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B. B. Malela, G. Désert, H. Färnlöf (dir.), Les marges dans les capitales littéraires, artistiques et politiques

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https://www.fabula.org/actualites/documents/93744.jpgBuata B. Malela, Gérald Désert, Hans Färnlöf (dir.), Les marges dans les capitales littéraires, artistiques et politiques , éditions du Cerf, collection "Cerf Patrimoine", 2019. EAN13 : 9782204133234. La littérature mondiale, les arts, l’histoire, la politique se sont enrichis de plusieurs œuvres et auteurs qui désormais viennent de différents lieux de la culture. Ils sont dotés d’un capital social et culturel différent de celui en œuvre dans les métropoles. Ils intègrent dès lors des problématiques issues directement des marges, en terme aussi bien géographiques que thématiques et se forgent un langage dans les langues comme le français, l’espagnol, le créole et l’anglais. Fort de ce constat, il s’agit de se demander comment la notion de marge peut être pensée dans l’esthétique littéraire et artistique, et envisagée dans une perspective multifocale, qui peut réintégrer la dimension postcoloniale et décoloniale dans les analyses. On comprend alors la présence, dans cet ouvrage, d’une double conception : la marge envisagée comme objet et la marge envisagée comme sujet. La marge se constitue-t-elle en objet que l’on peut comprendre dans un triple rapport spatio-temporel, discursif et pratique ? Contributeurs Abel Louis, Malissa Conseil, Michel Mingote, Gérald Désert, Hans Färnlöf, Anne-Catherine Berry, Buata B. Malela

J. Ricardou, Intégrale , t. 5 : Révolutions minuscules , Pour une théorie du Nouveau Roman et autres écrits (1971)

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Jean Ricardou, Intégrale tome 5 Révolutions minuscules - Pour une théorie du Nouveau Roman et autres écrits (1971) , Les Impressions nouvelles, Bruxelles 2019,"Hors collection", 2019. EAN13: 9782874496929. — 480 p., 32€ Un grand nombre des écrits de Jean Ricardou n’étant plus disponibles, Les Impressions nouvelles ont décidé de mettre en œuvre une Intégrale Jean Ricardou : dix tomes réunissant la totalité des écrits publiés par l’écrivain depuis son premier texte, La loterie , paru en 1956. Ce cinquième tome couvre la seule année 1971 , année féconde puisque ce ne sont pas moins de deux livres qui paraissent cette année-là. Le premier est un rassemblement de courtes fictions écrites de 1960 à 1970 et intitulé Révolutions minuscules . Tout comme Les lieux-dits en 1969, ce livre a été originellement publié dans la collection “Le chemin” aux éditions Gallimard qui présentaient le recueil ainsi: «Ces “nouvelles” offrent des paysages chimériques ou non, mais toujours rhétoriques; le récit s’imbrique lui-même dans la description. La thématique, savamment orchestrée, est toujours l’effet d’agencements minutieux . Une circulation comme magique s’accomplit ainsi, par ces Révolutions minuscules , entre les choses, entre les mots, entre les choses et les mots.» Le second, intitulé Pour une théorie du Nouveau Roman , est un recueil des plus importants articles théoriques écrits depuis la parution, en 1967, de Problèmes du Nouveau Roman dont ce nouvel ensemble constitue une manière de suite. Encore membre du comité de rédaction de Tel Quel , c’est dans la collection dont la revue dispose aux éditions du Seuil que Jean Ricardou fait paraître son livre quelques mois avant d’envoyer une lettre de démission qu’on pourra lire ici. Cette année 1971 est également celle où se tient, à Cerisy-la-Salle, le colloque historique Nouveau Roman: hier, aujourd’hui qui, outre Jean Ricardou lui-même, réunit six écrivains (N. Sarraute, C. Simon, C. Ollier, A. Robbe-Grillet, R. Pinget, M. Butor) ayant admis de se voir assemblés sous cette étiquette. Cette rencontre décisive est l’occasion pour Jean Ricardou de produire deux communications majeures que l’on retrouvera dans ce volume: l’une consacrée à la détermination théorique de ce que pourrait être le Nouveau Roman entendu comme “collectif” et non comme simple collection d’auteurs; l’autre dédiée à la genèse de son roman La prise de Constantinople dont il dévoile la vertigineuse mécanique productrice. Autour de ces textes gravite toute une série d’interventions aiguës qui accompagnent la montée en puissance d’un écrivain dont, en ce temps-là, l’importance est progressivement reconnue sur la scène intellectuelle française et internationale. Extrait de l’introduction de Marc Avelot La force d’une position intellectuelle ne reposant pas seulement sur l’éventuelle vigueur de la pensée qui la soutient mais également sur le nombre de personnes dont cette position contrôle le discours et la conduite, on ne s’étonnera pas que la position anti-représentative défendue par Jean Ricardou génère une massive antipathie. Quand, au cours des débats du colloque Nouveau Roman: hier, aujourd’hui , il s’oppose à Alain Robbe-Grillet, ce n’est pas à la confrontation de deux hommes que l’on assiste mais, plus titanesque, au combat d’un solitaire contre une multitude: celle-là même dont le magnétophone, «qui fait foi», enregistre les murmures désapprobateurs ou les applaudissements vengeurs, montant telle une houle, pareille à celle qui, sept ans plus tôt, avait soulevé la salle lors du célèbre Débat de la Mutualité. Cette rumeur est le bruit de fond de tout ce qui semble valoir socialement aujourd’hui, un fond sur lequel se détache la voix sans doute un peu isolée de Jean Ricardou mais si pleine d’espérance.

Appearing/ Revealing/ Disappearing.Cultural practices of staging in 19 th -century France (Lausanne)

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https://www.fabula.org/actualites/documents/93754.pngAppearing/ Revealing/ Disappearing. Cultural practices of staging in 19 th -century France International symposium University of Lausanne 26-27 March 2020 Call for papers (** Scroll down for French **) Deadline for submissions: December 10, 2019 Generally associated with the theatrical practice and with the performance, the notion of staging played a central role throughout the whole 19 th century. The post-revolutionary period largely contributed to develop a process of appearing, disappearing and revealing, intended as the possibility to be seen and to make the self visible on the occasion of socio-cultural and artistic events. The reaction to the turmoil generated by the 1789 Revolution and the austerity engendered by the Terror regime gives evidence of this capacity of juggling the necessity of being seen and the act of disappearing. This aspect will increasingly develop during the 19 th century, evidently supported by the growth of the industry of entertainment, the diversification of drama and performances and the mass production of visual culture. Within this context, staging becomes a way for an individual or a group of individuals to integrate a community. It also represents a bridge between the understanding of the process of appearing and its materialization, a link between the artistic, visual and literary spaces. This symposium aims at discussing mechanisms and patterns surrounding this process by focusing on the multiple references which shaped the act of appearing and disappearing. A special attention will be paid to the cultural media enabling the staging, such as popular and/or satirical images, theatrical representations, entertainment industry, photography, but also the spatiality related to the staging. The heterogeneous character of these manifestations fosters a multidisciplinary approach which largely relies on transmediality, permeability of points of view and cross-cultural exchanges. Potential topics could be: Staging in visual artsRepresentations of stagingImpact of images on the social status of stagingStaging through the image: printmaking, caricature, photographyStaging through the movement, the animated image and the projection Materialities of stagingStaging through theatrical performancesStaging through the industry of entertainmentCultural practices linked to the organization of showsDiversification of the modalities of staging The cult of performancePermeability of medias and genresRepresentation of the self and of the otherActors and personifications The space of stagingSpace as catalyst forstaging and the relationship to the audienceSpatiality and interactions of stagingThe literary space between fiction and theatrical genres * Proposals (maximum 250 words), in French or English, have to be sent, together with a short bio-bibliography (maximum 500 words) to Camilla Murgia at the following address: camilla.murgia@unil.ch , * by December 10, 2019* . Accepted papers will be notified by the end of December 2019. Papers will be published in an edited volume. The conference is sponsored by the Faculty of Humanities, department of History of Art, University of Lausanne ( https://www.unil.ch/hart/fr/home.html ) and the SHC (Centre des Sciences Historiques de la Culture), University of Lausanne ( https://www.unil.ch/shc/fr/home.html ). There is no registration fee for the conference. **** Paraître/Apparaître/Disparaître. Pratiques culturelles de la mise en scène en France au 19 e siècle Colloque international Université de Lausanne 26-27 Mars 2020 Délai pour l’envoi des propositions: 10 Décembre 2019 Généralement associée à la pratique théâtrale et aux spectacles, la notion de mise en scène joue un rôle central tout au long du 19 e siècle. La période post-révolutionnaire a contribué largement à l’acte d’apparaître, de disparaître ou de paraître, compris comme la possibilité d’être vu et de se rendre visible à l’occasion d’événements socio-culturels et artistiques. La réaction aux troubles générés par la Révolution de 1789 et à l’austérité provoquée par la Terreur montre bien cette capacité de jongler entre la nécessité d’être vu et l’acte de disparaître. Cet aspect va se développer progressivement pendant le 19 e siècle, soutenu bien évidemment par la croissance de l’industrie du divertissement, par la diversification du théâtre et des spectacles et par la production de masse dans le domaine de la culture visuelle. Dans ce contexte, la mise en scène devient un moyen pour un individu ou un groupe d’individus de faire partie d’une communauté. Elle représente aussi un lien entre la compréhension du processus d’apparition et sa matérialisation, entre les espaces artistiques, visuels et littéraires. Ce colloque se propose de discuter les mécanismes et les schémas qui jalonnent ce processus, en se concentrant sur les multiples références qui ont déterminé l’acte de paraître et disparaître. Une attention particulière sera portée sur les médias culturels qui permettent la mise en scène, tels que l’image populaire et/ou satirique, les représentations théâtrales, l’industrie du divertissement, la photographie, mais aussi la spatialité liée à la mise en scène. Le caractère hétéroclite de ces manifestations encourage une approche multidisciplinaire qui repose largement sur la transmédialité, la perméabilité des points de vue à la croisée de nombreuses disciplines. Parmi les axes possibles : La mise en scène dans les arts visuelsReprésentations de la mise en scèneImpact des images sur le statut social de la mise en scèneLa mise en scène à travers l’image : estampe, caricature, photographieLa mise en scène à travers le mouvement, l’image animée et la projection Matérialités de la mise en scèneLa mise en scène à travers les représentations théâtralesLa mise en scène dans l’industrie du divertissementPratiques culturelles liées à l’organisation des spectaclesDiversification des modalités de la mise en scène Le culte de la performancePerméabilité des médias et des genresMise en scène du soi et de l’autreActeurs et personnifications Les espaces de la mise en scèneL’espace comme catalyseur de la mise en scène et la relation avec le publicSpatialités et interactions de la mise en scèneL’espace littéraire entre fiction et genres théâtraux Les propositions d’intervention (maximum 250 mots), en français ou en anglais, doivent être envoyées ensemble avec une courte bio-bibliographie (maximum 500 mots) à Camilla Murgia à l’adresse suivante: camilla.murgia@unil.ch , *au plus tard le 10 décembre 2019 * . L’acceptation des propositions va être communiquée pour la fin Décembre. Les contributions vont être publiées dans un volume. Le colloque est soutenu par la Faculté des Lettres, section d’Histoire de l’Art, Université de Lausanne ( https://www.unil.ch/hart/fr/home.html ), et par le Centre SHC (Centre des Sciences Historiques de la Culture), Université de Lausanne ( https://www.unil.ch/shc/fr/home.html ). Il n’y a pas de frais d’enregistrement pour le colloque.

