAIDI Rachida (Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’Oujda)EZ-ZOUAINE Younès (Faculté polydisciplinaire de Taza)ROCHDI Jawad (Faculté polydisciplinaire d’Errachidia)ZEMRANI Jamal (Faculté des Lettres et des Sciences Humaine de Tétouan)

Séminaire EHESS « Formes et pratiques performatives, quelles questions aujourd’hui? »

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«Formes et pratiques performatives, quelles questions aujourd’hui?» Georges Vigarello , directeur d'études de l'EHESS (IIAC-LACI ) Sylvie Roques , chercheure associée (IIAC-LACI ) Pascale Weber , maître de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne PRÉSENTATION La performance témoigne de notre relation paradoxale au spectacle de la réalité, célébrant d’une part le corps présent du performer en l’opposant à la construction d’un personnage de fiction et au jeu d’un acteur, et prétendant d’autre part construire un écart à la réalité qu’elle dénonce et à une conformation des rôles imposés par la société. Paradoxalement encore, la performance exploite tous les ressorts du spectacle et du spectaculaire pour dénoncer un trop de réalité qui mutile l’imaginaire et montre des corps qui s’exposent comme si cela suffisait à garantir une forme d’authenticité. Si à l’époque des surréalistes, la performance permet à une expression marginale, émancipatrice et libératrice d’exister, peut-elle aujourd’hui échapper à ses contradictions : prétendre donner corps à l’idée en montrant le geste en train de s’inventer, le contexte qui permet au geste de se renouveler et le spectacle du corps qui s’expose ? Le séminaire ambitionne d’éclairer «des processus d’innovation, d’invention et de création», en se centrant sur ceux qui mettant en jeu le corps, ses spectacles, ses expressions. Il s’agit alors de cerner comment surgissent des inventions de pratiques spectaculaires, comment naissent par là, d’autres rapports au temps, à la culture, à la figure de l‘artiste. Les pratiques performatives constituent, à nos yeux, un objet d’autant plus passionnant qu’il défie le langage et le discours. Quatre objets nous paraissent marquants. 1/ La « performance » et son univers « artistique », accompagne une culture, celle d’une « société des individus », celle que nombre de sociologues ont pu l’évoquer aujourd’hui. Son étude permet ainsi de comprendre comment les sociétés individualistes orientent les arts selon des versant aussi spécifiques que nouveaux. 2/ L’étude des formes performatives permet de s’interroger de manière originale sur le spectacle vivant d’aujourd’hui, comprendre comment des pratiques où dominent autant la chair que l’immédiat imposent, pour la première fois, une place marginale à la représentation et au récit. 3/ L’étude des formes performatives permet d’interroger de façon aussi nouvelle qu’originale les rituels traditionnels comme les comportements les plus quotidiens. 4/ L’étude de la performance permet enfin de tenter d’identifier des schèmes corporels ou des « principes moteurs » traversant diverses cultures ou sociétés. En nous appuyant sur de tels constats et de telles interrogations, nous proposons d’aborder, différentes problématiques avec nos invités chercheurs et artistes. Ce séminaire pourra donner lieu à quelques workshops permettant de faire lien entre théorie et pratique. Il est ouvert aux étudiants, aux chercheurs, aux praticiens s’interrogeant sur ces pratiques. https://enseignements-2018.ehess.fr/2018/ue/2698/ Mardi de 19 h à 21 h (salle 1, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 5 mars 2019 au 11 juin 2 019 S EMINAIRE Programme "F ormes ET P RATIQUES P eRformatives: Quelles questions aujourd’hui ?" 20 18 -­‐ 20 19 Georges VIGARELLO ( EHESS ), Sylvie ROQUES (EHESS), Pascale WEBER (U NIV . P ARIS I), Mardi, 19h à 21h EHESS, 105, boulevard Raspail, salle 1 2 eme SEMESTRE : 05/03/18 –Introduction Georges Vigarello, Sylvie Roques, Pascale Weber 12/03/19 –Présence et effets de présence: nouvelles formes de performativité Josette Féral (Univ. Paris 3) 19/03/19 –Pourquoi performer sans public à l’autre bout du monde Pascale Weber (Univ. Paris 1, artiste) et Jean Delsaux (Univ. d’Auvergne, artiste) 26/03/19 –Les bodmods et autres esthétiques subversives Philippe Liotard (Univ. Lyon 1) 02/04/19 –Que le pygmée vive en moi: une expérience de micro-performativité Marion Laval-Jeantet (Univ. Paris 1, artiste) 09/04/19 –Questionner la performance: Faire le Gilles Robert Cantarella (metteur en scène, acteur, enseignant) 16/04/19 – Vox on Vox conférence performance Violaine Lochu (artiste) Vacances : du 20/04/2019 au 06/05/2019 07/05/19 – Ti amo, ti mangio Pascale Weber (Univ. Paris 1, artiste) et Jean Delsaux (Univ. d’Auvergne, artiste) 14/05/19 – Performance et rituels mortuaires Pascale Weber (Univ. Paris 1, artiste) et Jean Delsaux (Univ. d’Auvergne, artiste) 21/05/19 – Questionner la performance à partir du work in progress documentaire Scènes de la vie philosophique Violette Villard (Professeur de Philosophie et artiste) 28/05/19 – Danse contemporaine performative-Handicap Jocelyne Vaysse psychiatre, docteure en pychologie clinique et pathologie (EHESS) 04/06/19 – Les arts émersifs: une performativité capacitaire Bernard Andrieu (Univ. Paris 5) 11/06/19 – Le nu, la peau Georges Vigarello (EHESS) -Sylvie Roques (EHESS) INSTITUT INTERDISCIPLINAIRE D’ANTHROPOLOGIE DU CONTEMPORAIN

