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Faire littérature

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89716.jpgSous le titre Faire littérature. Usages et pratiques du littéraire (XIXe-XXIe siècles), la collection Archipels Essais (Lausanne) réunit neuf études de cas qui se proposent, chacune à sa manière, d’examiner les rapports complexes que la littérature a entretenus, au long des XIXe, XXe et XXIe siècles, avec le droit, l’histoire, l’innovation scientifique, le marketing, la médecine, la politique, le rap, la sociologie et le théâtre . Elles appellent autant de retours sur la littérature, soit parce que les objets considérés instaurent une limite entre "la littérature"et le reste, soit à l’inverse parce qu’ils la rendent poreuse. Mieuxencore : par contagion, il semble que certaines productions usant de la littérature sont elles-mêmes susceptibles de faire littérature , c’est-à-dire de provoquer un effet littéraire, voire parfois de s’instituer comme littérature. Neuf essais signés par de toutjeunes chercheurs:Delphine Abrecht, Romain Bionda, Sophie-Valentine Borloz, François Demont, Charlotte Dufour, Samuel Estier, Jacob Lachat, Colin Pahlisch, Émilien Sermier et Mathilde Zbaeren . On peut lire dans l'Atelier de théorie littéraire de Fabula l'introduction de l'ouvrage…

Portraits and Poses. Representations of female Authority, Agency and Authorship in Early Modern and Enlightenment Europe (Leuven, BE)

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Les 21 et 22 mars 2019, la Société néerlandophone d'études 18istes organise son colloque annuel à Leuven (KU Leuven, Belgique). Le colloque réunit des spécialistes en études littéraires et en histoire (de l'art) pour réfléchir aux représentations visuelles et textuelles de l'autorité intellectuelle au féminin sous l'Ancien Régime. Le colloque est ouvert à tous, mais les auditeurs intéressés sont priés de s'inscrire via courriel (beatrijs.vanacker@kuleuven.be; frais d'inscription: 25 euros/jour). Les communications seront en anglais (et en français); conférences plénières de Cordula van Wyhe, Biancamaria Fontana et Catriona Seth. Pour toute information: beatrijs.vanacker@kuleuven.be PROGRAMME Thursday, March 21 Justus Lipsius room (08.16), Faculty of Arts, KU Leuven 9:00 Registration / Coffee 9:30 Welcome & Introduction 10:00-11:00 Keynote Cordula van Wyhe (York University - Art History) 'Engineered Through Fashion, Paint and Learning: Clever Women' Chair: Lieke van Deinsen 11.00-12.30 Session I Female Mentors and Female Networks Kelsey Rubin-Detlev (University of Southern California) – Above Gender? Social and Intellectual Authority in the Letters of Eighteenth-Century Royal Women Seren Julia Nolan (Durham University) – Matronae Docta: Elizabeth Carter and Catharine Macaulay in the Guise of the Roman Matrona Monica Bolufer (Universitat de València ) – Circulating Gender in the Global Enlightenment: Perspectives on Women and Translation at the Start of a Collective Research Project Chair: Alicia Montoya 12:30-13:30 Lunch 13:30-15:30 Session II Representing Intellectual Authority Ann Öhrberg (Uppsala University) – “They Snare the Leg of the Eagle.” Female Intellectual Authorisation in the Eighteenth-Century Swedish Public Sphere Feike Dietz & Nina Geerdink (Utrecht University) – Women Writers as Knowledgeable Authors: Paratextual Strategies of Dutch Women Writers during the Seventeenth and Eighteenth Centuries Tanja Säily & Mark J. Hill (University of Helsinki) – Comparing Intellectual Poses: Public Authority, Actual and Represented Lien Verpoest (University of Leuven) - Divergent Paths, Unequal Legacies. The Correspondence Between Amalia Golitsyna and Marie-Caroline Murray Chair: Beatrijs Vanacker 15:30 -15:45 Coffee 15:45 -17:30 Session III Portraying Authority Caroline Paganussi (University of Maryland, College Park) – “A Woman of Total Goodness, and a Singular Talent”: Anna Morandi Manzolini’s Wax Portraits Dagmar Pichová (Masaryk University Brno) – Portraits of Émilie du Châtelet: Between Ornaments and Science Lieke van Deinsen (University of Leuven) – Female Faces, Intellectual Identities. Author Portraits and the Construction of Female Literary and Intellectual Authority in the Eighteenth-Century Dutch Republic Chair: Cordula van Wyhe 17:30-18:30 Keynote Biancamaria Fontana (Université de Lausanne) The Writer and the Queen: Germaine de Staël, Marie Antoinette and the Reign of Opinion Chair: Anke Gilleir 18:45-19:30 Annual meeting (for members, Werkgroep Achttiende Eeuw) 20:00 Conference dinner at Domus (speakers only) Friday, March 22 Justus Lipsius room (08.16), Faculty of Arts, KU Leuven 8:30-9:00 Registration / Coffee 9:00-10:30 Session IV Portraits and Poses of the Female Professional Valerie Worth-Stylianou (Trinity College, University of Oxford) – Penning the Midwife’s Experience: Professional Skills, Publication and Female Agency in Early Modern Europe Vera Viehöver (Université de Liège) – “It Wasn’t Enough for Me Just to Be a Singer”: (Self-Representations of the “German Prima Donna” Gertrud Elisabeth Mara Christina K. Lindeman (University of South Alabama) – Representing the Female Composer: Wilhelmine, Margravine of Bayreuth as Cultural Pilgrim Chair: Eric Jorink 10:30-11:00 Coffee 11:00-12:30 Session V Rhetoric of Literary Authority Helena Taylor (University of Exeter) – Marie de Gournay, Sçavante: Life and Afterlife Marie-Emmanuelle Plagnol (Université Paris Est Créteil) – ‘Gouverneur’, éducatrice, auteure: les différents visages de Mme de Genlis dans ses paratextes et ses portraits Rotraud von Kulessa (Augsburg University) – Entre défense et affirmation : l‘autoreprésentation discursive d’autrices du XVIII e siècle en France et en Italie Chair: Valérie André 12:30-13:30 Lunch 13:30-15:30 Session VI Women, Literacy and Material Culture John Stone (Universitat de Barcelona) – Gender, Expatriation, and Book Culture in Late Eighteenth-Century Spain Joanna Rozendaal (Radboud University) – Creating the Female reader: The Representation of Women in Private Library Sales Catalogues Belinda Scerri (University of Melbourne) – The Ascendancy of Women as Connoisseurs in Rococo Paris: Identity Construction and Cultural Aspiration Carolina Blutrach (Universitat de València-CIRGEN) – Gender, Agency and Self- Representation in the Fernán Núñez Library Chair: Nina Geerdink 15:30-16:00 Coffee 16:00-17:30 Session VII Afterlives of Female Authorities Vicki Mistacco (Wellesley College, USA) – Piecemeal Keralio: Fragmented Representations of an Enlightened Woman Intellectual Armel Dubois-Nayt (DYPAC, Université Versailles Saint-Quentin) – Portraits of Mary Queen of Scots as an Intellectual in Seventeenth- and Eighteenth-Century Collective Biographies Laura Beck Varela (Universidad Autónoma de Madrid), Women Jurists? Representations of Female Intellectual Authority in the “Histories of Jurisprudence” Chair: Monica Bolufer 17:30-18:30 Keynote: Catriona Seth (All Souls College, Oxford – Université de Lorraine) ( Self-)Portrait of the Woman as (a Reluctant?) Authority Chair: Biancamaria Fontana 18:30-18:45 Closing remarks 18:45 Drinks

M. Cabral et M.-F. Mamzer (dir.), Médecins, soignants : osons la littérature. Un laboratoire virtuel pour la réflexion éthique