"Une strophe inédite de Baudelaire" (ActuaLitte.com)

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https://www.fabula.org/actualites/documents/93760.jpg"Les Fleurs du Mal : une strophe inédite de Baudelaire découverte" par Nicolas Gary, sur ActuaLitte.com le02.11.2019 À peine identifiée, tout de suite mise en vente, ou presque. Dans le poème Les Bijoux, qui fut censuré en 1861 suite au procès pour outrage aux bonnes mœurs, on comptait huit quatrains. Une femme nue, parée de bijoux uniquement… Et semble-t-il, une strophe inédite avait été ajoutée de la main du poète. Lire l'article dans son intégralité…

Leçons de l'histoire de l'Afrique. Leçon inaugurale de F.-X. Fauvelle (Collège de France)

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https://www.fabula.org/actualites/documents/93761.jpgLeçons de l'histoire de l'Afrique Leçon inaugurale deFrançois-Xavier Fauvelle au Collège de France 3 octobre 2019 18:00 19:00 Amphithéâtre Marguerite de Navarre-Marcelin Berthelot « Ce n’est certes pas la tâche de l’historien de l’Afrique que d’être chargé de l’histoire nationale, mais c’est la sienne que de rendre disponibles les passés de l’Afrique, de contribuer à faire cohabiter les ancêtres de nos contemporains dans une histoire non pas maison mais jardin où s’entremêlent les souches ». Version audio ou vidéao sur le site du Collège de France… Lire un entretien antérieur de F.-X. Fauvelle sur nonfiction.fr… * Une nouvelle chaire intitulée Histoire et archéologie des mondes africains est confiée à l’historien et archéologue François-Xavier FAUVELLE. Spécialiste reconnu de l’histoire ancienne de l’Afrique, François-Xavier FAUVELLE,né en 1968, fait partie d’une nouvelle génération de chercheurs qui s’est attachée à nous livrer une histoire de l’Afrique connectée, vivante et globale, toujours en mouvement. En ouvrant la réflexion épistémologique sur l’écrit et l’archéologie, ses travaux proposent au spécialiste, mais aussi au grand public, de découvrir ou redécouvrir la variété et la singularité des mondes africains en luttant contre les préjugés d’une Afrique « sans histoire ». Au cours de sa carrière, François-Xavier FAUVELLEa investi de nombreux terrains sur tout le continent. Parmi ceux-ci, l’on peut citer le Sud et l’Afrique australe, où il a mené une vaste enquête autour de la figure du Hottentot ; l’Est et la Corne de l’Afrique, où il a dirigé le Centre Français d’Etudes Ethiopiennes à Addis Abeba et co-découvert la ville éthiopienne d'Ifat, capitale du sultanat qui porte son nom et qui fut la principale formation politique islamique de l'Ethiopie du XVe siècle ; et enfin le Nord et le Maghreb autour du chantier de fouille de Sijilmâsa, ville oasis située en bordure du Sahara, qui a établi pendant plus de 700 ans une connexion entre le monde méditerranéen et islamique d’un côté et le monde subsaharien de l’autre. Outre une très vaste bibliographie savante, il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui ont fait date : Le Rhinocéros d’or. Histoires du Moyen Âge africain (Alma, 2013, réédité en poche, « folio histoire », 2015), traduit en une dizaine de langues ; L’Invention du Hottentot. Histoire du regard occidental sur les Khoisan, XVe-XIXe siècle (réédité en poche en 2018 par les Éditions de la Sorbonne), ou encore L’Afrique ancienne, de l’Acacus au Zimbabwe. 20.000 ans avant notre ère – XVIIe siècle (Belin, 2018), fruit d’un chantier collectif rassemblant de nombreux auteurs français et étrangers.

J. Barda, Experimentation and the Lyric in Contemporary French Poetry

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https://www.fabula.org/actualites/documents/93762.jpgJeff Barda, Experimentation and the Lyric in Contemporary French Poetry , Palgrave, collection "Studies in Modern European Literature", 2019. Experimentation and the Lyric in Contemporary French Poetry offers a new theoretical approach and historical perspective on the remarkable upsurge in creative poetic practices in France that have challenged traditional definitions of poetry and of the lyric. Focusing on the work of Pierre Alferi, Olivier Cadiot, Emmanuel Hocquard, Franck Leibovici, Anne Portugal and Denis Roche, this book provides an analysis of the most influential poets in French poetry of the last few decades. It contextualizes the theoretical models that inform their investigations, analyzing them alongside the history of the avant-garde and the heated theoretical debates that have taken place over whether to continue or bring an end to the lyric. Systematically addressing the various strategies employed by these poets and drawing on reception theory and cognitive studies, Jeff Barda argues that French radical poetics re-evaluates the lyric in cognitive terms beyond the personal.This book is essential reading for anyone interested in twenty-first-century forms of experimental writing and the connections between literature and the arts today. “Focusing on the principle of recycled language, Barda gives us a delightfully readable and comprehensive account of contemporary French poetics. He presents not only six of the most important poets in France today, but also the history of twentieth century French poetry, the political and social stakes at its core, and many of the thinkers, from Wittgenstein to Deleuze, who have informed it. This is an essential text for anyone interested in French literature, shining a spotlight on its vibrant present and pointing toward its very promising future.” Jeff Barda is Junior Research Fellow in French at Murray Edwards College, University of Cambridge, UK. Lire un extrait sur lesite de l'éditeur… * Reviews: “Focusing on the principle of recycled language, Barda gives us a delightfully readable and comprehensive account of contemporary French poetics. He presents not only six of the most important poets in France today, but also the history of twentieth century French poetry, the political and social stakes at its core, and many of the thinkers, from Wittgenstein to Deleuze, who have informed it. This is an essential text for anyone interested in French literature, shining a spotlight on its vibrant present and pointing toward its very promising future.” (Cole Swensen, poet, translator and Professor of Literary Arts, Brown University, USA) “Anyone interested in the fate of the lyric whether French or otherwise, in our time, will profit from reading this brilliant analytic study of what poetry does and does not do in the age of information.” (Marjorie Perloff,Professor Emerita of English at Stanford University, USA and Florence R. Scott Professor of English Emerita at the University of Southern California, USA) * Table of contents (6 chapters) Introduction: ‘It was war between the literalist and the lyric poets. Starwars. The grammatical-communist Robots against the real Humans’ Materials Tools and Operations Techniques of Assemblage The Lyric Reading Performance

Tourisme et formes brèves (Angers)

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Séminaire BREF, dans le cadre de l'axe 2 "Nouvelles et formes brèves" du laboratoire CIRPaLL (EA 7457) Séminaire «Tourisme et formes brèves» 22 novembre 2019, 9h-11h30 9h Conférence de Vincenzo Cicchelli (université Descartes-Paris 5): «Bildung et voyages de formation juvéniles au XXI e siècle: quel lien avec les formes brèves ?» 10h15 Table ronde (Vincenzo Cicchelli; Julie Bonniord, CIRPaLL, Angers; Joséphine Comte, ESTHUA, Angers; Mathilde Labbé, L’AMo, Nantes) Salle Frida Kahlo, Maison de la Recherche Germaine Tillion Organisé par Cécile Meynard, Michelle Ryan-Sautour et Emmanuel Vernadakis Avec le soutien de la MSH Ange-Guépin.