Colloque : "Disparition(s), effacement(s), oubli(s) dansles langues et littératures romanes" (Roumanie)

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Disparition(s), effacement(s), oubli(s) dansles langues et littératures romanes 11 - 12 octobre 2019 PRÉSENTATION Des causalités diverses produisent dans le champ des productions langagières et de la recherche, aussi bien littéraire que linguistique, différentes formes d’oubli, de disparition, de perte ou d’effacement. En linguistique, les disparitions peuvent être envisagées à plusieurs niveaux: d’abord, le changement linguistique implique différentes formes d’effacement ou de perte d’éléments. Ensuite, l’analyse et la description des langues et du langage connaît aussi des formes d’abandon d’un concept ou d’une méthode, dues à la manière dont se construit l’approche d’un phénomène linguistique. Puis, la perte peut être envisagée également dans le champ des productions discursives, sous la forme de l’ellipse ou de l’abandon d’une pratique discursive. Enfin, dans l’acte de traduire, il n’est pas rare de rencontrer des pertes de signification et d’effets stylistiques, car le traducteur peut être amené à renoncer à des éléments textuels ou discursifs. En littérature, toute une partie des récits fictionnels actuels, de Christian Garcin jusqu’à Patrick Modiano, mobilise le thème de la disparition en contre-réaction à la sur-visibilité propre au XXI e siècle (Dominique Rabaté, Désirs de disparaître. Une travers ée du roman français contemporain , 2015). Contre l’excès de mémoire que la littérature met en œuvre surtout dans les écrits autobiographiques et autofictionnels mais aussi par des mécanismes institutionnels (anthologies et histoires littéraires, canons, rééditions, etc.), l’oubli se présente comme une pulsion cathartique nécessaire pour amorcer un renouveau. La disparition, l’effacement et l’oubli constituent des thématiques centrales au niveau des récits littéraires, (Philippe Forest), mais peuvent aussi s’ériger en méthode d’écriture (Georges Perec, Julio Cortázar, Jorge Luis Borges ou Gabriel García Márquez) et véritable poétique (Patrick Modiano) ou comme un topos identitaire censé figurer l’impossibilité de circonscrire le moi (Annie Ernaux, Sylvie Germain, Hervé Guibert, Vassilis Alexakis) menant à une véritable «décréation» (Simone Weil). L’effacement auctorial est chez de nombreux romanciers, surtout depuis les Lumières, une solution ingénieuse pour contourner la censure et déclarer l’autonomie de l’œuvre de même que de la lecture, à mettre souvent en relation avec la pseudonymie, «geste parricide» (Jean Starobinski) et la délégation de la responsabilité créatrice à d’autres figures, y compris les personnages romanesques.Le refus de la médiatisation de l’écrivain et la construction d’une posture en négatif (Maurice Blanchot, Henri Michaux) seraient également des phénomènes à prendre en compte depuis la perspective de l’oubli et de l’effacement. La critique génétique fournira à son tour un champ d’investigation fertile afin d’envisager par le prisme des choix, des rejets et des censures l’envers même de l’écriture. Au niveau de l’histoire littéraire également, l’oubli est un phénomène peu étudié, mais qui participe de la constitution des divers canons ou ‘modes’ esthétiques au fil du temps, modifiant la dynamique entre littératures majeures et littératures périphériques, entre archaïsmes et modernismes. Nous proposons aux chercheurs venant d’horizons variés une réflexion sur les différentes formes de perte et d’oubli en linguistique et en littérature, avec une ouverture possible sur la contrepartie de ce phénomène, à savoir la résurgence d’éléments enfouis, la réutilisation d’un modèle tombé en désuétude, la reprise d’une loi abandonnée, la réapparition d’items ou même le phénomène de l’exaptation. AXES La réflexion autour de cette problématique pourrait s’inscrire dans les axes suivants, sans exclusivité:disparition de traits phonétiques, morphologiques ou sémantiques;effacement de catégories de langue ou de catégories d’analyse et de description de langues;disparition de lexèmes;disparition de morphèmes;abandon de concepts et de méthodes;omissions, ellipses et abandon de pratiques discursives;formes d’oubli dans l’histoire de la linguistique;perte d’expressivité dans l’acte de traduction;exil, oubli et quête identitaire;époques, périodes littéraires oubliées;rhétorique et poétique de la disparition et de l’effacement;oubli et réémergence des littératures et des modèles littéraires ;effacement du romancier et pseudonymie littéraire;canon littéraire et œuvres en hors-champ. MODALITÉS Seront privilégiées les approches intéressant deux ou plusieurs langues romanes. Les langues de travail du colloque sont le français, l’italien, l’espagnol et le portugais. Nous attendons les propositions de communication sous la forme d’un résumé de 500 mots hors bibliographie, format word, accompagnées d’une notice bio-bibliographique à l’adresse romaniacontexta@gmail.com avant le 31 mars 2019. Après évaluation par le comité scientifique, les propositions retenues seront notifiées aux auteurs avant le 12 mai 2019. Le colloque aura lieu les 11 et 12 octobre 2019 , à la Faculté des Lettres de l’Université Babes-Bolyai, Cluj-Napoca. Une taxe de participation de 180 lei/40 euros (couvrant les repas et la publication des actes) est à payer sur place, au moment de l’inscription des participants. Comité scientifique: José Manuel González Calvo (Extremadura, Espagne) Jukka Havu (Tampere, Finlande) Marisa Martínez Pérsico (Macerata / Guglielmo Marconi, Italie) Roberto Antonelli (Accademia dei Lincei, Italie) Lorenzo Renzi (Padova, Italie) Luigi Tassoni (Pécs, Hongrie) Évelyne Thoizet (Université d'Artois, France) Maria Helena Araújo Carreira (Paris 8 - Saint-Denis, France) Isabel Margarida Duarte (Porto, Portugal) Rogélio José Ponce de León Romeo (Porto, Portugal) Maria de Fátima Marinho (Porto, Portugal) José Manuel da Costa Esteves (Paris X Nanterre, France) Comité d’organisation: Monica Fekete – italien Delia Morar - italien Anamaria Curea - français Andrei Lazar - français Sanda Moraru – espagnol Luminița Tunsoiu - espagnol Veronica Manole - portugais