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89931_2.jpgRéférence bibliographique : MariaCabral et Marie-FranceMamzer (dir.), Médecins, soignants : osons la littérature. Un laboratoire virtuel pour la réflexion éthique , Paris, Sipayat, 2019. 342 pages 24 € (port offert) 978-2-919228-31-7 Présentation de l'éditeur : Sous la formed'une anthologiecommentée, cet ouvrage en trois parties fait dialoguer deux domaines par nature critiques: la littérature et l’éthique médicale. D’enjeu éminemment formatif, il s’inscrit dans le mouvement des Humanités médicales où la littérature côtoie d’autres domaines des sciences humaines pour une vision de la maladie et du patient par-delà des approches strictement médicales. La première partie propose un choix pluridisciplinaire de textes théoriques – de la philosophie, de la sociologie, de l’anthropologie, des études littéraires et sémiologiques – les faisant converger vers le même objet: l’éthique en santé. Illustrant la valeur de la lecture littéraire pour le savoir médical, la deuxième partie orchestre une soixantaine d’extraits de textes autour de thématiques d’enjeu pour la réflexion éthique: l’annonce d’une mauvaise nouvelle, le handicap et la vieillesse, la douleur et la souffrance, l’addiction, les défis de la nouvelle médecine... La troisième partie offre à l’imaginaire contemporain un parcours intemporel dans la lettre écrite permettant d’étoffer et d’utiliser, sans besoin d’ordonnance, ce que Mario Vargas LLosa a appelé une «pharmacopée littéraire». Pensé à la fois comme critique et expérimental, ce livre a été conçu comme un laboratoire pour la réflexion éthique. Faisant converger les deux entreprises – éthique du soin et littéraire – dans une logique de réciprocité, il a pour but de fournir un espace commun de représentation, de réflexion et d’analyse pour des questions touchant le corps, l’expérience intime et sociale de la maladie, mais aussi la complexité des relations de soin, entre l’impératif de saisir la maladie et le souci de soigner le malade. C’est ce genre de partages que les œuvres de pensée et de fiction permettent d’éclairer et de mieux percevoir. Les extraits sélectionnés s’inscrivent globalement dans le patrimoine théorique et littéraire mondial de l’antiquité jusqu’au présent, afin de mieux prendre la mesure des problématiques éthiques qui sous-tendent la pratique médicale, et de l’épaisseur historique et culturelle des questionnements sociétaux sous-jacents, longtemps négligés par les raisonnements médicaux. Le sommaire du livreest téléchargeableen cliquant dans les liens en bas de cette page. Les auteures : Maria Cabral , professeur de langue et littérature françaises, est co-responsable du projet en Humanités médicales SHARE (Santé et Humanités Agissant en RÉseau) à l’université de Lisbonne. Spécialiste de la poétique symboliste – qu’elle étudie de manière comparatiste et interdisciplinaire dans ses rapports avecle théâtre, la théorie de la lecture, la traduction et la médecine – elle est l’auteur de Mallarmé hors frontières (2007) et a co-édité notamment Lire, de près, de loin. Close Vs Distant Reading (2014), Maux écrits, mots vécus. Traitements littéraires de la maladie (2014), Exotopies de Barthes (2016) et Santé et bien-être à l’épreuve de la littérature (2017). Le docteur Marie-France Mamzer enseigne l’éthique des pratiques de santé à la Faculté de médecine Paris Descartes. Elle anime par ailleurs une mission éthique transversale à l’hôpital Necker Enfants-Malades et dirige l’équipe de recherche universitaire pluridisciplinaire ETREs (Ethique, Recherche, Translation), au sein du Centre de Recherche des Cordeliers à Paris. Elle est responsable d’un master de recherche en éthique médicale et bioéthique et développe un champ de recherche en éthique appliquée aux pratiques translationnelles en santé. Avec des contributions de : Cristina Álvares,Veronika Altachina, Marie Astier,Kelly Basílio, Romain Bionda, MarijkeBoucherie,Arlette Bouloumié, Jean-Michel Benatten, Pascal Bourquard, Maria Cabral, Adelino Cardoso, Teresa Casal,Christine Chollier, Beatriz CocaMendez, João da CostaDomingues, Ana Paula Coutinho, Aires do Couto, Gérard Danou, Richard Desserme, Gérard Dessons, Françoise Dufresnoy, Philippe Dufresnoy, José Domingues de Almeida, BernardEnnuyer, Dominique Faria, Isabel Fernandes,Luigi Flora,Isabelle Galichon, Vincent Jouve,Marc Lapprand, Marie-Cécile Leblanc, Véronique Leru, Luisa Malato, Marie-France Mamzer, Rachid Mendjeli, Catherine Nesci, Marika Piva,Nuno Proença,Julia Pröll, Armando NascimentoRosa, Martine Sagaert,Eva Segura,Alain Schaffner, Pierre Schoentjes, Peggy Tessier,Alain Trouvé, Marcel-Louis Viallard, Sophie Vasset, Frédéric Worms,Avishag Zafrani.

D. K. Souanga, Conflits et paix chez Rolf Hochhuth

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89932.jpgDenisKouadioSouanga, Conflits et paix chez Rolf Hochhuth Préface de Michel Kokora Gneba. Paris : L'Harmattan Côte d'Ivoire, 2019. 286 p. EAN9782343124803 29,50 EUR Présentation de l'éditeur : Rolf Hochhuth est un écrivain allemand né en 1931. Sa contribution littéraire au diagnostic des tares sociales de son époque et à l'éclairage de leur source morale trouve expression dans les trois principaux genres littéraires, à savoir le théâtre (documentaire), le genre épique (le roman) et la poésie. L'éternelle défaillance humaine qu'il met en relief comme facteur de conflit à travers la description de situations conflictuelles présente dans notre corpus touche tous les référents sociaux. Denis Kouadio Souanga est né le 22 mars 1966 à Allèkro en Côte d'Ivoire. Il est titulaire d'un Doctorat Unique en Études Germaniques. Il est Maître-assistant au Département d'Études Germaniques de l'Université Alassane Ouattara / Bouaké. Il est également membre du GAS-Verband (Germanistik in Afrika Subsahara).

I-Ning Yang, Blanchot-Lao Tseu: L'acte de nomination

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89933.jpgI-Ning Yang, Blanchot-Lao Tseu: L'acte de nomination Préface d'Alain Milon. Paris : L'Harmattan, 2019. 224 p. EAN9782343169644 22,50 EUR Présentation de l'éditeur : Lao Tseu, Blanchot et Merleau-Ponty proposent une lecture singulière de l'acte de nomination. Si, pour Merleau-Ponty, la langue fabrique du sens, pour Lao Tseu, elle va au-delà des significations que les mots portent pour s'abîmer dans l'impossibilité d'affirmer. Et c'est à travers les méandres du langage que Blanchot rencontre Lao Tseu. Ce dialogue hors du temps questionne le langage comme parole plurielle. L'intention de cet ouvrage est de proposer des pistes jamais entrevues entre la philosophie du Tao et l'acte de nomination de la tradition occidentale. I-Ning Yang est professeur de français et de philosophie et travaille sur le croisement de la littérature et de la philosophie autour d'auteurs contemporains de langue française, mais aussi sur les fondements de la philosophie antique chinoise. Membre de l'EA 4414.

