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Adrien Aracil, Histoire d’une liberté dans la France moderne

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Adrien Aracil

Histoire d’une liberté dans la France moderne. Protestants, politique et monarchie (vers 1598 – vers 1629)

Paris, Classiques Garnier, coll. Bibliothèque d’histoire de la Renaissance, 2025

Parler de liberté pour comprendre la politique d’Ancien Régime est inattendu. Comprise comme une capacité à l’action libre, la notion structure pourtant la façon dont les huguenots se sont glissés dans le cadre contraint où la monarchie française se réélabore après les guerres de Religion.

Table des matières…

Existe également en version reliée - EAN 9782406178552 - au prix de 87 euros 


Les Dernières Aventures de Dinadan. La suite du Tristan en prose du manuscrit BnF, fr. 24400 (éd. Richard Trachsler)

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Les Dernières Aventures de Dinadan. La suite du Tristan en prose du manuscrit BnF, fr. 24400

Édition de Richard Trachsler 

Paris, Classiques Garnier, coll. Textes littéraires du Moyen Âge, n° 80, 2025

Alors que le Tristan en prose se termine généralement par la mort des amants, le manuscrit fr. 24400 de la BnF, ici édité, continue pour faire table rase de l’idéal arthurien. C’est un des romans les plus noirs du Moyen Âge en même temps qu’un témoignage de la malléabilité de la légende de Tristan.

Table des matières…

Existe également en version reliée - EAN 9782406178842 - au prix de 87 euros 

Alexander Dickow et Patricia Sustrac (dir.), Dictionnaire Max Jacob

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Dictionnaire Max Jacob

Sous la direction d'Alexander Dickow et Patricia Sustrac

Paris, Classiques Garnier, coll. Dictionnaires et synthèses, n° 31, 2025

Ce dictionnaire témoigne de plus de quatre-vingts ans de recherches biobibliographiques. Il balise notamment les notions clés de la poétique, de l'univers social et des lieux marqués par Max Jacob ainsi que les œuvres qui jalonnent une vie mouvementée.

Table des matières…

Existe également en version reliée - EAN 9782406173694 - au prix de 93 euros 

Travailler nuit à la santé ? La littérature face aux maladies professionnelles (Besançon)

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Travailler nuit à la santé ? La littérature face aux maladies professionnelles

Colloque organisé par

Aurore Labadie (C.R.I.T, Université Marie et Louis Pasteur)

& Hugo Semilly (FoReLLIS UR15076, Université de Poitiers)

Les 20 et 21 novembre 2025

Université Marie et Louis Pasteur, Besançon

Travailler peut nuire gravement à votre santé : ainsi la sociologue Annie Thébaud-Mony titre-t-elle l’un de ses essais consacrés aux facteurs d’altération de la santé par le travail. Par-delà le jeu de connivence culturelle (le titre rappelle les mises en garde placées sur les paquets de cigarettes), la sociologue invite à un déplacement de regard ou, à tout le moins, à la mise en lumière de ce qui était encore alors un « angle mort de la santé » : les liens entre santé et travail. À partir des années 2000, de nombreux travaux ont mis l’accent sur leurs relations à travers différents paradigmes : la souffrance professionnelle ou l’usure mentale (Christophe Dejours), le burn-out (Marie Pezé), le harcèlement professionnel (Marie-France Hirigoyen), les risques psychosociaux ou ceux propres à la « condition intérimaire » (Barlet et al.), mais également les cancers (Marie Ménoret) ou les TMS (Troubles musculo-squelettiques). Les maladies, concepts et acronymes ne manquent pas pour tenter de cerner une situation médicale en partie inquiétante et dont la réalité se révèle souvent par la médiatisation de tragédies personnelles qui deviennent alors collectives, à travers les luttes pour la reconnaissance sociale et judiciaire qu’elles impliquent (comme dans le cas de l’amiante, le management toxique et les vagues de suicide chez Orange ou plus récemment les cancers développés par les fleuristes, exposés indirectement à des pesticides).

Dans cette perspective, la littérature contemporaine, en constant dialogue avec les sciences humaines, permet de rendre compte de ce que le monde du travail fait aux corps et aux esprits, en mettant en récit « l’intimité de la maladie » (Grisi), mais en donnant précisément à cette dernière une dimension moins individuelle que politique. Échappant à l’œillère de la maladie vécue comme une expérience intérieure, représentation née dans les récits du XIXe siècle, la représentation du monde du travail permet à l’inverse de mettre en exergue le caractère profondément collectif des maladies professionnelles et penser autrement cette intimité désormais partagée. De La Centrale (2010) d’Elisabeth Filhol, qui appuie sur la sous-traitance des risques dans le nucléaire occasionnant un empoisonnement des ouvriers précaires, à Cora dans la spirale (2019) de Vincent Message, qui traite du burn-out professionnel, en passant par Cartilages : Notes d'intérim (2024) de Ludovic Villard sur la vie d’un intérimaire rapidement atteint de TMS, la littérature s’attaque aussi bien aux maladies physiques que mentales. De surcroît, elle permet de dévoiler comment s’articulent les causes (le néomanagement, les nouvelles organisations du travail, l’utilisation de certains agents chimiques) et leurs possibles conséquences (accidents, suicide, surmédicamentation, mort prématurée) par leur mise en récit. Ainsi, dans La Malchimie de Gisèle Bienne, l’ouvrier agricole meurt d’une leucémie contractée par l’utilisation prolongée de pesticides et notamment de glyphosate, dont la possible utilisation vient d’être reportée pour dix nouvelles années par la Commission européenne (n’en déplaise à la catastrophe écologique qu’il constitue, à commencer par le zoocide des abeilles).

Ce colloque voudrait ainsi explorer le lien, déjà initié à travers quelques travaux, entre nouvelles organisations du travail, méthodes managériales, capitalisme néolibéral, voire injonctions politiques et maladies professionnelles. Cette articulation prendra appui sur les poétiques mises en œuvre pour penser ces enjeux relativement neufs, voire les formes inédites imaginées pour les circonscrire. Comment représenter la notion de risque professionnel ou de « toxicité » au travail ? Comment se dévoile la maladie professionnelle et selon quelles temporalités ? Des poétiques médicales sont-elles inventées, et alors, comment dire ces maladies et leur donner forme ? Le topos de la liste de médicaments mis en avant dans Le Roman d’entreprise au tournant du XXIe siècle constitue, par exemple, un jalon de réflexion. Lieu de l’accumulation critique, il exacerbe les pratiques de surmédication comme soupape personnelle face à la souffrance professionnelle et aux phénomènes de somatisation. De même, la scène de l’anamnèse et du diagnostic face au médecin devient un moment particulièrement intense, où se nouent ensemble vie individuelle, monde du travail et actualisation des risques et des expositions nocives auxquels les personnages ont été confrontés auparavant.