L'histoire splendide. Quelques explications sur le mystère entourant la révélation de la lettre d’Arthur Rimbaud à Jules Andrieu, datée du 16 avril 1874

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L'histoire splendide. Quelques explications sur le mystère entourant la révélation de la lettre d’Arthur Rimbaud à Jules Andrieu, datée du 16 avril 1874 Classiques Garnier, 2019 EAN13 : 9782406090373 PRÉSENTATION La revue Parade sauvage , qui a rendu publique la découverte d'une lettre inconnue d'Arthur Rimbaud au communard Jules Andrieu, ami de Paul Verlaine, publie une mise au point du descendant et biographe de Jules Andrieu, ainsi que le fac-similé de la lettre de Rimbaud. https://sites.dartmouth.edu/paradesauvage/fac-simile-de-la-lettre-du-16-avril-1874-arthur-rimbaud-a-jules-andrieu/

Colloque : "Maurice Blanchot, l'héritage" (Nanterre)

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COLLOQUE : l' HERITAGE DE MAURICE BLANCHOT Date: 27-28-29 mars 2019 Lieu: Université Paris Nanterre, Salle des Conférences, Bât B. RER A Nanterre Université Organisateurs: Éric Hoppenot & Alain Milon Contacts: eric.hoppenot@sfr.fr et alainmilon@neuf.fr Avec le soutien du HAR EA 4414 PROGRAMME Mercredi 27 Mars 2019 SESSION1. Blanchot et la question de l’héritage Modérateur: Éric Hoppenot 09h30. Eric Hoppenotet Alain Milon : Accueil des participants 10h00. Alain Milon: Le Déshéritage à venir 11h00. Antoine Philippe: Blanchot, une succession sans héritage . Approche générale de la question Discussion-Pause 11h30. Gisèle Berkman: Comment hériter de soi-même - quelques réflexions à propos de Maurice Blanchot 12h00. Hugues Choplin: Blanchot et la philosophie française contemporaine : quel collectif ? 12h30. Discussion. Déjeuner SESSION 2. Résonnances critiques Modératrice: Laura Marin 14h30.Rayiv David Torres Sanchez: Questions d’héritage : le désert, le livre et l’hospitalité en Maurice Blanchot et Edmond Jabès. 15h00. Thomas Jonas: Maurice Blanchot, Pascal Quignard, la coupure . 15h30. Discussion. Pause. 16h00. Éric Hoppenot: Assia Djebar et Sylvie Germain, lectrices de Blanchot . 16h30. Serena Di Giaimo: Blanchot lu par Bataille: «un existentialiste à la vraie hauteur». 17h00. Discussion Jeudi 28 Mars 2019 SESSION 1. Blanchot et Derrida Modérateur: Alain Milon 10h.Joan Cabó Rodríguez: Témoigner de l’« expérience inéprouvée». Une lecture de Blanchot, à partir de Jacques Derrida. 10h30. GerhardPoppenberg, La notion d’avenir Blanchot / Derrida . 11h.TakashiIchikawa: De La Communauté inavouable à la démocratie à venir :l'amitié dissymétrique au-delà de la fraternité" . Discussion. SESSION. 2. Blanchot et la figuration Modérateur: Éric Hoppenot 11h30. Arthur Cools: Blanchot et la théorie de l’image . 12h. Laura Marin: Didi-Huberman lecteur de Blanchot . 12h30. Discussion. Déjeuner. SESSION 2. Blanchot et la figuration (suite) Modérateur: Hugues Choplin 14h00.Giuseppe Crivella: Blanchot et l'image. Une lecture à partir des thèses de Marie-Claire Ropars-Wuilleumier . 14h30.Jean Monamy: Blanchot au théâtre : rumeur, trace, vide pour un théâtre politique . 15h00. Jean-Christophe Reymond: Le néant au parage de l’image : Jean-Luc Godard lecteur de Maurice Blanchot. 15h30. I-Ning Yang : Godard, monteur de Blanchot 16h. Discussion. SESSION 3. Blanchot et Lacoue-Labarthe Modérateur: GerhardPoppenberg 16h30. François Bremondy: Lacoue-Labarthe, l’héritier . 17h00 ErikaRodrigues: La condition vibratile de l’écriture. EntreMaurice Blanchot et Philippe Lacoue-Labarthe . 17h30. Discussion. Vendredi 29 Mars 2019 SESSION 1. Poétiques. Modérateur: Lamia Oucherif 09h30.Badreddine Loucif: Ajustement néoromanesque de l’écriture blanchotienne : le cas de La Jalousie d’Alain Robbe-Grillet. 10h00.AngelosTriantafyllou: Ce qui alarma Bonnefoy chez Blanchot ou la question de la poésie . 10h30. Christophe Bident: Débordements d'attente oubli (titre provisoire) 11h. Discussion. Pause SESSION 2. Blanchot et le neutre Modérateur: Antoine Philippe 11h30. CosminToma: Après le neutre: Jonathan Littell et Lee Rourke 12h00.Marc Goldschmit: Négation et affirmation chez Sade. Les paradoxes de l’écriture de Blanchot à Barthes. 12h30. Discussion. Pause déjeuner. SESSION 3. Pensées de l’altérité Modérateur:Arthur Cools 14h30. Thibaut Comte: Du Moi à l’Autre. De l’Autre à Moi. À partir de Levinas, Blanchot et Nancy . 15h. Lamia Oucherif: Mohammed Dib et Maurice Blanchot: l’expérience de l’Autre dans l’écriture . 16h. Louis Schreel : L’individuation psychique entre sens et non-sens : Deleuze et Blanchot . 16h30. Anca Calin: Blanchot l’indirect . 17h00. Discussion. Clôture du colloque

Colloque . "L'interculturel à l'ère contemporaine: enjeux pratiques et perspectives" (Oujda)

