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L'Afrique en théorie, par Achille Mbembe (revue Multitudes )

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89912.jpgL’Afrique en Théorie Achille Mbembe traduit de l’anglais parFrançois Ronan-Dubois Dans Multitudes 2018/4 (n°73), pages 143 à 152 Écrire le monde depuis l’Afrique, inscrire l’Afrique dans le monde ou comme un fragment du monde, voilà bien une tâche grisante et, la plupart du temps, propre à la perplexité (Mbembe 2001). Comme nom et comme signe, l’Afrique a toujours occupé une position paradoxale dans les formes modernes du savoir (Mudimbe 1988). D’un côté, l’Afrique a fourni à la plupart de nos disciplines modernes leurs catégories fondatrices. De l’anthropologie à l’économie politique, du post-structuralisme à la psychanalyse et à la théorie post-coloniale. L’Afrique a été le fournisseur de certains des concepts les plus exigeants sans lesquels la façade de la critique moderne aurait été bien dépouillée. […] Lire la suite sur la revue Multitudes via Cairn…

A. Stroev (dir.) , Les intellectuels russes à la conquête de l'opinion publique française

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89900.jpgAlexandre STROEV (éd.) Les intellectuels russes à la conquête de l'opinion publique française Presses Sorbonne Nouvelle, collection "Page ouverte", 2019 EAN13 : 9782379060021 368 p. PRÉSENTATION Quelles stratégies politiques, éditoriales, mais aussi mondaines doivent déployer écrivains, intellectuels et diplomates russes en France afin de conquérir l’opinion publique française? Sont analysées, plutôt que la réception des œuvres, les manœuvres qui contribuent àprogrammer une fortune littéraire, et la part respective qu’y prennent écrivains, éditeurs, traducteurs, journalistes et diplomates. En contribuant à repenser les mécanismes de la sociologie littéraire, c’est un volet inédit des relations littéraires franco-russes que l’ouvrage révèle. Cet ouvrage s’adresse aux amateurs et aux spécialistes. Lire la table des matières...

S. Boulard, C. Witt (dir.), Ententes – A partir d'Hélène Cixous

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89901.jpgStéphanie BOULARD, Catherine WITT (éds.) Ententes – A partir d'Hélène Cixous Presses Sorbonne Nouvelle, collection "Fiction/Non Fiction XXI", 2019 EAN13 : 9782379060045 PRÉSENTATION Il faut lire Hélène Cixous sur le mode de l’entente. L’entente c’est la rencontre de l’œuvre de l’autre (écrite, peinte, dessinée) suscitant une lecture, une écoute et une mise en état de réponse qui ouvre et relance l’appel de l’œuvre. C’est à l’éclat de ce mot – entente – que l’on mesure combien Hélène Cixous compte aujourd’hui parmi les écrivains dont l’œuvre transforme le plus fondamentalement la pensée et la poétique de la relation entre les arts visuels et l’écriture. Cette écoute radicale des mots, des langues, des autres (écrivains, penseurs et artistes) et jusqu’à soi en tant qu’autre est en effet présente depuis les débuts de l’œuvre foisonnante et sans cesse renouvelée d’Hélène Cixous. Or, écrire l’entente est aussi un «ouï-dire». C’est sonder l’expérience autant que la pensée de l’écriture telle qu’elle se joue dans le face-à-face toujours contemporain avec l’œuvre de l’autre, qu’il s’agisse de collaborations récentes (Chevska, Alechinsky, Hantaï, Tuymans, Abdessemed), de dialogues en cours (Derrida, Jeannet, Wajsbrot) ou de la lecture d’œuvres anciennes (Ovide, Dante, Rembrandt, Goya, Joyce, Mandelstam, Lispector, Celan, Genet) Examinant la notion de l’entente – et donc, avec elle, ses équivoques : la mésentente, l’accord et le dissensus, le partage et la persécution, la communauté et ses désaveux, la co-vivance , le rapport du texte à l’image et à l’oreille – cet ouvrage est l’occasion d’un dialogue entre philosophes, poètes, artistes et chercheurs, qui ouvrent ici «l’entente» à une diversité d’approches poétiques, philosophiques, historiques, politiques, voire juridiques, permettant de réfléchir sur une tension toujours à l’œuvre dans les écrits d’Hélène Cixous. Avec un texte inédit d’Hélène Cixous. Lire la table des matières...

Palimpsestes, n°32 : "Traduire les sens en littérature pour la jeunesse"

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89903.jpgPalimpsestes 32 Traduire les sens en littérature pour la jeunesse Presses Sorbonne Nouvelle, 2019 EAN13 : 9782379060144 PRÉSENTATION Lire la revue... Pour la première fois, Palimpsestes consacre un numéro complet à la traduction pour la jeunesse, qui est abordée sous l’angle des sens. Les auteurs, soit traductologues soit spécialistes de littérature pour la jeunesse, se sont penchés sur la question de la spécificité qu’il y a à traduire pour un jeune public. La sensorialité est souvent mise au premier plan des thématiques du livre pour la jeunesse, en particulier par le biais du rapport au corps, à la nourriture ou à la nature. Mais même lorsque le plaisir des sens stimule les inventions langagières du traducteur, on constate que la description de cette sensorialité donne volontiers lieu à des adaptations en traduction, en raison des différences culturelles qui séparent la langue source de la langue cible. Le plus sollicité des cinq sens dans l’album et la bande dessinée est sans nul doute la vue. Mais l’image ne passe pas si naturellement d’une langue-culture à une autre et la traduction du rapport texte-image reste l’un des écueils majeurs dans ces supports. La traduction pour la jeunesse se doit aussi d’être intermédiale, dans un domaine où l’adaptation est reine et où les «produits dérivés» abondent, ce qui pose des problèmes particuliers mais nourrit également la création à mesure que le texte s’enrichit de ses allées et venues d’une langue à une autre, d’un média et à un autre, voire d’un public à un autre.

Passeurs de la littérature américaine en France: 1917-1967 (Rennes)

