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Le concept du rythme d’Henri Meschonnic dans la traduction et la traductologie (Hildesheim)

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Dans le cadre du projet de recherche Concepts rythmiques dans la traduction et la traductologie , Prof. Dr. Nathalie Mälzer et Dr. Marco Agnetta, de l’Institut d’études de traduction et de communication spécialisée de l’Université de Hildesheim, invitent à participer aux journées d’étude internationales Le concept du rythme d’Henri Meschonnic dans la traduction et la traductologie , qui auront lieu du 2 au 4 octobre 2019 à l’Université de Hildesheim. Description : Comme peu d’autres avant et après lui, le poète, théoricien de la langue et traducteur français Henri Meschonnic a propagé une réflexion linguistique du continu. Cette formulation n’a pas été choisie par hasard, car le credo radical de Meschonnic se condense dans son travail à partir de l’imbrication inséparable de la théorie du langage et de l’usage de la langue, du langage écrit et parlé, du langage quotidien et poétique. Selon Meschonnic, l’objectif serait de dépasser la pensée linguistique en dichotomies et de libérer le langage de la table de dissection des structuralistes. Ainsi, la langue vivante du sujet ou plutôt le sujet dans la langue devrait être mis au premier plan. Meschonnic a laissé derrière lui une immense œuvre : Il s’agit notamment de six volumes intitulés Pour la poétique ainsi que de quatre monographies sur le rythme et son importance pour la traduction, dont certaines sont exhaustives : Critique du rythme (1982), Politique du rythme. Politique du sujet (1995), Poétique du traduire (1999), Éthique et politique du traduire (2007). L’œuvre considérable, dont nous n’avons mentionné ici qu’une très petite sélection, n’a guère retenu jusqu’à présent l’attention dans les pays germanophones. A l’occasion du 10e anniversaire de la mort de Meschonnic, une journée d’étude internationale sera organisée pour faire le point sur la réception de ses théorèmes dans la traductologie. En particulier, la conception très complexe du rythme chez Meschonnic, ses conditions et ses conséquences pour le processus de traduction seront étudiées. Selon Meschonnic, l’activité linguistique en mouvement peut être parfaitement démontrée par le phénomène de la retraduction. Nous invitons les chercheurs d’Allemagne et de l’étranger à soumettre des propositions de communication sur les thèmes suivants en particulier : - Qu’est-ce qui distingue le concept de rythme d’Henri Meschonnic ? En quoi diffère-t-il des autres théories du rythme ? - Que doit Meschonnic à ses sources ? Et comment fait-il avancer le discours sur le rythme, la langue et la traduction? - Quelles traductions prennent en compte les théorèmes de Meschonnic sur le rythme et comment affectent-ils le texte cible ? Comment influencent-ils les choix des traducteurs ? - Quel rôle accorde-t-on au rythme dans les différentes (formes de) traduction(s) ? - Comment le rythme au sens meschonnicien pourrait-il être décrit non seulement comme un élément de conception des traductions littéraires, mais aussi d’autres formes de traduction, comme la traduction technique, l’interprétation, la traduction audiovisuelle, etc. ? - Quelles répercussions ont ou peuvent avoir les théorèmes de Meschonnic sur la traductologie actuelle ? Questions logistiques : La conférence aura lieu du 2 au 4 octobre 2019 à l’Université de Hildesheim (Allemagne). Les communications pourront se faire en allemand, en anglais ou en français. La journée d’étude laissera également la place aux traducteurs des écrits (théoriques) de Meschonnic qui rendront compte de leurs expériences. Nous demandons à tous les intéressées de nous faire parvenir des suggestions originales pour une conférence de 25 minutes (auxquelles s’ajouteront 15 minutes de discussion). Les titres des conférences, les résumés (environ 1500-2000 caractères, espaces et bibliographie inclus) ainsi qu’une courte bio-bibliographie avec le nom de l’affiliation actuelle doivent être envoyés àagnetta@uni-hildesheim.desous format Word. La date limite de dépôt des contributions est fixée au 01.06.2019. Vous serez informé de l’acceptation avant le 30.06.2019. Le colloque débutera le 02.10.2019 vers 13 heures et se terminera le 04.10.2019 à environ 16 heures. La participation à la conférence est gratuite. La prise en charge des frais de déplacement et d’hébergement a fait l’objet d’une demande, mais ne peut pas encore être confirmée pour le moment. Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site www.uni-hildesheim.de/rhythmus-und-translation/ . Si vous avez des questions, vous avez la possibilité de contacter les organisateurs :agnetta@uni-hildesheim.deoumaelzers@uni-hildesheim.de. Nathalie Mälzer und Marco Agnetta

Les pièges du genre (revue Meridian critic, no. 1/2019)

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Les pièges du genre Appel pour la revue Meridian critic, no. 1/2019 Le genre reste l’une des plus contestées catégories socialement et culturellement construites, à la définition de laquelle contribuent les discours culturels, à savoir les idéologies, les coutumes et les croyances. Comme on met rarement en doute celles-ci, car partie constitutive de la structuration sociale et de la manière de représenter la réalité, le genre reste «un cumul énigmatique de caractéristiques, loin d’être entièrement compris» (Suthrell, 2004). Le débat est ancien mais c’est à Simone de Beauvoir que l’on doit son insertion dans l’espace de la réflexion philosophique, par la question apparemment banale: «Qu’est-ce qu’une femme?» À partir de 1949, date de parution du Deuxième Sexe, les réponses superficielles, sexistes et paternalistes, n’ont pas pu être prises au sérieux. Même le féminisme a dû se repositionner, à partir de l’autoréférentialité vers l’évaluation sobre et rationnelle des relations entre l’identité sexuelle et de genre, idéologie, réalité et vérité. Contraints et formés par les discours préexistants, qui incluent les conventions patriarcales, nous sommes confrontés aujourd’hui à la révolution produite par le World Wide Web qui offre de nouveaux espaces de mise en contact, de relation, mais aussi de partage des expériences et de négociation de l’identité sexuelle et de genre. Les nouveaux moyens de communication et de socialisation permettent de mieux comprendre la manière dont la normativité du genre forme la capacité d’expression et de création de l’individu. Dans ces nouvelles arènes de débat, rendues possibles par You Tube, Facebook, Myspace etc. l’ordre hétéro normatif n’est plus fonctionnel. Les politiques traditionnelles du genre, qui font appel à la répulsion et à l’opprobre pour la stabilisation et la consolidation des normes du genre n’ont plus aucun pouvoir dans les plates-formes de socialisation et n’affectent plus de manière radicale les pratiques discursives des blogs, des réseaux sociaux, de la téléphonie mobile, etc. Tous ces effets du développement sans précédent des technologies de la communication (blogging, social networking, youtube, whatsapp, etc.) peuvent être décelés dans le discours contemporain, qui continue à être centré sur la complicité et le pouvoir. La revue Meridian critic, http://meridiancritic.usv.ro invite les chercheurs intéressés à analyser l’effet des discussions et des disputes au sujet du genre sur la culture en général et spécialement sur la littérature, le cinéma, la langue et la communication. Nous attendons des propositions d’articles qui peuvent avoir en vue des démarches interdisciplinaires. Les auteurs peuvent envoyer leurs contributions en fonction des directions thématiques énumérées ci-dessous, sans toutefois s’y limiter: le jeu de forces impliqué dans diverses constructions discursives sur la différence, l’étiquetage et la stigmatisation des relations de pouvoir;théories de l’intersectionnalité et de l’inclusion, la redéfinition des études queer et de genre en relation avec d’autres différences, à savoir: raciales, de classe, ethniques, de disabilité ou de migration;Les technologies reproductives (la fertilisation in vitro, le don de matériau biologique reproductif, les mères porteuses etc.) et la chirurgie plastique qui brisent les normes de la conception génétique et changent radicalement les relations entre le genre, la sexualité et la reproduction. Accessoirement, on peut prendre en discussion le cyborg, comme modalité de redéfinir les catégories et les frontières de genre/sexe;La notion de genre comme «épouvantail» dans les cultures traditionnalistes, où la peur du genderisme est accompagnée d’une rhétorique antiféministe et homophobe;La problématique du genre dans la culture et littérature roumaines;La représentation de l’homosexualité, de l’avortement et du viol dans la littérature et le cinéma;La femme – créateur d’art: écrivaines, poétesses, metteuses en scène, scénaristes, comédiennes etc.Le genre et la culture populaire: textes et pratiques culturelles, films, jeux vidéo, dessins animés, bandes dessinées, publicité etc. dans et par lesquels le genre est produit, représenté et consommé;Genre et discours: la sociolinguistique dans sa confrontation avec l’épistémologie féminine et la redéfinition du concept de performative proposé par Judith Butler; la problématique du pouvoir et du privilège dans la langue. * Nous attendons avec intérêt les contributions en: roumain, anglais, français et allemand. Les résumés (à peu près 200 mots), l’article complet (7000 mots au maximum) et une brève présentation de l’auteur (une bionote d’à peu près 400 de mots) seront envoyés à l’adresse suivante: meridian.critic.flsc@gmail.com . Pour des détails concernant les consignes de rédaction, consultez la page http://meridiancritic.usv.ro/index.php?page=norme-de-redactare . Date-limite pour l’envoi des contributions: le 31 mai 2019.