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L’interculturel à l’ère contemporaine : enjeux pratiques et perspectives 27-28 novembre 2019 La Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Université Mohammed Ier d’Oujda Le Laboratoire: Littérature Générale et Comparée: Imaginaires, Textes et Cultures. PRÉSENTATION Le terme interculturel prête à un embarras de définition. Il est désigné comme notion «caméléon» vu son adaptation à des conceptions, à des contextes et à des pratiques fortement différentes, il n’a jamais gagné en clarté et unicité malgré les diverses réflexions actuelles qui interrogent le terme, contournent ses limites etdévoilent ses pièges. Il est utilisé dans des situations qui prennent en compte la présence d’au moins deux cultures dans le même système, ou bien des systèmes différents qui coexistent et s’affrontent chez le même sujet. L’interculturel se trouve associé à d’autres mots qui l’enrichissent, le contredisent et parfois l’excluent: pluriculturel, transculturel, multiculturel. Ces mots, tout en gardant la même racine «culture», sont marqués par une profusion de préfixes, ce qui explique le besoin constant de chercher un concept qui se démarque, d’une part, d’autres mots comme le culturalisme et le multiculturalisme et échappe, d’autre part, aux connotations péjoratives qui l’entourent en adaptant le concept à des contextes nouveaux. Pour certains chercheurs, le préfixe «inter» devient même encombrant et tendent ainsi à substituer le mot culturalité à l’interculturalité pour des raisons méthodologiques, épistémologiques et même éthiques. Le mot culture est vu comme un élément variable selon des comportements et des contextes particuliers et non pas comme un concept figé. D’autres trouvent dans l’adjectivation «interculturelle» une solution aux problèmes méthodologiques que pose la recherche interculturelle interdisciplinaire en créant des sous-disciplines (la sociologie interculturelle, la linguistique interculturelle, la psychologie interculturelle) marquées par la spécificité de leurs approches où l’interculturel n’est ni «une auberge espagnole, ni un abri temporaire» (Patrick Denoux). Ce florilège de termes et ses multiples usages nous mènent à un constat: la diversité, la richesse et la vitalité des recherches dites «interculturelles». Pour ceux qui se posent la question: le temps est-il encore à l’interculturel? La réponse est affirmative. La question de l’interculturel se pose au centre de notre conscience et impose incessamment des questionnements et des analyses rigoureuses. L’interculturel ne relève pas d’un discours de circonstance, ni d’un idéalisme naïf ou démagogique, il relève d’une praxis à l’ère de la mondialisation où l’alliance ethnoculturelle des sociétés reste inévitable bien que le triomphe soit à la haine, à l’intolérance et aux atrocités. L’interculturel constitue donc «un outil conceptuel et analytique» qui permettrait de décrire et d’analyser des situations complexes et problématiques qui se situent moins entre les cultures qu’entre leurs porteurs; «les cultures-dans-leurs-porteurs» selon l’expression de Carmel Camilleri. La présence de l’altérité dans les textes littéraires francophones et des voyages a donné naissance à des œuvres riches et complexes qui constituent un lieu fécond du questionnement sur l’interculturel, la rencontre de l’autre a inspiré de grandes peurs et a nourri des curiosités et des liens fantasmés, acceptés ou refusés avec d’autres cultures. La littérature transcende les frontières de langue et de nationalité aussi bien du côté de la création que de la réception. Les exemples des écrivains qui ont réussi, bien qu’ils n’ont pas écrit dans leur langue maternelle, sont innombrables. La réflexion interculturelle n’est pas perçue uniquement sous une forme rassurante plaidant pour la coexistence égalitaire des cultures, elle révèle des combinaisons cachées qui méritent d’être étudiées. Les interactions artistiques et médiatiques sont elles aussi des lieux des possibles culturels, leur croisement avec la production littéraire à l’ère contemporaine, inspire des approches novatrices et permet de nouvelles dimensions esthétiques. L’altérité s’insère au cœur de la langue et des discours sous des formes diverses, Saussure, Benveniste, Ducrot, Ricœur, Derrida