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Programme desJournées d’études internationales Passeurs de la littérature américaine en France 1917-1967 14-15 mars 2019 Université Rennes 2 Campus Villejean – Bâtiment P, salle des thèses Place du Recteur Henri Le Moal Métro: Villejean-Université Jeudi 14 mars 9h30 > Accueil 10h-11h30 > Atelier 1 - Traducteurs et universitaires Modérateur: Céline Mansanti, Université de Picardie-Jules Verne 10h-10h30> Anne Reynes-Delobel, Aix-Marseille Université Jean Catel, découvreur et interprète de «l’âme poétique» de la «jeune littérature» américaine de 1918 10h30-11h> Virginia Ricard, Université Bordeaux-Montaigne Edith Wharton, traductrice 11h-11h30> Véronique Béghain, Université Bordeaux-Montaigne Jack London entre chien et loup: traduction, exotisation ou domestication? 12h00-13h00 > Conférence plénière (en français) Marc Chénetier, Université Paris-Diderot «Ferry Tales» Présentation: Sylvie Bauer, Université Rennes 2 14h30-16h30 > Atelier 2 – Adaptations et réappropriations Modérateur: Véronique Béghain, Université Bordeaux-Montaigne 14h30-15h > Crystel Pinçonnat, Aix-Marseille Université Léo Malet ou le roman noir américain made in France 15h-15h30> Hicham Mazouz, Emory University Jean Genet and Richard Wright: Writing between Mediation and Intertextuality 15h30-16h > Julie Vatain-Corfdir, Université Paris-Sorbonne Yves Montand joue Arthur Miller: l’adaptation française des Sorcières de Salem 1 6h30-18h> Atelier 3 – Poètes Modérateur: Anne Reynes-Delobel, Aix-Marseille Université 16h30-17h > Mathieu Perrot, Lafayette College When Poetry Happens: la «poésie en action» dans l’œuvre de Jean-Jacques Lebel 17h-17h30> Annick Ettlin, Université de Genève Langston Hughes chez Pierre Seghers: portrait d’un poète engagé 17h30-18h > Charlotte Estrade, Université Paris-Nanterre American Modernist Poetry in Paris from the 1910s to the 1930s: both to and away from Paris Vendredi 15 mars 9h30-11h30 > Atelier 4 – Sociabilités Modérateur : Laurence Cossu-Beaumont, Université Sorbonne-Nouvelle 9h30-10h> Aliko Songolo, University of Wisconsin-Madison Le «Salon de Clamart» entre négrophilie et négritude 10h-10h30 > Jamie Korsmo, Georgia State University / Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines A Brief History: Ex-Libris, la comtesse de Chambrun and the American Library in Paris 10h30-11h> Giulia Napoleone, Università degli Studi Roma Tre Le 20, rue Jacob: le projet de Nathalie Clifford Barney, médiatrice culturelle, traductrice et mécène 11h-11h30> Andrea Pitozzi, Università di Bergamo Le Paris d’Henry Miller 12h-13h > Conférence plénière Dominique Jeannerod, Queen’s University Belfast «Passeurs de récits: les revues policières américaines traduites en France (1950-1970)» Présentation: Benoît Tadié, Université Rennes 2 14h30-15h > Fonds archivistiques et bibliographiques de l’IMEC – André Derval (IMEC) Présentation:Cécile Cottenet, Aix-Marseille Université 15h00-16h30 > Atelier 5 – Presses, agences, imprimeurs Modérateur: Cécile Cottenet, Aix-Marseille Université 15h00-15h30> Fiona McMahon, Université de Bourgogne Franche-Comté How to Be Modern: the Darantière Press and 1920s print culture in France 15h30-16h00> Laurence Cossu-Beaumont, Université Sorbonne-Nouvelle L’agence littéraire William and Jenny Bradley: conversation transatlantique 16h00-16h30 > Anne Cadin, Sorbonne Université La presse et ses passeurs méconnus, intermédiaires indispensables à la circulation de la littérature américaine en France dans les années 1940

Revue Elephant & Castle , n. 20: " Il segreto" [ITA/FR]

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Elephant & Castle n. 20: “Il segreto”, a cura di Raul Calzoni, Viola Čapková, Michela Gardini Questo numero non intende tanto proporre “il segreto” come un motivo letterario fra gli altri, quanto piuttosto andare al cuore stesso della letteratura che, come sostiene Derrida ( Passioni , 1993), contiene un segreto esemplare insito nel suo stesso farsi. Un segreto che eccede sempre tutte le ipotesi “sul senso di un testo o le intenzioni finali di un autore”, che eccede sempre ogni atto di lettura e, proprio per il fatto di lasciarci “con il fiato sospeso”, “il segreto ci appassiona”. Esso assurge a istanza ermeneutica e inaugura la ricerca senza fine, sempre rinnovantesi, del senso, come la figura nel tappeto che Henry James concepisce come la cifra stessa del testo, il suo paradigma. Il segreto diventa, dunque, il principio assoluto della scrittura e dell’interpretazione “che non deve mai avere fine perché essa costituisce il segreto stesso” (Todorov, Poetica della prosa , 1971). Principio strutturante del testo, il segreto ne costituisce spesso il motore narrativo come strategia ora di occultamento ora di svelamento ora di rivelazione. La scrittura vela, rivela maschera, traveste, mette a nudo giocando sulla dialettica intimità e apparenza, trasparenza e opacità, verità e menzogna. La scena enunciativa dischiusa da un segreto può approdare alla confidenza o alla confessione e convocare l’immagine del velo, dello scrigno, di tutto ciò che separa, nasconde come suggerisce l’etimologia della parola: secretum dal verbo secernere , col significato di separare, tenere in disparte. La nozione di “segreto”, pervasiva ma dai confini incerti e imprecisi, sinora presentata come l’essenza stessa della letteratura, di fatto si apre a una pluralità di percorsi di senso dialogando con altre discipline, dall’arte alla filosofia, dalla storia alla teologia e non solo. Le proposte di contributo dovranno essere inviate dagli interessati entro il 31 marzo 2019 ai seguenti indirizzi e-mail: raul.calzoni@unibg.it e michela.gardini@unibg.it La proposta dovrà presentare un titolo, un abstract del contributo (circa 300 parole), le referenze bibliografiche, una breve nota biografica dell’autore nonché un indirizzo e-mail personale. Sarà premura dei curatori selezionare e contattare via e-mail gli autori entro il 10 aprile . Gli articoli possono essere scritti in italiano, francese, inglese e tedesco. Scadenza per la consegna definitiva dei contributi: il 30 giugno 2019 . Elephant & Castle n. 20: “Le secret”, sous la direction de Raul Calzoni, Viola Čapková, Michela Gardini Ce numéro de la revue n'entend pas proposer “le secret” comme motif littéraire parmi d'autres, mais il s'attache plutôt à aller au cœur même de la littérature laquelle, comme l’affirme Derrida ( Passions , 1993), contient un secret exemplaire inhérent à sa propre création. Un secret qui dépasse toujours toutes les hypothèses sur “le sens d’un texte ou les intentions finales d’un auteur”, qui dépasse toujours tout acte de lecture et, en raison du fait qu’“il nous tient en haleine”, “le secret nous passionne”. Il devient une instance herméneutique et inaugure la recherche infinie, se renouvelant sans cesse, du sens, à l’instar de l’image dans le tapis qu’Henry James conçoit comme la marque même du texte, son paradigme. En d'autres termes, le secret se fait le principe absolu de l’écriture et de l’interprétation “qui ne doit jamais cesser puisqu’elle représente le secret lui-même” (Todorov, Poétique de la prose , 1971). Déjà principe structurant du texte, le secret en constitue souvent le moteur narratif comme stratégie tantôt de dissimulation tantôt de dévoilement tantôt de révélation. L’écriture voile, révèle, masque, déguise, met à nu, jouant sur la dialectique entre intimité et apparence, transparence et opacité, vérité et mensonge. La scène énonciative dévoilée par un secret peut aboutir à la confidence ou à la confession et convoquer l’image du voile, de l'écrin, de tout ce qui est à même de séparer et de cacher, comme l’étymologie du mot le suggère: secretum du verbe secernere ayant la signification de séparer, tenir à l’écart. La notion de «secret», diffuse et aux confins incertains et imprécis, présentée jusqu'ici comme l’essence même de la littérature, s’ouvre en réalité à une pluralité de parcours de sens dialoguant avec d’autres disciplines, de l’art à la philosophie, de l’histoire à la théologie et plus encore. Les propositions de contribution doivent être envoyées aux adresses électroniques suivantes: raul.calzoni@unibg.it et michela.gardini@unibg.it Date butoir le 31 mars 2019 . La proposition doit avoir un titre, un résumé (environ 300 mots), les principales références bibliographiques, une brève notice biographique et l’adresse électronique personnelle. Une réponse sera donnée au plus tard le 10 avril . Les articles peuvent être écrits en italien, français, anglais et allemand. Date d’échéance pour l’envoi des articles définitifs: le 30 juin 2019 . Elephant & Castle , Number 20: “The secret”, by Raul Calzoni, Viola Čapková, Michela Gardini This issue of «Elephant & Castle» does not intend to investigate "the secret" as a simple motif in literature among others, but rather to reach the core of literature itself which, as Derrida maintains ( Passions , 1993), is an exemplary secret. It is a secret that challenges all hypotheses "concerning the meaning of a text or the final intentions of an author" and that trascends each act of reading, precisely because it leaves us "breathless", since "the secret excites us". Furthermore, it gives rise to hermeneutical issues and it gives way to endless searches for meaning, always renewing itself, like the figure in the carpet that Henry James conceived as the very distinctive sign – i.e. the paradigm – of a text. Thus, the secret becomes the absolute principle of a writing process and an interpretation that "can never end, because it constitutes the secret itself" (Todorov, The Poetics of prose , 1971). As a structuring principle of the text, the secret is often a narrative ‘engine’, a strategy of concealment, unveiling, and revelation. The writing process veils, reveals, masks, disguises, lays bare such discursive levels as dialectic intimacy, appearance, transparency, opacity, truth, and lie. The enunciative scene disclosed by a secret can lead to confidence or confession and can evoke the images of the veil or the coffer, i.e. something that separates and hides as the etymology of the term suggests: secretum , from the verb secernere , with the meaning of separating, keeping on the sidelines. The concept of "secret", pervasive but showing uncertain and imprecise boundaries, has so far been discussed as the very essence of literature. Actually, the notion of secrecy opens up different paths of meaning, if put in dialogue with such disciplines as art, philosophy, history, theology, and many others. Deadline for the submission of proposals: 31 March 2019 . Contact: raul.calzoni@unibg.it and michela.gardini@unibg.it All proposals should include a title, an abstract, (300 words), bibliographic references, a short bio and e-mail address. Notification of abstract acceptance or rejection can be expected by April 10, 2019 . We welcome papers in Italian, French, English, and German. Completed articles must be received by June 30, 2019.