Les propositions de communication s’attacheront par ailleurs à analyser les enjeux de ces représentations : peut-on parler ici d’une tentative de réparation littéraire ou, à tout le moins, ces textes s’inscrivent-ils dans le champ du care ? Comment s’exposent ces nouvelles vulnérabilités et quelles approches sont proposées pour les appréhender, voire les soigner ? Nous pourrions également nous interroger sur le caractère éthique de ces œuvres : mettant en scène un ensemble de discours appartenant au monde social, médical et judiciaire, plusieurs idéologies se confrontent et exposent les conditions d’un tri social (Leichter-Flack) savamment organisé selon les logiques du management, posant la question du pouvoir biopolitique des entreprises et de la valeur des vies affectées. Ces œuvres, enfin, reposent-elles sur une implication politique de l’auteur et si oui, comment la définir ? Ces écritures sont-elles portées par un engagement, une lutte pour une reconnaissance ? La portée de cette littérature gagnera à être problématisée.

Si le colloque s'intéressera prioritairement à l’aujourd’hui, il ne s’interdira aucune ouverture historique. La question, bien qu’elle offre des réponses spécifiques au contemporain, gagnera en effet à être mise en perspective au sein des communications elles-mêmes, voire par le biais de propositions portant sur des corpus antérieurs aux années 1980. De même, si la littérature française sera privilégiée, des excursions dans la littérature mondiale et dans les autres arts (par exemple la bande dessinée avec Radium Girl de Cy ou Ginseng Roots de Craig Thompson), seront les bienvenues afin de penser la question à une échelle plus large (le capitalisme néolibéral, idéologie sous-jacente à l’ensemble de ces phénomènes, n’ayant que faire des frontières nationales).

Pistes de réflexion possibles :

-        L’articulation entre les transformations récentes du monde du travail et l’avènement de maladies professionnelles (physiques et/ou mentales).

-        La sous-reconnaissance des maladies professionnelles.

-        La « toxicité » du travail en littérature.

-        La représentation de la médecine du travail.

-        Les différentes temporalités de la maladie professionnelle (l’avant et l’après diagnostic, les diagnostics tardifs ou à rebours, le concept de métagnosis de Danielle Spencer).

-        La médecine narrative.

-        Les luttes pour la reconnaissance politique et judiciaire (risques, expositions, accidents, etc. comme pour l’amiante ou les cancers professionnels).

-        Genre et maladies socioprofessionnelles.

-        Les humanités médicales et environnementales à travers la santé des humains, des animaux et de la terre.

Modalités de participation :

Les propositions de communication, d’une longueur maximale de 500 mots et accompagnées d’une courte bio-bibliographie, sont à adresser conjointement avant le 10 mai 2025 à Aurore Labadie (aurore.labadie@univ-fcomte.fr) et Hugo Semilly (hugo.semilly@gmail.com).

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Bibliographie indicative :

-        Barlet Blandine, Barnier Louis-Marie, Machkova Elena, Mias Arnaud, Pillon Jean-Marie et Tranchant Lucas, La Condition intérimaire, Paris, La Dispute, 2024.

-        Cabral Maria de Jesus et Almeida José Domingues de, Santé et bien-être à l’épreuve de la littérature, Limoges, Lambert-Lucas, 2017.

-        Canguilhem Georges, Le Normal et le pathologique, Paris, PUF, 2013.

-        Cavalin Catherine, Henry Emmanuel, Jouzel Jean-Noël, Cent ans de sous-reconnaissance des maladies professionnelles, Paris, Presses des Mines, 2020.

-        Clot Yves, Le Travail à coeur. Pour en finir avec les risques psychosociaux, Paris, La Découverte, 2015.

-        Danou Gérard, Le Corps souffrant : littérature et médecine, Paris, PUF, 1994.   

-        Debout Frédérique, Faure Sonya, Flipo Fabrice, Gernet Isabelle, Le Lay Stéphane, Lusson Julien et Vincent Julien (eds.), « La santé à l’épreuve du travail », Mouvements, vol. 58, 2009.

-        Dejours Christophe, Souffrance en France. La banalisation de l’injustice sociale, Paris, Points, 2009.

-        Dejours Christophe, Travail, usure mentale, Paris, Bayard, 2015.

-        Grisi Stéphane, Dans l’intimité des maladies : de Montaigne à Hervé Guibert, Paris, Desclée de Brouwer, 1996.

-        Jeantet Aurélie, Les Émotions au travail, Paris, CNRS éditions, 2021.

-        Jouzel Jean-Noël et Prete Giovanni, L’Agriculture empoisonnée. Le long combat des victimes des pesticides, Paris, Presses de Science-Po, 2024.

-        Labadie Aurore, Le Roman d’entreprise au tournant du XXIe siècle, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2016.

-        Laplantine François, Anthropologie de la maladie, Paris, Éditions Payot, 1993.

-        Leichter-Flack Frédérique, Le Laboratoire des cas de conscience, Paris, Alma, 2012.

-        Ménoret Marie, Les Temps du cancer, Latresne, Le Bord de l’eau, 2007.

-        Miguet-Ollagnier Marie (ed.), Littérature et médecine, Besançon, Presses Univ. Franc-Comtoises, 2000.

-        Milewski Valéria et Rinck Fanny, Récits de soi face à la maladie grave, Limoges, Lambert-Lucas, 2014.

-        Molinier Pascale, Les Enjeux psychiques du travail, Paris, Payot, 2008.

-        Pézé Marie, Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, Paris, Flammarion, 2010.

-        Pézé Marie, Le Burn out pour les nuls, Paris, Pour les nuls, 2017.

-        Semilly Hugo, Anatomies du personnage. Le corps et le vivant chez P. Roth, P. Volponi et J.-B. Del Amo, thèse de doctorat.

-        Serre Delphine, Ultime recours. Accidents du travail et maladies professionnelles en procès, Paris, Raison d’agir, 2024.

-        Tessier Peggy, Le Corps accidenté : bouleversements identitaires et reconstruction de soi, Paris, Presses Universitaires de France, 2015.

-        Thébaut-Mony Annie, Travailler peut nuire gravement à votre santé, Paris, La Découverte, 2008.

-        Thébaut-Mony Annie, Daubas-Letourneux Véronique Frigul Nathalie, Jobin Paul, Santé au travail. Approches critiques, Paris, La Découverte, 2012.

-        Vonarx Nicolas, Santé et maladie au cinéma : l’éclairage des sciences humaines et sociales, Montréal, Liber, 2018.

-        Worms Frédéric, Soin et politique, Paris, PUF, 2012.