ont mis les jalons d’un discours qui implique nécessairement la dimension dialogique de la langue. Notons aussi que depuis les travaux menés par Abdellah-Pretceille (1996), le domaine de l’éducation trouve dans l’interculturel un champ fertile d’investigation, l’Autre est fortement présent dans les préoccupations éducatives. La traduction joue un rôle primordial dans le domaine de l’interculturel car le traducteur, lorsqu’il résiste à la trahison de l’œuvre, devient un véritable médiateur des cultures. Dans le contexte actuel tendu marqué, paradoxalement, par la mondialisation et l’art de vivre ensemble mais aussi par le retour à l’intégrisme, à l’exclusion et à l’ostracisme, les chercheurs en anthropologie, en sociologie et en psychologie se sont basés sur la pratique du terrain. En s’appuyant sur des études de cas, ils ont permis de dévoiler le niveau de conflictualité, de résistance à la reconnaissance ou d’entente des référents culturels différents. Ce qui permet de lancer des projets concrets d’agencement de la coexistence harmonieuse entre ensembles culturels dans le respect de la différence en se basant plus sur un discours scientifique que sur un discours humanitaire et des sentiments généreux. Le colloque international a l’ambition d’instaurer une synergie interdisciplinaire (littérature, arts linguistique, traductologie, didactique, sociologie, anthropologie, psychologie, philosophie) dans le but de proposer des réflexions pertinentes et des méthodologies originales qui permettraient de rendre comptede la variable culture dans diverses zones d’études. Nous proposons les axes suivants sans prétendre à l’exhaustivité:Les tendances actuelles de la recherche interculturelle et ses perspectives.Mobilité, voyage et migration à l’épreuve de l’interculturel.Langue, traduction, didactique et enjeux interculturels.Les études littéraires qui prennent en compte le discours sur l’altérité.La psychologie, la sociologie et l’anthropologie et les relations interculturelles. Dates importantes: Réception des résumés: 10 juin 2019 Réponse du comité: 10 septembre 2019 Dates du colloque 27-28 novembre 2019 Le colloque aura lieu à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’Oujda. Les propositions de communication sous forme de résumés, accompagnées d’une notice bio-bibliographique seront à envoyer aux adresses suivantes: rachidasaidi5@gmail.com afafzaid46@gmail.com Langues du colloque: français, anglais et arabe. NB: Les frais d’hébergement et de restauration seront pris en charge par les organisateurs, par contre les frais de déplacement seront à la charge des participants. Une publication des actes du colloque est prévue après évaluation par les pairs. Responsables: Afaf Zaid. Rachida Saidi

F. Tabet, Le cinématographe des magiciens, 1895-1906 un cycle magique

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89896.jpgTabet Frédéric Le cinématographe des magiciens, 1895-1906 un cycle magique Presses universitaires de Rennes, collection "Le spectaculaire", 2019 EAN13 : 9782753573178 PRÉSENTATION Ce livre propose une étude des relations entre l’art magique et le cinématographe. Aux débuts du cinéma, les prestidigitateurs, illusionnistes ou manipulateurs ont projeté et parfois produit des films étonnants ; chaque genre se retrouve dans leur manière de penser cette nouvelle machine, qui s’amalgame à leur spectacle. L’ensemble de ces évolutions techniques et esthétiques peut s’appréhender en cycle, dont on retrouve les fondements dans la filmographie de Georges Méliès et plus généralement dans la pensée et l’écriture magique du cinéma. TABLE DES MATIÈRES Entre Mythe et HistoireDu joueur de pierre antique au prestidigitateurMagie classique et XIXeLe théâtre Robert-Houdin, du fondateur à Georges Méliès L’illusionnisteDu prestidigitateur à l’illusionniste ; du truc au dispositifBuatier et Méliès, œuvres croiséesThéâtre noir et passes multiples dans les vues animées de la Star Film L’école anglaise, Fregoli et la magie théâtraleLes pièces magiquesLe transformiste Fregoli, un nouveau genreFregoli et Méliès, sosies et doubles Aspects de l’art magique moderne. Manipulations, corporatisme et dévoilementsMagie moderne et manipulationLes Velle, professeurs itinérantsCorporatisme et résistances au cinématographe