G. Didi-Huberman, Désirer désobéir. Ce qui nous soulève, 1

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89914.jpgGeorges Didi-Huberman Désirer désobéir. Ce qui nous soulève, 1 Minuit, 2019 688 p. —ISBN: 9782707345226 «Nous avions beaucoup enduré et puis, un jour, nous nous sommes dit que cela ne pouvait plus durer. Nous avions trop longtemps baissé les bras. À nouveau cependant — comme nous avions pu le faire à l’occasion, comme d’autres si souvent l’avaient fait avant nous — nous élevons nos bras au-dessus de nos épaules encore fourbies par l’aliénation, courbées par la douleur, par l’injustice, par l’accablement qui régnaient jusque-là. C’est alors que nous nous relevons: nous projetons nos bras en l’air, en avant. Nous relevons la tête. Nous retrouvons la libre puissance de regarder en face. Nous ouvrons, nous rouvrons la bouche. Nous crions, nous chantons notre désir. Avec nos amis nous discutons de comment faire, nous réfléchissons, nous imaginons, nous avançons, nous agissons, nous inventons. Nous nous sommes soulevés.» Ce livre est un essai de phénoménologie et d’anthropologie — voire une poétique — des gestes de soulèvement. Il interroge les corps avec la psyché à travers le lien profond, paradoxal, dialectique, qui s’instaure entre le désir et la mémoire. Comme il y a «ce qui nous regarde» par-delà «ce que nous croyons voir», il y aurait peut-être «ce qui nous soulève» par-delà «ce que nous croyons être». C’est une question posée en amont — ou en dedans — de nos opinions ou actions partisanes: question posée, donc, aux gestes et aux imaginations politiques. Question posée à la puissance de se soulever, même lorsque le pouvoir n’est pas en vue. Cette puissance est indestructible comme le désir lui-même. C’est une puissance de désobéir. Elle est si inventive qu’elle mérite une attention tout à la fois précise (parce que le singulier, en l’espèce, nous dit plus que l’universel) et erratique (parce que les soulèvements surgissent en des temps, en des lieux et à des échelles où on ne les attendait pas). Voir le sommaire et lire les premières pages… Voir le site de l'éditeur…

É. Marsoin, Melville et l'usage des plaisirs

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89915.jpgMELVILLE ET L'USAGE DES PLAISIRS Édouard Marsoin Presses Sorbonne Université ISBN : 979-10-231-0618-3 Date de publication : 05/03/2019 Dans cette Amérique que l’on dit souvent (à tort) puritaine, au cœur du xixe siècle, quels sont les plaisirs possibles? C’est la question que pose l’œuvre en prose de Herman Melville, où se déploient le potentiel et la puissance du plaisir et de la jouissance, à rebours de son image d’auteur austère et désincarné privilégiée par une certaine tradition critique. Melville et l’usage des plaisirs explore les mondes-tables melvilliens, où la vie est une étrange affaire hybride, faite de plaisir, de joie, de souffrance et de jouissance pris dans des relations de tension antipéristatique. On y rencontre d’abondantes matières à plaisirs, des corps-nourritures, plusieurs festins cannibales, maints banquets de paroles, un escroc qui jouit, un zeste de sublime physiologique, une once de joie désespérée, des symptômes de jouissance suicidaire, une pointe d’humour tragique, des régimes ascétiques, bien des mariages sans plaisir (sauf un), un bal de célibataires, quelques amitiés érotiques, des plaisirs disciplinaires, diverses économies somatiques… Suivant la recette melvillienne d’une riche mais rigoureuse «bouillabaisse intellectuelle» («intellectual chowder»), cet ouvrage accommode des contemporains capitaux, des prédécesseurs admirés, des philosophes d’époques variées, le tout accompagné d’une députation digne d’Anacharsis Cloots de critiques et théoriciens, sans qui aujourd’hui – deux-cents ans après sa naissance, cent ans après sa renaissance – il ne serait possible de goûter Melville à sa juste saveur. Voir le site de l'éditeur…

Bartole de Sassoferrato, Traités. Sur les guelfes et les gibelins. Sur le gouvernement de la cité. Sur le tyran (éd. S. Parent)

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Feuilleter le livre BARTOLE DE SASSOFERRATO Traités Sur les guelfes et les gibelins. Sur le gouvernement de la cité. Sur le tyran Introduction de : Sylvain PARENT, Traduit et commenté par : Sylvain PARENT Les Belles Lettres, coll. La roue à livres, n° 86 Parution: 08/03/2019 —200 p. Bartole de Sassoferrato (env. 1313-1357) est l’un des plus grands juristes du Moyen Âge. Auteur d’une œuvre immense, lue et commentée de son temps comme à l’époque moderne, il rédigea à la fin de sa vie un ensemble de trois traités, traduits ici pour la première fois en français, qui ont comme point commun d’envisager l’exercice du pouvoir dans sa dimension pratique aussi bien que théorique et juridique. Il consacre ainsi son Traité sur les guelfes et les gibelins à la question de la conflictualité politique et des luttes de factions dans le monde communal italien ; il passe au crible les formes de gouvernement et les régimes politiques dans le Traité sur le gouvernement de la cité , dans le prolongement des réflexions d’Aristote ou de Gilles de Rome ; avec son Traité sur le tyran , il livre l’un des principaux traités que le Moyen Âge nous a légué sur le phénomène tyrannique. Si les thèmes abordés sont variés, ils sont néanmoins traversés par une obsession commune, qui hante du reste philosophes, juristes et théologiens depuis l’Antiquité : celle de la tyrannie, dans laquelle tout pouvoir est susceptible de basculer. Observateur aigu autant qu’acteur de la vie publique, Bartole décortique ici les formes et les conditions de cette dégénérescence et porte un regard incisif sur les transformations politiques qui affectent la société italienne au XIVe siècle. Bartole DE SASSOFERRATO Après des études de droit à Pérouse et Bologne, Bartole de Sassoferrato (v. 1313-1357) entame d'abord une carrière de juge dans plusieurs communes d'Italie centrale. À partir de 1339, il délaisse cette activité pour se consacrer exclusivement à l'enseignement universitaire ; il devient à cette époque professeur de droit civil à Pise puis ensuite à Pérouse où il s'installe définitivement. Universitaire reconnu et citoyen activement engagé dans la vie politique de sa cité, il est l'auteur d'une œuvre très riche et variée, qui comprend des commentaires du corpus de droit romain, des dizaines de questions (quaestiones) et d'avis juridiques (consilia), et des traités (tractatus) qui touchent à des domaines très variés. Sylvain PARENT Sylvain Parent est maître de conférences en histoire du Moyen Âge à l’École normale supérieure de Lyon. Ses travaux portent sur l’histoire de l’Italie, sur la papauté ainsi que sur le droit et les pratiques judiciaires à la fin du Moyen Âge. Il a notamment publié Dans les abysses de l’infidélité. Les procès contre les ennemis de l’Église en Italie au temps de Jean XXII (1316-1334) (Rome, 2014) et dirigé un Atlas des chrétiens (Paris, 2016). TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION I. Bartole et son héritage A) L’itinéraire d’un juriste dans l’Italie du XIVe siècle B) Œuvre C) Postérité D) Éditions et traductions des traités II. L’Italie de Bartole, une terre de tyrans ? III. Trois « traités politiques » A) Traité sur les guelfes et les gibelins B) Traité sur le gouvernement de la cité C) Traité sur le tyran Carte : L’Italie au temps de Bartole AVERTISSEMENT AU LECTEUR TRADUCTION Traité sur les guelfes et les gibelins Traité sur gouvernement de la cité Traité sur le tyran NOTES Traité sur les guelfes et les gibelins Traité sur gouvernement de la cité Traité sur le tyran BIBLIOGRAPHIE INDEX DES CITATIONS INDEX DES NOMS ET DES LIEUX * Extrait audio… Voir le site de l'éditeur…