Voix singulières/Singular Voices (Bordeaux)

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Journée d’études jeunes chercheur.es de l’EA CLIMAS “Voix Singulières / Singular Voices” Salle Jean Borde, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine Université Bordeaux-Montaigne, 11 avril 2019 Voix marginalisées ou mises sur un piédestal, s’élevant au-dessus de la clameur de la foule ou restant ignorées, chantant en solo ou en désaccord : à travers cette journée d’étude pluridisciplinaire, nous voulons réfléchir à la place et au rôle des voix considérées comme singulières dans le monde anglophone. Nous souhaitons ainsi mettre en lumière la manière dont la voix, prise seule ou confrontée à d’autres, affirme son unicité et résiste à l’homogénéisation des discours dominants. Programme 9h00-9h30 Accueil des participant.es / Ouverture de la journée d’études * Session 1 (9h30-11h00) — Voies & voix subversives Modération : Pierre Habasque (Université Bordeaux-Montaigne) 9h30 : Anaïs Carrère (Université Bordeaux-Montaigne) La figure d’Oprah Winfrey : à la croisée d’une voix populaire et d’une voie féministe. 10h00 : Élise Rale (Sorbonne-Université) Ruined et Sweat de Lynn Nottage : voix singulières et fiction conventionnelle? 10h30 : Amélie Macaud (Université Bordeaux-Montaigne) L’avènement de la singularité par le collectif : le cas médiatique de Charles Bukowski en France dans les années 1970-1990. 11h00-11h30 Café * Session 2 (11h30-12h30) — Dispositifs littéraires de l’oralité Modération : Héloïse Thomas (Université Bordeaux-Montaigne & University of Eastern Finland) 11h30 : Agathe Berland (Université de Rouen) La voix de Holden Caulfield : ‘a brilliant tour-de-force’. 12h00 : Flavie Épié (Université Bordeaux-Montaigne & University of Antwerp) Les voix du “Cyclope” : formes d’oralité et traduction dans l’ Ulysse de Joyce et ses deux versions françaises. 12h30-14h00 Déjeuner au restaurant “La Passerelle” * Session 3 (14h00-15h30) — Singularités littéraires Modération : Hannah Champion (Université Bordeaux-Montaigne) 14h00 : Mathilde Giret (Université Bordeaux-Montaigne) Monsters’ singular voices. 14h30 : Fanny Monnier (Université Jean Moulin Lyon 3) Suivre les voix ou comment perdre sa voie en lisant Ben Okri. 15h00 : Pauline Hortolland (ENS Paris & University of Durham) Mary Robinson’s transgressive voice(s) in The Lyrical Tales . 15h30-16h00 Café * Session 4 (16h00-17h00) — Voix de l’auteur / Voix du traducteur Modération : Flavie Épié (Université Bordeaux-Montaigne & University of Antwerp) 16h00 : Bentolhoda Nakahei (Université de Lorraine) FitzGerald’s voice in Khayyam’s Rubaiyat : FitzGerald’s Rubaiyat or Khayyam’s Rubaiyat ? 16h30 : Bisera Cero (Université Bordeaux-Montaigne) La voix d’une enfant en temps de guerre et les voix de ses deux traducteurs : analyse contrastive entre Le Journal de Zlata et Zlata’s diary . * 17h00-17h30 Conclusion / Clôture de la journée d’études

Rencontre avec Alain Berset (éditions Héros-Limite, Genève)

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Le Groupe d'Études des XX e et XXI e siècles a le plaisir de vous inviter à une rencontre intitulée : "Dans l'atelier de l'éditeur. Rencontre avec Alain Berset, directeur de Héros-Limite" Mardi 19 mars 2019 à 18h00 Bâtiment des Philosophes, salle phil. 104 Cette rencontre sera l'occasion de découvrir le catalogue et l'histoire de cette maison d'édition genevoise atypique, mais aussi de s'interroger sur l'idée de littérature qui anime le travail d'un éditeur et sur la part d'auctorialité qui lui revient dans la fabrication d'un livre. Éditions Héros-Limite, présentation en ligne : "Les éditions Héros-Limite ont été créées en 1994, par Alain Berset, à Genève au milieu de plusieurs tonnes de caractères en plomb, d’une presse à épreuves et d’un massicot. Associer un atelier d’imprimerie typographique à une maison d’édition était lié à une perception de la littérature. Un point de départ. Nous pensons toujours que l’écriture ne peut être qu’artisanale et que les conditions dans lesquelles un livre se conçoit ne sont pas indifférentes ou anodines. Tout d’abord les éditions Héros-Limite se sont consacrées aux livres d’artistes, à la poésie visuelle et concrète, à la poésie lorsqu’elle quitte la page imprimée. Aujourd’hui, nous nous attachons à publier de la prose poétique, des récits, plus généralement des écrits et des documents sonores qui trouvent leur sens dans la recherche d’une forme et donnent ainsi vie à l’expression d’une pratique artistique." Toute personne intéressée est cordialement invitée. Contact: Nathalie.Piégay@unige.ch Organisation: eleonore.devevey@unige.ch

Artistes, illustration et édition: réseaux et pratiques du livre d'art et du livre d'artiste dans l'Entre-deux-guerres (Grenoble)

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Artistes, illustration et édition: réseaux et pratiques du livre d'art et du livre d'artiste dans l'Entre-deux-guerres. Journée d'étude organisée par Camille Barjou, chercheure associée au LARHRA Depuis le XIX e , le livre illustré est un vaste champ d'expérimentations artistiques. Favorisé par l'émergence de l'édition bibliophilique et les pratiques d'éditeurs qui fabriquent le livre comme objet d'art composite, le livre illustré devient au début du XX e siècle et plus particulièrement dans les années 1920 et 1930 «livre d'art», auquel de nombreux artistes sont appelés à contribuer. Sur une vingtaine d'années, le paysage éditorial se caractérise en effet par une activité intense autour du livre illustré et par un réseau dense de collaborations. La journée d'étude propose d'explorer l'activité artistique qui tourne autour de ce livre d'art/livre d'artiste à ce moment de son histoire: par l'illustration, la gravure, l'écriture ou l'édition, nombre d'artistes s'emparent du livre illustré comme dispositif artistique et exploitent les larges possibilités qu'il offre. L'artiste illustrateur, l'artiste éditeur ou «architecte du livre» sont des figures émergentes de l'entre-deux-guerres. Aux nombreux livres publiés à compte d'artiste, s'ajoutent les ouvrages auto-édités et composés par les artistes eux·elles-mêmes. On note par ailleurs l'engagement de plusieurs d'entre eux·elles au sein des maisons d'éditions et dans certains cas, le déploiement de l'activité dans une démarche d'éditeur affirmée. Les études des réseaux et des pratiques, celles des formes et des enjeux qui sont alors soulevés par les artistes, les écrivain·e·s et les éditeur·rice·s permettent de penser dans une histoire commune deux objets souvent séparés dans l'histoire de l'art que sont le livre illustré et le livre d'artiste. Programme 10h: Camille Barjou (LARHRA, ÉSAD École Supérieure d'Art et de Design de Grenoble) Paysage du livre d'artiste dans l'Entre-deux-guerres en France: Acteur.rice.s et réseaux. 10h45: Jean-Michel Galland (École des Chartes) Une approche résolument explicative de l’illustration de l’entre-deux-guerres: l’exemple de Jean-Gabriel Daragnès. 11h30: Marie-Charlotte Quinn (Université de Strasbourg, Université de Lausanne) Colette au cœur de la production du livre d’art de l’entre-deux-guerres. Pause 14h: Gina de Micheli (Université de Lausanne) Le livre comme objet élitaire chez Rascher, l’Officina Bodoni et la Société suisse des bibliophiles. 14h45: Hélène Martinelli (École Normale Supérieure de Lyon) L'art de détourner la commande (Oskar Kokoschka, Alfred Kubin). 15h30: Maria Volkova (Université Lyon 2) Les livres manuscrits d’Alexandra Exter. 16h15: Émile Rip (jeune artiste éditeur) Les Éditions Raté: la micro édition comme pratique artistique transdisciplinaire.