D. Saint-Amand et R. St. Clair (dir.), Parade sauvage , n° 29, «Les autres de Rimbaud»

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89897.pngD. Saint-Amand et R. St. Clair (dir.) Parade sauvage , n° 29, «Les autres de Rimbaud» Éditions Classiques Garnier , 2019 EAN13 : 9782406090373 PRÉSENTATION Codirigée par Denis Saint-Amand et Robert St. Clair, la 29 e livraison de la revue de Parade sauvage présente un dossier consacré aux «Autres de Rimbaud». Ce numéro comporte des contributions d’Henri Scepi, Pierre Popovic, Pierre Laforgue, Yann Mortelette, Yves Reboul, Richard Shryock, Sam Bootle, Frédéric Saenen, Jean-Michel Rabaté, Robert Barsky, Sylvain David, Keith Walker, Catherine Witt, Pierre Brasseur, Benoît de Cornulier et Yann Frémy, qui relisent les œuvres et la trajectoire du poète en les confrontant, parmi d’autres, aux écrits de Hugo, Laforgue et Mérat, en mesurant la façon dont ils ont nourri la scène punk ou les poètes de la Beat generation, en interrogeant comment ils sont réinvestis par André Breton, Drieu la Rochelle, Césaire, Senghor ou Hélène Cixous. L’occasion, aussi, de présenter deux lettres jusqu’alors inédites, exhumées respectivement par Geneviève Hodin et Frédéric Thomas : l’une d’Ernest Delahaye, qui livre un portrait original de celui qui fut son ami ; l’autre de Rimbaud lui-même, adressée au communard Jules Andrieu en 1874, et dont la découverte infléchit notre connaissance des réseaux et des projets du poète. TABLE DES MATIÈRES DOSSIER «Les autres de Rimbaud» Denis SAINT-AMAND et Robert ST. CLAIR: Avant-propos Henri SCEPI: L’ombre portée du «forçat intraitable. Quelques remarques sur «Nuit de l’enfer» Pierre POPOVIC: Celui qui inspire Pierre LAFORGUE: Errances du «Bateau ivre» Yann MORTELETTE: Albert Mérat ou le renversement d’une idole Yves REBOUL: Rimbaud parodiste? Sur deux poèmes de l’ Album zutique Richard SHRYOCK: Paterne Berrichon: Avant de devenir le beau-frère posthume de Rimbaud Sam BOOTLE: Plongée poétique. Rimbaud, Laforgue et Vingt mille lieues sous les mers Frédéric SAENEN: Facettes rimbaldiennes de Pierre Drieu la Rochelle Jean-Michel RABATÉ: Note sur les rires de Rimbaud Robert BARSKY: La beat ification des écrivains modernistes français Sylvain DAVID: Son cœur ambre et punk Keith WALKER: Le beau sacré moderne. ArthurRimbaud et les poètes de la Négritude Catherine WITT: Rimbaud, Cixous, l’en-marche Pierre BRASSEUR: L’ombre de Rimbaud dans Peste et Choléra de Patrick Deville VARIA Benoît DE CORNULIER: Sur le rayon des yeux du voyant des «Voyelles» SINGULARITÉS Benoît DE CORNULIER: Candeur des vapeurs et des tentes dans «Voyelles» Yann FRÉMY: «- Ô l’oméga, rayon violet de Ses Yeux!»: voielle(s), vois elle(s)! DOCUMENTS Geneviève Hodin: Rimbaud vu par Ernest Delahaye. Une lettre inédite Frédéric THOMAS: «Je serai libre d’aller mystiquement, ou vulgairement, ou savamment». Découverte d’une lettre d’Arthur Rimbaud

Journée d'études : "Regards croisés sur la tolérance" (Nice)