Études génétiques et fonds d’archives collectifs (séance 4 du séminaire "Co-écrire et collaborer en littérature, XX-XXIe siècles", Paris)

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Séance 4 du séminaire "Co-écrire et collaborer en littérature, XX-XXIe siècles": Études génétiques et fonds d’archives collectifs

14 mars 2025, Halle aux Farines,9-15 esplanade Pierre Vidal-Naquet 75013 Paris, salle 064E, 10h30-12h30 

Ce vendredi 14 mars aura lieu la quatrième séance de notre séminaire consacrée aux questions de co-écriture et de collaboration. Cette séance abordera plus spécifiquement la dimension génétique de l'écriture en collaboration. Nous aurons le plaisir d'écouter :

Christophe Meurée (Archives & Musée de la Littérature) : « Les (presque) effacé(e)s de la littérature : place aux conjoint(e)s, de la posture à la postérité »

et 

Daniel Ferrer (ITEM) : « Ce que l’écriture collaborative fait à la critique génétique »

La séance aura lieu, comme d'habitude, dans la salle 064E de la Halle aux Farines, de 10h30 à 12h30. 

Journées doctorales de l’ED 120 - Littératures française et comparées (Sorbonne Nouvelle)

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Journées doctorales de l’ED 120

14-15 mars 2025 (Maison de la Recherche)

Vendredi 14 mars (matin)

Accueil des participantes et participants à partir de 9h00

Répondant-e-s : Tristan Mauffrey, Sarga Moussa, Yen-Maï Tran-Gervat

                         I.         Politique, violence et littérature (9h15-10h45)

Jiahui Li (CRP19) : « Légitimité de la violence dans Mateo Falcone »

Baptiste Adam (THALIM) : « L’épidictique paradoxal dans l’œuvre de Lydie Salvayre »

Mathilde Gomas (FIRL) :« Panorama des différentes manifestations du conflit et de l’incivilité dans la Correspondance de Sévigné »

Florence Brassard (FIRL) :« Gloire permise, ou défendue ? L’épître dédicatoire de la nouvelle Le duc de Guise, surnommé le Balafré (Robert de Brye, 1694), “à son altesse monsieur le chevalier de Lorraine” »

Discussion puis pause café

                       II.         Réseaux (11h-12h30)

Julie Oliveira da Silva (CERC) : « Réseaux ouverts et réseaux souterrains : lire l’agency féminine et lesbienne dans l’archive d’Olga de Moraes Sarmento »

Mariam Jebahi (THALIM) : « La dynamique intertextuelle dans l’œuvre de Salah Stétié et d’Abdelwahab Meddeb »

Corentin Bouquet (THALIM) : « De la présence du Grand Jeu dans le surréalisme après 1945 : le cas de la revue Néon »

Mathilde Calveirole (FIRL) : « Les autrices de romans de courtisanes des années 1730 : héritières de Mme de Villedieu ? »

Discussion puis Pause déjeuner (12h30-14h00)

 

Vendredi 14 mars (après-midi)

Répondants : Vincent Ferré, Claudine Le Blanc, Anne Régent-Susini

                      III.         Langue et héritage culturel (14h-15h30)

Gaëlle Duclaux (THALIM) : « L’aveu de l’assimilation : la paratopie de l’écrivain algérien francophone à l’heure du combat nationaliste »

Eleonora Bellentani (CRP19) : « Victor Hugo et la “langue des ténébreux” : argot entre oppression et misère »

Pierre-Alain Bourgoin (CERC) : « Les langues fictionnelles comme moteur d’une redéfinition de la langue »

Wenxin Jin (CERC): « When the Lyrical Encounters with Anti-lyricism: the Translation of T. S. Eliot’s Poetics of Impersonality and the Anti-Lyricist Poetic Discourse in 20th-century Chinese Poetry (1920-1940s and 1980s-1990s) »

Discussion puis Pause café

                     IV.         Questions de méthodes (16h00- 17h15)

Hugo Lacoue-Labarthe (CERC) : « Du médiévisme au médiévalisme : J.R.R. Tolkien, une oeuvre en palimpsestes »

Carola Paolucci (CERC) : « Comparer l’identité(s) : défis et méthode »

Louison Jouin (CERC) : « Mahābhārata, Shiji, Šāhnāme : s’affranchir des catégories universalisantes pour construire une comparaison différenciée »

Discussion

Samedi 15 mars (matin)

Répondantes : Marie-Cécile Leblanc et Éléonore Reverzy

                       V.         Le matériel du roman (9h30-11h00)

Yuefan Ke (CRP19) : « La représentation des vêtements et la décadence féminine dans les œuvres de Zola : La Curée et Nana »

Mouna Jaouadi (CERC) : « La théorie des mondes possibles : un projet pour interpréter les mondes fictionnels du roman »

Nathan Lesman-Théry (THALIM) : « La disparition du personnage comme outil exploratoire de la psyché leclézienne : le cas de Voyages de l’autre côté (1975) »

Seong Joon Hong (CERAM) : « Naples et Montoire dans Floire et Blancheflor : l'enjeu d'une Apulie en Espagne »

Discussion puis pause café

 

                     VI.         Approches transdiciplinaires (11h15-12h30)

Wo Yiting (CERC) : « Le récit policier sous une perspective philosophique »

Edoardo Galmuzzi (CRP19) : « “Se p(l)onge(r) dans les objets” : Francis Ponge et Jean Tardieu au prisme de l’écopoétique »

Ichrak Ben Hammouda (CRP19) : « (Se) travestir en musique, de George Sand à Nancy Huston »

Discussion et clôture des journées doctorales

 

 

Remerciements au Comité d’organisation : Charlotte Guionneau, Iliana Kizilos, Gabrielle Veillet, My-Linh Dang, Nathan Lesman-Théry, Alice Mugierman, Emma Lavenka, Quentin Morvan, Carlos Humberto Santos Chinchilla, Antoine Poisson.

Les entretiens de Po&Sie : Poésie et démocratie (Paris)

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La revue Po&sie vous convie

samedi 15 mars 2025 à 16.00

à la Maison de la poésie pour des entretiens consacrés à 

Poésie et démocratie

avec 

Catherine Coquio et Nisrine al Zahre

Philippe Huneman

Abigail Lang

Jean-Pierre Lefebvre

Guido Mazzoni

Tetyana Ogarkova

Et, pour la revue Po&sie,

Jean-Patrice Courtois

Claude Mouchard

Claire Paulian

Martin Rueff

Theombogü

Poésie et démocratie

Dans le présent meurtri des démocraties, qu’attendre des poèmes et de la poésie ? Au chapitre 9 de De la tyrannie, vingt leçons du XXe siècle, Timothy Snyder écrit qu’il faut, pour lutter contre la tyrannie, « prendre soin de notre langage » et « éviter les formules que tout le monde prononce ». C’est bien cela : l’art du langage n’est pas un art de vivre qui combattrait les cyniques puissances de mort qui se lèvent partout, mais il peut, par le soin qu’il accorde aux mots des vivants, tourner l’attention vers leurs conditions d’existence, vers leur présent, et, parfois, vers leurs espoirs.