Cahier ReMix , n° 10: "Figurer la vie littéraire"

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89955.pngRéférence bibliographique : Cahier ReMix, Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire, 2019. EAN13 : 9782923907765. Parution du Cahier ReMix n°10 FIGURER LA VIE LITTÉRAIRE Ce dixième numéro des Cahiers ReMix de l'Observatoire de l'imaginaire contemporain est dirigé par Mathilde Barraband, professeure à l'Université du Québec à Trois-Rivières, Anthony Glinoer, professeur à l'Université de Sherbrooke, et Marie-Pier Luneau, professeure à l'Université de Sherbrooke. La parution rassemble des articles de Guillaume Pinson (U. Laval), Frédérick Bertrand (U. Laval), Olivier Lapointe (U. Montréal), Léa Tilkens (U. Liège), Denis Saint-Amand (U. Liège), Marielle Trottier (U. Sherbrooke), Marie-Pier Luneau (U. Sherbrooke), Karol'Ann Boivin (U. Sherbrooke), Anthony Glinoer (U. Sherbrooke), Pascal Brissette (U. McGill), Michel Lacroix (UQAM) et Mathilde Barraband (UQTR). Le numéro est préfacé par Michel Murat (U. Sherbrooke). La parution est disponible en ligne à l'adresse suivante: http://oic.uqam.ca/fr/remix/figurer-la-vie-litteraire Résumé du numéro «Dans Le Figaro Magazine du 2 février 2018, Frédéric Beigbeder consacre sa chronique à BettieBook de Frédéric Ciriez, roman qui narre les difficultés pour un critique littéraire d’exercer son métier à l’heure de YouTube. Voilà donc un écrivain et journaliste, auteur lui-même d’un roman où la vie littéraire rencontre la vie amoureuse ( L’amour dure trois ans , dont il a fait également un long-métrage), chroniquant un roman de la vie littéraire écrit par un romancier lui-même critique à ses heures. Il y a là un exemple de renvoi d’ascenseur typiquement germanopratin, pratique aussi fréquemment dénoncée que relancée. Il y a là aussi, plus profondément, la manifestation d’une tendance du monde littéraire à la réflexivité, à l’auto-socio-ethnologie sarcastique, voire sardonique. Chez Beigbeder, chez Ciriez, chez tant d’autres avant et après eux, il s’agit d’éclairer les coulisses du monde des lettres, de révéler le dessous des cartes: des cartes qui n’ont cessé d’être montrées depuis au moins deux siècles (on pourrait remonter jusqu’aux Précieuses ridicules de Molière) mais qui semblent toujours face cachée. Le corpus des récits de la vie littéraire se révèle incroyablement redondant et ne cesse pas, pour autant, d’exercer un pouvoir de fascination sur le lectorat curieux d’en découvrir les coulisses. Ce corpus numériquement considérable, le Groupe de recherche sur les médiations littéraires et les institutions (Gremlin) l’a étudié pendant une dizaine d’années, grâce à deux subventions successives du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Le Gremlin a pu recenser près de 500 récits français et200 récits québécois publiés entre 1800 et 2015 répondant aux critères suivants. Pour être prise en considération, chaque œuvre devait contenir au moins un des personnages lié à la production et à la diffusion littéraires (écrivain, libraire, éditeur, bibliothécaire, critique littéraire) et au moins un autre personnage lié soit à la production littéraire soit à la production culturelle au sens large (professeurs, musiciens, artistes, etc.). Un récit était donc exclu s’il ne mettait en scène qu’un personnage-narrateur écrivain sans le montrer dans sa socialisation culturelle. En un mot: le roman du futur écrivain qui n’écrit jamais ou de l’écrivain solitaire ne cadraient pas avec le projet, faute de configuration les reliant à d’autres figures du monde culturel. Si les spécialisations des animateurs du projet de recherche les ont conduits à écarter toute œuvre antérieure à 1800, il a fallu s’adapter aux transformations du corpus lui-même. Le modèle balzacien, celui d’ Illusions perdues en particulier, a longtemps été déterminant. Toutefois, le roman de la vie littéraire a trouvé des expressions dans le roman naturaliste, dans le roman-chronique, dans le Nouveau Roman et jusque dans l’autofiction. Il a fallu modifier jusqu’au critère générique: au départ réservée au roman, notre enquête s’est ensuite ouverte aux récits fictionnels non-romanesques et aux textes qui rendent ambiguës les distinctions entre fictionnalité et référentialité. En particulier, le groupe a repensé certains aspects de la base de données pour intégrer la multiplication, après 1970, de textes qui déconcertent la poétique romanesque réaliste à partir de laquelle la base avait été conçue à l’origine, telles les autofictions, les biofictions et autres exofictions 1 . De la même façon, on peut observer que certains personnages du monde littéraire ont eu tendance à disparaître du corpus (l’imprimeur, le bohème), que d’autres sont apparus (l’agent d’écrivain, la relationniste), que le monde littéraire a eu tendance à rencontrer dans l’espace fictif ceux de l’enseignement et du cinéma, alors que les milieux du journalisme, du théâtre, des arts visuels y sont moins représentés. On peut voir en revanche une grande constante dans la pratique de la satire et dans celle du cryptage (des noms, des situations, des lieux, des groupes). Le projet de recherche sur les figurations de la vie littéraire a donné naissance à de nombreuses publications collectives (dont on trouvera le détail sur le site du GREMLIN), à une dizaine d’événements scientifiques (124 communications dont un tiers par des étudiant.e.s) et a informé plusieurs monographies, notamment L’imaginaire médiatique de Guillaume Pinson (2013). Dans le présent dossier, nous avons laissé prioritairement la parole aux étudiantes et étudiants qui ont travaillé sur les fiches de la base de données. Il nous a également semblé judicieux de rééditer quelques contributions écrites par des membres de l’équipe au cours des dernières années. Ce projet de recherche repose également sur la conviction partagée par ses animateurs que les «résultats de recherche» peuvent prendre de multiples formes. Trois voies principales ont été suivies dans les humanités numériques au cours des dernières années: soit fournir du matériau brut(numérisations de documents, avec ou sans reconnaissance optique des caractères, sur le modèle de Gallica), soit fournir une voie de diffusion des recherches (revues en ligne, plateformes de diffusion, blogues), soit encore fournir des outils intermédiaires, du matériau déjà transformé ou trié mais qui peut servir aux étudiant.e.s et aux chercheur.e.s. C’est la direction que nous avons suivie: offrir une matière pré-traitée et des outils pour la travailler, en l’occurrence, une base de données 2 de 112fiches, dont 16 en littérature québécoise. Chaque fiche traite une œuvre et peut compter jusqu’à une cinquantaine de pages de texte (analyses et extraits). Cet outil, nous l’avons élaboré, maintenu à jour, bichonné, protégé contre les agressions informatiques et les erreurs d’encodage. S’il a aujourd’hui sa pertinence et son ampleur, c’est d’abord grâce à la présence dans le Gremlin de Björn-Olav Dozo et d’Olivier Lapointe, qui ont conçu la base de données. C’est ensuite grâce au travail de pas moins d’une cinquantaine d’auxiliaires de recherche (à l’Université Laval, l’Université du Québec à Trois-Rivières, l’Université du Québec à Montréal, l’Université de Sherbrooke et l’Université McGill) qui ont encodé les données. C’est enfin grâce au travail de deux assistantes de recherche, Charline C. Lessard et Camille Durand-Plourde, qui ont relu et corrigé les fiches pendant plusieurs années. Que les uns et les autres reçoivent ici l’expression de notre reconnaissance.» Sommaire du numéro Murat, Michel Préface par Michel Murat Pinson, Guillaume / Bertrand, Frédérick Le journaliste du Gremlin, de Mme de Genlis à Hélène Ling Lapointe, Olivier Fictions et (con)figurations: réflexions sur la constitution de bases de données pour les études littéraires Tilkens, Léa Du crépuscule au ridicule: Défigurations du littéraire en régime contemporain Saint-Amand, Denis Fictions de l’œuvre: projets et textes possibles dans les romans de la vie littéraire Trottier, Marielle L’amour avant la plume: l’écriture comme prétexte à l’intrigue amoureuse dans «Le Secret de l’orpheline» d’Andrée Jarret Luneau, Marie-Pier / Boivin, Karol'Ann Figures d’étudiant.e.s dans les romans de la vie littéraire au Québec. Étudier en littérature: qu’ossa donne? Glinoer, Anthony Les imaginaires du livre et de la vie littéraire. Un projet historique, sociologique et sociocritique Brissette, Pascal / Lacroix, Michel Un «couple» sous tension: le romancier et le livre dans les romans de la vie littéraire Barraband, Mathilde Organisations secrètes: la Gauche prolétarienne dans la littérature française contemporaine GREMLIN, Groupe de recherche sur les médiations littéraires et les institutions / Barraband, Mathilde / Brissette, Pascal / Glinoer, Anthony / Lacroix, Michel / Lapointe, Olivier / Luneau, Marie-Pier Imaginaires de la vie littéraire. Retours sur un projet collectif [Table ronde] Les Cahiers ReMix de l'Observatoire de l'imaginaire contemporain Les Cahiers Remix sont des publications en ligne sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain, grand projet du Centre de recherche Figura. Un cahier est normalement composé de plus de 6 articles scientifiques d’auteurs différents (professeur.e.s, étudiant.e.s, collaborateur/trice.s). La longueur d’un article est de 4000 à 8000 mots. Chaque article doit être accompagné d’une image. Il est aussi possible d’intégrer des images (en quantité raisonnable) dans le corps du texte afin d’appuyer le propos de l’article. Pour toute information, veuillez contacter l'équipe de l'Observatoire de l'imaginaire contemporain à l'adresse suivante: figura.oic@gmail.com.