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Journée d'études : "Regards croisés sur la tolérance" (Nice) La journée d’études « Regards croisés sur la tolérance(s) » constitue l’étape inaugurale du projet global « Tolérance(s) », inscrit dans l'axe 3 (« Mondialisations, circulations, altérités ») de la MSHS Sud-Est ( http://mshs.unice.fr/?p=8820 ). Elle se tiendra le vendredi 28 juin 2019, à la MSHS de Nice (salle à confirmer). Il s’agit d’initier une réflexion interdisciplinaire (Linguistique, Lettres, Histoire, Sociologie...) sur les définitions (explicites ou implicites) du concept de « tolérance », dans un corpus large, tant au point de vue diachronique que synchronique. Le mot souffre en effet d’une (relative) instabilité définitionnelle, qui fait que d’aucuns parlent de « vacillations [...] du concept »1, vacillations notamment sensibles pour la langue vernaculaire, tant en synchronie qu’en diachronie. À partir de l’étymon tolerantia, désignant en latin classique une « constance à supporter », une « endurance », le Trésor de la Langue française identifie ainsi deux sens principaux au mot « tolérance », l’un orienté vers une polarité axiologiquement négative, le terme désignant alors une forme d’indulgence coupable, de laxisme dommageable ; dans l’autre sens, le mot désigne une « disposition à admettre chez les autres une manière d’être, de penser, d’agir différente de la sienne ». La première attestation de ce dernier sens date significativement de 1567, c’est-à-dire d’une époque où la France traverse la longue et douloureuse période des guerres de religion, ce qui s’accompagne évidemment de réflexions politico-religieuses sur un hypothétique « vivre ensemble ». Or le Manuel éducatif « La tolérance, porte ouverte sur la paix » - qui est une pièce importante dans l’éducation à la tolérance préconisée par les Nations Unies - fait encore état « des définitions capricieuses et variables » de ce terme, dont les contours changent, par exemple, selon les langues. C’est pourquoi nous proposons aux chercheurs intéressés de réfléchir aux définitions du terme, en explorant par exemple les pistes suivantes : En diachronie : quelle est l’histoire du mot « tolérance » ? quelles sont les périodes/ dates marquantes pour l’évolution du mot? Quels sont les événements importants (politiques, littéraires...) pour l’histoire du mot ? En synchronie : quels sont les genres où se pense la tolérance (essai, texte politique, récit de voyage...) ? qui sont les penseurs de la tolérance ? comme s’énonce la tolérance ? Les propositions (300 mots maximum), qui peuvent consister en une présentation de corpus, une présentation aboutie ou des pistes de réflexion ouvertes à la discussion, accompagnées d’une notice biographique (200 mots maximum) sont à envoyer avant le 10 avril 2019 à Véronique Montagne (BCL, UCA) : veronique.montagne@univ-cotedazur.fr. Les étudiants de Master et les doctorants intéressés par cette journée sont invités à se faire connaître de la même façon.

H. Arendt & G. Anders, Correspondance 1939-1975

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89899.pngHanna Arendt & Günther Anders Correspondance 1939-1975 Traduit de l’allemand par Christophe David et Annika Ellenberger Postface de Kerstin Putz. Fario éditions EAN: 9 791091 902465 26,00 € PRÉSENTATION Hannah Arendt et Günther Anders se sont rencontrés alors qu’ils étaient encore étudiants et ont été mariés entre 1929 et 1937. Leur exil hors de l’Allemagne nazie les a conduits ensemble à Paris, puis séparément aux États-Unis. Si l’on a longtemps pensé que le lien avait ensuite été rompu, cette correspondance, établie récemment, montre qu’il s’est prolongé jusqu’à la mort d’Hannah Arendt, malgré la distance et des réserves de tous ordres. Les premières lettres témoignent de l’attention et du soutien indéfectible qu’Anders apporte à son ex-femme au cours de sa fuite hors d’Europe et de son installation à New York. Après une longue interruption, les dernières années de cet échange entre deux penseurs majeurs du monde d’après Auschwitz et Hiroshima sont celles de la quête d’une impossible rencontre, entre rendez-vous manqués et différends intellectuels multiples. Cette correspondance est suivie de plusieurs textes, écrits conjointement ou en parallèle, sur les Élégies de Duino de Rilke, sur le livre de Karl Manheim Idéologie et utopie , sur Walter Benjamin: écrits de jeunesse, marqués par l’emprise des pensées de Husserl et de Heidegger sur leur formation, mais qui permettent de mesurer le chemin accompli par la suite et l’importance, pour l’un et l’autre, de leur rejet assumé d’un académisme devenu à leurs yeux inadapté à l’urgence des enjeux. Cher Günther – Ta lettre est arrivée la première, puis ton livre. J’ai lu immédiatement l’essai sur la bombe atomique – il est excellent, c’est le meilleur qui existe sur ce sujet. Avant tout l’idée que ce n’est ni une chose ni un moyen, et qu’il ne s’agit plus ici d’expériences parce que toute la Terre est devenue un laboratoire. J’espère qu’on le criera bientôt sur tous les toits, car ce sont en principe des truismes bien que personne ne les sache. Dans les temps prochains, tout ne dépendra que de truismes. J’ai beaucoup aimé aussi ta décision de laisser résolument tomber toute la terminologie académique et de ne pas craindre de moraliser. Puisque tu es par nature un moraliste, de toute façon, tu y parviens magnifiquement. Pour ma part, je peux seulement dire avec le paysan du Vermont: the world is going to pieces, but I have no time to worry about the details. — A. H. Janvier 1957