Bartole de Sassoferrato, Traités. Sur les guelfes et les gibelins. Sur le gouvernement de la cité. Sur le tyran (éd. S. Parent)

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89916.jpgBARTOLE DE SASSOFERRATO Traités Sur les guelfes et les gibelins. Sur le gouvernement de la cité. Sur le tyran Introduction de : Sylvain PARENT, Traduit et commenté par : Sylvain PARENT Les Belles Lettres, coll. La roue à livres, n° 86 Parution: 08/03/2019 —200 p. Bartole de Sassoferrato (env. 1313-1357) est l’un des plus grands juristes du Moyen Âge. Auteur d’une œuvre immense, lue et commentée de son temps comme à l’époque moderne, il rédigea à la fin de sa vie un ensemble de trois traités, traduits ici pour la première fois en français, qui ont comme point commun d’envisager l’exercice du pouvoir dans sa dimension pratique aussi bien que théorique et juridique. Il consacre ainsi son Traité sur les guelfes et les gibelins à la question de la conflictualité politique et des luttes de factions dans le monde communal italien ; il passe au crible les formes de gouvernement et les régimes politiques dans le Traité sur le gouvernement de la cité , dans le prolongement des réflexions d’Aristote ou de Gilles de Rome ; avec son Traité sur le tyran , il livre l’un des principaux traités que le Moyen Âge nous a légué sur le phénomène tyrannique. Si les thèmes abordés sont variés, ils sont néanmoins traversés par une obsession commune, qui hante du reste philosophes, juristes et théologiens depuis l’Antiquité : celle de la tyrannie, dans laquelle tout pouvoir est susceptible de basculer. Observateur aigu autant qu’acteur de la vie publique, Bartole décortique ici les formes et les conditions de cette dégénérescence et porte un regard incisif sur les transformations politiques qui affectent la société italienne au XIVe siècle. Bartole DE SASSOFERRATO Après des études de droit à Pérouse et Bologne, Bartole de Sassoferrato (v. 1313-1357) entame d'abord une carrière de juge dans plusieurs communes d'Italie centrale. À partir de 1339, il délaisse cette activité pour se consacrer exclusivement à l'enseignement universitaire ; il devient à cette époque professeur de droit civil à Pise puis ensuite à Pérouse où il s'installe définitivement. Universitaire reconnu et citoyen activement engagé dans la vie politique de sa cité, il est l'auteur d'une œuvre très riche et variée, qui comprend des commentaires du corpus de droit romain, des dizaines de questions (quaestiones) et d'avis juridiques (consilia), et des traités (tractatus) qui touchent à des domaines très variés. Sylvain PARENT Sylvain Parent est maître de conférences en histoire du Moyen Âge à l’École normale supérieure de Lyon. Ses travaux portent sur l’histoire de l’Italie, sur la papauté ainsi que sur le droit et les pratiques judiciaires à la fin du Moyen Âge. Il a notamment publié Dans les abysses de l’infidélité. Les procès contre les ennemis de l’Église en Italie au temps de Jean XXII (1316-1334) (Rome, 2014) et dirigé un Atlas des chrétiens (Paris, 2016). TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION I. Bartole et son héritage A) L’itinéraire d’un juriste dans l’Italie du XIVe siècle B) Œuvre C) Postérité D) Éditions et traductions des traités II. L’Italie de Bartole, une terre de tyrans ? III. Trois « traités politiques » A) Traité sur les guelfes et les gibelins B) Traité sur le gouvernement de la cité C) Traité sur le tyran Carte : L’Italie au temps de Bartole AVERTISSEMENT AU LECTEUR TRADUCTION Traité sur les guelfes et les gibelins Traité sur gouvernement de la cité Traité sur le tyran NOTES Traité sur les guelfes et les gibelins Traité sur gouvernement de la cité Traité sur le tyran BIBLIOGRAPHIE INDEX DES CITATIONS INDEX DES NOMS ET DES LIEUX * Feuilleter le livre… Extrait audio… Voir le site de l'éditeur…