"Thérapeutique des passions et autoconsolation dans le journal intime". Conférence d'Emmanuelle Tabet (Angers)

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Conférence d’ Emmanuelle Tabet (CNRS) Thérapeutique des passions et autoconsolation dans le journal intime Mercredi 27 novembre 2019, 18h30 Salle Frida Kahlo Maison de la Recherche Germaine Tillion, 5bis, bd Lavoisier, Angers Organisée dans le cadre de l’Axe 1 «Mythe et sacré» du CIRPaLL Contact: Cécile Meynard, cecile.meynard@univ-angers.fr .

Coup d'éclat du bref (Angers)

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«Coup d’éclat du bref» Colloque de l' Université catholique de l’Ouest, les5-6 décembre 2019 Organisation: Cécile Meynard (PU, Université d’Angers), Annie Birks (MCF, Université catholique de l’Ouest) Cette manifestation, soutenue par la MSH Ange-Guépin, s’inscrit dans le cycle interdisciplinaire organisé à l’UA autour de la notion de «forme brève» depuis 2015 (laboratoire CIRPaLL), et dans la continuité de la réflexion menée au sein du LEMIC à l’UCO sur «Ruptures». Nous souhaiterions ici envisager dans sa dimension percutante et performative la forme brève, qui peut contribuer à faire bouger l’histoire par sa forte valeur politique et plus généralement idéologique, et qui dans certains cas en vient même à synthétiser, à symboliser une action ou un moment historiques. C’est ainsi à une forme d’efficacité historique et politique de la forme brève (slogan, tract, pamphlet, voire forme littéraire brève engagée, comme la poésie ou la nouvelle…) qu’on s’intéressera. On peut penser plus précisément aux formes brèves dans la littérature militante, résistante, de combat («Liberté, j’écris ton nom» d’Eluard, «L’Affiche rouge», «La Rose et le Réséda» d’Aragon, la poésie de Pablo Neruda, «Le silence de la mer» de Vercors…), à la puissance de l’effet des chroniques, éditos, gros titres, Unes dans la presse (du «J’accuse» de Zola en tête du Journal L’Aurore aux caricatures de Mahomet à la Une de Charlie Hebdo ), des photographies de reportage( Kim Phuc par Nick Ut, 8 juin 1972; L’Homme de Tien An Men par Jeff Widener, 1989), des slogans («Ni Dieu ni maître!», «Prolétaires, de tous les pays, unissez-vous!» «Radio Paris ment, Radio Paris est allemand», «Sous les pavés, la plage», «Elections, piège à cons!», «Hasta la victoria, siempre», «Soyons réalistes, demandons l’impossible», «America first»…), de la chanson(«Sunday, bloody Sunday», U2, 1983; «We shall overcome», Pete Seeger, 1963; «99 Luftballons», Nena, 1983); «Aux armes et caetera», Gainsbourg, 1979; «Free Nelson Mandela», The Special AKA, 1984; «El Général», Rais le Bled, 2010…), des objets et gestes symboliques(la rose des socialistes, les mains serrées de Kohl et Mitterrand à Verdun en 1984, le poing levé des champions olympiques de 1968…), etc. On pourrait même s’intéresser à l’usage par nos politiques de formules et «petites phrases» plus ou moins stratégiquement distillées et qui sont entrées dans un imaginaire collectif («Paris outragé! Paris brisé! Paris martyrisé! Mais Paris libéré…», «Français, je vous ai compris», «Ich bin ein Berliner», «casse-toi, pauvre con», «Taisez-vous El Kabbach!», «vous avez tout à fait raison, Monsieur le Premier ministre», «un pognon de dingue»…) Autant de formes qui soulignent la force historique, idéologique et politique du bref, et qui gagnent à être approchées en croisant les angles disciplinaires. PROGRAMME 5-6 DÉCEMBRE 2019 AMPHI SAINT-ANSELME, Université catholique de l'Ouest 5 DÉCEMBRE : 9h30 : Accueil 10h : Discours : Catherine Mouneyrac (vice-recteur à la recherche et à la valorisation de l’UCO) ; Gwenola Sébaux (vice-doyenne à la recherche, UCO) ; Emmanuel Vernadakis (directeur-adjoint du CIRPaLL, UA) Annie Birks et Cécile Meynard - Présentation des 2 journées Thème : Coup d’éclat du bref et contemporanéité 10h30: Nathanaël Wallenhorst (maître de conférences, UCO) «Anthropocène» Discutant : Bertrand Guest 11h10: Bertrand Guest (maître de conférences, UA) «Des murs bavards. Essai de poétique comparée du graffiti» Discutante : Anne Vincent 11h50: Pierre Leroux (professeur, UCO, Angers) «Cinquante nuances de mépris (présidentiel): le "Pauvre con", les "Sans-dents", et "Ceux qui ne sont rien"» Discutant : Sébastien François 12h30 : déjeuner Thème : Idéologies au format bref 14h: Clifford Baverel (doctorant, UA) «Les mèmes Internet des groupes anarchistes comme outil militant de diffusion idéologique» Discutant : Emmanuel Vernadakis 14h40: Tom Williams (maître de conférences, UA ) « Keep calm and carry on . Slogans de propagande du ministère de l’information britannique pendant la Seconde Guerre mondiale » Discutante : Laetitia Langlois 15h20: Michaela Grévin (maître de conférences, UA) « ‘ Patria o muerte, venceremos ! ’ : à l’école de la rhétorique révolutionnaire cubaine» Discutant : Daniel Lévêque 16h : pause 16h10: Marie-Claude Rousseau (attachée à la mission patrimoine UCO) «L’art comme acte de résistance: les caricatures de guerre de Maurice de La Pintière» Discutante : Andrea Micke-Serin 16h50: Laetitia Langlois (maître de conférences, UA) « Haine à la une : les tabloïds britanniques et l’Union Européenne » Discutant : Tom Williams 18h : Visite guidée des tapisseries de Maurice de La Pintière avec Marie-Claude Rousseau (Amphithéâtre Bedouelle, l’UCO) 6 DÉCEMBRE : 9h : accueil Thème: Formes brèves militantes en littérature et au cinéma 9h30 : Carole Bauguion (maître de conférences, UCO) «Coup d’éclat du bref dans l’œuvre poétique de Charles d’Orléans» Discutante : Frédérique Le Nan 10h10: Marc Michaud (maître de conférences, UCO) «Des Signaux de fumée : le coup d’éclat indien à travers les titres des productions écrites des auteurs autochtones» Discutante : Émilie Marolleau 10h50 : pause 11h: Yvelin Ducotey (docteur, ATER UA) «Le cinéma adolescent : un cinéma de rupture fait de brièveté» Discutant : Michelle Ryan-Sautour 11h40: Andrea Micke-Serin (doctorante, UCO) « Intouchables en Allemagne – une question d’amitié linguistique» Discutante : Gwénola Sébaux 12h20 : déjeuner 13h40 : Présentation par Anne Vincent du tableau qui a servi de visuel pour le colloque: «Bruxelles», 2014, gouache sur toile, 40x40cm. Thème : Enjeux sociétaux du bref 14h: Thomas Anh Ngoc Hoang (maître de conférences, UCO) «Hashtags, une petite forme sur les réseaux socio-numériques, mais de grands enjeux de pouvoir à l’ère du capitalisme médiatique» Discutante : Magalie Prodhomme 14h40: Gérard Houdeville (Maître de conférences, UCO) «‘Le service civique : une mission pour chacun au service de tous’, du slogan aux appropriations réelles des jeunes» Discutante : Hélène Desfontaines 15h20 : Sheena Trimble (maître de conférences, UCO) «Coups de pouce, coups bas, coups d’éclat du bref dans The Canadian Nurse ? L’immigration d’infirmières au Canada au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale» Discutant : Éric Pierre 16h : pause 16h10: Eric Pierre (Professeur, UA) «Fermer les bagnes d'enfants : L'Assiette au beurre du 13 février 1909» Discutant : Sheena Trimble 16h50: Emilie Marolleau (maître de conférences, UCO) «Fanvids et (re)lecture féministe des séries télévisées» Discutante : Karima Thomas 17h30: Annie Birks et Cécile Meynard : Synthèse Fin du colloque : 17h45.