R. Audet, N. Xanthos (dir), Ce que le personnage contemporain dit à la critique

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89902.jpgRené AUDET, Nicolas XANTHOS (éds.) Ce que le personnage contemporain dit à la critique , Presses Sorbonne Nouvelle, collection "Fiction/Non Fiction XXI", 2019. EAN13 : 9782379060151. Lathéorisation actuelle du personnage de fiction demeure tributaire, pour l'essentiel,de présupposés structuralistes quiont conduit àle concevoircomme unêtre de papier et d’action, etcomme partie d’un système. Assurément opératoire sur un vaste corpus, cette manièrede penser le personnage n’en est pas moins débordée par les usages fictionnels contemporains, qui ambitionnent de documenter le fait humain tous azimuts. Dès lors, un geste d’ouverture et d’ajustement théoriques s’impose pour saisir ces nouveaux usages et leurs implications. Les études réunies dans le présent ouvrage participent ainsi de trois perspectives: poétique, pragmatique etculturelle. Attentives à leurs objets propres comme aux enjeux conceptuels qui les traversent, elles donnent à voir la singularité des nouveauxpossibles des œuvres (littéraires, cinématographiques ou numériques), et contribuent à la nécessaire historicisation des théories du personnage. Spécialiste de littératures contemporaines française et québécoise, ainsi que de littérature et culture numériques, René Audet est professeur titulaire à l'Université Laval (Québec) et membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ). Professeur titulaire à l'Université du Québec à Chicoutimi et membre du centre de recherche sur le texte et l'imaginaire Figura, Nicolas Xanthos est spécialiste de littérature française contemporaine et de théorie du récit. Voir le sommaire… Voir le site de l'éditeur…

D. Bélanger, Th. Carrier-Lafleur, Il s'est écarté. Enquête sur la mort de François Paradis

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89905_2.jpgDavid Bélanger et Thomas Carrier-Lafleur, Il s'est écarté. Enquête sur la mort de François Paradis , Nota Bene, collection "Collection Grise", 2019. EAN13 : 9782895186564. L’enquête menée dans ces pages porte sur la mort de François Paradis, le héros du célèbre et pourtant méconnu roman de Louis Hémon, Maria Chapdelaine. Il s’agit pour les auteurs d’éclairer une affaire noyée dans l’ombre de l’idéologique, du mythe, du naturel : et si François Paradis ne s’était pas écarté dans la forêt un soir de tempête, mais qu’on l’avait froidement assassiné ? Or, sans pour autant se priver du plaisir de révéler le coupable d’un tel crime, cette enquête a surtout pour ambition de redonner le choix à Maria, d’expliquer que l’absence de choix n’est jamais qu’une fiction machinée en coulisse. Le geste interprétatif des auteurs suit cette éthique : refuser l’immuable texte, désirer le chantier sans fin, l’intranquillité. Lire l'introduction sur Fabula… Voir le site de l'éditeur…

Michel Jeanneret (1940-2019)

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89907.jpg"Avec le décès de Michel Jeanneret, emporté dimanche dernier par une maladie sans rémission, le monde académiqueperd l’une de ses grandes figures, mondialement connue pour ses travaux sur la culture humaniste, sur la littérature française de la Renaissance et du XVIIe siècle. Erasme, Rabelais, Montaigne ou La Fontaine sont orphelins de l’un de leurs plus fins exégètes" Lire la suite sur le site du Temps…

Littérature , n° 193 : "Faire époque : L'entre-deux-guerres" (C. Pradeau, dir.)

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LITTÉRATURE Nº193 (1/2019) Faire époque : L'entre-deux-guerres Christophe Pradeau dir. A. Colin, mars 2019 EAN9782200932268 130 pages Introduction. Le devenir-époque du présent — Christophe Pradeau Lire le résumé Le sentiment de l’intermittence — Isabelle Daunais Lire le résumé Faire date et faire époque : Plupart du temps de Reverdy — Olivier Gallet Lire le résumé Fin de l’ère chrétienne, an I du surréalisme ? — Guillaume Bridet Lire le résumé Drieu la Rochelle publie la lettre « sur l’amitié et la solitude » — Lucas Demurger Lire le résumé Fin du roman ? — Michel Murat Lire le résumé À quel titre ? Adorno et « les Années Vingt » — Gilles Moutot Lire le résumé L’entre-deux-guerres n’aura pas lieu — Dominique Kalifa Lire le résumé Notes de lecture * Lire sur Cairn…

Littérature , n° 193 : "Faire époque : L'entre-deux-guerres" (C. Pradeau, dir.)

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89910.jpgLITTÉRATURE Nº193 (1/2019) Faire époque : L'entre-deux-guerres Christophe Pradeau dir. A. Colin, mars 2019 EAN9782200932268 130 pages Introduction. Le devenir-époque du présent — Christophe Pradeau Lire le résumé Le sentiment de l’intermittence — Isabelle Daunais Lire le résumé Faire date et faire époque : Plupart du temps de Reverdy — Olivier Gallet Lire le résumé Fin de l’ère chrétienne, an I du surréalisme ? — Guillaume Bridet Lire le résumé Drieu la Rochelle publie la lettre « sur l’amitié et la solitude » — Lucas Demurger Lire le résumé Fin du roman ? — Michel Murat Lire le résumé À quel titre ? Adorno et « les Années Vingt » — Gilles Moutot Lire le résumé L’entre-deux-guerres n’aura pas lieu — Dominique Kalifa Lire le résumé Notes de lecture * Lire sur Cairn…
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