Dossier Neuvième Art 2.0 : Féminisme et bande dessinée

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89934.gifDossier Neuvième Art 2.0 : Féminisme et bande dessinée Articles publiés sur le site neuvième art 2.0, février 2019. Les femmes autrices de bande dessinée sont de plus en nombreuses et le dernier festival d’Angoulême leur a réservé une place de choix dans son palmarès. Depuis plusieurs années, le collectif BD égalité dénonce toutes les manifestations du sexisme dans le champ du neuvième art. Mais qu’en est-il des bandes dessinées exprimant un point de vue féministe? Ce dossier, qui s’enrichira au fil du temps, en examine quelques-unes... Camille Roellens, Féminismes d'ici et d'ailleurs, d'hier et d'aujourd'hui Julie Delporte, Une femme qui regarde les hommes regarder les femmes Eric Villagordo, Etre une super-héroïne dans les comics : invisibilité, doublon, érotisation Julie Delporte, Lettre à Sylvie Rancourt

E. Janicot, Le Chat Noir & la bande dessinée

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https://www.fabula.org/actualites/documents/89935.jpgEricJanicot, Le Chat Noir & la bande dessinée 465 p. EAN9791036700057 48,00 EUR Présentation de l'éditeur : Ce précieux recueil des dessins du CHAT NOIR,hebdomadaire du cabaret éponyme, constitue untémoignage clef de l'esprit Montmartrais et desa créativitétous azimuts. Entre critique sociale et autodérision,les dessins du CHAT NOIR permettent de saisir lamodernitéd'une production graphique originale fondéesur les hybridations techniques et artistiques. Placéen belle page, le dessindu CHAT NOIR est unesource majeure de la bande dessinée française et, par là même, mondiale. Avec la complicitédes rédacteurs enchef Emile Goudeau et Alphonse Allais, de jeunes dessinateurs y font leurs premières armes entre 1882 et 1888et contribuent àl'invention du graphisme moderne :Caran d'Ache, George Auriol, Döes, Godefroy, FernandFau, Henry Somm, Théophile Steinlen, Henri Rivière,Robida, Uzès, AdolpheWillette, etc. Ces grands noms del'illustration ont excellédans la caricature, l'afficheou la typographie figurent en tableaux de moeurs lesvies de Bohème, militaire, parisienne ou àla campagnesans oublier chinoiseries et japonaiseries ; le Japonisme étant une composante majeure de l'Art Nouveau. Docteur ès Lettres et Sciences Humaines, Docteur en Histoire del'Art et Archéologie à Paris I Panthéon-Sorbonne, Eric Janicot est spécialiste des hybridations artistiques et esthétiques entreChine et France. Lire un compte rendu : Olivier Roche, Naissances de la bande dessinée (site en attendant Nadeau)

France, Chine, le théâtre en mouvement (MSH, Paris)

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France, Chine, le théâtre en mouvement. Le CIRRAS (Centre International de Réflexion et de Recherche sur les Arts du Spectacle) est heureux de vous inviter , le jeudi 14 mars de 14h à 17h, la Maison des Sciences de l’Homme, 54 boulevard Raspail, Salle A3-50 A la conférence de Jing WANG, France, Chine, le théâtre en mouvement. Dans le contexte actuel de mondialisation, les échanges entre différentes cultures sont de jour en jour plus fréquents. Toutefois, deux cultures, lorsqu’elles dialoguent, connaissent toujours des processus complexes : de l’impact, du conflit, du rejet, de la conciliation, de la compréhension, de l’acceptation. Cela s’explique par le fait que chaque culture est en mesure de choisir d’emprunter ou non à une autre selon sa propre identité comme selon ses besoins. En s’immergeant dans un nouvel environnement, tout un chacun le considère en fonction des modèles de pensée et des coutumes de sa propre culture, c'est-à-dire que chacun possède son propre « horizon d’attente ». Dans la réalité, cela restreint la perception et l'interprétation humaine des cultures étrangères. En d’autres termes, une culture s’en approprie une autre et il s’ensuit, selon les cas, une sorte de prise de pouvoir d’une culture sur l’autre, de recouvrement, ou encore un système de circulation, un effet d’hybridité, voire une résistance ou une résilience qui interfèrent dans tous ces rapports. La communication interculturelle nécessite un intermédiaire ou un chemin : le théâtre en tant qu'art synthétique est une forme de culture, intimement liée à la littérature, qui rassemble des spectateurs comme des lecteurs. Lorsque celui-ci franchit la frontière culturelle et s’immisce dans le contexte culturel de l'autre, il est donc inévitablement confronté au processus d'adaptation, de compatibilité et d'acceptation. Le théâtre contemporain chinois a un lien étroit avec le théâtre français. Depuis un siècle, le théâtre chinois, analyse et s’approprie les cultures françaises en filtrant et en reprenant certains points en fonction de ses propres intérêts et de ses présupposés. Cette appropriation s’accompagne d’une série d’opérations théâtrales. Dans cette perspective, Jing WANG présentera le théâtre français en Chine des quarante dernières années : les caractéristiques historiques de chaque période qui influencent clairement l’environnement du théâtre chinois et son rapport avec le théâtre occidental, en précisant le rôle majeur qu'a joué le théâtre français dans le paysage de la culture contemporaine chinoise et notamment ses créations théâtrales. Jing WANG est auteur, dramaturge, productrice du théâtre, docteur en études théâtrale, directrice et fondatrice de l’Association Hybridités France-Chine Elle travaille depuis 2011 entre la France et la Chine dans le domaine du spectacle vivant et porte de nombreux projets entre les deux pays. Elle a co-rédigé le numéro : Scènes chinoises contemporaines Théâtre/Public, n°210 et Théâtres de langues chinoises. Perspectives contemporaines , Revue d'Histoire du Théâtre, n°271 Ses oeuvres récentes : Une vie sur la route de la soie , production Théâtre national de Chine Prix: Meilleur spectacle asiatique au Festival Edimbourg Les fous , Compagnie La feuille de Mandarinier Traductions principales: Les femmes savantes de Molière Cet enfant et Le petit chaperon rouge de Joël Pommerat En attendant Godot de Beckett Liliom deFerencMolnar LaBonne ÂmeduSe-Tchouan de Bertolt Brecht Bouvard et Pécuchet de Gustave Flaubert LesCaprices de Marianne de Musset Si vous désirez assister à cette conférence, les places étant limitées, merci d’envoyer un mail à l’adresse suivante: francoise.quillet2@gmail.com

Constitution du Comité d’Organisation des Jeunes chercheur.e.s en études africaines (JCEA) 2020

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Constituion du Comité d’Organisation des Jeunes chercheur.e.s en études africaines (JCEA) 2020 PRÉSENTATION Le Comité d’organisation des JCEA 2020 invite toute personne intéressée à se joindre à lui en vue de l’organisation dudit événement, qui se tiendra durant l’été 2020. Le CO a pour rôle de réfléchir sur les activités liées à cette rencontre. Les candidatures souhaitées devront répondre aux critères ci-après : - Être doctorant.e ou jeune docteur.e en arts, sciences humaines et sociales, ou être artiste ; - Travailler dans le domaine des études africaines ; - Être en mesure de travailler en langue française ; - Être capable de travailler en groupe et sous pression. Les candidatures sont à envoyer, au plus tard le 24 mars 2019, à l’adresse : cojcea2020@gmail.com avec en objet «Manifestation d’intérêt COJCEA 2020_Noms et Prénoms». Bien vouloir indiquer dans le mail : votre statut, votre discipline, sujet de recherche (si possible), vos champs et intérêts de recherche, institutions d’attache (universités et/ou laboratoire, etc.), pays et ville de résidence.