Depuis sa création Po&sie ne cesse de mettre la poésie en relation avec la politique, avec la démocratie et aujourd’hui, alors que celle-ci semble si gravement menacée par les tentations illibérales de tant de gouvernants, par l’irresponsabilité et la compromission médiocre, par l’accélération des violences et des guerres, la revue tient à faire entendre quelques voix pour défendre ce qui, plus que jamais, reste à défendre. Cette séance ne vise en rien à faire la carte exhaustive des périls. Elle veut contribuer à diriger notre regard vers des situations, des configurations politiques, des menaces.

Honoré de Balzac, Le Père Goriot

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Au pied de la montagne Sainte-Geneviève à Paris, au détour de rues obscures se trouve la Maison Vauquer, « pension bourgeoise des deux sexes et autres ». Loin des faubourgs nobles et bourgeois, elle abrite toutes les formes de la misère. S’y côtoient retraités, étudiants en droit et en médecine, jeunes et vielles filles rêvant mariage... Et parmi eux un forçat évadé, Jacques Collin (dit Vautrin ou Trompe-la-Mort), ainsi que le père Goriot, qui se ruine par amour pour ses filles, aussi ingrates qu’il est généreux.

On entre dans la pension Vauquer avec Eugène de Rastignac, jeune provincial monté faire fortune à Paris. Avec lui, nous ferons le dur apprentissage des lois de la société : l’égoïsme et l’arrivisme sont partout, l’argent est roi, l’amour désintéressé est bien mal récompensé. Mais, une fois les illusions perdues, jaillit une force qui emporte tout : l’impérieux désir de vivre, la volonté de jouir de la ville et de prendre sa place à la table du jeu social.

Féroce, drôle et émouvant, Le Père Goriot (1835) est le grand roman de Paris, la Babylone des ambitions modernes, la ville de toutes les conquêtes. « À nous deux maintenant ! »
La géniale architecture de La Comédie humaine se révèle ici, où l’on découvre Balzac en inventeur de l’hypertexte… Le Père Goriot est un roman-monde, où personnages et lieux sont interconnectés. Papa Goriot, maman Vauquer, Rastignac, Bianchon ou Vautrin sont à jamais, pour nous, les compagnons d’un voyage littéraire inoubliable.

Lire un extrait…


Le Verbo-Corps, la théorie de Patrice Pavis et l’actualité théâtrale (Târgu-Mureș, Roumanie)

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D’emblée, le théâtre est le corps et c’est là que s’articule sa spécificité, comme l’affirme Anne Ubersfeld dans son ouvrage intitulé Lire le théâtre. De même, il est toujours pris pour le lieu du langage, de représentation, voire de l’accumulation de signes discursifs.

C’est de cette hypothèse que s’est déclenchée la pensée du théâtrologue Patrice Pavis tout en inventant son approche théorique dite « Le Verbo-Corps » ayant pour objectif de mettre en œuvre la relation étroite entre le verbe (le texte lui-même) et le corps (l’action physique et corporelle des acteurs sur la scène) et de voir jusqu’à quel point ces deux facteurs pourraient porter des effets sur la traduction scénique. Celle-ci a très longtemps été absente des débats théoriques, comme si elle n’avait pas de traits particuliers. C’est dans les années 80 que le problème est devenu un thème de réflexion à part entière dans l’espace anglophone, avec les travaux de Susan Bassnett. En France, Fabio Regattin a relevé une première théorisation de la traduction théâtrale en 1982, ultérieurement enrichie des réflexions de Jean-Michel Déprats, Patrice Pavis et Marie Nadia Karsky. Le devenir scénique du texte, son inscription dans le corps et dans la voix de l’acteur sont autant de jalons qu’aucun traducteur théâtral ne saurait contourner depuis. C’est désormais devenu un truisme d’affirmer que traduire pour le théâtre n’est pas uniquement un processus de transmission d’une langue-source vers une langue cible, mais plutôt une compréhension essentielle des deux cultures et des lois de la scène, dont le traducteur devient partie intégrante.

Comment alors traduire une mise en voix, un geste, un silence, un sourire, un mouvement, une absence… ? Ce n’est qu’après avoir saisi le jeu théâtral, que le traducteur peut tenter de transférer le texte dramatique dans la langue cible et de recréer l’ensemble « verbo-corps » dans l’autre culture. Mais, dans quelle mesure la représentation théâtrale s'oppose-t-elle aux commandements du pouvoir et en quoi l'esthétique de la représentation est-elle détournée en recourant à l'opposition manifeste, voire à la fronde? Y a-t-il encore un intérêt pour la liberté d'expression artistique dans le contexte de la suspension des tabous et du nivellement des frontières entre les arts? Quelle est la perspective historique de la relation entre le théâtre et les différentes institutions du pouvoir? Peut-on parler d'un conditionnement de l'évolution des formes artistiques en fonction des rouages ​​du pouvoir ou de ses constructions sociales? Voici quelques questions auxquelles sont invités à répondre les chercheurs, les enseignants, les doctorants et tous ceux concernés par la thématique proposée.

Dans ce cadre, l’Institut de Recherche Théâtrale et Multimédia de l’Université des Arts de Târgu-Mures (Roumanie), en coopération avec le Centre de recherche et de création artistique de la Faculté d'Interprétation de l'Académie Nationale de Musique « Gheoghe Dima », vise à organiser un atelier de recherche de quatre jours, 7-10 octobre 2025, dirigé par Sorin Crișan et Tarik Abou Soughaire, ayant pour principal objet Le Verbo-Corps, la théorie de Patrice Pavis et l’actualité théâtrale.

Le déroulement de l’atelier sera le suivant :

1.  le 1er jour (7 octobre 2025) : les conférences données par les participants et discussion autour de leurs sujets. 

2.  Le 2ème jour (8 octobre 2025) : La conférence donnée par Patrice Pavis et l’atelier pratique.

3. Le 3ème jour (9 octobre 2025) : Atelier dirigé par Anca-Daniela Mihuț sur la verbo-corporalité de l'acteur-chanteur d'Opéra. 

3. Le dernier jour (10 octobre 2025) : Travaux dirigés par Patrice Pavis avec les étudiants en relation avec le thème de l’atelier.  

La langue de l’atelier sera le français.

Les organisateurs sélectionneront des chercheurs ayant le titre de docteur ou le statut de doctorant, qui participeront au cours des deux jours à un dialogue avec Patrice Pavis sur le thème annoncé. 

Les documents de travail nécessaires au bon déroulement de l’atelier leur seront alors envoyés par e-mail.

Les organisateurs ont l'intention de publier un volume pour laisser trace de cet atelier.