L. B. Alberti, Momus

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89917.jpgLEON BATTISTA ALBERTI Momus Texte établi par : Paolo D'ALESSANDRO, Francesco FURLAN, Commentaire de : Paolo D'ALESSANDRO, Francesco FURLAN, Traduit par : Claude LAURENS, Introduction de : Francesco FURLAN Les Belles Lettres CXXXII + 440 pages Bibliographie, Index Classiques de l'humanisme N° dans la collection : 50 Parution: 08/03/2019 EAN13: 9782251449159 Momus, personnage de la mythologie, mis en scène par Lucien comme le dieu de la critique, est devenu entre les mains de Leon Battista Alberti le premier immoraliste de la littérature moderne. À travers les mésaventures qui le ballottent du ciel à la terre, de la société des hommes au parlement de l’univers, il est, à chaque instant et partout, comme plus tard le Neveu de Rameau, le génie de la provocation, le grain de levain qui démasque les faiblesses et les hypocrisies, bouscule les idées reçues, désacralise les puissances établies. Mêlant systématiquement le rire au sérieux, portés par une phrase d’une incroyable agilité, véritable chef-d’œuvre de la prose latine humaniste, les épisodes se succèdent dans un rythme effréné, alternant paradoxes éblouissants, pages d’un comique bouffon et osé autant que profond et inventions poétiques. Succédant au mince volume intitulé Momus ou le prince, fable politique , publié pour la première fois en traduction française par Claude Laurens et préfacé par Pierre Laurens (1993, 2017), le présent volume est la version savante de l’ouvrage d'Alberti : équipé de l’introduction de Francesco Furlan, éclairé par un abondant commentaire philologique, littéraire et historique dû à Paolo d’Alessandro et Francesco Furlan, il associe enfin à la traduction de Claude Laurens revue et parfaite à cette occasion, le texte latin, procuré par les deux éditeurs dans la première édition critique digne de ce nom. Leon Battista ALBERTI Leon Battista Alberti, fils illégitime de Lorenzo degli Alberti, est né à Gênes, en 1404, descendant d'une lignée de grands marchands, désormais en exil, après qu'ils ont été chassés de Florence par leurs rivaux, la famille Albizzi, en 1382. Soumis à des difficultés économiques, en raison de ses origines, Leon Battista Alberti deviendra fonctionnaire auprès de la Curie pontificale. Artiste complet, souvent comparé à Léonard, il brillera dans tous les domaines où il exercera ses nombreux talents : on lui doit des travaux mathématiques (Ludi mathematici), des traités d’architecture (De re aedificatoria), de peinture (De pictura), de sculpture (De statua), ainsi que des réalisations concrètes (Santa Maria Novella à Florence, San Sebastiano et Sant'Andrea à Mantoue) qui vont durablement et notablement influencer les arts italiens de la Renaissance, en particulier par la redécouverte de Vitruve et des grandes réalisations de l’Antiquité. Leon Battista Alberti a également rédigé de nombreux écrits littéraires (Momus, Avantages et inconvénients des Lettres, une grammaire de la langue vulgaire, un traité sur le cheval, des poésies…) Il meurt en 1472, en pleine gloire, quelques mois après avoir fait visiter les ruines romaines à Laurent le Magnifique. TABLE DES MATIÈRES Note liminaire Introduction : Momvs sev de Homine, par F. Furlan Notice philologique , par P. d’Alessandro & F. Furlan Bibliographie générale & Abréviations , par P. d’Alessandro & F. Furlan Leonis Baptistæ Alberti, MOMVS Iteratis curis ediderunt Paolo d’Alessandro & Francesco Furlan Traduction du latin par Claude Laurens Sigla Prooemivm ・ Préface Liber I ・ Livre Ier Liber II ・ Livre IIe Liber III ・ Livre IIIe Liber IV ・ Livre IVe Commentaire , par P. d’Alessandro & F. Furlan ad Titulum ・au Titre ad Prooemium ・à la Préface ad Librum primum ・ au Livre I er ad Librum II ・ au Livre IIe ad Librum III ・ au Livre IIIe ad Librum IV ・ au Livre IVe Indices Index codicum manuscriptorum Index Leonis Baptistæ Alberti operum Index personarum Index nominum * Lire un extrait… Extrait audio… Voir le site de l'éditeur…

La Critique à l’écran II. Filmer la littérature

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Jeudi 28 mars, Amphithéâtre de la Présidence, UPPAVendredi 29 mars, Médiathèque André Labarrère Organisateurs : Sylvain Dreyer (UPPA) et Dominique Vaugeois (Rennes 2) Comité scientifique :Carole Aurouet (Université Paris-Est-Marne-la-Vallée),Gilles Mouëllic (Université Rennes II),Bernard Vouilloux (Sorbonne Universités) Lors de la première édition de ce colloque intitulée « La critique à l’écran I – Les arts plastiques », nous entendions faire la lumière sur la notion de « film sur l’art », en mettant en avant la dimension critique de ce genre cinématographique. Cette nouvelle édition, abordera les « films sur la littérature », notion plus difficile à cerner et dont il n’est même pas sûr qu’elle constitue un genre. Est-ce parce que l’image audiovisuelle et la littérature ne bénéficient pas des liens de proximité qui peuvent exister entre deux médiums essentiellement visuels ? Ou, au contraire, parce que le film de fiction, par le biais de l’adaptation, entretient historiquement avec l’œuvre littéraire un riche compagnonnage qui monopolise l’attention portée aux relations entre littérature et cinéma ? Pourtant, d’emblée, le corpus paraît foisonnant, mais encore peu connu et étudié. Nous souhaitons en particulier mettre l’accent sur les émissions qui ont marqué l’histoire de la télévision, à commencer par Lectures pour tous présentée par Pierre Dumayet, Pierre Desgraupes et Max-Pol Fouchet sur la RTF à partir de 1953 ou encore Apostrophes, Ouvrez les guillemets et Bouillon de culture présentées par Bernard Pivot. La télévision a également produit plusieurs émissions passionnantes sur la littérature et les écrivains, en particulier « Un siècle d’écrivains » et les multiples séries documentaires dans lesquelles s’est notamment illustré Robert Bober («Lire c’est vivre», «Lire et écrire», «Lire et relire», «Correspondances»). Nous espérons également attirer l’attention sur l’oeuvre singulière de cinéastes comme Richard Dindo (Rimbaud, Genet, Aragon, Kafka) et André S. Labarthe (Simenon, Bataille, Sollers, Artaud, Réverzy, Schulz). Un point sur la stratégie de certains éditeurs de DVD serait également bienvenu : nous pensons par exemple à la collection « Montparnasse/Regard ». Enfin, les quelques réalisations portant directement sur la critique littéraire pourront être abordées, en particulier les films de Thierry Thomas ou de Philippe Collin sur Roland Barthes. Au sein de ce vaste corpus, nous nous limiterons aux productions faisant œuvre de critique. Sans vouloir définir de manière trop restrictive le concept de critique, nous pouvons poser provisoirement qu’il s’agit de films qui développent un point de vue axiologique spécifique, allant de l’éloge à l’éreintement, mais aussi qui articulent un discours spécialisé et analytique à propos d’un texte, d’un auteur, d’une école ou de la littérature en général. Tout questionnement sur la critique passe par une réflexion sur la citation et les modes de convocation des textes critiqués : lecture en voix-off ou lecture incarnée (par l’auteur, des comédiens ou autres), apparition scripturale du texte à l’écran (manuscrit, tapuscrit, livre édité, incrustation vidéo, etc.). La question fondamentale qui nous préoccupe est celle de la différence entre critique filmée et critique écrite traditionnelle. Le « film sur la littérature », à la différence de films portant sur d’autres moyens d’expression artistiques, pose immédiatement la question de sa légitimité : si la critique filmique se limite à un discours mis en images à propos de tel texte ou de tel auteur, quel intérêt peut-il y avoir à mobiliser le dispositif audiovisuel ? Le film sur la littérature peut alors être suspecté de tendre à une vulgarisation excessive ou de contribuer au culte de quelques auteurs starifiés. À l’inverse, la critique filmée apparaît comme une opportunité permettant de construire une autre forme de pensée sur la littérature : une pensée qui semble renoncer en partie à la puissance de l’analyse langagière, certes, mais une pensée qui a l’immense avantage de recourir à l’incarnation, à travers la présence du corps de l’auteur, mais aussi de celui des critiques, des libraires et des simples lecteurs, voire des personnages fictifs ou même des idées. Comment représente-t-on l’écrivain ? Il conviendra de s’interroger sur les grandes évolutions de cette tendance à l’incarnation et également à la place grandissante accordée aux lecteurs. Le film sur la littérature apparaît ainsi comme une forme paradoxale permettant de donner à voir et entendre la littérature. Cette réflexion centrale débouche sur plusieurs questions connexes : Nous essaierons de rendre justice à tous les types de production : films de commande (télévision, musée et maison d’écrivain), collections didactiques, essais de cinéastes francs-tireurs. Les films pris en compte pourront concerner la littérature dans tous ses aspects (roman, théâtre, poésie, essai). Dans les années à venir, nous souhaitons prolonger la réflexion en interrogeant les films portant sur les arts vivants (théâtre, danse, cirque), sur la musique ou sur le cinéma lui-même.