A. Ventura, JulioCortázar​ : fantastique et nouveau fantastique. Les territoires de l'insondable

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https://www.fabula.org/actualites/documents/93766.pngAntoine Ventura Julio Cortázar​ : fantastique et nouveau fantastique. Les territoires de l'insondable Presses Universitaires de Bordeaux, coll. "Parcours universitaires" 398 p. ISBN : 9791030004861 24,00 € PRÉSENTATION Rares sont les études d’envergure parues en France sur Julio Cortázar, l’un des grandsécrivains latino-américains du xxe siècle,bien qu’il ait connu le succès durant la seconde partie de sa vie, en tant que parisiend’adoption. Alors que l’on dispose, depuisla fin des années 2000, de beaux volumesrassemblant l’ensemble de ses nouvelleset récits. La présente étude propose unemise en perspective de l’oeuvre et unapprofondissement dans son interprétation.Héritière de plusieurs traditions (littérature gothique, nouvelle fantastique d’Argentine et d’Uruguay, surréalisme, existentialisme),son oeuvre en propose un mélange subtilqui renouvelle le genre et met en échec lesthéories du fantastique. Par ailleurs, sa culturelittéraire à la fois hispanique et anglophoneen a fait un redoutable nouvelliste. Enprenant principalement appui sur l’un desderniers recueils parus, Nous l’aimons tant,Glenda (1980), l’étude de cette écriture met enévidence cette maîtrise des genres mais aussitout ce qui demeure sous-jacent, à savoir lamise en avant de l’insondable du monde etdu moi, de la subjectivité et de son opacité,y compris au travers d’un discours du désiramoureux (très peu étudié jusqu’ici) et d’un questionnement sur le contexte politiquedes années 1970 en Amérique latine que le traitement fantastique rend paradoxalementénigmatique. TABLE DES MATIERES Introduction : Julio Cortázar, écrivain, nouvelliste Partie 1 - La formation de l’auteur et les influences manifestes Chapitre 1 - Le surréalisme Chapitre 2 - L’existentialisme Chapitre 3 - La tradition du fantastique rioplatense Partie 2 - Fantastique et nouveau fantastique Chapitre 4 - Un genre, des théories, un lexique Chapitre 5 - Le fantastique du xixe au xxe siècle et ses théorisations Chapitre 6 - Du point de vue de Cortázar Chapitre 7 - Le point de vue de Alazraki et ses limites Partie 3 - Les fantastiques dans Queremos tanto a Glenda/ Nous l’aimons tant, Glenda, entre tradition et innovation Chapitre 8 - Le fantastique indéniable ou « traditionnel » Chapitre 9 - Le néo-fantastique ou le surnaturel naturalisé dans « Queremos tanto a Glenda » Chapitre 10 - Un fantastique évanescent : poétique de la (fausse) coïncidence ou la double lecture Partie 4 - La construction du recueil et des nouvelles. Logiques sémantiques et narratives Chapitre 11 - Théorie(s) du recueil de nouvelles Chapitre 12 - L’organisation du recueil Queremos tanto a Glenda/Nous l’aimons tant, Glenda Chapitre 13 - Cortázar, élève de Poe et de Quiroga : métaphysique et techniques de la nouvelle Partie 5 - Les territoires de l’insondable et de la subjectivité Chapitre 14 - Perspective globale. La thématique amoureuse dans le corpus de nouvelles Chapitre 15 - L’insondable ou l’énigme du monde et du moi Chapitre 16 - Énonciation, subjectivité et opacité Chapitre 17 - Énonciation, métarécit et opacité Chapitre 18 - Un discours amoureux ? Le désir et autres complexité Chapitre 19 - L’insertion du politique ou le refus du message direct Chapitre 20 - Intertextualidad literaria y artística en Queremos tanto a Glenda Conclusion : saisir les fils de la Vierge/la bave du Diable

Journée d'études : "Le romanesque dans Ecrire la vie d'Annie Ernaux" (Lille)

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Journée d'études : "Le romanesque dans Ecrire la vie d'Annie Ernaux" (Lille) 29 novembre 2019 Université de Lille - Maison de la recherche. Salle F - 013 PROGRAMME 9h15 Accueil des participants et ouverture de la journée 10h Aurélie Adler (Université d’Amiens) Une femme romanesque: la figure maternelle dans l’œuvre d’Annie Ernaux 10h30 Yves Baudelle (Université de Lille) Annie Ernaux ou le désenchantement du monde Discussion et pause café 11h30 Morgane Kieffer (Université de Namur, Belgique) «Sentir la force des clichés»: le romanesque au service de l’élargissement transpersonnel de l’expérience chez Annie Ernaux 12h François Dussart (Université de Lille) Le personnage Annie Ernaux: qui dit «je» dans Écrire la vie ? Discussion 12h45 Déjeuner 14h Bruno Blanckeman (Université Sorbonne Nouvelle) Le romanesque diffus des Années 14h30 Anne Wattel (Inspé-Lille-HdF) La rencontre sur une table de dissection d’Anna Karénine et d’un slip russe: surimpression et punctum romanesques dans Passion simple et Se perdre. Discussion et pause café 15h30 Daniel Bengsch (Université de Constance) « Ce redoublement du plaisir et de la douleur» : le romanesque dans Journal du dehors d’Annie Ernaux 16h Élise Hugueny-Léger (Université de St Andrews, Écosse) L’Occupation , ou le film de la jalousie Discussion 17h15 Clôture de la journée

L’image de la Pologne dans la société belge aux XX e et XXI e siècles (Cracovie)

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Appel à communications Colloque pluridisciplinaire international «L’image de la Pologne dans la société belge aux XX e et XXI e siècles» 29-30 avril 2020 Les communications présentées lors du colloque pourront s’inscrire dans l’un des axes énumérés ci-dessous (liste non exhaustive): 1) Le poids de l’Histoire: facteurs qui ont favorisé ou rendu difficile le rapprochement entre les deux pays; influence de la politique intérieure de la Pologne sur l’image du pays en Belgique. 2) Les médiateurs et les transferts: rôle des slavistes (polono-)belges, comme C. Backvis, W. Lednicki, H. Grégoire, A. Van Crugten, D. Walczak-Delanois; histoire de l’enseignement de la langue polonaise dans les universités belges; diplomates belges en Pologne, polonais en Belgique; rôle des ambassades et des représentants des régions; rôle des Polonais dans les milieux belges francophone et néerlandophone (écrivains, intellectuels, exilés politiques, ouvriers); vie des communautés polonaises en Belgique: organisations, associations d’amitié, etc.; diaspora polonaise à Bruxelles, «capitale de l’Europe»; parlementaires et leurs activités; traducteurs, assistants – leurs témoignages; effets de l’activité des trois «ambassades» polonaises en Belgique: l’officielle, celle auprès de l’UE, celle auprès de l’OTAN; apport des Juifs polonais ou des Juifs d’origine polonaise, de l’entre-deux-guerres jusqu’à nos jours – leurs organisations, leur littérature. 3) Les relations culturelles et artistiques: analyse de la bibliographie des ouvrages polonais traduits en français et en néerlandais et de leur réception en Belgique (éditeurs, mécènes, accueil critique); circulation des expositions, représentations théâtrales, films; festival «Europalia 2001 – Pologne» et ses effets. 4) La Pologne dans les lettres belges: la Pologne en tant qu’espace et les Polonais comme personnages dans les lettres belges francophones ou néerlandophones (p.ex. chez M. Ley, G. Simenon, P. Nothomb, D. Gillès, H. Brabant, Y.-W. Delzenne, A. Van Crugten, F. Emmanuel); cas des écrivains belges d’origine polonaise et de leur vision de la Pologne (D. Scheinert, R. Kalisky, E. Savitzkaya, A. Berenboom, B. Dan, N. Skowronek, I. Bielecki, A. Walachniewicz); question des stéréotypes littéraires; idéologie des représentations; analyse comparative des œuvres littéraires d’un même courant, des influences réciproques (p.ex. Jeune Belgique et Jeune Pologne). 5) La Pologne dans la presse belge: échos de l’Histoire et de l’actualité polonaises dans les journaux et périodiques belges; leurs enjeux idéologiques et politiques. 6) Les appréciations mutuelles belgo-polonaises: différentes colorations des représentations réciproques; dimension axiologique et idéologique des images de l’Autre. * Modalités pratiques: Les personnes intéressées sont priées d’envoyer leurs propositions de communication (titre et bref résumé du propos – 5 lignes environ) à l’adresse: przemyslaw.szczur@up.krakow.pl La langue des communications: le français (de préférence; des communications en polonais ou en anglais pourront toutefois être acceptées à titre d’exception, si elles présentent un intérêt particulier pour la problématique du colloque). La date limite pour l’envoi des propositions de communication: le 31 janvier 2020. La notification des réponses par le comité d’organisation: le 15 février 2020. Les frais de déplacement et d’hébergement des participants seront pris en charge par les organisateurs. * Le comité d’organisation: Józef Łaptos Inga Kawka Wojciech Prażuch Przemysław Szczur