Suzanne Doppelt In Cambridge. Poetry Reading

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(english version below) Suzanne Doppelt à Cambridge le 25 et 26 Avril 2019 Lecture et discussion 25 Avril 2019 à 18:00, Trinity College, Cambridge, Winstanley Lecture Theatre. 26 Avril 2019 à 18:30, Murray Edwards College, Cambridge, Fellows’ Drawing Room Poète invitée dans le cadre de la Cambridge French Graduate Conference 2019 Retards/Delays Suzanne Doppelt (née en 1956) est une écrivaine et photographe Française dont l'activité est basée à Paris. Elle est l’auteure de plus de dix recueils poétiques tels que Totem (2002), L e Pré est vénéneux (2007), Lazy Suzie (2009) et plus récemment Rien à cette magie (2018). Certaines de ses oeuvres ont été traduites en anglais par Cole Swensen: Ring Rang Wrong (Burning Deck, 2006), The Field is Lethal ( Counterpath Press, 2011) et Lazy Suzie (Litmus Press, 2014). C'est en combinant des assemblages picturaux à des textes en prose que son travail interroge ce qui se joue dans l'acte même du voir (et de la vision). Dans ses oeuvres hybrides, la relation entre texte et image n'est ni illustrative ni narrative mais configure un espace liminal qui contraint le lecteur à constamment chercher des indices et des liens potentiels. Comme pris dans une énigme, les choses, voix, références et lieux apparaissent et disparaissent, changent de forme ou encore se fondent les uns dans les autres. C'est parce qu'elles rejettent la cristallisation du sens en faveur de sensations flottantes et d'impressions soudaines que les oeuvres de Suzanne Doppelt peuvent être lues comme des méditations sur le désir, le fantasme et la mort. En jouant sur les retards, les projections en avant (protentions) et les retours en arrière (rétentions), Suzanne Doppelt révèle que la poésie est un art qui renverse et retourne les points vues sur les choses et les objets, dans un effort continuel pour saisir ce qui définit le présent. Invitée dans le cadre de la French Graduate Conférence ‘Retards/Delays’ et avec le soutien de la Trinity College French Society, Doppelt lira, parlera de ses projets d’écriture et répondra aux questions. Contact Dr Jeff Barda ( jaab4@cam.ac.uk ) pour plus d’informations. * Suzanne Doppelt In Cambridge Poetry Reading 25th April 2019, 6.00-7.00 pm, Trinity College, Cambridge, Winstanley Lecture Theatre. 26th April 2019,6.30-7.30 pm, Murray Edwards College, Cambridge, Fellows’ Drawing Room. Suzanne Doppelt (b. 1956) is a French writer and photographer, based in Paris. She is the author of over ten volumes of poetry, including Totem (2002), Le Pré est vénéneux (2007), Lazy Suzie (2009) and, more recently, Rien à cette magie (2018). Her work has been translated into English by Cole Swensen in Ring Rang Wrong (Burning Deck, 2006), The Field is Lethal (Counterpath Press, 2011) and Lazy Suzie (Litmus Press, 2014). Combining pictorial assemblage and prose, her work offers an investigation of what is at play in the very act of seeing. In her hybrid work, the relationship between text and image is not illustrative or narrative, but configures a liminal space which constantly forces the reader to look for clues and potential connections. It is like a riddle: things, voices, references and places appear and disappear, change shape or merge. Rejecting the crystallisation of meaning in favour of fleeting sensations and sudden impressions, Doppelt's work can also be read as a meditation on desire, fantasy and death. By playing on delays, protentions and retentions, Doppelt shows that poetry is an art of switching viewpoints around things and objects, and a relentless attempt to seize what defines the present. Suzanne Doppelt will read her poems, speak about her writing projects and answer any questions you might have. All welcome! Contact Dr Jeff Barda ( jaab4@cam.ac.uk ) for further details.

T. Hunt, Tiaudelet. Theodulus in Medieval France

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Tony Hunt Tiaudelet. Theodulus in Medieval France Brepols coll. Textes vernaculaires du Moyen Âge 444 p., 156 x 234 mm, 2019 EAN 9782503580951 Languages: English, Old French 75 euro HT The first edition of a significant medieval translation and commentary of an author (Theodolus) little known, it seems, in medieval France. The Medieval French text (9400 lines) known as Tiaudelet is here edited for the first time. It is a lively debate poem which translates Theodulus’s Ecloga and adds a lengthy commentary to each stanza. It was last investigated in 1915 when A. Parducci published five modest extracts. It is found in a manuscript which represents a sort of vernacular ‘Liber Catonianus’, offering classical texts which formed the basis of the educational curriculum in the arts in French translation. It debates the value of two traditions: the classical and biblical, with the educational aim of increasing knowledge of classical and Scriptural narratives. As an appendix to the edition is provided the text of the only other French translation of Theodulus, by Jean Le Fèvre, as represented by the unique copy in the National Library of Scotland, of the early print by Jan Brulelou of Bruges. Tony Hunt is Emeritus Fellow of St Peter’s College Oxford, Fellow of the British Academy, Officier dans l’Ordre des Palmes Académiques, Foreign Member of the Norwegian Academy of Science and Letters, and Co-President of the Anglo-Norman Text Society. He has published widely on medieval medicine, French adaptations of Latin ‘school’ texts ( Auctores Octo ), Old French versions of biblical texts ( Song of Songs, Book of Proverbs ) and on Anglo-Norman texts