Soutenance d'HDR : Jean Cléder, Écrire le mouvement (Paris 7)

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Jean Cléder soutiendra son habilitation à diriger des recherches à l’Université Paris 7 - Denis Diderot le jeudi 04 avril 2019 à 14 heures auBâtiment Grands Moulins, salle Pierre Albouy (Bâtiment C, étage 6). Son dossier s’intitule: Écrire le mouvement . Son jury se compose de la façon suivante: .Claude MURCIA(garante, UniversitéParis VII-Denis Diderot), .Vincent AMIEL(Université de Paris 1, Panthéon-Sorbonne), . Thomas BAUER(Université de Limoges), . Bruno BLANCKEMAN(Université de Paris 3 Sorbonne-Nouvelle), . Vincent FERRÉ(Université de Paris-Est Créteil), . Jacqueline NACACHE(Université de Paris-Diderot). Adresse: Bâtiment Grands Moulins, salle Pierre Albouy (Bâtiment C, étage 6)(5 rue Thomas Mann, 75 013)

Lorand Gaspar à l’écoute des voix du vivant (Genève)

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Conçue pour les Hôpitaux universitaires de Genève dans le cadre du Printemps de la poésie en Suisse, cette exposition, ouverte à tous publics, présente, à travers ses poèmes et ses ouvrages, le trajet remarquable de Lorand Gaspar, chirurgien et poète, qui, toute sa vie, s’est tenu à la croisée des cultures, des sciences et des arts. Lorand Gaspar, qui a exercé pendant 40 ans comme chirurgien, à Jérusalem et à Bethléem d’abord, puis à l’hôpital universitaire Charles-Nicolle de Tunis, a en effet publié une œuvre poétique majeure où il fait partager son émerveillement devant toutes les formes du vivant, célébrant le désert et la mer, le mouvement des vagues ou des oiseaux aussi bien que la machinerie complexe du corps humain. Sol absolu, Judée, Egée, Patmos, Feuilles d’observation … autant de recueils poétiques qui nous font entendre la voix de ce médecin profondément humaniste. EXPOSITION : 
Du 4 avril au 30avril2019
 Vernissage :jeudi 4 avril 2019 à 17h30suivi de conférences et discussions avec le public. Commissaire de l’exposition: Danièle Leclair avec Julie Delaloye Lieu :Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) : Bâtiment Julliard
 - Devant l’Arcade HUG
- Rue Alcide Jentzer 17
1205 Genève Avec Conférences le Jeudi 4 avril de 18h30 à 20h : «Lorand Gaspar à l’écoute des voix du vivant»par:Danièle Leclair, Maître de conférences de littérature française, UMR Thalim -CNRS, Université Sorbonne nouvelleJulie Delaloye, médecin et poèteJulien Knebusch, Maître d’enseignement et de recherche, Faculté des sciences et de médecine, Université de Fribourg (Suisse) Lieu des conférences : HUG : Bâtiment Julliard
 - Auditoire Julliard, salle 88
, Rue Alcide Jentzer 17
1205 Genève

Publifarum, n°29, " Pratiques artistiques intermédiales" (E. Bricco etN. Murzilli dir)

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Publifarum, n°29, " Pratiques artistiques intermédiales" Elisa Bricco etNancy Murzilli dir. 2019. EAN13 : 18247482. Comité scientifique : Margherita Amatulli, Elisa Bricco, Oscar Meo, Nancy Murzilli, Chiara Rolla Sommaire Elisa BRICCO, Nancy MURZILLI Des pratiques artistiques intermédiales Quand la narration se combine aux images et aux sons Pascal MOUGIN Fiction transmédiale, fiction problématique. À partir d'« Interview » d’Agnès Geoffray Bastien DARET Stratégies immersives d’une forme de narration transmédiatique, le blockbuster hollywoodien. Laurence RIU-COMUT Le roman au prisme du western: « Ghost Town » de Robert Coover. Bruna DONATELLI Philippe Druillet interprète de « Salammbô » : bande dessinée, performance, jeu vidéo et peinture Dario CECCHI Une nouvelle littérature intermédiale? Entre bande dessinée et roman graphique Frédéric MATHEVET Enjeux de l'intersémioticité et de l'intermédialité dans l'écriture et l'interprétation de la partition graphique et augmentée Des mises en scène inter et transmédiales Danièle MÉAUX L'image installée : une alternative au grand format (à propos de « Nantes-Pornic » d'Emmanuel Pinard) Izabella PLUTA Du laboratoire robotique à la scène: approches intermédiales. Exemple de la collaboration entre Oriza Hirata et Hiroshi Ishiguro Noémie FARGIER Plug in reality. Lethéâtre documentairede Rimini Protokoll ou l’invention de dispositifs intermédiaux pour penser le monde in situ. Annick GIRARD « Flash mob » de musique classique : transmédialité(s) et hommage cultiste Voir le site…

Séminaire de l’Équipe de Recherche Interdisciplinaire sur Elsa Triolet et Aragon ERITA (Paris Diderot)

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Séminaire de l’ERITA du samedi 16 mars 2019 Université Paris Diderot- Paris 7 Halle aux Farines, salle 237C Halle aux Farines, 15 esplanade Pierre Vidal-Naquet 75013 Paris Métro Bibliothèque François-Mitterrand (ligne 14) Programme Matin AG réservée aux adhérents 10h30 - Guillaume Roubaud-Quashié, Directeur du Centre de recherche et de création Elsa-Triolet - Louis-Aragon: Présentation du travail mené autour des Lettres françaises dans le cadre de la publication d’une anthologie chez Hermann (2019) 12h - Pot convivial en l’honneur de Bernard Vasseur Après-midi 14h - Stanislas Gauthier, Université Bordeaux-Montaigne, "Aragon et Pouchkine": présentation du travail mené dans Cosmopolitisme et Guerre froide: Aragon, Landolfi, Nabokov, traducteurs de Pouchkine (Hermann, 2017) 15h30 - Atelier de travail (Réception d’Aragon: sont concernés les membres de l’ÉRITA impliqués dans le projet dit «14 Juillet») Le séminaire est ouvert à tous.

Quand le dire se dédouble. Duplicité énonciative et stratégies discursives associées. Domaine anglophone (Toulouse)