Colloque de l'Observatoire de la lecture des adolescents (Paris)

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3e édition du colloque annuel de l’Observatoire de la lecture des adolescents Quels écarts, réels ou fantasmatiques, constate-t-on entre les pratiques culturelles et numériques des adolescents ? Quid de la lecture et de l’écriture ? En quoi et comment les territoires déterminent-ils des pratiques ? Quels autres facteurs ont-ils un impact sur les pratiques des jeunes : quelle incidence les inégalités sociales ont-elles ? Quels écarts ou similitudes malgré des contextes différents observe-t-on ? Comment utiliser ces données dans la conception de médiations en direction des jeunes ? Colloque soutenu par les ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et de la Culture. 9h00 Accueil 9h30 « Le remue-méninges du colloque » : pourquoi «les écarts» ? Nouveau rendez-vous, ce «remue-méninges» annuel ouvrira désormais la journée de l’Observatoire : chaînage entre ses colloques, il synthétise les grandes questions des éditions précédentes pour les relier au thème de l’année. Ouverture par Christine Mongenot, maîtresse de conférences en littérature française et membre associée du laboratoire AGORA de l’Université de Cergy-Pontoise, ancienne responsable du Master « Littérature de jeunesse – formations aux métiers du livre et de la lecture pour jeunes publics » à l’Université de Cergy-Pontoise/Inspé de Versailles 10h00 Jeunesses rurales : représentations et réalités des pratiques ? « Les filles du coin. Sociabilités des jeunes femmes des classes populaires dans l’espace rural » par Yaëlle Amsellem-Mainguy, sociologue, chargée de recherche à l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire, associée au CERLIS et à l’INED, rédactrice en chef de la revue Agora débats/jeunesses Comment parler à tous depuis une rédaction parisienne ? L’exemple du Monde des ados (Fleurus Presse) par Marion Gillot, rédactrice en chef du Monde des ados (Fleurus Presse) Rebond. Témoignage de la Ligue de l’enseignement (sous réserve) 11h00 J’ai 15 ans et je (ne) lis (pas) : focus sur les adolescents de 15 ans en France De nouveaux chiffres de l’OCDE à découvrir : des repères clés Volet 1/2. Pratiques culturelles, scientifiques, de lecture, que disent les adolescents ? Quelles sont les habitudes de lecture des jeunes de 15 ans en France ? Quelles différences significatives relève-t-on avec les autres pays de l’OCDE ? Quels écarts observe-t-on entre les garçons et les filles ? Quel est l’impact de l’origine sociale ? Quelles sont les évolutions marquantes à pointer d’une enquête à l’autre ? Corinne Heckmann, analyste, et Manon Costinot, statisticienne, à la Direction de l’éducation et des compétences, OCDE 11h15 Pause 11h30 Discours officiels. En quoi ces questions de l’Observatoire de la lecture des adolescents sont-elles en prise avec les politiques publiques ? 12h00 Résultats inédits de l’enquête : « Les 15-25 ans & les YouTubers de sciences » Première partie d’une grande enquête de référence, ces résultats quantitatifs dressent un état des lieux inédit des usages des 15-25 ans sur YouTube : quels YouTubers les 15-25 ans suivent-ils ? Regardent-ils des chaînes « de sciences » ? Quelle légitimité ont-elles à leurs yeux ? Comment réutilisent-ils éventuellement leurs contenus ? Certains critères (géographiques, sociaux, culturels…) ont-ils un impact sur leur pratique ? Quelles incidences ces usages ont-ils sur la lecture ? Enquête de Lecture Jeunesse soutenue par les ministères de la Culture, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et l’Institut national de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire. Sont partenaires : l’AMCSTI, Universcience, Le Café des sciences, la Fill. Sonia de Leusse-Le Guillou, directrice de Lecture Jeunesse et Armelle Vincent, directrice de clientèle, IPSOS 13h00 Pause déjeuner 14h15 J’ai 15 ans et je (ne) lis (pas) : focus sur les adolescents de 15 ans en France Volet 2/2. De nouveaux chiffres de l’OCDE à découvrir : des repères clés Corinne Heckmann, analyste, et Manon Costinot, statisticienne, à la Direction de l’éducation et des compétences, OCDE 14h30 Goûts, pratiques et usages culturels des adolescents issus des « territoires populaires » Les résultats d’une enquête de l’Injep à paraître en 2020 Qu’est-ce qu’un « territoire populaire » ? Quels goûts et pratiques des jeunes observe-t-on selon les territoires ? Les écarts éventuels sont-ils des différences de pratiques réelles ou des écarts de représentations ? Les termes (culturel, loisirs…) désignent-ils la même chose ? En quoi les territoires déterminent-ils des modes de socialisations spécifiques ? Chantal Dahan, chargée de recherches à l’Institut national de la Jeunesse et de l’Éducation populaire (spécialiste des pratiques artistiques et culturelles des jeunes) ; Emmanuelle Guittet, sociologue, chargée de recherche au LabEx ICCA (Industries culturelles et création artistique) et chercheuse associée au Cerlis (Centre de recherche sur les liens sociaux), spécialiste des pratiques de lecture et de la prescription littéraire ; Clémence Perronnet, sociologue, maîtresse de conférences à l’UCO Bretagne Sud (spécialiste des questions relatives aux sciences, au genre et à la construction des pratiques culturelles) Rebonds. Témoignages de l’Afev (sous réserve) et des Francas (sous réserve) 15h30 « Écrire un livre, à quoi ça me sert ? » Quelle perception d’un dispositif pour donner le goût de la lecture, par des jeunes en milieu rural ou rurbain éloignés de la culture de l’écrit ? Comment valoriser des pratiques et des compétences existantes chez les adolescents pour renouer avec la pratique de la lecture et de l’écriture ? Marine Doinel, chargée de mission numook , Agathe Kalfala coordinatrice de formation, Christelle Gombert, rédactrice en chef de la revue Lecture Jeune 16h15 Conclusion : la vision de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme

J.-B. Amadieu, J.-C. Darmon, Ph. Desan (dir.), L'immoralité littéraire et ses juges

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https://www.fabula.org/actualites/documents/93770.jpegL'immoralité littéraire et ses juges Dirs. : Jean-Baptiste Amadieu, Jean-Charles Darmon, Philippe Desan Editions Hermann, 2019 * 282 p. 34 euros ISBN : 9791037002204 * DESCRIPTION : De la Renaissance à nos jours, critiques et censeurs ont jugé certains textes littéraires comme immoraux. Les études ici réunies explorent ces jugements à la fois divers par leur contexte d'origine et homogènes dans leur interrogation sur les rapports entre les lettres et les moeurs. Sur une question aussi controversée, une enquête sur une longue période offre un recul profitable pour aborder le rôle mystérieux qu'exercent les oeuvres sur les croyances et les conduites.Une telle question ne saurait se limiter à une démarche littéraire, puisqu'elle s'arrime à des débats intellectuels sur le bien-fondé de la morale, sur la part d'autonomie de l'art, sur la psychologie du public, sur la légitimité des tribunaux à prononcer des sentences sur les oeuvres de l'esprit, sur la neutralité de l'autorité politique à l'égard des convictions éthiques - autant de questions toujours discutées. Jean-Baptiste Amadieu est chercheur au CNRS, où il étudie la littérature française des XIX e et XX e siècles, dans ses rapports avec le droit, la morale et la religion. Jean-Charles Darmon est professeur de littérature française à l’École normale supérieure, dont il a été directeur adjoint. Il dirige depuis sa création le Centre de recherche sur les relations entre littérature, philosophie et morale. Philippe Desan est professeur de littérature française et d'histoire culturelle à l'université de Chicago. Il est notamment l'auteur de Montaigne. Les formes du monde et de l'esprit (2008) et Montaigne. Une biographie politique (2014). Il dirige la revue Montaigne Studies et a reçu en 2015 un Grand Prix de l'Académie française pour ses travaux sur Montaigne. * Voir le site de l'éditeur...

A. Guiheux (dir.), Acteurs et architectes

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https://www.fabula.org/actualites/documents/93771.jpegActeurs et architectes Alain GUIHEUX (dir.) Editions Hermann, 2019 * 230 p. 32 € ISBN : 9791037001948 * DESCRIPTION : Architecture et cinéma auront été dès l’origine enchaînés l’un à l’autre. Chaplin, Lang, Vidor, Truffaut, Resnais revêtirent des habits d’architecte, car le plus proche parent du cinéma est l’architecture, la machine cinématographique ne pouvant se passer d’architecture et simultanément en démontrant la puissance. Il n’y a pas de cinéma sans architecture, sans porte à claquer ni escalier à dévaler, sans terrasse où promener sa solitude, sans fenêtre, sans balcon. Le cinéma démontre à quoi sert l’architecture, ce que nous devrions savoir de ce qui s’y peut produire. Réciproquement, la bonne architecture est celle qui a choisi le cinéma, elle fait scène avant le cinéma, elle s’invente comme scénario et scénographie, la promenade architecturale qui débouche sur l’horizon de l’océan Pacifique. L’architecture comme le cinéma transforme chaque sujet en acteur. * Voir le site de l'éditeur...