L'écriture du désir et de la sexualité dans l'œuvre de Louis Aragon (ENS Paris)

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89961.jpgSéminaire de l’équipe Aragon (dir. Luc Vigier) de l’Institut des Textes et ManuscritsModernes Salle des Résistants – École Normale Supérieure L'écriture du désir et de la sexualité dans l'œuvre de Louis Aragon Journée organisée et animée par Louise Mai (ENS) Matinée 9h45 – 10h : Introduction de la journée et présentation des intervenants par Louise Mai 10h – 10h40 : « Les abîmes sexuels de La Grande Gaîté » - Adrien Cavallaro (CELLF 19-21,Sorbonne Université) 10h40 – 11h20 : « Aragon et Bataille » - Juliette Feyel (chercheuse indépendante) 11h20 – 12h : « Variations autour du thème de la nymphe. L’aumônière de Dora et le con d’Irène » - Jean-François Rabain (psychanalyste) 12h – 12h45 : temps de discussion Après-midi 14h30-15h10 : « Le corps dans le texte. Une poétique du visible d’Aragon à Zürn » - FabriceFlahutez (Université Paris Nanterre) 15h10 – 15h50 : « Les métamorphoses de la Rose : corps écrit et corps écrivant dans Elsa,poème (1959) » - Othman Ben Taleb (Institut Supérieur des Sciences Humaines de Tunis,Université de Tunis El-Manar) 15h50 – 16h30 : temps de discussion

Rencontre avec la poétesse Antonella Anedda (Paris Sorbonne)

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Rencontre avec la poétesse Antonella Anedda 23 mars 2019 10h00-13h00 Sorbonne, Salle des Actes L’équipe Littérature et Culture Italiennes (ELCI) organise une rencontre avec la poétesse Antonella Anedda, figure majeure du panorama poétique contemporain. Essayiste, académicienne, traductrice, MmeAnedda a à son actif plusieurs publications et distinctions pour son travail poétique. À l’occasion de la parution de son dernier recueil, Historiae (Einaudi, 2018), l’ELCI souhaite rendre hommage à sa carrière et à l’originalité de son parcours. La rencontre se déroulera en trois temps: une conférence d’Antonella Anedda, une communication de Maddalena Bergamin, et une lecture poétique.

«La génetique théâtrale et l'observation des processus de créations sur la scène contemporaine», conf. A. Cl. Santos(Paris)

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La génétique théâtrale et l’observation des processus de création sur la scène contemporaine avec des illustrations à partir de quelques expérimentations Le CIRRAS (Centre International de Réflexion et de Recherche sur les Arts du Spectacle) est heureux de vous inviter , le lundi 18 mars de 14h à 17h, la Maison des Sciences de l’Homme, 54 boulevard Raspail, Salle A3-50 A la conférence d’Ana Clara Santos, La génétique théâtrale et l’observation des processus de création sur la scène contemporaine Bien que les études de génétique théâtrale aient soulevé, ces dernières années, la question de la collaboration entre chercheurs et artistes, il n’en reste pas moins que les recherches et les études de cette nature entamées sur la scène contemporaine ne sont pas encore assez représentatives. Vouloir construire des savoirs sur la scène contemporaine où s’entremêlent le faire artistique et le savoir académique, c’est approcher la création contemporaine comme un processus en devenir. Nous proposons d’interroger ce champ de recherche innovant en Europe à partir, non seulement de quelques expérimentations dans le cadre de l’accompagnement des processus de création du spectacle vivant au Portugal, mais aussi des enjeux lancés par le projet de recherche ARGOS - actes de création et dynamiques de collaboration croisées des Arts de la scène . Il s’agira alors d’interroger le statut de l’observation, la nature même des répétitions et leur dialogisme polyphonique au sein de l’édification d’une esthétique et d’un langage communs où le statut des faiseurs de théâtre et celui des regardeurs/observateurs sont remis en cause. Ana Clara Santos est professeure à l’université d’Algarve et assure, depuis 2 ans, un séminaire en génétique théâtrale dans le Doctorat en Études de Théâtre, à la Faculté des Lettres de l’université de Lisbonne, où elle mène sa recherche en tant que membre du Centre d’Etudes de Théâtre. Elle vient de codiriger l’ouvrage Pratiques de la génétique théâtrales: du laboratoire d’écriture à la scène, publié dans la collection théâtrale «Entr’acte: études de théâtre et performance» qu’elle a fondée aux éditions Le Manuscrit à Paris. Elle intègre depuis 2018 l’équipe du projet ARGOS- actes de création et dynamiques de collaboration croisées des Arts de la scène financé par le programme européen Europe Créative. Si vous désirez assister à cette conférence, les places étant limitées, merci d’envoyer un mail à l’adresse suivante: francoise.quillet2@gmail.com

Le style des essais critiques sur les arts / The style of critical essays on the arts (revue Poli-Femo )