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Appel à communications Journée d'étude (Cultures Anglo-Saxonnes, EA 801) 13 mars 2020 Blandine Pennec & Sarah Bourse Quand le dire se dédouble: duplicité énonciative et stratégies discursives associées (domaine anglophone) La duplicité se définit, de façon première, comme le caractère de ce qui est double. À cette notion de dédoublement peut également s’ajouter une notion de caractère feint, de dissimulation. Le cas échéant, la dissimulation est supposée s’appliquer à l’élément qui est pragmatiquement visé (le but ultime d’un acte de langage par exemple), contrastant ainsi avec le niveau «de surface», qui deviendrait, en fin de compte, secondaire. Les interactions verbales – et l’intersubjectivité qu’elles impliquent – peuvent ainsi être analysées sous l’angle de cette notion de duplicité, qu’elle soit stratégique ou non: en effet, toute communication implique un décryptage du message prenant en compte, non seulement le plan locutoire, mais aussi le plan illocutoire, en lien avec les intentions du locuteur/énonciateur, dans un contexte donné. Appliquée plus précisément au domaine de l’énonciation et au plan discursif, la duplicité peut donc tout d’abord être comprise de façon relativement neutre – en tant que dédoublement simple (lié à la richesse de la langue et à sa mise en œuvre en discours), sans nécessairement impliquer un surcroît en termes de manipulation de l’interlocuteur. La notion peut alors intéresser le champ des connotations (cf. Kerbrat-Orrechioni, 1977) s’ajoutant aux dénotations, ou encore celui de la présupposition, comme des inférences (cf. Sperber & Wilson, 1986). Il peut en outre s’agir du champ du dialogisme, qui concerne l’incorporation des mots ou des points de vue d’autrui (cf. Bakhtine, 1924). Les actes de langage indirects (cf. Austin, 1962; Searle, 1975) constituent également des exemples de faits langagiers dans lesquels le dire se dédouble, opérant une bifurcation entre le plan locutoire et le plan illocutoire. Ces actes de langage indirects sont, pour une bonne partie, relativement codifiés par la langue, même si d’autres font l’objet d’une appropriation plus personnelle. La question de la politesse peut également impliquer un écart entre ce qui est pensé et ce qui est effectivement dit (cf. Brown & Levinson 1987), dans le respect des conventions sociales, sachant que certaines d’entre elles sont destinées à préserver la «face» d’autrui (cf. Goffman, 1955). Le dédoublement peut structurer certaines formes langagières de façon définitoire et intrinsèque: le champ de la méta-énonciation (voir Authier-Revuz, 1995) sera à cet égard pertinent, dans la mesure où il implique deux niveaux entremêlés: celui du dire, et celui d’un commentaire sur le dire. Le domaine du discours rapporté (voir par exemple De Mattia-Viviès, 2006, 2010, ou Rosier, 2008), et particulièrement les phénomènes de discours indirect libre (pour leur fort degré d’imbrication de deux discours), trouvent également toute leur place dans ce champ du dédoublement de la parole. On pourra encore penser aux dédoublements langagiers impliqués par l’accompagnement du niveau verbal par le niveau paraverbal, par le biais de la mimo-gestuelle notamment (cf. Cosnier, 1996, par exemple), de même qu’aux informations ajoutées au contenu du message par le biais de la prosodie. Lorsque la duplicité est comprise au sens de stratégie consistant à feindre, à dissimuler, afin de faire passer, de «dire sans dire» un contenu éventuellement critique, manquant de bienséance, ou délicat à verbaliser, elle peut être reliée cette fois aux sous-entendus (cf. Kerbrat-Orecchioni, 1986), au champ des euphémismes (cf. Jamet & Jobert, 2010), mais aussi au domaine de l’ironie (Kerbrat-Orecchioni, 1980, Eggs, 2009 ou encore Jobert & Sorlin, 2018). La question des ambiguïtés (cf. Fuchs, 1996) peut également être incluse, sachant que ces dernières peuvent être involontaires, mais aussi participer de stratégies discursives et rhétoriques. Toujours dans le champ rhétorique, les métaphores (cf. Lakoff & Johnson, 1980) pourront également être prises comme objet d’analyse, en corrélation avec les stratégies créatives et pragmatiques – de manipulation, éventuellement (cf. Digonnet, 2014) – qu’elles permettent de déployer. Cette notion de duplicité pourra être examinée comme une potentialité en langue, mais aussi et surtout comme une manifestation en discours. Les pistes évoquées ci-dessus le sont uniquement à titre indicatif, et ne se veulent aucunement limitatives. Tout corpus est envisageable (pourvu qu’il relève de l’anglistique), sachant que des discours spécialisés comme ceux de la publicité ou encore les discours politiques pourraient constituer des supports très pertinents. Une illustration par des textes littéraires – éventuellement théâtraux, pour ce qui concerne le champ des interactions verbales – serait également bienvenue. Les propositions de communication, en français ou en anglais, d'environ 300 mots et accompagnées d'une courte notice biographique, devront parvenir simultanément à Blandine Pennec (blandine.pennec@univ-tlse2.fr) et Sarah Bourse (sarah.bourse@univ-tlse2.fr) d’ici le 5 juin 2019 . La journée d’étude se déroulera le 13 mars 2020 à l’Université Toulouse II-Jean Jaurès. Comité scientifique: Béligon Stéphanie (Université Paris-Sorbonne, Paris IV), Larroque Patrice (Université Toulouse II), Leonarduzzi Laetitia (Université Aix-Marseille), Le Prieult Henri (Université Toulouse II), Simonin Olivier (Université Perpignan Via Domitia), Nathalie Vincent-Arnaud (Université Toulouse II). Bibliographie indicative: Austin J. L., How to Do Things with Words , Harvard University Press, Cambridge (Massachussets), 1962. Authier-Revuz J., Les non-coïncidences du dire et leur représentation méta-énonciative , étude linguistique et discursive de la modalisation autonymique, Thèse de doctorat d’État, Université Paris VIII, 1992. Authier-Revuz J., «Méta-énonciation et comparaison: remarques syntaxiques et sémantiques sur les subordonnées comparatives de modalisation autonymiques», Faits de langue , 5, Comparaison, reformulation , métaphore , 1995, p. 183-192. Bakhtine M., Esthétique et théorie du roman , Trad. Daria Olivier, Coll. Tel, Gallimard, Paris, 1978 [1924]. Brown P. & Levinson S.C., Politeness: Some Universals in Language Usage , Cambridge: Cambridge University Press, 1987. Cosnier J., «Les gestes du dialogue, la communication non verbale», Psychologie de la motivation , 21, 1996, p. 129-138. De Mattia-Viviès M., Le discours indirect libre au risque de la grammaire. Le cas de l’anglais , Publications de l’Université de Provence, Aix-en-Provence, 2006. De Mattia-Viviès M., «Laurence Rosier. Le discours rapporté en français », E-rea [en ligne], 8, 1, 2010, URL: http://erea.revues.org/1447 Digonnet R., “Power and Metaphor”, Lexis 8, 2014. http://journals.openedition.org/lexis/224 Eggs E., «Rhétorique et argumentation: de l’ironie», Argumentation et Analyse du Discours [En ligne], 2|2009, mis en ligne le 01 avril 2009. URL: http://journals.openedition.org/aad/219; DOI: 10.4000/aad.219 Fuchs C., Les ambiguïtés du français , Ophrys, Gap/Paris, 1996. Goffman E., “On Face-Work: An analysis of ritual elements in social interaction”, Psychiatry: Journal of Interpersonal Relations 18:3, 1955, p.213–231. Kerbrat-Orecchioni C., L’Implicite , Coll. U Linguistique, Armand Colin, Paris, 2012 [1986]. Kerbrat-Orecchioni C., La connotation , Ophrys, Lyon, 1977. Kerbrat-Orecchioni C., «L’ironiecomme trope», Poétiques , 44, 1980, p. 108-127. Lakoff G. & Johnson M., Metaphors We Live By , Chicago: The University of Chicago Press, 1980. Jamet D. & Jobert M., Les empreintes de l’euphémisme, tours et détours , Actes du colloque, organisé à Lyon III les 29, 30 et 31 mai 2008, L’Harmattan, Paris, 2010. Jobert M. & Sorlin S. (dir.), The Pragmatics of Irony and Banter . John Benjamins, 2018. Rosier L., Le discours rapporté en français , Ophrys, 2008. Searle J., «Indirect Speech Acts», dans P. Cole et J. L. Morgan (dir.), Syntax and Semantics , 3, Speech Acts, Academic Press, New York, 1975, p. 59-82. Searle J., Speech Acts , Cambridge University Press, Cambridge, 1969. Sperber D. & Wilson D., Relevance: Communication and Cognition , Oxford, Blackwell, 1986.

Cultural Transfers in European, Colonial and Global Contexts (1650-1850): The Circulation of Models of Sociability (Musée Congancq-Jay, Paris)