Afin de participer à cet atelier, les candidats doivent envoyer (lettre de motivation accompagnée d’une notice biographique et une proposition sur la thématique annoncée en langue française, au format Word). Les lettres de motivations et les propositions sont à envoyer par courrier électronique, avant le 1er mai 2025, aux deux adresses e-mail suivantes :

Sorin Crișan : si_crisan@yahoo.com

Tarik Abou Soughaire : tarekamine64@yahoo.com 

Les propositions seront examinées par un comité scientifique qui rendra son avis avant le 1er juin 2025.

L’Université prendra en charge le logement des participants, les repas, et le transport seulement de l’aéroport de Cluj-Napoca vers l’université et vice-versa.  

Printemps de la poésie 2025 - 10e édition (Lausanne)

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Incantations et enchantements poétiques. Poèmes pour conjurer la nuit 

Placée sous le signe illustre d’Orphée, mais aussi partagée par les bardes, les chamanes, les magiciens ou les alchimistes, la poésie possède historiquement le pouvoir d’enchanter et de charmer ceux qui l’entendent. Quelles formules poétiques d’aujourd’hui permettent de conjurer la nuit ? Quels charmes ou quelles puissances invoquons-nous ?

Cette édition 2025 partira sur les traces de la poésie chantée, des chansons poétiques et des incantations nouvelles qui emportent et animent les « générations désenchantées ».

Voir le détail du programme…

Temps forts :

Vendredi 14 mars (19h00) : Lancement au BCV Hall du Flon : 3 étudiant.es UNIL du « séminaire avancé » Apollinaire ont créé des chansons inédites avec six étudiant.es en chanson contemporaine de la HEMU. Accompagnée par la performance poétique d’un membre du duo suisse Aliose, cette soirée permettra découvrir ces chansons inédites tirées d’Alcools ou Calligrammes.

Samedi 15 mars (17h00) : Notre collègue invitée d’Ispahan (Iran), Safoura Tork Ladani, présentera la poésie de Rûmî. Les poèmes de cette grande figure du soufisme seront chantés et commentés au centre Pyxis pour un moment qui nous fera voyager entre les cultures. 

Du 19 au 22 mars (à Paris) : Colloque international à la Sorbonne-Nouvelle et à l’Ambassade de Suisse sur la poésie romande. Interventions : Dominique Kunz Westerhoff, Rudolf Mahrer, Alicia Schmid.

Vendredi 21 mars (Pully) : Chants pour conjurer la nuit (soirée de gala) à l’Octogone. La première partie sera l’occasion de découvrir des poèmes d’auteurs romands mis en chansons par Meimuna et Gaspard Sommer, avec des commentaires de Stéphane Hirschi. Puis, la deuxième partie sera consacrée à un concert du groupe Terrenoire. 

Dimanche 23 mars : Hommage à Alexandre Voisard à Bibliomedia

Mercredi 26 (Vevey) et jeudi 27 mars (Genève) : Présentation de l’anthologie de poésie éditée pour cette 10e édition par Melina Marchetti et Arthur Billerey ; ou encore lors de la Nuit de la poésie le 28 mars à Neuchâtel.

 

L’humour contemporain : hybridations, résilience et nouveaux médias (JE jeunes chercheur·euses, Boulogne-sur-Mer)

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JOURNÉE D’ÉTUDE JEUNES CHERCHEURS LETTRES / HISTOIRE / SCIENCES HUMAINES

L’humour contemporain : hybridations, résilience et nouveaux médias 

Université du Littoral Côte d’Opale, Boulogne-sur-Mer, Centre universitaire du Musée

Mercredi 15 octobre 2025

Unité de Recherche sur l’Histoire, les Langues, les Littératures et l’Interculturel

(UR 4030 HLLI)

 

Argumentaire

          Dans son étude intitulée Le Sens littéraire de l’humour publiée en 2010, Jean-Marc Moura formule ce constat : « l’humour s’attache et s’attaque à tous les aspects de la littérature, cultive tous les registres et tous les genres » (Moura, 2010). Si l’humour se manifeste sous des formes variées, à travers les époques et les genres littéraires, il semble aujourd’hui encore échapper à une définition stable confirmant ainsi l’expression de Pierre Daninos : « L’humour, calvaire des définisseurs[1] ».  Pourtant, les études contemporaines sur l’humour ont connu ces dernières décennies un essor considérable : articles de revues, colloques, séminaires, tables rondes, entretiens[2], témoignent de sa richesse théorique et de sa complexité. Son exploration dépasse aujourd’hui les cadres strictement littéraires pour mobiliser des approches transdisciplinaires, mêlant critique littéraire, philosophie, sciences cognitives, sociologie et théories du langage.

         L’humour apparaît comme un révélateur des mutations profondes de la création contemporaine, où les frontières entre les arts deviennent de plus en plus perméables. Les écrivains explorent ainsi les possibilités humoristiques à la croisée des genres dans un contexte où la circulation incessante des discours redéfinit les modalités d’expression. L’humour évolue au gré des évolutions artistiques et numériques (Gefen, 2012 ; Chambat-Houillon et Le Corff, 2017). À l’ère des nouveaux médias, l'humour est devenu un élément clé pour assurer la visibilité et le partage d'une œuvre ou d'un contenu audiovisuel. Son pouvoir de détournement en fait un levier essentiel pour la circulation sur les plateformes en ligne.

         Il s’inscrit dans l’écriture fragmentaire et réactive des réseaux sociaux (« twittérature », blog) et s’expérimente à travers des dynamiques d’hybridation générique toujours plus complexes. L’humour littéraire est ainsi le lieu d’un jeu subtil entre fiction et réalité, gravité et désinvolture. Il interroge également les enjeux de la réception et la posture auctoriale.  

  Par ailleurs, l’humour contemporain se caractérise par sa dimension réflexive et métadiscursive interrogeant ses propres mécanismes et conditions d’existence. Il devient un outil privilégié d’exploration des limites du dicible et du représentable dans notre société (Alain Vaillant, Le Rire moderne, 2021).

Cet appel à contribution propose d’interroger ces articulations, afin de mieux comprendre comment l’humour, en tant que force transformative et subversive, redéfinit les contours de la littérature contemporaine.

Sans vouloir trop cloisonner la réflexion, nous proposons quatre axes comme autant de pistes à explorer :

 

1. L’humour comme reconfiguration des genres : comment l'humour remanie-t-il les genres littéraires traditionnels dans la littérature postmoderne française (Garcin utilise l’humour pour parodier des genres comme le roman policier) ?  Quels sont les procédés humoristiques mis en œuvre par les auteurs permettant aux écrivains de jouer avec les codes des genres littéraires (dérision, autodérision, anachronisme humoristique, décalage, transposition chez Carrère, usage des différents types de comiques, fausse anecdote chez Toussaint, ironie légère chez Chevillard, univers absurde chez Nothomb) ? Dans quelle mesure l'humour transforme-t-il le rapport entre fiction et non-fiction (Rolin Le Ravissement de Britney Spears) ? Quels sont les effets humoristiques produits par l’intégration de références cinématographiques dans la littérature contemporaine ? Comment participent-ils à la reconfiguration des genres narratifs (Pierre Alferi, Laurent Binet, Antoine Volodine) ?