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Le style des essais critiques sur les arts «L’essai est avant tout le genre littéraire de la pensée critique et antidogmatique: c’est pourquoi il a exercé une fonction essentielle dans le développement de la culture occidentale. Sa forme peut révéler la croissance historique de l’homme moderne, mais aussi du débat public et de la raison critique appliquée à des thèmes d’intérêt collectif». C’est ce qu’écrit Alfonso Berardinelli, l’un des spécialistes italiens les plus influents du genre de l’essai. Quelques années plus tard, Remo Ceserani précise que l’essai «peut être considéré comme la forme concrète où se réalise de façon explicite et plastique la rencontre entre les disciplines», vu qu’il est «la forme interdisciplinaire par excellence». L’objectif du n. 16-17 de «Poli-femo» est précisément d’étudier la plasticité stylistique de l’essai et d’analyser, en particulier, les caractéristiques des essais critiques sur les arts: quelles inventions, quelles structures, quelles figures de style, quelles références intertextuelles, quelles stratégies de communication sont choisies par ceux qui réfléchissent sur les arts. On considère donc comme acquises les enquêtes sur la définition problématique de l’essai, sur la multiplicité des thèmes, sur la subjectivité et l’excentricité d’une pensée qui progresse entre doutes et contradictions. De Theodor W. Adorno à Roland Barthes, de Klaus Weissenberger à Alfonso Berardinelli ou à Giulia Cantarutti, les réflexions théoriques sont nombreuses et importantes sur ce genre ouvert, avec lequel «Poli Femo» entend dialoguer du point de vue de la critique des arts. Tous les arts, pas seulement les arts littéraires (poésie, roman, etc.), mais aussi et surtout les arts visuels (peinture, sculpture, etc.) performatifs (musique, danse, théâtre, théâtre musical, etc.), constructifs (architecture, design), ceux de l’image technologique post-mécanique (immobile ou en mouvement: photo, cinéma, art vidéo) et tous ceux nés plus récemment comme hybrides, extensions ou torsions des arts traditionnels (installation, performance artistique, land art , bandes dessinées etc.). «Poli-Femo» sollicite donc les chercheurs des différentes disciplines – littéraires ou des autres arts – à proposer des articles portant sur l’étude du style sémiotique-linguistique-littéraire de la critique. Parler de style ne signifie pas parler de«belle écriture» mais s’occuper de la façon dont un essai est construit, que l’on décide d’analyser les travaux d’un seul auteur et/ou d’une éventuelle «école» (Roberto Longhi et/ou les «longhiani» par exemple) ou que l’on choisisse de lire plusieurs auteurs qui se sont occupés d’un art spécifique (les théoriciens du Mouvement Moderne en architecture, par exemple) ou encore que l’étude critique concerne des arts différents (cinéma et littérature, littérature et musique, entre autres). Parmi les thèmes qui pourront être développés, on rappelle aussi:Les origines du style des essais (dans leur forme épistolaire, dialogique, celle du traité), les développements des dix-neuvième et vingtième siècles et les transformations de l’écriture sur le web;La perméabilité du langage critique par rapport à la discipline artistique;Le rapport entre jargons techniques et exigences de travail du publiciste divulgateur;La complexité d’une écriture subjective qui décrit et interprète des éléments de réalités artistiques;L’écriture des essais de genre;La convergence entre formes du discours (morphologie, syntaxe, figures rhétoriques) et formes de la pensée (par exemple, la description d’un objet et la narration de l’expérience avec cet objet sont différentes) D’autres propositions d’études sur le sujet offertes par ceux qui désirent collaborer au volume seront évaluées par le Comité scientifique, afin d’amplifier l’exploration entreprise dans ce numéro de la revue. On accepte des contributions en italien, en français et en anglais. À cette fin, la rédaction propose le calendrier suivant d’échéances: préliminaire et essentiel est l’envoi, à l’adresse redazione.polifemo@iulm.it d’une synthèse (min. 10/max 20 lignes), de mots clés et d’un bref curriculum vitae de la personne qui propose, d’ici le 20 mai 2019 (dernier délai). La rédaction confirmera aux auteurs l’acceptation de leurs contributions avant le 3 juin 2019 . La remise de la contribution est fixée au 30 septembre 2019 . Toutes les contributions seront soumises à une évaluation par des pairs en double aveugle. Le numéro, dirigé par la professeure Lucia Rodler et par le professeur Stefano Vallauri, sera publié en décembre 2019. The style of critical essays on the arts "The essay is first and foremost a literary genre of critical and anti-dogmatic thought, and it is for this reason that it has exercised an essential function in the development of Western culture. Behind its form, what is revealed is not only the historical growth of the modern individual, but also public discussion and critical reason applied to themes of collective interest". The words are those of Alfonso Berardinelli, one of the most authoritative Italian scholars of the genre. A few years later Remo Ceserani was to specify that the essay "can be considered the concrete form in which encounters between disciplines are realized in an explicit and plastic way", given that it is "the interdisciplinary form par excellence". The aim of issue 16-17 of "Poli-femo" is to study the stylistic plasticity of the essay genre, and to analyse in particular the characteristics of critical essays on the arts: which inventions, which structures, which figures of speech, which intertextual references, which communication strategies are chosen by those who reflect on the arts. Therefore, we will assume that research into the problematic definition of the essay, into the multiplicity of its themes, into the subjectivity and eccentricity of a thought that continues between doubts and contradictions has already been assimilated. From Theodor W. Adorno to Roland Barthes, from Klaus Weissenberger to Alfonso Berardinelli and Giulia Cantarutti, there are numerous important theoretical reflections on an open genre which "Poli-Femo" intends to discuss from the point of view of art criticism. All the arts: not only the literary arts (poetry, novels etc.), but also and above all the visual arts (painting, sculpture etc.), the performing arts (music, dance, theatre, musical theatre etc.), the constructive arts (architecture, design), the arts of the post-mechanical technological image (still or in movement: photography, cinema, video art etc.) and all those that have appeared in more recent times as hybrids or extensions or twists of the traditional arts (installations, performance art, land art, net art, comics etc.). "Poli-Femo" therefore urges researchers in various disciplines – literary and other arts disciplines - to present articles aimed at the study of the semiotic, linguistic and literary style of criticism. Talking about style does not mean talking about "good writing", but dealing with how an essay is created. You may decide to analyze the works of a single author and/or a "school" (Roberto Longhi and / or the "Longhiani", for example), or you may choose to read a series of authors who have dealt with a specific art (the theorists of the Modern Movement in architecture, for example), or you may carry out a critical study concerning different arts (literature and cinema, literature and music, among others). Further topics that can be covered include: - The origins of the essayistic style (in the forms of correspondence, dialogues, treatises), its development in the nineteenth and twentieth centuries, and the transformations of writing on the web; - The permeability of critical language with regard to the artistic discipline; - The relationship between technical jargon and instances of popular publications; - The complexity of a subjective style of writing that describes and interprets elements of artistic reality; - Genre essay writing; - The convergence between forms of discourse (morphology, syntax, figures of speech) and forms of thought (for example, the description of an object and the narration of an experience with that object are different). Other proposals for study on the subject put forward by those intending to collaborate in the publication will be examined by the Scientific Committee, in order to widen the field of exploration undertaken in this issue of the Magazine. Contributions will be accepted in Italian, English and French. To this end, the Editorial Board propose the following deadlines, with an essential preliminary step being the sending, to redazione.polifemo@iulm.it, of an abstract (min.10/max.20 lines), keywords and a short curriculum vitae of the proposer, by no later than 20th May 2019 . Authors will receive confirmation from the Editorial Board of acceptance of their contributions by 3rd June 2019 . Contributions shall be delivered on 30th September 2019 . All contributions will be subject to a double blind peer review. The issue, edited by Prof. Lucia Rodler and Prof. Stefano Lombardi Vallauri, will be published in December 2019 .

Trans-mission : Creacion e ibridacion dins lo domeni d’òc(Toulouse)

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Programme de la journée d'étude internationale " Trans-mission: Creacion e ibridacion dins lo domeni d’òc ", organisée par l'association des Joves Cercaires en Domeni Occitan Toulouse, 29 mars 2019 Université Toulouse - Jean Jaurès 9h00 – 10h00 Accueil et ouverture de la journée OCCITAN CONTEMPORAIN (salle F417) Modérateur JEAN-YVES CASANOVA ‒ Université de Pau et des Pays de l’Adour 10h00 Cécile NOILHAN – Université Toulouse - Jean Jaurès : Dobla vida, Doble escrich? L’emplec dels pseudonims pels autors de lenga d’òc pendent la Segonda Guèrra mondiala 10h30 Olivier PASQUETTI – Université Côte d’Azur : La poésie des frontières de Joan-Luc Sauvaigo 11h00 Pause Modérateur HERVE LIEUTARD – Université Paul-Valéry-Montpellier 11h30 Amélie DEPARIS ‒ INALCO : Le crozantais : caractéristiques d’un parler en situation de diglossie (oc-oïl) 12h00 Clamença POUJADE ‒ Université Toulouse - Jean Jaurès : Desvolopar un protocòl d’enquista per descriure la fonologia de l’occitan OCCITAN MEDIEVAL (salle F315) Modérateur FRANCESCO CARAPEZZA – Università degli Studi di Palermo 10h15 Stefano MILONIA ‒ Università di Roma La Sapienza : Tradition et innovation dans les mélodies du chansonnier des troubadours R (BnF, fr. 22543) 10h45 Pause Modératrice WENDY PFEFFER – University of Louisville 11h30 Fabio BARBERINI ‒ Universidade Nova de Lisboa : Emprunt métrique, imitation d’auteur, remaniements de copistes (Bertran Carbonel, Hostes, ab gaug ai volgut veramens BdT 82,56) 12h00 Noemi PIGINI – Università degli Studi di Siena : Création et hybridation : le cas du Destret d’emors occitan-catalan 12h45 Buffet sur place OCCITAN CONTEMPORAIN (salle F417) Modératrice ALICE CHAMPOLLION ‒ Université Paul-Valéry-Montpellier 14h00 Etienne ROUGIER – Université de Montréal : Chevauchements et disjonctions structurels en langue auvergnate : l’accessoire-bohême, le capital-intellectuel et le marqueur-local 14h30 Pierre CAMES Université Toulouse - Jean Jaurès ‒ Universitat de Lleida : Eth substrat basco-aquitan en gascon : torn d’orizont dera question e problèmas inerents 15h00 Pause Modératrice CECILE NOILHAN ‒ Université Toulouse - Jean Jaurès 15h30 Grégoire ANDREO-RAYNOUAUD – Université Paul-Valéry-Montpellier : La transmission culturelle au sein des écoles Calandretas 16h00 Jordi CASSANY BATES ‒ Universitatea din Bucureşti – Universitat de València : Les consonants separen el catalanovalencià de l’occità ? OCCITAN MEDIEVAL (salle F315) Modératrice CAMILLA TALFANI – Université Toulouse - Jean Jaurès ‒ Université Paul- Valéry-Montpellier 14h00 Helen PEUTHERER ‒ University of Edinburgh : Identités de l’auteur, du jongleur et de la Dame : prénoms et surnoms dans la poésie lyrique des troubadours 14h30 Margot CONSTANS – Université Toulouse - Jean Jaurès : Los Auzels Cassadors de Daude de Pradas, de la lyrique au traité de fauconnerie didactique 15h00 Pause Modératrice MARINE MAZARS ‒ Université Toulouse - Jean Jaurès 15h30 Alessio COLLURA – Università degli Studi di Palermo : La Leggenda del legno della croce nell’Occitania medievale: prime spigolature 16h00 Laure-Anne CARATY ‒ Université Paris IV La Sorbonne – Université Paul-Valéry- Montpellier : La réception savante des textes des troubadours par les provençalistes du XVIIIe siècle 16h45 Table ronde Rosa MEDINA GRANDA – Universidad de Oviedo Jean-François COUROUAU – Université Toulouse - Jean Jaurès Giuseppe NOTO – Università di Torino Fabio BARBERINI – Universidade Nova de Lisboa Noémie EYRAUD – Université-Paul-Valéry-Montpellier Maguelone SAUZET – Université de Neuchâtel