Photographies en expositions. Conf. Rémi Parcollet (Séminaire de l'Arip, INHA, Paris)

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L'ARIP a le plaisir de vous convier, le mardi 19 mars à 18 h30 en salle Vasari à la deuxième séance du séminaire de l’ARIP,Photographies en expositions. Pour cette séance, le séminaire recevra Rémi Parcollet pour une intervention intitulée :
 «L’Exposition en photographies : la photographie exposée à l’échelle de l’espace» . Le « photomural » apparaît comme exemplaire de l’ambivalence du statut de la photographie exposée, un statut qui oscille entre médiation scénographique, document et œuvre. C’est dans ce contexte qu’il faut analyser l’usage actuel des «vues d’exposition papier peint» dont l’échelle, souvent immersive, amplifie l’effet de mise en abyme. Or le discours qu’implique ce geste n’est pas le même lorsqu’il est assumé par un scénographe, un scientifique, un conservateur ou un historien, un commissaire d’exposition ou un curateur ou encore par un artiste. L’histoire de l’art s’écrit souvent sur les cimaises des musées et les archives d’expositions sont souvent utilisées pour appuyer et prouver par l’image la qualité de remise en espace d’une proposition curatoriale devenue historique. Ce phénomène est lié à l’essor de l’histoire des expositions, telle que ce domaine d’études s’affirme aujourd’hui, au croisement de la programmation institutionnelle et de la recherche scientifique. La vue d’exposition se compose souvent autour d’une ouverture, en effet celle-ci est fréquemment exploitée par les curateurs pour créer des vis-à-vis entre les salles et constituer une continuité dans l’accrochage. Tout comme les photographes ils exploitent cette découpe de l’espace pour construire l’accrochage, le display. La relation de ces vues d’exposition agrandies avec les œuvres sera inévitablement documentée à son tour. Les perspectives de ces deux espaces seront coordonnées, le propos curatorial et le regard documentaire aussi. Le devenir image de l’exposition permet non seulement de la penser, d’écrire son histoire, mais il contribue aussi à la concevoir, à la créer. Rémi Parcollet est historien de l’art contemporain. Il travaille sur l’histoire des expositions, à partir d’approches contemporaines des archives visuelles, du patrimoine et des humanités numériques, du traitement des images dans l’histoire des musées et des témoignages visuels dans le champ artistique et culturel. Il a travaillé à la mise en place du programme histoire des expositions au Centre Pompidou, initié le catalogue raisonné des expositions du MNAM-CCI et organisé deux journées d’étude (INHA-MNAM 2013) qui ont permis d’analyser les spécificités de la photographie de vue d’exposition dans le contexte du développement récent, mais en pleine expansion, de l’histoire des expositions d’une part, et de la numérisation/patrimonialisation des fonds documentaires conservés par les institutions productrices d’expositions (Les actes sont publiés sur le carnet de recherche : http://histoiredesexpos.hypotheses.org ) Toutes les informations sont aussi sur l’événement Facebook de l’ARIP https://www.facebook.com/events/316655935869745/ Rendez-vous Mardi 19 Mars 18h30-20h30 INHA, Salle Vasari, 1er étage 6, rue des Petits-Champs, 75002 Paris *** À venir Fin Avril 18h30-20h30 Séminaire : 3ème séance "Photographies en exposition" avec Audrey Bazin

A. Le Soëzec Masson, Qui suis-je? Lorca

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Annick LE SCOËZEC MASSON : Qui suis-je? LORCA , PARDÈS, collection "Qui suis-je ?", 2019. EAN13 : 9782867145315. De l’année du Désastre de Cuba (1898) à celle où éclate la Guerre civile espagnole (1936), la courte et intense existence de Federcio García Lorca s’inscrit en des temps marqués par l’effervescence politique et une prodigieuse créativité dans les arts. Né à Fuente Vaqueros, près de Grenade, ami de Manuel de Falla, Salvador Dalí et Luis Buñuel, Lorca meurt précocement, assassiné au début du conflit. D’une extraordinaire originalité, son œuvre se nourrit du mythe et des avant-gardes. Relevant d'une forme de retour à la veine populaire et d'engagements propores au surréalisme, elle a tôt fait de le propulser sur le devant de la scène littéraire espagnole et latino-américaine. Après le Romancero gitan , et Poète à New York , fruit de son observation lucide et hallucinée de la réalité du monde moderne, son écriture s’oriente tout spécialement vers le théâtre. Composée à la fin de sa vie, la trilogie andalouse Noces de sang , Yerma et La Maison de Bernarda Alba révèle, de manière magistrale, le talent de celui qui sut allier à la justesse de l’analyse sociale, le sens de la tragédie et un lyrisme flamboyant, attaché à dépeindre la pulsion érotique et son implacable foudroiement. L’errance amoureuse et ses déchirements habitent également les vers de son ultime recueil, de publication posthume, Sonnets de l’amour obscur qu’avait précédé le Divan du Tamarit . Par sa thématique et son jeu métaphorique, le dernier ouvrage de Lorca renouvelle la grande tradition de la poésie baroque hispanique. Agrégée d’espagnol, docteur en littérature générale et comparée, Annick Le Scoëzec Masson a consacré une partie de ses recherches à l’œuvre de Valle-Inclán dont elle a traduit les Sonates, ainsi qu’à la période «fin de siècle». Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages poétiques, inspirés, notamment, par les peintures indienne et chinoise. Dans son roman Mélancolie au Sud (2004), elle évoque une enfance rochefortaise, hantée par la mémoire familiale de l’Algérie où elle est née à l’époque française. La fresque Esplanade Avenue (2010), qui fait alterner les lieux (le Paris «fin de siècle», la «sulfureuse» Nouvelle-Orléans et l’insolite forêt de Brocéliande) et les temps (la période 1900 et la fin du XX e siècle), propose une réflexion sur les heurs et malheurs de la «modernité». Quant au conte médiéval Bréchéliant (2017), il se présente à la fois comme écho de la «matière de Bretagne» et variation sur l’Amor de lonh du troubadour Jaufré Rudel.

Cahiers Bataille , n° 4 : "Dictionnaire critique de Georges Bataille"