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CYCLE DE CONFERENCES DU GIS SOCIABILITES Cultural Transfers in European, Colonial and Global Contexts (1650-1850): The Circulation of Models of Sociability PROGRAMME - PRINTEMPS 2019 Vendredi (16-18h), Musée Cognacq-Jay ( 8 Rue Elzevir, 75003 Paris), salle des conférences. - 22 mars 2019 Lucy PELTZ (Senior Curator of 18 th -Century Portraits and Head of Collections Displays at the National Portrait Gallery, London). Conférence en anglais Extra-illustration and the Social Rituals of Bibliophilic Exchange in late eighteenth-century England All authors are at the mercy of their readers. In the eighteenth century, this realization created a tension among genteel authors whose response to the anonymous nature of reading was inextricably linked to the material qualities of their books as commodities. These anxieties can be traced in the social politics of presentation books within Horace Walpole’s bibliophilic circle. This lecture examines the production and reception of customized books, particularly those collected, inscribed and extra-illustrated by Richard Bull. Bull’s deferential annotations and innovative practice of extra-illustration turned his books into personalized artefacts, rich in emotional investment and individualized experience. These books serve as an instructive diagnostic of the socio-economic culture of gift exchange that underpinned the rhetoric of eighteenth-century amateurism and sociability and thus helped to assert both author and extra-illustrator’s gentility. Discutante : Dr. Kimberley Page-Jones (UBO Brest) - 5 avril 2019 : Bertrand VAN RUYMBEKE (Professeur de civilisation américaine à l'Université de Paris 8 et membre senior de l'Institut Universitaire de France). L'Amérique au concours. Les Académies en France et le Nouveau Monde au XVIII e siècle Dans les années 1770 et 1780, plusieurs Académies proposèrent des sujets de concours sur les conséquences de la découverte du Nouveau Monde et sur la Révolution américaine. Ces concours suscitèrent une véritable réflexion collective autour de l’Amérique, de l’esclavage, de la colonisation et de la naissance de la république états-unienne. Cette conférence portera plus particulièrement sur quatre de ces concours, tenus dans les Académies de Lyon, Toulouse, Pau et Paris, en abordant le contexte de l’organisation et du choix des sujets, tout comme les mémoires qui furent adressés aux Académies ou tout simplement publiés sans que leurs auteurs aient concouru. Elle montrera combien ces concours reflètent un véritable engouement des élites régionales et parisiennes envers les questions liées à la colonisation des Amériques et la naissance des Etats-Unis. Discutant: Dr. Thierry Rentet (Université Paris 13) - 17 mai 2019 : Stéphane VAN DAMME (Professeur, titulaire de la chaire d'histoire des sciences et des savoirs à l'Institut Universitaire Européen de Florence). Globaliser la culture antiquaire française :Paul Lucas, marchand, espion et collectionneur au seuil des Lumières Dans les dernières décennies, délaissant l'histoire locale ou nationale, les historiens de la culture antiquaire se sont tournés vers l'histoire globale ( world antiquarianism ). Il peut s'agir ainsi de porter attention à la circulation des objets, aux acteurs de cette circulation, ce que l'on peut qualifier de brokers ou de go-betweens pour voir combien l'agrandissement du monde a pu changer la définition des antiquités. A travers la figure du marchand rouennais Paul Lucas (1664-1737) qui a effectué plusieurs voyages en Egypte, en Perse et dans l'empire ottoman à la demande du roi pour rassembler des objets antiques orientaux (pièces, médailles, naturalia) pour le cabinet du roi, on essaiera de comprendre les ambiguïtés de cette politique royale entre espionnage et "archéologie". Discutant: Dr. Stéphane Jettot (Sorbonne Université) INSCRIPTION OBLIGATOIRE Contacts : annick.cossic@univ-brest.fr ; valerie.capdeville@univ-paris13.fr Site internet: https://www.univ-brest.fr/gis-sociabilites Compte Twitter : GIS Sociabilités @GISociabilites Les conférences seront retransmises à Brest (UBO, Faculté Victor-Segalen) salle B122

Contemporary Image Collections Symposion (Paris)

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Call for Proposals Contemporary Image Collections April 29th, 2019 The Contemporary Image Collections symposium invites both poster and oral presentation submissions about the contemporary collection of images. While bringing together academics and professionals from the Humanities, Fine Arts, and Social Sciences, this symposium aims to redefine the “collection” in a present-day context. The ways in which we think about and accumulate collections today is changing. Simultaneously, collections continue to drive human culture and societies, as they have for millennia. From gathering berries through amassing oil paintings to saving memes, collecting has served a variety of social functions. In this context, some questions that may be posed include: What is the role of collecting in the context of contemporary social networks? Do public collections from social networks merge to create a communal collection that we contribute to, but also get lost in? How does digital collection alter analog collection? While images inherently connote visual experiences, different sensations can often cause pictures to emerge in the mind. How, then, do collections of various sense experiences reinforce or deconstruct this paradigm? For artists, researchers, and academics, collections exist as a form of epistemology. How do collections function as tools for these practitioners today? The artist collects images that manifest in installations and assemblage. The scientist relies on the collection and interpretation of empirical data to verify innovative hypotheses. The academic curates collections in order to weave strong arguments. This symposium will culminate in a collection, itself. While oral presentations are well received, the body of this symposium will consist of presentational posters. In doing so, we acknowledge the importance of both ephemeral and physical forms of collections in society. * Types of Submissions from the Humanities, Fine Arts, and Social Sciences:Talks10-minute oral presentation on contemporary image collections with digital slides (audio available if needed). 5 minutes for questions.PostersRanging from conventional form; board style poster, to creative art installations. Submissions: Please send a talk or poster abstract of no more than 250 words to the email listed below. There should be two versions of the abstract: one with your name and affiliation and one anonymous version without identifying information.References are not needed for abstracts. PDF format accepted. Email submissions to gradsymposium@paris.edu * Submissions, due March 29, 2019, will be reviewed by the intermediate research students. * Initial collectors include: Arsenovic, Maya (Israel) •El Dana, Carole (Lebanon)•Nderi, Louis (Kenya) •Pandolfo, Lucas Jaremczuk (Brazil) •Reece, Irene (USA) •Roth, Kendall (USA) •Astari Kasenda, Tara (Indonesia) •Brandel, Jonathan (USA) •Kalecik, Lara (Turkey) •Karim, Tahira Nusrat (Canada) •Kluchman, Collin (USA) •Lack, Rachel (Guatemala)•Obuobi, Ofo (Ghana) •Johnson, Joe (USA) * With faculty support from Paris College of Art: DoBui, Bien and Fruchtnis, Klaus.

Arts et sciences en amateurs ( Romantisme 2020-4)

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Appel à contributions : Arts et sciences en amateurs (revue Romantisme ) Le conseil de rédaction de la revue Romantisme a décidé de programmer un numéro spécial consacré aux amateurs en arts et en sciences au XIX e siècle, sous la direction de Nathalie Richard (Le Mans Université, TEMOS CNRS) etChristian Joschke (Université Paris Nanterre) Les propositions d’articles (deux pages avec une bibliographie de quelques titres) doivent leur être adressées à Nathalie RICHARD (nathalie.richard(at)univ-lemans.fr) avant le 30 avril 2019. La date de remise des articles qui auront été acceptés est fixée au1 er janvier 2020. * On assiste depuis quelques années à un renouveau de l’historiographie des amateurs. Les études portent surtout sur le présent, autour des sciences participatives (Houllier et Merilhou-Goudard 2016) et des pratiques artistiques (par exemple Babé 2012), et sur l’époque moderne (par exemple Guichard 2008, Smith 2016). Les travaux paraissent plus éparpillés – et plus rares – pour le XIX e siècle. De plus, peu de publications tiennent ensemble les formes artistiques et scientifiques de l’amateurisme. Ce numéro sera l’occasion d’esquisser un panorama de l’amateurisme au XIX e siècle et d’exposer des approches historiographiques neuves. Ce numéro souhaite tenir ensemble les pratiques artistiques et scientifiques des amateurs. Sans nier leurs spécificités, il pose comme hypothèse que certaines pratiques relèvent des deux champs (dessin, photographie par exemple) et qu’un nombre important d’amateurs pratiquent à la fois les arts et les sciences. Afin d’éviter de multiplier les études de cas isolées, ce numéro privilégiera deux entrées dans l’histoire des amateurs: les sociabilités et les pratiques. Les pistes proposées ci-dessous ne sont pas exhaustives. Par le biais des sociabilités , il est possible de poser la question de la diversité sociale et de la démocratisation relative des pratiques au XIXe siècle, depuis les salons des élites et les pratiques en amateurs qu’ils favorisent jusqu’aux groupes de théâtre amateur et aux orphéons de la seconde moitié du siècle, en passant par les sociétés savantes et artistiques où se forge et se renforce une identité bourgeoise nouvelle. Cette approche est susceptible de mettre en lumière des trajectoires, individuelles ou collectives, où se jouent des stratégies de distinction, des enjeux de réputation. Elle croise également la question des femmes en sciences et en arts. Les pratiques permettent de mettre en lumière des manières de faire qui peuvent distinguer les amateurs des professionnels, mais aussi des simples profanes. Elles autorisent à identifier des domaines particulièrement ouverts aux amateurs (le théâtre, la photographie, la botanique, l’horticulture, l’archéologie métropolitaine, l’astronomie, etc.) d’autres qui le seraient moins. Une approche par les pratiques ne peut se réduire à celle, classique et déjà beaucoup traitée, de la collection. Elle peut englober les instruments et les techniques, les gestes (les savoirs incorporés), les savoir-faire que les amateurs transposent d’un champ (professionnel, domestique) à un autre, l’expertise que ces savoir-faire permet de revendiquer. Elle peut mettre en lumière des conflits ou des coopérations autour «d’objets-frontières» (Star et Griesemer 1989). Elle ouvre sur l’évaluation de l’impact des productions des amateurs sur l’évolution de champs artistiques ou scientifiques. Ce numéro de la revue Romantisme sera ainsi l’occasion de scruter uncertain nombre d’oppositions et de tensions dans la pratique des arts et des sciences: autour des appartenances sociales et du genre, autour du couple amateur/professionnel, autour de l’individuel et du collectif, du cumulatif et de l’éphémère. Les propositions d’articles pourront porter notamment sur les pratiques artistiques amateures (musique, théâtre, arts figuratifs, littérature) et sur les sociabilités qui leurs sont liées. * Références citées dans le texte Babé Laurent, Les pratiques en amateurs. Exploitation de la base d’enquête du DEPS «Les pratiques culturelles des français à l’ère du numérique – 2008» , Repères DGCA, 6/12, octobre 2012. Guichard Charlotte, Les amateurs d’art à Paris au XVIIIe siècle , Paris, Champs Vallon, 2008. Houllier F. et Merilhou-Goudard J.B., Les sciences participatives en France. Etat des lieux, bonnes pratiques et recommandations , rapport, février 2016. Smith Pamela H. (ed), The Varied Role of the Amateur in Early Modern Europe , Nuncius ,31/3, 2016. Star, Susan et Griesemer, James, "Institutional Ecology, 'Translations' and Boundary Objects: Amateurs and Professionals in Berkeley's Museum of Vertebrate Zoology, 1907-39", Social Studies of Science , 19(3), 1989, p. 387–420. * Calendrier Les textes de 30000 signes sont à remettre pour le 1er janvier 2020. La publication est prévue fin 2020.