Fabula-LhT :Toucher au «vrai ». L’intelligence de la poésie

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89966.jpgAppel à contributions pour un prochain numéro de Fabula-LhT Direction: Jan Baetens et Annick Ettlin Toucher au «vrai»: l’intelligence de la poésie Bizarrement, peu de travaux portent sur la notion de vérité en poésie, sans doute pour plusieurs raisons. Tantôt, la notion va tellement de soi qu’il ne paraît pas même nécessaire de l’interroger. Plus fréquemment ces dernières années, on l’a jugée vague ou trop marquée idéologiquement, on a redouté son caractère essentialisant. Mais le problème tient peut-être plus fondamentalement à autre chose: la réflexion devrait pouvoir s’appuyer sur une articulation entre deux questions, l’une très ancienne(la question du lien entre poésie et savoir)et l’autre typiquement moderne(la question du rapport entre poésie et vérité). Une telle articulation, qui n’a pas encore été bien explorée, requiert une approche à la fois historique et théorique. Nous voudrions interroger et répertorier dans ce numéro diverses formes de savoirs, de vérités détenus et diffusés par la poésie, mais en soulignant d’emblée leur volatilité et leur instabilité, en supposant que les rapports entre poésie et savoir (ou vérité) sont pris dans des contextes, se construisent dans des discours et reposent sur des croyances. Nous sommes intéressés par toute contribution qui repérerait les liens variables, établis à différentes époques et dans différents cadres institutionnels, entre poésie et savoir ou poésie et vérité, au sein des discours qui les justifient et des contextes dans lesquels ils émergent. Quel rapport à la vérité ou au savoir la poésie revendique-t-elle pour affirmer sa légitimité face à la prose? Quel prestige retire-t-elle du contenu scientifique qu’elle met en forme? Quel aura lui confère-t-elle en retour? Plus tard, comment les poètes utilisent-ils la notion de vérité pour préserver, spécifier et valoriser la fonction (parfois la mission) de la poésie? Les rapports de la poésie au savoir remontent au moins à Lucrèce,mais leur longue histoire subit plusieurs tournants. Si les premiers troubadours jouaient sur l’homonymie, en occitan, des mots «vers» et «vrai», les travaux de l’équipe d’Adrian Armstrong et Sarah Kay, publiés entre 2007 et 2013, ont permis de déplacer au XIII e siècle, en réaction à l’émergence de la prose, l’invention supposée moderne d’une vérité spécifiquement poétique – ou plutôt d’une forme et d’une qualité de savoir que seule la poésie pourrait contenir et transmettre, car c’est encore surtout de science qu’il est question à ce moment. Plus tard, les poètes de la Pléiade laissent s’exprimer par le jeu leur appétit scientifique; au XVIIIe siècle, les vers apportent à la science le prestige du discours noble; le XIX e siècle voit la prolifération des poèmes «scientifiques», que les travaux d’Hugues Marchal ont bien documentée. À partir du romantisme pourtant, la notion de vérité, qui ne remplace pas encore celle de savoir, est montée en épingle, préparant un rapport de force qui s’établit si bien au début du XX e siècle qu’il a pour conséquence, opposant désormais la poésie à la science, la disqualification des poésies scientifique et didactique. La modernité invente la figure du poète-penseur et assigne à la poésie ses prétentions ontologiques, du moins au sein d’un discours dominant, qui n’exclut pas l’existence de points de vue divergents. Des récits didactiques en vers de Christine de Pizan à la remise en cause chez Yves Bonnefoy du langage conceptuel, il existe ainsi bien des manières de penser les rapports de la poésie à la science, d’abord, puis à une vérité qui s’en est émancipée: celle par exemple de Vigny, qui fait du poème l’expression «voluptueuse» de l’idée, de Lautréamont, dont la poésie emprunte allègrement au discours des sciences, de Rimbaud, qui use et abuse du mot «vérité» dans ses deux recueils en prose, sous les auspices d’un «suprême savant», de Mallarmé, qui quant à lui substitue l’Idée à la vérité, qualifiant celle-ci de «rien» dans une lettre à la «Gloire du mensonge», de Ponge, dont le rapport au savoir reste difficile à cerner, entre utopisme et ludisme, de Michaux, répétant son mépris pour le scientisme, d’Éluard, qui affiche son rapport à la vérité tout en bouleversant le sens du mot… Les articles rassemblés enquêteront sur la manière dont les poètes empruntent aux savants et utilisent leur lexique, jusqu’au mot évidemment clé de «vérité», auquel ils donnent des valeurs et des sens divers, pour des raisons qu’on peut essayer de cerner. Ils orienteront la discussion non sur le contenu, la nature ou la véritable spécificité du savoir ou de la vérité poétiques, mais sur les effets qui sont visés à travers l’usage de termes savants et/ou ontologiques, d’une part, et sur les techniques et les dispositifs, les formes qui permettent de fabriquer la valeur scientifique ou la valeur de vérité des poèmes, d’autre part. Comment la poésie scientifique forme-t-elle sa propre scientificité? la poésie lyrique sa sincérité, ou les poésies de l’absolu leur contenu ontologique? Comment, au moyen de quelles stratégies les poèmes attirent-ils l’attention sur leur valeur de vérité? On supposera aussi que les poètes puissent étendre le lexique, le faire varier, pour rendre compte de la plasticité ou de l’ambivalence de leur «vrai». Voire pour le mettre en cause: des notions telles que le mythe, la fable, l’illusion, la fiction, l’hallucination et même le mensonge, ou d’autres encore, leur servent-elles à penser la poésie? Sur quel support, dans quel contexte, avec l’aide de quels agents et pour produire quelle valeur? Modalités de participation Les propositions, d'environdeux pages rédigées, avec bibliographie et ébauche de plan, devront être adressées avant le 15 septembre 2019 aux adresses suivantes: romain.bionda@fabula.org et jeannelle@fabula.org . Elles seront évaluées de manière anonyme, conformément aux usages de la revue. Une version complète des textes sélectionnés devra être remise au plus tard le 15 janvier2020 et pourra éventuellement faire l’objet d’une séance de travail, en présentiel ou à distance, avant la publication. Éléments de bibliographie ARMSTRONGAdrian et KAY Sarah, Knowing Poetry: Verse in Medieval France from the «Rose» to the «Rhétoriqueurs» , Ithaca, Cornell UP, 2011. BOUVERESSE Jacques, La Connaissance de l’écrivain. Sur la littérature, la vérité et la vie , Marseille, Agone, 2008. COHN Danièle, L’Artiste, le Vrai et le Juste. Sur l’esthétique des Lumières , Paris, Rue d’Ulm, 2014. DECOUT Maxime, En toute mauvaise foi. Sur un paradoxe littéraire , Paris, Minuit, 2015. DELÈGUE Yves, Imitation et Vérité en littérature. Origine et devenir d’une mutation , Strasbourg, PU de Strasbourg, 2008. DIXON Rebecca (dir.), Poetry, Knowledge and Community in Late Medieval France , Woodbridge, Boydell & Brewer, 2008. MANNING Nicholas, Rhétorique de la sincérité. La poésie moderne en quête d’un langage vrai , Paris, Honoré Champion, 2013. MARCHAL Hughes (dir.), Muses et Ptérodactyles. La poésie de la science de Chénier à Rimbaud , Paris, Seuil, 2013. MAZZARELLA Arturo, La Potenza del falso. Illusione, favola e sogno nella modernità letteraria , Rome, Donzelli, 2004.