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89921.jpgCe numéro 4 des Cahiers Bataille est un « dictionnaire critique de Georges Bataille », en référence à la revue Documents (1929-1930) fondée par Georges-Henri Rivière et Georges Bataille qui faisait régulièrement paraître une rubrique nommée « Dictionnaire critique ». Appliqué aux concepts-clés de Bataille, ce terme – « dictionnaire critique » – ouvre une perspective nouvelle qui permet de porter sur eux un regard décalé, donc critique. ENTRÉES amour, angoisse, animal, artiste, athéologie, Bataille (nom propre), bataille (nom commun), bonheur, chamanisme, chance, communauté, communication, communisme, coupable, Critique (revue), dépense, honte, Dieu, économie générale, économie restreinte, Edwarda, enfance, érotisme, errance, expérience intérieure, fascisme, femme, hétérogène, hétérologie, impossible (l’), inconnu (l’), informe (l’), islam, jeu, joie, littérature, Mal (le), Marcelle, masque, matérialisme, mort (la), mots, musique, mystique (la), non-savoir, nudité, nuit, oeil, oeuf, part maudite, perte, petit (le), poésie, politique, porc, poupée, révolte, sacré, sacrifice, sexe, soleil, souveraineté, surréalisme, tabou(s), tête, tombe, transcendance/immanence, transgression, vérité, Vézelay, vide (1), vide (2), violence, yoga. ENTRETIEN Michel SURYA COMPTE-RENDUS Christian LE GUERROUÉ Sara SVOLACCHIA Monika MARCZUK Nicola APICELLA AUTEURS Nicola Apicella, Fréderic Aribit, Elisabeth Arnould-Bloomfield, Jean-Christophe Bailly, Mehdi Belhaj Kacem, Iris Bernadac, Jean-Michel Besnier, Léa Bismuth, Eugene Brennan, Marie Chabbert, Eric Clémens, Gemma Daou, Philippe Durand, Pascale Fautrier, Julián Fava, Frederika Amalia Finkelstein, Philippe Forest, Jean-Francois Fourcade, Marina Galletti, Mathilde Girard, Ferdinand Gouzon, Christian Le Guerroué, Yannick Haenel, Lola Hamon, Thomas Hirschhorn, Anthony Horrie, Aurore Jacquard, Eduardo Jorge de Oliveira, Olivier Koettlitz, Michal Krzykawski, Arnaud Labelle-Rojoux, Marie-Christinne Lala, Christian Limousin, André Pieyre Mandiargues, Patrice Maniglier, Francis Marche, Monika Marczuk, Francis Marmande, Krzysztof Matuszewski, Jacques Nassif, Laurent Noël, Sotaro Ohike, Didier Ottinger, Yves Ouallet, Jérôme Peignot, Élodie Petit, Muriel Pic, Jacques Pimpaneau, Behrang Pourhosseini, Bruno Ribeiro de Lima, Olivier Robert, Éliane Robert Moraes, Louise Robin, Antoine Roblot, Philippe Roger, Guillaume Rousseau, John Jefferson Selve, Ida Simon, Thomas Sing, Michel Surya, Sara Svolacchia, Mathieu Terence, Emmanuel Tibloux, Jean-Luc Verna, Bernard Vouilloux, Chunming Wang, Barbara Eva Zauli. * DIRECTION DE RÉDACTION Nicola APICELLA et Monika MARCZUK ARGUMENTS Les Cahiers Bataille rassemblent une pluralité inédite d’études, d’entretiens, de témoignages, d’hommages, de textes littéraires et d’iconographies portant sur Georges Bataille, « l’un des écrivains les plus importants » du xxe siècle (Michel Foucault). Les horizons divers de leurs contributeurs offrent une lecture croisée de l’écrivain et de son oeuvre comme de leur héritage dans la réflexion et la création contemporaines. CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES Nombre de pages : 304 Nombre d’illustrations : 11 Format : 16,5 x 24 cm ISBN : 979‐10‐95977‐03‐2 Prix : 29 euros Parution : 12 mars 2019 Périodicité : bisannuelle

Soirée de lancement du numéro 4 des Cahiers Bataille

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89922.jpgSOIRÉE DE LANCEMENT Cahiers Bataille #4 / revue « Dictionnaire critique de Georges Bataille » Jeudi 21 mars 2019, 19h-21h Fondation d’entreprise Ricard (12 Rue Boissy d'Anglas, 75008 Paris) entrée libre Le #4 des Cahiers Bataille a pris la forme d’un « dictionnaire critique » en référence à la revue Documents (1929-1930) fondée par Georges-Henri Rivière et Georges Bataille qui y faisaient régulièrement paraître une rubrique nommée « Dictionnaire critique ». Appliqué aux concepts-clés de Bataille, ce terme – « dictionnaire critique » – ouvre une perspective nouvelle qui permet de porter sur eux un regard décalé, donc critique. L’ouvrage réunit les contributions de 68 auteurs (écrivains, philosophes, artistes, commissaires d’exposition, psychanalystes, universitaires, libraires, chercheurs indépendants, éditeurs etc.). La soirée de lancement sera l’occasion de fêter la parution de ce numéro, notamment en compagnie de ses contributeurs. Ce sera également l’occasion de poursuivre l’entreprise du « Dictionnaire » avec trois invités qui, bien que n’ayant pas participé à l’ouvrage, nous feront l’honneur de se prêter au jeu pour enrichir de trois entrées supplémentaires cette oeuvre collective, ce qu’ils feront de vive voix. INTERVENANTS : Thomas Clerc (écrivain) Arno Gisinger (artiste-photographe, enseignant-chercheur Paris-8) Catherine Millet (écrivaine, directrice de la rédaction d’ artpress ) Modération : Monika Marczuk & Nicola Apicella (réd.) La rencontre sera suivie d'un moment de convivialité autour d'un verre offert par la Fondation. AUTEURS DU NUMÉRO : NicolaAPICELLA, Frédéric ARIBIT, Elisabeth ARNOULD-BLOOMFIELD, Jean-Christophe BAILLY, Mehdi BELHAJ-KACEM, Iris BERNADAC, Jean-Michel BESNIER, Léa BISMUTH, Eugene BRENNAN, Marie CHABBERT, Éric CLÉMENS, Gemma DAOU, Philippe DURAND, Julián FAVA, Frederika Amalia FINKELSTEIN, Philippe FOREST, Jean-François FOURCADE, Marina GALLETTI, Mathilde GIRARD, Ferdinand GOUZON, Yannick HAENEL, Lola HAMON, Thomas HIRSCHHORN, Anthony HORRIE, Aurore JACQUARD, Eduardo JORGE DE OLIVEIRA, Olivier KOETTLITZ, Michal KRZYKAWSKI, Arnaud LABELLE-ROJOUX, Marie-Christine LALA, Christian LE GUERROUÉ, Christian LIMOUSIN, Patrice MANIGLIER, Francis MARCHE, Monika MARCZUK, Francis MARMANDE, Krzysztof MATUSZEWSKI, Jacques NASSIF, Laurent NOËL, Sotaro OHIKE, Didier OTTINGER, Yves OUALLET, Jérôme PEIGNOT, Élodie PETIT, Muriel PIC, André PIEYRE DE MANDIARGUES, Jacques PIMPANEAU, Behrang POURHOSSEINI, Bruno RIBEIRO DE LIMA, Olivier ROBERT, Eliane ROBERT MORAES, Louise ROBIN, Antoine ROBLOT, Philippe ROGER, Guillaume ROUSSEAU, John Jefferson SELVE, Ida SIMON, Thomas SING, Michel SURYA, Sara SVOLACCHIA, Mathieu TERENCE, Emmanuel TIBLOUX, Jean-Luc VERNA, Bernard VOUILLOUX, Chunming WANG, Barbara Eva ZAULI. À PROPOS DE LA REVUE : Les Cahiers Bataille, publiés aux Editions Les Cahiers, rassemblent une pluralité inédite d’études, d’entretiens, de témoignages, d’hommages, de textes littéraires et d’iconographies portant sur Georges Bataille, « l’un des écrivains les plus importants » du XXe siècle (Michel Foucault). Les horizons divers des contributeurs offrent régulièrement une lecture croisée de l’écrivain et de son oeuvre dans la réflexion et la création contemporaines.

Bergson, L'Idée de temps . Cours au Collègue de France 1901-1902 (inédit)