 

2. L’humour comme refuge : comment l'humour devient-il un dispositif de mise à distance et de résilience face aux traumatismes personnels et collectifs (Forest, Darrieussecq, Houellebecq) ? Comment l'humour, dans son dialogue avec l'angoisse contemporaine, participe-t-il à une redéfinition des genres intimistes et s'entremêle-t-il à la « honte sociale » (Édouard Louis) ? Dans quelle mesure l'humour peut-il devenir un outil thérapeutique (Guibert, Despentes, Carrère) ? En quoi les différentes modalités de l’humour (autodérision, ironie, absurde...) permettent-elles d’explorer l’indicible de l’expérience traumatique ? (Anaut, 2012) Comment des auteurs comme Ahmadou Kourouma utilisent-ils l’humour comme mécanisme de défense afin de se distancer des horreurs de la guerre et du traumatisme collectif ?

 

3. L’humour à l’ère du numérique : comment la chronique humoristique se réinvente-t-elle dans l’espace numérique ? Dans quelle mesure ces formes d’humour numérique permettent-elles de déconstruire les discours dominants, ou, au contraire les accompagnent-elles (Radio Nova, Meurice, Barré, Lompret) ? Comment certains auteurs exploitent-ils des plateformes comme Twitter pour narrer des histoires personnelles ou des réflexions sur la société en mêlant humour et introspection (Sophie-Marie Larrouy, Aurélie Filippetti, Chloé Delaume, Martin Page) ? L’humour numérique (« mèmes » littéraires, storytelling) peut-il être un moyen de résistance face à l’uniformité des discours dominants ou une manière d’accompagner les mutations sociales ? Comment l’humour numérique sert-il à déconstruire certains genres littéraires comme l’autofiction et comment cela affecte-t-il la façon dont l’écrivain se met en scène (Chevillard blog L’Autofictif) ? L'humour dans les « fanfictions » marqué par les spécificités du numérique (hypertextualité, interaction immédiate avec les lecteurs, création collaborative) diffère-t-il de l'humour littéraire traditionnel ?

 

4. L'humour comme outil de transgression des frontières culturelles et linguistiques : comment l'humour dans la littérature francophone contemporaine traduit-il les tensions entre cultures et langues (Alain Mabanckou, Fouad Laroui) ? Dans quelle mesure les procédés humoristiques permettent-ils de questionner les identités hybrides et les appartenances multiples (Dany Laferrière, Fatou Diome) ? En quoi les formes d'humour translinguistique (mélanges de langues, jeux de mots bilingues) participent-elles à l'émergence de nouvelles formes d'expression littéraire (Jonas Hassen Khemiri, Ahmadou Kourouma) ? Comment l'humour sert-il à déconstruire les stéréotypes culturels et à créer des ponts entre différentes traditions littéraires (Najat El Hachmi) ? Dans quelle mesure l'humour peut-il devenir un outil de résistance face à l'hégémonie culturelle et linguistique (Kamel Daoud) ?

 

Comité scientifique  

Denis Saint-Amand (Université de Namur)

Catherine Haman (Université du Littoral Côte d’Opale)

Marie-Agathe Tilliette (Université du Littoral Côte d’Opale)

Agathe Novak-Lechevalier (Université de Paris X Nanterre)

Modalités de soumission

 

Pour cette Journée d’Étude, nous prendrons uniquement en considération les propositions de jeunes chercheurs (doctorants et jeunes post-doctorants). Afin d'enrichir les échanges, nous encourageons les propositions issues de diverses disciplines, notamment la littérature mais aussi les spécialistes d’autres disciplines d’arts ou de sciences humaines si les communications éclairent l’un des points mentionnés ci-dessus. Les interventions seront limitées à 25 minutes. Les propositions de communication se présenteront sous la forme d’un résumé d’une dizaine de lignes précédé d’un titre provisoire. Elles seront suivies d’un bref curriculum vitae. Ces propositions sont à soumettre par mail sous un format lisible (Word, OpenOffice, PDF) aux organisateurs Paméla Baës et Romain Vidal et avant le 15 mai 2025 aux adresses mail suivantes  :

pamela.baes@yahoo.fr

 

romain.vidal@etu.univ-littoral.fr

 

Une réponse individuelle sera communiquée par mail à partir du 15 juin. Pour toute information pratique supplémentaire concernant la journée d’étude, merci d’écrire à la même adresse. Il est à noter que l'unité de recherche ne couvre pas les frais de déplacement, mais assure la prise en charge de l'hébergement (si nécessaire) et du déjeuner.

 

ÉLÉMENTS BIBLIOGRAPHIQUES 

Anaut Marie, « Traumatismes, humour et résilience » dans Roland Coutanceau, Joanna Smith et Samuel Lemitre (dirs), Trauma et résilience : victimes et auteurs, Psychotérapies, « Dunod », 2012, p. 1-14. 

Baës Paméla, « L’humour comme thérapie dans l’œuvre (auto)biographique d’Emmanuel Carrère » dans Revue critique de fixxion française contemporaine [en ligne], n° 29, 2024, « Rire en régime contemporain ». Disponible sur http://journals.openedition.org/fixxion/14478

Chambat-Houillon Marie-France et Le Corff Isabelle, « Introduction – Humour(s) : cinéma, télévision et nouveaux écrans » dans Mise au point [en ligne], n°9, 2017. Disponible sur http://journals.openedition.org/map/2381 

Chartier Roger,

- « Du Codex à l'Écran : les trajectoires de l'écrit » dans Solaris [en ligne]. Vol 1, 1994. Disponible http://biblio-fr.info.unicaen.fr/bnum/jelec/Solaris/d01/1chartier.html>;

 - « Lecteurs et lectures à l'âge de la textualité électronique » dans Colloque virtuel – écrans et réseaux, vers une transformation du rapport à l’écrit ? [en ligne]. 2001. Disponible sur  http://www.text- e.org/conf/index.cfm?fa=texte&ConfT ext_ID=5>

Demoulin Laurent, « La fougère dans le frigo » dans Marc Dambre et Bruno Blanckeman (dir.) Romanciers minimalistes 1979-2003, Paris, éd. Presses Sorbonne Nouvelle, 2012, p. 81- 92. 

Escarpit Robert, L’Humour, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 1960.

Evrard Franck, L’Humour, Paris, éd. Hachette, coll. « Contours Littéraires », 1996.