'Carrefours. À propos des croisements entre études mémorielles, postcoloniales et de genre' /At the crossroads of memory, postcolonial and gender studies (Paris)

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Journée d’études organisée par le CELIS en collaboration avec l’Université Paris Nanterre, sous la responsabilité scientifique de Chloé Chaudet (CELIS/UCA), Philippe Mesnard (CELIS/UCA/IUF) et Jean-Marc Moura (Paris Nanterre/CSLF/IUF) Prendre pour objet les violences du passé, les considérer sous un angle historique ou communautaire, politique ou économique est le propre de plusieurs champs d’études qui se sont, depuis la fin des années 1970, développés parallèlement aux disciplines des sciences humaines et sociales. Si certaines passerelles existent déjà entre l’histoire, la sociologie et les études littéraires, qu’en est-il des dialogues entre les études mémorielles, postcoloniales et de genre ? Les journées d’étude du 24 janvier (Clermont-Ferrand) et du 28 mars (Paris), ainsi que le dossier en rassemblant les interventions (Mémoires en jeu, n° 10, hiver 2019-2020) interrogent les convergences possibles entre ces différents champs d’étude. Il s’agit, d’une part, de repérer les discours respectifs et les positionnements que produisent et tiennent ces trois champs, notamment dans les mondes anglo-saxon et francophone, et d’autre part, d’interroger leurs équivalences conceptuelles en se situant à un niveau épistémologique. Passant de l’épistémologique à l’épistémique, on complétera ce questionnement en travaillant sur des cas qui se prêtent à des types d’analyses et à des concepts situés à la croisée de ces champs. Programme 9h30 Accueil des participants 9h45 Ouverture et présentation par les organisateurs Interroger les convergences conceptuelles I Modération : Jean-Marc Moura 10h00 Philippe Mesnard (UCA/IUF) : À quelles conditions les témoins peuvent-ils parler ? 10h30 Max Silverman (U. Leeds) : Palimpsestic memory: towards an intersectional poetics and politics 11h00 Pause Interroger les convergences conceptuelles II Modération : Philippe Mesnard 11h30 Anne Tomiche (Sorbonne Université) : Genre et mémoires de l’esclavage 12h00 Stef Craps (U. Gent) : Remembering the pain of Others: towards a decolonized Trauma Studies 13h00 Pause déjeuner Penser & repenser les corpus I Modération : Luba Jurgenson 14h00 Mateusz Chmurski (Sorbonne Université) : Mémoire, genre et émancipation au pays du colonisateur/colonisé : une révolution féminine dans les sciences humaines en Pologne ? 14h30 Charles Forsdick (U. Liverpool) : Dark heritage and the taxonomies of postcolonial tourism 15h00 Pause Penser & repenser les corpus II Modération : Chloé Chaudet 15h30 Anne Castaing (CNRS/CEIAS) : « Remembering Partition » : documenter l’histoire des femmes dans la Partition de l’Inde (1947) 16h00 Discussion finale

Appel à contributions du n°25 de la revue TRANS -: 'Insularités / Archipels'