Les Cahiers de Tinbad , n° 7

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Les Cahiers de Tinbad , n°7, Tinbad, 2019. EAN13 : 9791096415182. 7 e numéro de la revue interdisciplinaire Les Cahiers de Tinbad , revue d’écriture de création avant tout, mais pas que. Dans ce numéro, on fait le grand écart entre un propagateur joyeux et sincère du communisme, Dziga Vertov, et le premier critique radical de la Révolution soviétique en Occident, Louis-Ferdinand Céline, dont on publie un extrait de Mea culpa. Un dossier est consacré aux écrits polémiques (et non pas seulement «antisémites» comme toute la presse s’est dépêchée de le marteler comme un seul homme-mutin-de-Panurge — et Mea culpa le prouve suffisamment) du génial romancier, véritable Molière du 20 e siècle littéraire français. Un autre ensemble est consacré au peintre-poète-écrivain Jacques Cauda, auteur Tinbad. Nous republions également un réjouissant pamphlet de Witold Gombrowicz contre «une certaine tendance de la poésie française (mais pas seulement): être décorative: «Contre la poésie». Avec les participations de: Guillaume Basquin, Stéphanie Katz, Louis-Ferdinand Céline, Olivier Rachet, Claire Fourier, Thomas Clerc, Dominique Preschez, Jacques Cauda & Guillaume Petit Leroux, Claude Minière, Jacques Brou, Philippe Thireau, Witold Gombrowicz, Perrine Le Querrec, Steven Sampson, Christophe Esnault, Bernard Sarrut, Christine Hervé, Jacques Sicard, Murielle Compère-Demarcy, Frank Aïdan, Jean Durançon avec Fernand Deligny. La revue paraît deux fois/an: à la fin de l’hiver et à la fin de l’été.

O. Rachet, Sollers en peinture. Une contre-histoire de l'art

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Olivier Rachet, Sollers en peinture — Une contre-histoire de l'art , Tinbad, collection "Essai", 2019. EAN13 : 9791096415175. Premier essai consacré à la peinture dans l’œuvre foisonnante de Philippe Sollers, Sollers en peinture – Une contre-histoire de l’art interroge le discours iconoclaste qu’un romancier et théoricien de la littérature tient sur l’art le plus primitif qui soit. Un discours qui alimente une pratique d’écriture toujours avant-gardiste et la relance, à l’infini. À quelle expérience intérieure nous convient, d’ailleurs, les peintres ? Pourquoi faut-il abolir l’Histoire de l’Art ? Pour quelles raisons n’est-il pas de Salut en dehors de la figuration ? Quand le mouvement du pinceau rejoint celui de la plume et de la main branlante, c’est tout un art de vivre qui alors apparaît dans sa plus scandaleuse innocence… Olivier Rachet est enseignant, en lettres modernes et cinéma-audiovisuel. Il collabore désormais à différents journaux, revues ( Les Cahiers de Tinbad ), magazines ( Artpress, Diptyk ) et sites en ligne consacrés à la littérature et à l’art contemporain, notamment au Maghreb. Il réside au Maroc, depuis une dizaine d’années. Son blog littéraire, «olrach.overblog.com», commence à être connu. Sollers en peinture est son premier livre. Il sera suivi d’un deuxième livre chez le même éditeur , Mes Arabes — un chant d’amour postcolonial , en coll. «chant», livre très politique et «poétique» à la fois.

"L'emprise du bien". Conférence de N. Dissaux et Y.-É. Lebos (Séminaire Droit et Littérature, Paris Sorbonne)

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Séminaire Droit et Littérature : "L'emprise du bien". Conférence de NicolasDissaux et Yves-ÉdouardLebos Les travaux menés au carrefour du droit et de la littérature sont en plein essor en France, mais restent encore trop souvent isolés. Menés par des juristes, des littéraires, des sociologues ou encore des linguistes, ils explorent différents rapports entre droit et littérature : droit de la littérature (propriété intellectuelle et artistique, responsabilité civile et pénale de l’écrivain) ; droit dans la littérature (représentations du droit et de la justice au sein des œuvres littéraires) ; droit comme littérature (narrativité et rhétoricité du droit, procédures cognitives et question de l’interprétation en droit et en littérature). Ce séminaire se propose de faire dialoguer les différents chercheurs qui s’intéressent à ce champ et de donner une visibilité aux travaux portant sur ces zones intermédiaires entre le droit et la littérature, en relation avec les changements qui touchent la littérature contemporaine. Séance 5 : Nicolas Dissaux (CRDP, Université de Lille) et Yves-Édouard Le Bos (ICEE, Université Sorbonne nouvelle): "L'emprise du bien." Vendredi 22 mars 2019, 10h-12h Maison de la recherche (28 rue Serpente, métro Odéon), salle D116

Festival Histoire et Cité (Genève)

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Victor Hugo, le travailleur de la mer Conférence de Martin Rueff Introduction: Pauline Mettan Vendredi 29 mars | 11h Uni Dufour, La Pointe «La mer! partout la mer!»: dès Les Orientales (1829), Hugo se veut le travailleur de la mer. Il la contemple, il l’écoute autant qu’il s’y contemple et qu’il s’y cherche. Mais quel est ce miroir que la mer lui tend tout au long de son œuvre? Qu’y trouve-t-il? Que la mer figure-t-elle et que défigure-t-elle? Quelle est sa poétique et quelle est son esthétique? Nous lirons les grands poèmes de la mer sans oublier Gilliatt, cette «espèce de Job de l’Océan».

Être romantique aujourd’hui? (Maison de Chateaubriand, Châtenay-Malabry)

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Être romantique aujourd’hui? Subsiste-t-il quelque chose du romantisme de 1830? Le lyrisme révolutionnaire et littéraire des années romantiques inspire-t-il encore notre temps? Une spécialiste de Lamartine et un historien des Révolutions débattront de cette question dans le salon de la Maison de Chateaubriand. Le débat sera suivi d’une discussion autour d’un verre. Intervenants: Aurélie Loiseleur (Université Sorbonne Nouvelle) et Jean-Claude Caron ( Université Blaise - Pascal , Clermont - Ferrand) Modérateur : Vincent Laisney. Tarif : 6 euros / Tarif réduit : 4 euros - Gratuit pour les étudiants Réservation au 01 55 52 13 00 ou reservations-chateaubriand@hauts-de-seine.fr Accès : Ligne B, station Robinson (terminus), puis prendre l'itinéraire piétonnier fléché (environ 20-25 minutes à pied) matérialisé sur le plan, en passant par la rue Anatole France. Lieu : Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups Parc et maison de Chateaubriand 87, rue de Chateaubriand – 92290 Châtenay-Malabry Lien http://vallee-aux-loups.hauts-de-seine.fr/la-maison-de-chateaubriand/programme-litteraire-et-culturel/42-conferences-et-rencontres-debats Accès : http://www.vallee-aux-loups.hauts-de-seine.fr/infos-pratiques/les-acces-aux-domaine

Histoire et Cité (Genève)

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Couler de source Rencontre avec Jean-Christophe Bailly et Nathalie Piégay Vendredi 29 mars | 18h Librairie du Boulevard Deux grandes apories caractérisent fleuves et rivières: le fait que simultanément ils séparent et relient, et le fait que, tout en étant là sous nos yeux, ils sont sans fin en train de s’en aller. Des mystères de la pluie et des sources à ceux du devenir marin, tout le cycle de l’eau est à revisiter. La pente a produit avec le temps les paysages qui nous entourent et, en leur sein, l’eau continue d’entonner des chants qu’il est vital d’écouter. En partenariat avec la Librairie du Boulevard Séance de signature de Jean-Christophe Bailly: Librairie du Boulevard, vendredi 29 mars, 19h
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