Faria Dominique, « Lire un blog : L’autofictif d’Eric Chevillard » dans Carnets, Cultures littéraires : nouvelles performances et développement  [en ligne]. Numéro spécial, automne-hiver 2009, p. 173-181. Disponible sur http://carnets.web.ua.pt/ 

Gefen Alexandre, « Le devenir numérique de la littérature française » dans Implications philosophiques, 19 juin 2012. Disponible sur  https://www.implications-philosophiques.org/le-devenir-numerique-de-la-litterature-francaise/

Lemaitre Clément, « Les mécanismes de l’humour dans Plateforme de Michel Houellebecq » dans Roman 20-50, vol. 1, n° 67, 2019, p. 169-179. Disponible sur https://shs.cairn.info/revue-roman2050-2019-1-page-169?lang=fr

Letourneux Matthieu et Vaillant Alain (dir.), L’Empire du rire. XIXe – XXIe siècles, Paris, CNRS Éditions, 2021 

Moura Jean-Marc, Le Sens littéraire de l’humour, Paris, Presses Universitaires de France, « Hors collection », 2010, p. 3.

Noguez Dominique : 

- L’Homme de l’humour, Paris, éd. Gallimard, coll. « NRF », 2004.

- L’Arc-en-ciel des humours, Paris, éd. Librairie Générale Française, 2000. 

- « L’humour ou la dernière des tristesses » dans Études françaises [en ligne]. Vol. 5, no 2, mai 1969, p. 139-161. Disponible sur https://id.erudit.org/iderudit/036386ar 

Pollock Jonathan, Qu’est-ce que l’humour ?, Paris, Klincksieck, coll. « Études », 2001.

Saint-Amand Denis, Alain Vaillant (dir.), Rire en régime contemporain, Revue critique de fixxion française contemporaine, n° 29, 2024, « Rire en régime contemporain ». Disponible sur  https://www.fabula.org/actualites/124590/revue-critique-de-fixxion-francaise-contemporaine.html

Saint-Amand Denis, Le Style potache, Genève, éd. La Baconnière, 2019.

Saouli Yasmine, « Parodies, mèmes et détournements humoristiques du conte : une pratique transmédia ? » dans Multilinguales [en ligne], vol. 2023. Disponible sur http://journals.openedition.org/multilinguales/11106

Vaillant Alain (dir.), Esthétique du rire, Presses Universitaires de Paris Ouest, coll. « Orbis litterarum », 2013.


 
[1] Pierre Daninos cité par Jean Marc-Moura, idem. 
[2] « Rire en régime contemporain » dans Denis Saint Amand et Alain Vaillant (dir), Revue critique de fixxion française contemporaine [en ligne], n° 29, 2024, 2025. Disponible sur  https://journals.openedition.org/fixxion/13990; « Humour et littérature par temps de comique médiatique » dans Esprit, « Que faire de la mémoire des guerres du XXe siècle ? » vol. 1, 2011. Disponible sur  https://shs.cairn.info/revue-esprit-2011-1?lang=fr; Hervé Le Tellier, Cartographie de l’humour en littérature, 2021. Disponible sur https://www.radiofrance.fr/franceculture/herve-le-tellier-cartographie-de-l-humour-en-litterature-5651110

 

 

H. Sanguinetti, Jadis, Poïena

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Après plusieurs années de silence – ou de retrait – Hélène Sanguinetti nous revient avec Jadis, Poïena (une poème), qui laisse à nouveau place à la lumière après la douleur et le deuil : les voix et les enfants s’éparpillent, les décors et les rues resurgissent, ceux de la vie ordinaire – présente ou passée – mais aussi d’un monde moins tangible, éclairé par l’écriture, que le chant d’Hélène Sanguinetti convoque en une série d’adresses poignantes. À ce poème splendide, polyphonique et brillant comme un sou neuf, vient s’ajouter en miroir le plus ancien texte de l’auteure, cette Fille de Jeanne-Félicie saluée en son temps par René Char et qui compose aujourd’hui avec Jadis, Poïena une sorte de diptyque – ou de pont suspendu d’un bout à l’autre d’une vie.

Feuilleter l'ouvrage

Lire un compte-rendu de cet ouvrage sur En attendant Nadeau...

Le style : de l’individuel au collectif, XIXe-XXIe s. (Rouen & Beyrouth, en ligne)

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Programme des journées d'études organisées par

Stéphanie Jabre et Yvonne Saaybi (Université Saint-Joseph), François Vanoosthuyse et Laetitia Gonon (Université de Rouen Normandie).

Journée d’études du 24 mars 2025

Le style : de l’individuel au collectif (XIXe siècle)

  • Université de Rouen, Mont-Saint-Aignan, rue Lavoisier, Bâtiment 3/A de l’UFR LSH, 3e étage, Salle du Conseil.
  •  En ligne : [écrire aux organisateurs pour obtenir le lien de connexion]

10h [heure de Paris] Accueil des participants

 Séance 1. Du style de Flaubert
Modératrice : Laetitia Gonon

10h30 Ilaria Vidotto (Sapienza Université de Rome) : (à distance) Écrits de jeunesse de Flaubert : exubérances et transitions stylistiques
11h10 Florence Pellegrini (Université Bordeaux Montaigne) : “Flaubert écrivait mal” : style et orthonymie 
11h50 Jacques Dürrenmatt (Sorbonne Université) : Du rôle de l’archaïsme dans l’invention d’un style singulier (Sand, Flaubert & alii)

 Déjeuner

 Séance 2. Styles autour de Flaubert
Modératrice : Florence Pellegrini

14h Laetitia Gonon (Université de Rouen Normandie) : La course de chevaux : circulation de quelques procédés stylistiques au xixe siècle
14h40 Jérémy Naïm (Université de Picardie Jules Verne) : La catégorie du style dans les jugements au xixe siècle

 Pause

Séance 3. Au-delà du récit flaubertien
Modératrice : Stéphanie Jabre

15h50 Aurélie Frighetto (STIH – Sorbonne Université) : Les vicissitudes du lexique poétique : indice de la tension entre style individuel et pratique collective au xixe siècle
16h30 Yvonne Saaybi (Université Saint-Joseph de Beyrouth) : « Dire » la maladie : de l’emprunt à la confrontation entre discours médical et discours littéraire au xixe siècle

Journée d’études du 17 juin 2025
Le style : de l’individuel au collectif (XXe-XXIe siècles)

  • En ligne : [écrire aux organisateurs pour obtenir le lien de connexion]
  • La première communication commence à 10h, heure de Beyrouth (soit 9h, heure de Paris)

Séance 1. Théories du style
Modératrice : Laetitia Gonon 

10h Romain Debluë : Le « style » est-il une notion analogique ?
10h40 Marielle Macé (EHESS) : Essayisme et formes de vie

 Pause

 Séance 2. Matérialité et corporalité du style
Modératrice : Yvonne Saaybi

11h30 Alexandre Wenger (Université de Genève) : “Sous le signe de la PG” : syphilis neurologique et créativité stylistique (début du XXe siècle)
12h10 Matthieu Corpataux (Université de Fribourg) : La réédition comme enjeu de co-création : quelques enjeux révélés par la poésie typographique

Pause

Séance 3. Table ronde : Le style face à la crise écologique
Modératrice : Stéphanie Jabre

 13h30 Stéphane Baquey (Aix-Marseille Université) : Quelques consistances et inconsistances stylistiques dans la poésie française contemporaine face au nouveau régime climatique
13h50 Pierre Vinclair : À la sauvage : pour un effort du style

 Discussion.