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Appel à contributions du n°25 de la revue TRANS -: «Insularités / Archipels» Dans sa Philosophie de la relation , Édouard Glissant définit la pensée archipélique comme pensée de l’essai, de la tentation intuitive, qu’on pourrait opposer à des pensées continentales, qui seraient avant tout de système: "Par la pensée continentale, l’esprit court avec audace, mais nous estimons alors que nous voyons le monde d’un bloc, ou d’un gros, ou d’un jet, comme une sorte de synthèse imposante, tout à fait comme nous pouvons voir défiler par des saisies aériennes les vues générales des configurations des paysages et des reliefs. Par la pensée archipélique, nous connaissons les roches des rivières, les plus petites assurément, roches et rivières". [1] Au sein d’un contexte mondialisé, le «Tout-monde» d’Edouard-Glissant ne peut être que le réseau de ses mondes [2] : la mise en relation archipélique ne peut donc se faire sans reconfiguration narrative du monde, et cette reconfiguration passe nécessairement par l’éthique d’une relation à l’autre. L’opposition entre «le continent» (figure de la totalité) et «l’île» (figure ouverte de la fragmentation) implique une pensée totale de la relation, aussi bien physique que linguistique, qu’intellectuelle ou culturelle. Entre distance avec l’autre (et mise en valeur de cette distance comme constitutive d’une identité radicale) et mise en lien, la métaphore de l’insularité peut-elle alors aussi permettre de construire une éthique d’une relation comparatiste? En effet, dans une dynamique à la fois diachronique et synchronique, le comparatisme est véritablement une «herméneutique de la défamiliarisation» – selon les mots de Françoise Lavocat à la suite de la parution du Death of a Discipline de Gayatri Chakravorty Spivak [3] . Les insularités constituent un enjeu majeur de notre discipline, fortement influencée à la fois par les questions d’hétéroglossie et de subalternités. Considérer l’insularité, c’est penser la distance, le regard que l’on porte sur l’isolement – démarche critique de notre propre position réflexive –; mais aussi interroger les statuts métaphoriques des bandes de mer qui entourent l’île et les ensembles insulaires: quels mouvements? Quels statismes? Peut-on encore mettre en relation les îles? Cet appel de la Revue Trans- se propose donc de dépasser l’échelle de l’analyse des oeuvres d’Edouard Glissant, et d’envisager les notions d’insularités et d’archipels en tant qu’outils d’analyse et méthodologie critique en littérature comparée. Si Édouard Glissant a posé la notion d’archipel comme refus de toute «pensée de système» [4] , c’est parce qu’elle permet la pensée d’une pluralité du divers et la saisie des différentes insularités. C’est parce que la métaphore de l’insularité chez Édouard Glissant fonctionne comme la mise en contact d’une pluralité des mondes que la pensée archipélique peut aussi participer d’une réflexion épistémologique sur les enjeux du comparatisme. Dans ce dossier de la revue TRANS-, il ne s’agira donc pas tant d’étudier les archipels glissantiens dans leurs dimensions thématiques et symboliques, que de considérer ce que le concept de relation archipélique fait à la discipline de la littérature comparée, en analysant les ramifications et les devenirs de ce concept dans les textes et nos postures. Les contributeurs de ce numéro sont ainsi invités à nouer et à dénouer les interrogations que soulèvent les notions d’insularité et d’archipel, moins comme donnée thématique et métaphorique dans les œuvres littéraires, que comme outil d’analyse et de méthodologie critique pour notre discipline. Nous nous efforcerons ainsi de penser de quelle manière l’image de l’/des insularité/s peut informer la posture du chercheur en littérature comparée. Les propositions d’article (3000 signes), accompagnées d’une brève bibliographie et d’une courte présentation du rédacteur doivent être envoyées avant le 19 mai 2019 en fichier .DOC ou .RTF à l’adresse lgcrevue@gmail.com. Les articles retenus seront à envoyer pour le 15 septembre 2019 . Nous rappelons que la revue de littérature générale et comparée TRANS- accepte les articles rédigés en français, anglais, italien et espagnol. Retrouvez les appels à contribution (anglais, français, espagnol, italien) et toutes les informations sur le site web de la revue :https://journals.openedition.org/trans/ [1] GLISSANT, Édouard, Philosophie de la relation : poésie en étendue , Paris, Gallimard, 2009, p.45. [2] GLISSANT, Édouard, Tout-monde , Paris, Gallimard, 1995. [3] SPIVAK, Gayatri Chakravorty, Death of a Discipline , New York, Columbia University Press, 2003. [4] GLISSANT, Édouard, Introduction à une poétique du divers , Paris, Gallimard, 1996. Call for papers for the 24 th issue of TRANS-: “Insularities /Archipelagos” In Philosophie de la Relation (Philosophy of Relation), Édouard Glissant defines archipelagic thinking as hesitant intuitive thinking that can be opposed to continental ways of thinking, which above all rely on systems: "With continental thinking, the mind runs with audacity, but we then believe that we see the world as a block, or at large, or at once, as a kind of imposing synthesis, just as we can, by way of general aerial views, see the configurations of landscapes and mountainous areas as they pass by. With archipelagic thinking, we get to know the rocks in the rivers, assuredly the smallest rocks and rivers". [1] Within a globalized context, Édouard Glissant’s “one-world” can only be the network of its worlds [2] : the archipelagic relation cannot therefore happen without the narrative reconfiguration of the world, and this reconfiguration must necessarily occur through an ethics of the relation to the other. The opposition between “the continent” (figure of totality) and the “island” (open figure of fragmentation) implies considering the relation in its totality, on the physical, linguistic, intellectual and cultural levels. Between distance from the other (and placing value on this distance as constitutive of a radical identity) and relation, can the metaphor of insularity also allow for the construction of a comparative ethics of relation? Indeed, with both diachronic and synchronic dynamics, comparatism is truly a “hermeneutics of defamiliarisation” – in the words of Françoise Lavocat following the publication of Death of a Discipline by Gayatri Chakravorty Spivak [3] . Insularities constitute a major issue in our discipline, which is strongly influenced by the questions of both heteroglossia and subalternity. Considering insularity means thinking about distance, the attention we give to isolation – as a critical approach to our own reflexive position – ; but also questioning the metaphoric status of the shores that surround the island and of insular ensembles. What movements? What stases? Can islands still be put in relation? This call for papers of the journal Trans- proposes to go beyond the analysis of the works of Édouard Glissant, and to envision notions of insularity and of archipelagos as tools for analysis and of critical methodology in comparative literature. If Édouard Glissant laid out the notion of archipelago as the refusal of all “system thinking” [4] , it is because the archipelago allows us to think through plurality and diversity and to take into account different insularities. It is because Glissant’s use of the metaphor of insularity functions to put in contact a plurality of worlds that archipelagic thinking can also contribute to epistemological considerations on the stakes of comparatism. In this issue of the journal Trans- , it will be a matter not so much of studying glissantian archipelagoes in their thematic or symbolic dimensions, as of considering what the concept of archipelagic relation can do for the discipline of comparative literature, in analyzing the ramifications and the becomings of this concept in key texts and positions. Contributors to this issue are therefore invited to connect and disconnect the questions raised by the notions of insularity and archipelago, to be considered less as thematic and metaphorical ideas in literary works than as tools for analysis and of critical methodology for our discipline. We will in this way attempt to consider the ways in which the image of insularity/ies can inform our position as researchers in comparative literature. Proposals for articles (3000 characters), along with a brief bibliography and short presentation of the author must be sent before May 19 th 2019 in .DOC or .RTF format to lgcrevue@gmail.com. The articles selected must be submitted by September 15 th 2019 . We remind you that the journal of comparative literature TRANS- accepts articles written in French, English, Italian and Spanish. [1] Our translation. “Par la pensée continentale, l’esprit court avec audace, mais nous estimons alors que nous voyons le monde d’un bloc, ou d’un gros, ou d’un jet, comme une sorte de synthèse imposante, tout à fait comme nous pouvons voir défiler par des saisies aériennes les vues générales des configurations des paysages et des reliefs. Par la pensée archipélique, nous connaissons les roches des rivières, les plus petites assurément, roches et rivières.” GLISSANT, Édouard, Philosophie de la relation : poésie en étendue , Paris, Gallimard, 2009, p. 45. [2] GLISSANT, Édouard, Tout-monde , Paris, Gallimard, 1995. [3] SPIVAK, Gayatri Chakravorty, Death of a Discipline , New York, Columbia University Press, 2003. [4] GLISSANT, Édouard, Introduction à une poétique du divers , Paris, Gallimard, 1996 .

Poétisation des réseaux sociaux (Paris)

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Poétisation des réseaux sociaux Journée d’étude, 21 mars 2019 CELSA - 77 Rue de Villiers, 92200 Neuilly-sur-Seine Salle 115 9h30 - Accueil 9h45 - Ouverture : Oriane Deseilligny et Adeline Wrona Session 1 – S’énoncer comme poète10h - Florence THEROND (RiRRa 21, université Paul Valéry, Montpellier), «Rien n’interdit de faire sens avec beauté, avec lyrisme». Quand les politiciens se font poètes sur les réseaux sociaux.10h30 - Adrien CASSINA (CIMEOS, université de Bourgogne Franche-Comté), «La construction de l’identité du poète sur le web» 11h – Pause Session 2 – Critiques et détournements 111h30 - Alexandra SAEMMER (CEMTI, université Paris 8), «Le 2 e tournant critique de la littérature numérique»12h - Etienne CANDEL(ELICO, université Jean Moulin, Lyon 3) «Poïese et poèse: faire avec et faire contre les outils d’écriture» Déjeuner Critique et détournements 214h - Allan DENEUVILLE (EUR ArTeC), «S’approprier Twitter» Session 3 – Normalisations créatives14h30 - René AUDET (CRILCQ, Université Laval) et Tom LEBRUN (CRILCQ, Université Laval), «Pourquoi l'humour de Siri nous dérange-t-il autant ? Littérature et stratégies communicationnelles des automates langagiers»15h - Marine SIGUIER (GRIPIC / CELSA), «Le Bookporn – vers une nouvelle iconographie du livre sur Instagram?»16h – Conclusion et clôture Entrée libre sur inscription : odeseilligny[at]neuf.fr ou oriane.deseilligny[at]univ-paris13.fr
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