Collectif, Svetlana Alexievitch: la littérature au-delà de la littérature

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https://www.fabula.org/actualites/documents/93772.pngSvetlana Alexievitch: la littérature au-delà de la littérature Deux textes inédits en français de Svetlana Alexievitch (trad. Maud Mabillard) Avec les contributions de Jean-Philippe Jaccard, Nathalie Piégay, Claudia Pieralli, Annick Morard, Wladimir Berelowitch, Tiphaine Samoyault et Daniel de Roulet. La Baconnière, 2019 * 176 p. 24 € ISBN : 978-2-889600-14-4 * DESCRIPTION : Svetlana Alexievitch est une auteure russophone majeure du XXe siècle, consacrée par le prix Nobel de littérature en 2015, dont l’œuvre explore les archives subjectives et la mémoire des anciennes républiques soviétiques. Elle a donné un grand nombre d’entretiens, à la presse russe en particulier, pour expliquer sa démarche et présenter la cohérence de son œuvre; peu d’entre eux sont traduits. Nous nous proposons dans ce volume de publier un de ces entretiens qui constitue une excellente présentation du travail de Svetlana Alexievitch. Intitulé «Le socialisme a disparu, mais nous sommes toujours là», il est paru en 2013 dans Droujba narodov (entretien avec Natalia Igrounova) et apporte des éléments importants sur la réception de son œuvre en Russie et ailleurs. Le second texte inédit en français reproduit dans le volume est l’allocution que Svetlana Alexievitch a donnée à l’Université de Genève lors de la réception de son prix de Docteure Honoris Causa en octobre 2017. Dans celui-ci, à teneur plus autobiographique, elle expose l’importance de son milieu d’origine, la valeur déterminante qu’a jouée la Deuxième Guerre mondiale dans son éducation et sa formation et des éléments de sa méthode. Cette publication est accompagnée de six textes critiques et d’une lettre de Daniel de Roulet, qui mettent tous en valeur la dimension littéraire de cette œuvre. Si l’on a souvent mis en avant le caractère puissant des témoignages qu’elle constitue, on a trop peu accordé d’attention à l’ancrage de Svetlana Alexievitch dans la tradition européenne de l’écriture de l’Histoire. Il s’agira donc de considérer la force littéraire de l’œuvre de Svetlana Alexievitch, qui nous oblige à nous confronter aux violences historiques et politiques de notre temps mais aussi à nous s’interroger sur ce que peut la littérature face aux conflits armés (La guerre n’a pas un visage de femme, Les cercueils de zinc), à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (La supplication), à la chute de la société et du régime soviétiques (La fin de l’homme rouge). L’orchestration des voix et le montage des documents révèlent la puissance pathétique de ces récits: l’Histoire est perçue depuis l’expérience individuelle en marge de l’héroïsme et bordée par l’effacement. * Voir le site de l'éditeur...

G. Sand, Romans I, II (Bibliothèque de la Pléiade, éd. J.-L. Diaz)

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https://www.fabula.org/actualites/documents/93773.jpgGeorge Sand, Romans I, II Ed. par José-Luis DIAZ Collection Bibliothèque de la Pléiade , Gallimard, 2019 * DESCRIPTION : 1839. «Le roi des romanciers modernes, c'est une femme», déclare Jules Janin, prince des critiques. Certes, il s'agit pour lui d'ôter sa couronne à Balzac, dont il n'a pas aimé Illusions perdues . Mais son admiration pour George Sand (car c'est elle, «le roi») est sincère, et partagée : par Balzac lui-même, puis par Flaubert, qui comparera son amie à un grand fleuve d'Amérique : «Énormité et Douceur.» Voilà ce que fut la romancière pour ses contemporains. On est loin de la considération réticente dont se contentera longtemps la postérité, avant que le vent ne tourne de nouveau, en faveur cette fois de l'œuvre, soutenue par une personnalité qui rayonna sur plusieurs scènes littéraire, politique, sociale. Sand a publié plus de soixante-dix romans. Les quinze que voici ont été choisis pour leurs qualités propres et parce qu'ils illustrent ses différentes manières. Indiana , immense succès, est le premier qu'elle signe de son nom de plume. Le roman-poème de Lélia – révolte métaphysique et sexualité féminine en 1833 – fait scandale. Mauprat échappe aux qualificatifs ou les mérite tous : roman historique, familial, d'amour, d'aventures, noir, humanitaire, social... Pauline est un «roman de l'artiste», veine à laquelle appartient aussi, le diptyque constitué de Lucrezia Floriani et du Château des Désertes . Isidora surprend par sa modernité, forme et fond. Le triptyque champêtre, La Mare au Diable , François le Champi , La Petite Fadette , fait de Sand une pionnière de l'ethnographie et de l'ethnolinguistique, et de l'ethnomusicologie si l'on y ajoute Les Maîtres sonneurs . Dans Elle et lui passe l'ombre de Musset. (Pour celle de Chopin, voyez Lucrezia .) La Ville noire est un roman «industriel» à la fois réaliste et utopiste. Juste avant Voyage au centre de la Terre , Laura, voyage dans le cristal débusque le fantastique au cœur de la science. Nanon enfin récrit l'histoire de la Révolution en donnant la parole à une paysanne. «Je fais des romans, parce que c'est une manière de vivre hors de moi», dit Sand, prompte à se glisser «dans la peau de [s]es bonshommes», comme elle appelle ses personnages. L'essentiel pour elle est dans le mouvement vers l'autre, quête inquiète et patiente ; ce qu'avait bien senti Janin, qui voyait en elle l'«un de ces grands esprits plein d'inquiétudes qui cherchent leur voie». Quadriller le monde social est nécessaire, non suffisant. Si le roman est un plaidoyer (pour les femmes, contre les lois du mariage, pour la justice...), le bon roman exige que soient mêlés «le réel et le poétique». Ainsi naît le romanesque, principe de liberté : c'est l'artiste qui crée le réel, «son réel à lui». Le roman chez Sand a un effet sur «l'emploi de la vie». De lumineuses figures de femmes y mènent un combat pour l'idéal. Vaste dessein. Flaubert (comme toujours) avait raison : énormité et douceur. * 130 euros 2 volumes vendus ensemble ISBN : 9782072859724 * Voir le site de l'éditeur...

Partition/Ensemble (UQÀM & Concordia)