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L'idée de temps Cours au Collège de France 1901-1902 Henri Bergson PUF Date de parution:06/03/2019 22,00€ Nombre de pages:264 Code ISBN:978-2-13-080365-2 Numéro d'édition:1 Ce cours inédit fut professé par Bergson depuis la chaire d’« Histoire de la philosophie grecque et latine » du Collège de France lors de l’année universitaire 1901-1902. Faisant suite au cours sur l’Idée de cause, le cours sur l’Idée de temps a ceci de remarquable que Bergson aborde de façon directe, donc sans le détour par l’exposition et la résolution de problématiques autres, ce qui semble la thématique centrale de sa pensée. Un autre point remarquable de ce cours est la réflexion sur la négation qui donnera naissance, dans L’Évolution créatrice, à l’analyse de l’idée de Néant. La publication de ce premier cours de Bergson vient clore la publication inédite des cours de Bergson au Collège de France, édités à partir des prises de notes d’un proche et des transcriptions commandées par Charles Péguy. Caractéristiques Sommaire Présentation par Gabriel Meyer-Bisch Remarques sur la mise en page PREMIÈRE LEÇON. – Séance du 6 décembre 1901 [?] DEUXIÈME LEÇON. – Séance du 13 décembre 1901 [?] TROISIÈME LEÇON. – Séance du 20 décembre 1901 [?] QUATRIÈME LEÇON. – Séance du 10 janvier 1902 [?] CINQUIÈME LEÇON. – Séance du 17 janvier 1902 [?] SIXIÈME LEÇON. – Séance du 24 janvier 1902 [?] SEPTIÈME LEÇON. – Séance du 31 janvier 1902 [?] HUITIÈME LEÇON. – Séance du 7 février 1902 [?] NEUVIÈME LEÇON. – Séance du 14 février 1902 [?] DIXIÈME LEÇON. – Séance du 21 février 1902 55 ONZIÈME LEÇON. – Séance du 28 février 1902 [?] DOUZIÈME LEÇON. – Séance du 14 mars 1902 TREIZIÈME LEÇON. – Séance du 22 mars 1902 QUATORZIÈME LEÇON. – Leçon du 11 avril 1902 QUINZIÈME LEÇON. – Leçon du 18 avril 1902 91 SEIZIÈME LEÇON. – Leçon du 25 avril 1902 109 DIX-SEPTIÈME LEÇON. – Leçon du 2 mai 1902 DIX-HUITIÈME LEÇON. – Leçon du 9 mai 1902 DIX-NEUVIÈME LEÇON. – Leçon du 16 mai 1902 Annexes Abréviations utilisées pour les ouvrages de Bergson Notes Index nominum Remerciements * Voir le site de l'éditeur…

É.Touya de Marenne, Simone de Beauvoir

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89924.jpgSimone de Beauvoir Éric Touya de Marenne PUF Collection:Que sais-je ? Date de parution:06/03/2019 Nombre de pages:128 Code ISBN:978-2-13-081465-8 Numéro de tome:4158 Numéro d'édition:1 Romans, essais, autobiographie, récits de voyage, pièce de théâtre... L'oeuvre de Simone de Beauvoir, longtemps restée dans l'ombre de celle de Sartre, est peu à peu redécouverte et appréciée à sa juste valeur. Témoin privilégié de son époque, de l'Occupation à son engagement dans le MLF en passant par la guerre d'Algérie, celle qui, avec Le Deuxième Sexe, a influencé jusqu'aux études de genre, occupe désormais une place éminente dans la pensée contemporaine. Éric Touya de Marenne revient sur une vie et une oeuvre protéiformes, et montre en quoi elles nous permettent en effet d'approfondir et d'éclairer sous un jour nouveau les grandes questions de notre temps: la liberté et la responsabilité de l'être humain, la condition de la femme, le combat pour la justice ou encore le dialogue entre les peuples. Sommaire Introduction Chapitre premier - L’écriture et la vie I. Repères biographiques II. Beauvoir et Sartre III. Mémoires d’une jeune fille rangée IV. Transcendance: Mémoires et autobiographies Chapitre II - Une vraie philosophe? I. Déconstruire les mythes II. Dépassements: Hegel, Marx, Sartre III. Beauvoir et Merleau-Ponty IV. Ambiguïté, paradoxe, tragédie Chapitre III - Pouvoirs de la fiction I. Que peut la littérature? II. L’apprentissage de soi III. Le roman métaphysique et la guerre IV. Les Mandarins V. Au-delà du roman engagé Chapitre IV - «On ne naît pas femme» I. Qu’est-ce qu’une femme? II. Sources et questionnements III. Les voies de l’émancipation IV. Contre les déterminismes V. Un ouvrage féministe? Chapitre V - Engagements politiques I. De l’écriture à l’action II. L’Amérique au jour le jour III. Ambivalences, espoirs, désillusions IV. Sur la guerre d’Algérie V. Avec le MLF Chapitre VI - Étude de réception I. Égalitariste ou différentialiste? II. Les limites de l’abject III. De l’Amérique à la France IV. Beauvoir, Kristeva, Badinter Chapitre VII - Héritages I. Convergences et divergences II. Un compromis incertain III. Beauvoir et le postcolonialisme IV. Féminisme et universalisme V. Butler: sexe et genre Liste des abréviations Bibliographie * Éric Touya de Marenne enseigne la littérature du XXe siècle à l’université de Clemson aux États-Unis (Caroline du Sud). Il est l’auteur de Francophone Women Writers: Feminisms, Postcolonialisms, Cross-Cultures (Lexington Books, 2013). * Voir le site de l'éditeur…

C. Romano, Les repères éblouissants. Renouveler la phénoménologie

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89925.jpgLes repères éblouissants. Renouveler la phénoménologie Claude Romano PUF Collection:Epimethée Date de parution:06/03/2019 320 p. Code ISBN:978-2-13-081153-4 Numéro d'édition:1 Claude Romano repense à nouveaux frais la méthode phénoménologique en la mettant en dialogue avec d’autres courants de la philosophie contemporaine, et notamment la philosophie analytique. Sa réflexion s’ordonne autour de trois axes. Tout d’abord, la question des rapports entre langage et expérience, dans le sillage des recherches empiriques en linguistique : le langage n’exige-t-il pas, pour pouvoir être compris, que l’on interroge ses liens avec des significations pré-linguistiques qui fondent notre expérience même du monde ? Ensuite, la question du réalisme : la phénoménologie entretient-elle une affinité nécessaire avec l’idéalisme, comme l’ont cru un certain nombre de disciples de Husserl, ou ne nous met-elle pas plutôt sur la voie d’un réalisme qui demanderait à être reformulé ? Enfin, comment une phénoménologie réaliste et soucieuse d’une articulation plus fine entre expérience et langage permet-elle d’approcher de manière renouvelée des phénomènes « classiques »comme le corps, les émotions ou l’habitude ? Voir le site de l'éditeur…

M. Löwy, La révolution est le frein d'urgence. Essais sur Walter Benjamin

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89926.jpgLa révolution est le frein d'urgence.Essais sur Walter Benjamin Michael Löwy Date de parution : 07/02/2019 Editeur : Eclat (Editions de l') Collection : Philosophie imaginaire ISBN : 978-2-84162-449-2 EAN : 9782841624492 Format : Grand Format Présentation : Broché Nb. de pages : 164 p La découverte de l'œuvre de Benjamin fut, pour Michael Löwy, une émotion qui a ébranlé bien des convictions et dont l'onde de choc s'est ressentie pendant plus de quarante années dans toute sa recherche sur les formes hétérodoxes du marxisme en Europe ou en Amérique latine. Àla vision d'une révolution comme "locomotive de l'histoire" roulant inexorablement dans le sens du progrès, décrite par Marx dans La lutte des classes en France, Benjamin propose une version de la révolution comme "frein d'urgence", annonçant très tôt une critique du progrès et de la croissance, qui se développera plus tard dans la pensée critique et l'écologie radicale. Les essais rassemblés ici se concentrent sur la dimension révolutionnaire de l'oeuvre de Benjamin, où s'imbriquent et se confondent une approche inspirée d'un matérialisme historique, évidemment non orthodoxe, et des conceptions issues du messianisme juif, repensé à l'aune de son "amitié stellaire" avec son complice Gershom Scholem. Michael Löwy (São Paulo, 1938), directeur de recherches émérite au CNRS, est l'auteur d'une oeuvre riche et foisonnante depuis son premier essai sur La Pensée de Che Guevara (Maspero, 1970) jusqu'à ses travaux sur Weber, Kafka ou Benjamin, le judaïsme libertaire en Europe centrale ou la théologie de la libération en Amérique latine. Il a publié à L'éclat : Juifs hétérodoxes. Messianisme, romantisme, utopie (2010), Walter Benjamin. Avertissement d'incendie (2014, réédition L'éclat/poche, 2018) et Le sacré fictif (avec E. Dianteill) (2017). Voir le site de l'éditeur…
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