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Partition/Ensemble : Appel de communications libres, conférences-démonstration ou présentations par affiche La Société québécoise d’études théâtrales (SQET) et l’Association canadienne de la recherche théâtrale (ACRT) organisent conjointement un colloque bilingue du 25 au 28 mai 2020, à l’Université du Québec à Montréal et à l’Université Concordia. L’événement, qui a pour thème Partition/Ensemble, se veut un lieu d’échanges autour des modes de composition, de création et de transmission («partition» en français), ainsi que des traditions intellectuelles et artistiques – à la fois partagées («ensemble») et distinctes (« partition » en anglais) – au Canada. Dans le cadre de ce colloque, nous vous invitons à traverser la ville de Montréal et les deux langues officielles du pays. Le thème de l’édition 2020 du colloque constitue déjà un tel geste. En français, une première définition de «partition» réfère à un système de notation qui intègre plusieurs notes afin de produire une composition musicale. Si le concept de la partition est présent en anglais sous l’appellation « score » - notion centrale à une pratique créative contemporaine non axée sur le texte –, « partition » renvoie d’abord et avant tout, dans la langue de Shakespeare, à un acte de séparation, à l’état divisé d’un objet. D’autre part, les sens du terme «ensemble» se chevauchent considérablement en français et en anglais ; dans chaque langue, «ensemble» représente une réunion, une collection ou une totalité d’éléments assortis, ce qui renvoie aussi à un sens commun dans les arts de la scène: un collectif d’acteur·rice·s, de musicien·ne·s ou de danseur·se·s travaillant à atteindre un même objectif. Recouvrant à la fois les idées de partage collectif et de division (ou cloisonnement), Partition/Ensemble ouvre donc sur une constellation de sens qui se déclinent diversement en anglais et en français, mais qui résonnent intensément dans ces deux langues. Le colloque 2020 est l’occasion d’interroger tout le potentiel esthétique et politique de telles notions à l’œuvre dans les arts vivants. Les mots «partition/score» peuvent être envisagés selon deux perspectives : graphique et performative. Graphique, en ce qu’ils référent à des modes de notation et de codification d’une œuvre, qui visent sa transmission suivant des règles préétablies ; performative, lorsqu’ils sont plutôt associés au processus de création, à des façons de créer une œuvre. Julie Sermon et Yvane Chapuis (2016), dans l’ouvrage qu’elles consacrent à la partition et aux objets et concepts des pratiques scéniques aux 20 e et 21 e siècles , écrivent que «le terme de partition a en effet pour spécificité de renvoyer à un objet de médiation concret: c’est un support matériel, consignant un ensemble de signes qui ont vocation à être déchiffrés puis mis en jeu, en fonction de règles et de conventions plus ou moins rigoureusement établies». Parmi les axes possibles de réflexion, on retiendra:La partition comme lieu de l’invention de modes de compositions scéniques, corporels, musicaux inédits au sein d’un ensemble ou d’un collectif artistique. Comment les différents «langages» de la partition (notation du mouvement, de la lumière, de l’analyse dramaturgique, de la création sonore) se rassemblent-ils dans des productions artistiques qui traversent les frontières disciplinaires?La partition en tant que matériau mémoriel, qui a comme visée de garder la trace d’une création, d’un processus, en vue d’une transmission (artistique, historique, pédagogique, etc.).La partition comme forme esthétique fondée sur l’assemblage, le fragment, des tâches à exécuter plutôt que sur le récit dramatique.La partition comme mode d’engagement en dialogue avec d’autres créateur·rice·s du passé, du présent et de l’avenir, pour incarner une forme d’ensemble. Puisque le terme «partition» évoque notamment la division et la distribution (des rôles, du travail, des tâches, par exemple), la question du partage et de l’organisation du travail créatif dans les collectifs d’artistes est également un enjeu. Ces axes devraient conduire à examiner les différentes formes d’intersections esthétiques, créatives et culturelles que ces traversées permettent, empêchent ou remettent en question dans les arts vivants contemporains. Nous souhaitons également creuser un deuxième sens associé au terme « partition », lequel est plus courant en anglais: la partition en tant qu’élément spatial et social. Ainsi, qu’elle soit physique ou conceptuelle, la partition peut être incarnée autant par un rideau que par une frontière territoriale, appelant une rupture géopolitique et un dissensus social. Se voient alors mises en évidence les marques des réalités coloniales canadiennes envers les populations autochtones, par exemple, ce qui continue d’informer les idées que nous nous faisons du savoir, et comment nous vivons ensemble – même rupture qui influe, de manière marquante et durable, sur la configuration socio-spatiale de Montréal, notre ville hôte en 2020, et qui appelle une seconde partition le long de la question linguistique. Ainsi la partition revêt-elle des significations profondément théâtrales dans la mesure où de nombreuses pratiques liées à la performance se fondent sur des divisions sociales et spatiales d’un type ou d’un autre: les coulisses vs la scène, le public vs l’interprète, etc. Et pourtant, comme les arts vivants le montrent, l’espace créé par la partition en est aussi un qui rime avec jointure ou connexion ; en même temps qu’une frontière divise les terres, elle les connecte, comme le suggère le mot «partager». Nous pourrons ainsi poser les questions suivantes:Quels territoires se partagent (au sens de répartitions et de divisions) la SQET et l’ACRT? De même les études théâtrales, les Performance Studies , les études autochtones et d’autres disciplines.Quels partages sont possibles dans les espaces coloniaux, postcoloniaux, décoloniaux et profondément plurilingues comme l’île de Montréal? Ces deux lignes directrices du colloque n’ont pas à être conceptualisées séparément, mais plutôt de manière concomitante; par exemple, les pratiques créatives instituent toujours, sur le plan micropolitique, des manières d’être ensemble qui s’inventent, s’élaborent et se négocient par le collectif; les divisions territoriales et linguistiques sont également des points de rencontre. Nous accueillerons une variété de sujets de recherche et d’approches: même si nous encourageons les propositions s’inscrivant dans les axes proposés autour du thème Partition/Ensemble , nous considèrerons également les propositions hors-thème. En plus des propositions à communications, nous accueillerons aussi les propositions de conférence-démonstration ou performées ainsi que les propositions de présentation par affiche. Pour les propositions de conférence-démonstration, veuillez indiquer vos besoins en espace et en technique. * Vos envois doivent inclure: une proposition de 250 mots, votre nom et votre affiliation, ainsi qu’une bio de 100 mots. La date limite pour envoyer vos propositions est le 4 décembre 2019 , à partitionensemble@gmail.com . Une fois leur proposition acceptée, les participant·e·s devront adhérer à la SQET ou à l’ACRT, ou devenir membres (à prix réduit) des deux associations. Pour de plus amples informations sur la SQET ou l’ACRT, pour devenir membre ou pour renouveler votre adhésion, veuillez visiter les sites http://www.sqet.uqam.ca ou www.catracrt.ca . Sylvain Lavoie (Université Concordia) Nicole Nolette (Université de Waterloo) Coresponsables – Comité de programmation du colloque

Colloque 2020 du Groupe d’Études Sartriennes (Paris Sorbonne)

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Colloque annuel du Groupe d’Études Sartriennes, Paris les 19 & 20 juin 2020 Appel à communications Le Groupe d’Études Sartriennes (GES) lance son appel pour le colloque annuel qui se tiendra les 19 et 20 juin 2020 à Paris ( En Sorbonne, amphithéâtre Milne Edwards, Paris IV, Niveau F) . L’objectif du GES, qui réunit chaque année une soixantaine de spécialistes de Sartre (universitaires ou non) est de soutenir le développement des perspectives nouvelles sur cette œuvre majeure, de permettre aux enseignants et aux chercheurs de présenter leurs travaux en cours et de promouvoir les études sartriennes à un niveau national et international. Le GES propose aux enseignants et chercheurs débutants ou confirmés de soumettre une proposition de communication scientifique originale portant sur la pensée et les écrits de Sartre (littérature, philosophie, textes politiques), ou dont l’objet (auteur, question) est en relation directe avec ceux-ci. Pour l'édition 2020, le GES souhaite encourager deux séries de propositions de communication portant sur la question de l'esthétique sartrienne d'une part, et sur l a trilogie Les Chemins de la liberté d'autre part. Pour autant, ces deux thématiques sont bien des propositions et non des contraintes ; elles laissent ainsi toute latitude aux propositions les plus diverses afin de rendre compte de l’œuvre de Sartre dans toutes ses dimensions (roman, théâtre, philosophie, essais sur la littérature, réflexion politique) ainsi que de la relation entre cette œuvre et celle d’autres écrivains et philosophes. 1. Esthétique(s) de Sartre Si Sartre n'a pas produit de théorie esthétique à proprement parler dans un ouvrage unifié, de très nombreux fragments de son œuvre témoignent d'un intérêt profond et sans cesse renouvelé pour les questions esthétiques, au croisement de la littérature et des arts plastiques. On dispose de plusieurs ouvrages et articles sur la question, parmi lesquels on mentionnera notamment: Michel Sicard, Sartre et les arts, Obliques nº 24-25 (Nyons, Éditions Borderie, 1981), Heiner Wittman, L'esthétique de Sartre: artistes et intellectuels (Paris, L'Harmattan, 2003), Sophie Astier-Vezon, Sartre et la peinture. Pour une redéfinition de l'analogon pictural (Paris, L'Harmattan, 2013). Pour autant, l'esthétique reste un champ encore assez peu exploré des études sartriennes. La proposition du Colloque vise à combler cette lacune, en posant la question: une ou plusieurs esthétique(s) chez Sartre? «Esthétiques» au pluriel, dans la mesure où l' objet lui-même est pluriel, partagé entre deux régimes esthétiques: les arts visuels (peinture, sculpture, cinéma, urbanisme) et la littérature, passibles de deux grilles d'intelligibilité différentes. Les descriptions sartriennes d’œuvres visuelles prennent place dans une théorie générale de l'image comme type de conscience intentionnelle. La conclusion de L'Imaginaire (Paris, Gallimard, 1940) esquisse les linéaments d'une phénoménologie de l'objet esthétique comme irréel, qui sera mise en œuvre par la suite sur des figures précises d'artistes, reprises dans les volumes III, IV et IX des Situations : Tintoret, Giacometti, Calder, Masson, Rebeyrolle, Wols, Lapoujade. La littérature quant à elle est envisagée et valorisée sous l'angle moral et politique comme engagement et praxis de dévoilement ( Qu'est-ce que ma littérature? , 1947), au moyen de «mots chargés comme des pistolets», à rebours de toute attitude de survol. Un premier axe de ce volet du Colloque consistera alors à se demander s'il existe une unité de l'esthétique sartrienne. La littérature-praxis telle que l'envisage Sartre dans les années 1940 n'est-elle pas un refus de l'esthétisation du réel, tombant du même coup en dehors du domaine de l'esthétique, confiné à l'irréel? Le modèle sartrien de l'engagement de l'écrivain ne conduit-il pas à dévoyer le champ de l'esthétique ? En effet, ni le fait pictural, ni le fait littéraire ne semblent envisagés dans leur autonomie proprement esthétique, puisqu'ils renvoient à des modes d'intelligibilité plus larges: la conscience imageante et irréalisante d'une part, la praxis engagée et située d'autre part. Dès lors, l'esthétique sartrienne ne court-elle pas le risque d'être deux fois dissoute par chacun des deux modèles, l'image et la praxis? Ou au contraire, ces deux grilles d'intelligibilité ne sont-elles pas l'occasion d'une reformulation et d'un enrichissement de la question esthétique, et de son autonomie éventuelle ? D'où la question également de la place de Sartre au sein du modernisme esthétique : en ouvrant le fait esthétique sur ses dehors – le monde des images au sens large, le monde socio-historique de la praxis – Sartre ne tord-il pas le cou à l'exigence princeps du modernisme consacrant l'autonomie du médium artistique? À travers cette question, s'ouvre la possibilité d'actualiser l'esthétique sartrienne en la faisant dialoguer avec des courants postérieurs au modernisme: par exemple, les Visual Studies , à travers les travaux de W. J. T. Mitchell, ou les réflexions de Fredric Jameson sur le postmodernisme. Un deuxième axe de réflexion , dans le droit fil du premier, consistera à se demander dans quelle mesure l'épreuve du marxisme à partir des années 1950 ne vient-elle pas effriter la dichotomie instaurée par Sartre entre les deux modèles de l'engagement et de l'imaginaire, relançant à nouveaux frais la question d'une cohérence de l'esthétique sartrienne: dans quelle mesure le matérialisme historique est-il à même de fournir cette cohérence? La question est ainsi ouverte de savoir quelle place occupe l'esthétique de Sartre au sein du «marxisme occidental » qui, depuis Lukács, met l'esthétique au cœur de ses préoccupations. La discussion entre Sartre et ses interlocuteurs de L'Institut Gramsci qui suit sa conférence de 1961, « Marxisme et subjectivité», peut notamment constituer un fil conducteur à cette question ( cf. J.-P. Sartre, Qu'est-ce que la subjectivité ? , Paris, Les Prairies Ordinaires, 2013). Quel rôle l'esthétique sartrienne accorde-t-elle par ailleurs aux «disciplines auxiliaires» (sociologie, histoire, anthropologie, psychanalyse, etc.) convoquées dans Questions de méthode ? On pourra se demander ainsi quelles sont les spécificités herméneutiques de la méthode progressive-régressive, dès lors qu'il s'agit de ressaisir une vie d'écrivain (Flaubert) ou de peintre (Tintoret), aux prises avec leur époque respective. Plus précisément, ce deuxième axe de réflexion fera la part belle à L'Idiot de la famille , dans la mesure où la praxis d'écrivain de Flaubert est ressaisie au prisme de l'imaginaire collectif de toute une classe, de toute une époque. Dans la mesure également où Sartre propose une redéfinition de l'œuvre d'art au sens large comme «centre permanent, réel et reconnu d'irréalisation» ( L'Idiot de la famille , t. I. Paris, Gallimard, 1971, p. 786), Sartre fait ainsi droit à la matérialité pratico-inerte de l'œuvre en tant que produit social et marchandise, cette matérialité constituant le support des actes d'irréalisation que le créateur, comme le spectateur, accomplissent à l'endroit de l'œuvre. Une telle redéfinition matérialiste de l'œuvre constitue-t-elle un fil conducteur pertinent à l'esthétique sartrienne, soucieuse d'éviter le piège de l'esthétisation du réel ? 2. Les Chemins de la liberté Soixante-quinze ans après la parution du premier de ses trois volumes, L’Age de raison , le cycle romanesque des Chemins de la liberté apparaît trop souvent comme le mal-aimé de l’œuvre littéraire de Sartre et comme le parent pauvre des études sartriennes, loin derrière l’intérêt suscité par La Nausée ou encore Les Mots . Il semble donc pertinent de se pencher de nouveau sur une œuvre majeure, à la fois pour s’interroger sur ce statut négatif, afin de le comprendre et de le dépasser, et pour rendre toute sa place à un projet romanesque d’ampleur, le plus ambitieux de cette œuvre, et que Sartre avait en tête dès le début des années trente lorsqu’il échafaudait son programme littéraire: d’abord le «factum» sur la contingence - ce serait La Nausée , paru en 1938 -, puis les nouvelles - Le Mur , paru en 1939, et enfin ce que Sartre a toujours désigné comme «le roman». S’il est ainsi intéressant d’observer que Les Chemins de la liberté relève de la volonté clairement affichée de se saisir de toutes les possibilités du genre romanesque en créant une véritable fresque nourrie de personnages multiples, cette ambition doit être mise en relation avec l’inachèvement du cycle et, plus encore, le fait qu’il marque la fin de l’écriture romanesque chez Sartre. Il sera donc fécond de s’interroger non seulement sur la relation entre cette œuvre et la critique littéraire poursuivie par Sartre à la même époque, particulièrement sa réflexion sur l’art et les techniques romanesques (les articles réunis dans Situations I ., notamment les textes sur Mauriac, Camus, Faulkner, Dos Passos...) mais également sur le lien entre les innovations formelles mises en œuvre dans les trois romans et les réflexions déjà présentes dans les Conférences du Havre sur le roman données par Sartre durant l’hiver 1932-1933 et publiées en 2012 par la revue Études sartriennes . De même, s’agissant d’une œuvre rédigée durant les années charnières qui voient Sartre écrire certaines de ses œuvres les plus marquantes, tous genres confondus (des Carnets de la drôle de guerre à L’Être et le néant en passant par Huis clos et Les Mouches ), il sera possible de reprendre la question maintes fois posée de la relation, chez Sartre, entre les idées et la fiction, le roman et la philosophie, mais aussi de considérer l’influence de l’écriture théâtrale sur l’écriture romanesque. Enfin, parce qu’elle rend compte d’une réflexion nouvelle sur l’Histoire et la dimension collective de la liberté, parce qu’elle s’écrit - et s’inscrit - durant les années cruciales qui vont de la drôle de guerre aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale (le troisième volume, Le Sursis , est publié en 1949, peu de temps après l’interruption de l’écriture des Cahiers pour une morale ), cette œuvre occupe, à l’évidence, une place elle-même centrale, et qu’il importe de mieux définir, dans l’évolution philosophique, morale et politique de Sartre. ____________________________________________________________________ Les communications, généralement présentées en français, peuvent également l’être en anglais. Dans ce cas, il sera demandé à l’orateur de fournir, à l’avance, un résumé en français à destination des auditeurs du colloque. Les propositions de communication, qui doivent comporter un titre et un résumé en un paragraphe , sont à faire parvenir aux secrétaires du GESpour le 10 février 2020. Les communications ne devront pas excéder 30 minutes. Prière de faire parvenir vos propositions de communication aux deux secrétaires, en les adressant à l’adresse électronique personnelle de chacun d’eux , et non à l’adresse du GES. Président du GES: Michel Contat (contat.michel@wanadoo.fr) Secrétariat du GES: Alexis Chabot ( alexis.chabot@orange.fr ) Hervé Oulc’hen ( oulchenherve@gmail.com ) Site : http://ges-sartre.fr

Romanica Silesiana

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APPEL À CONTRINUTION Romanica Silesiana Wydawnictwo Uniwersytetu Śląskiego, 2019 * DESCRIPTION : Au cours de ses 150 ans d’existence en tant que confédération, le Canada a connu de nombreux changements politiques, sociaux et culturels. Il doit sa forme actuelle de gouvernement et de position internationale à certaines visions politiques – ou révisions – qui peuvent être retracées au moins depuis les idées des Pères de la Confédération. De même, on peut dire que la formation culturelle actuelle du Canada découle de pratiques visionnaires de certains écrivains et artistes ou qu'elle a été entravée par les idées réactionnaires des autres. Examiner les idées qui sont devenues les fondements du présent politique et culturel du Canada est le but de ce numéro de Romanica Silesiana . Il semble également pertinent de considérer les visions qui, pour une raison ou une autre, n’ont jamais été mises en œuvre; de penser aux révolutions – que ce soit dans la sphère politique ou esthétique, ou les deux – qui ont échoué ou n'ont jamais progressé au-delà du concept. À quoi ressemblerait le Canada actuel et sa scène artistique et littéraire si une partie de ces (re)visions, révolutions ou changements avait été mise en pratique? Et – de notre propre point de vue – quel sera l’avenir du Canada et de sa culture? S’agira-t-il d’un état moderne et libéral ou, au contraire, son imagination sera habitée par des valeurs conservatrices? Est-ce que l’éthique multiculturelle de la diversité, si durement gagnée, persistera dans les arts? À la lumière de la problématique présentée ci-dessus, nous vous invitons à envoyer un article à ewelina.berek@us.edu.pl ou joanna.warmuzinska-rogoz@us.edu.pl avant le 31 décembre 2019 .
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