 

"Jean Sénac : 100 ans, 1001 archives" (revue Continent Manuscrits)

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En 2026, le poète algéro-français Jean Sénac aurait eu 100 ans. Son assassinat à 47 ans, en août 1973, nous prive d’une œuvre aboutie, conséquente et diverse. Cette mort prématurée laisse néanmoins en héritage une quantité impressionnante D’archives partagées, comme un trait d’union, entre la Bibliothèque nationale d’Algérie et celle de l’Alcazar à Marseille. Sur cette base archivistique déjà inventoriée pour Continent manuscrits par Hamid Nacer Khodja (voir https://journals.openedition.org/coma/222), notre revue invite à reconsidérer la genèse de cette œuvre prolifique, tant dans sa forme la plus connue et la plus travaillée : la poésie, que sous ses aspects inédit (théâtre) ou inabouti (roman). 

Autant que possible, on s’efforcera de prendre également en compte les enregistrements des émissions radiophoniques conservés à la Bibliothèque nationale d’Algérie, ainsi que les correspondances, afin que cette première mise en perspective de cette double et complémentaire archive projette l’image d’un écrivain d’une modernité et d’une envergure insoupçonnées. Des travaux génétiques sur certains poèmes ou recueils, sur des textes narratifs, seront rendus possibles par le recours à ces archives. Il est possible aussi de faire l’histoire de certains recueils ou de quelques ensembles, de préciser peut-être aussi quelques points biographiques en rapport avec ces créations.

Calendrier  : Les propositions, comprenant un titre, un résumé de la proposition et une brève notice bio-bibliographique, seront envoyées à : serge.meitinger@gmail.com en indiquant dans le sujet : « Continents manuscrits – Sénac », avant le 30 avril 2025, pour une remise des articles avant le 15 octobre 2025 et une publication en ligne le 15 mars 2026.

Présentation de la revue et consignes aux auteurs : https://journals.openedition.org/coma/

Enda Walsh (Revue des Sciences Humaines)

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Appel à contributions

La Revue des Sciences Humaines, RSH, publiée par les éditions du Septentrion.

Direction : Dominique Viart

L’un des prochains numéros de la RSH sera consacré à l’œuvre d’Enda Walsh, auteur dramatique, scénariste de cinéma, librettiste et metteur en scène de théâtre irlandais.

Enda Walsh, né en 1967, est l’un des auteurs irlandais les plus prolifiques de sa génération. Sa première pièce, Disco Pigs, est traduite et montée partout en Europe. Son travail est indissociable de la compagnie Corcadorca ( 1991-2022), basée à Cork, et fondée par Pat Kiernan, Conor Lovett et Judy Hegarty.

Ce numéro tentera d’embrasser tous les aspects de son œuvre. Voici quelques pistes d’étude.

- Le théâtre dans le théâtre, notamment dans The Walworth Farce, The New Electric Ballroom.

- L’irlandité d’Enda Walsh : la relation de sa dramaturgie à l’histoire tourmentée de l’Irlande.

- Langages inarticulés, langages articulés.

- Désir et violence.

- Religion et violence.

- La représentation des âges de la vie : du bébé vagissant au vieillard radoteur.

- Intimité et cosmicité.

 -La scène théâtrale comme lieu physique et lieu mental.

- Enda Walsh et les grands aînés du théâtre irlandais : Samuel Beckett, Brian Friel, Sean O’Casey, W.B Yeats. Misterman est à certains égard une réécriture de La dernière bande de Samuel Beckette (Grabataire, suivi de Misterman, éditions Espaces 34).

- Enda Walsh et Harold Pinter : L’intertexte pintérien (On for the road, The birthday party) dans Lynndie’s got a gun(Nick Hern books, in Enda Walsh plays one, 2005)

- Enda Walsh, librettiste : Auteur de Lazarus, music-hall avec David Bowie, 2015.

- Enda Walsh réécrivain et adaptateur :

La réécriture de l’Odyssée d’Homère dans Penelope ( Nick Hern books (2010).

La réécriture des frères Karamazov dans Delirium ( Nick Hern books, 2008).

- Les adaptations des pièces d’Enda Walsh au cinéma :

Disco pigs, de Kirsten Sheridan, 2001.

Chatroom, de Hideo Nakata, 2010.

- Enda Walsh, scénariste de cinéma :

Hunger de Steve Mc Queen (caméra d’or à Cannes, 2008) retrace les derniers jours de Bobby Sands, de sa décision d’entamer une grève de la faim, afin d’obtenir le statut de prisonnier politique, jusqu’à son décès.

Le numéro contiendra le texte français de The New Electric ballrom, (Nick Hern books, 2008) dans la traduction de Jean-Marc Lanteri.

 —

Merci d’envoyer vos propositions de communication, ainsi qu’une bio-bibliographie, à Jean-Marc Lanteri, maître de conférences HDR en études théâtrales à l’université de Lille et coordinateur du numéro, avant le 31 juillet 2025, à jm.lanteri@orange.fr

La réponse vous parviendra au 31 août, pour une remise des textes définitifs au 31 janvier 2025.


Ornella Tajani, Scrivere la distanza. Forme autobiografiche nell'opera di Annie Ernaux

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«Distanza» è una parola chiave nell’universo letterario di Annie Ernaux: la sua vocazione autosociobiografica nasce dal desiderio di misurare il solco che la separa dal milieu proletario della provincia normanna in cui è cresciuta; l’attenzione alla lingua parlata, quella lingua sulla quale in famiglia si litigava più che per i soldi, si riscontra a più riprese nei suoi testi; il metadiscorso che punteggia la narrazione porta chi scrive a osservare ciò che ha vissuto o sta vivendo da una diversa prospettiva, per riuscire a coglierne l’essenza, la verità. Questo saggio si propone come un’introduzione ragionata alla lettura dell’opera di Ernaux, della quale percorre i tre versanti appena descritti: l’autosociobiografia, l’autobiografia linguistica e l’autobiografia «del compimento», ossia quella che più direttamente ha a che vedere con l’intento, più volte ribadito dall’autrice,
di scrivere la vita.

[Disponibile anche in ebook]

Adrien Cavallaro et Andrea Schellino (dir.), Portraits de maudits. La malédiction poétique en représentations.

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Les études rassemblées dans ce volume reviennent à une source négligée de toute approche de la malédiction artistique : son rapport à l’image, sous toutes ses formes. Au moment de cristalliser dans un titre frappant – Les Poètes maudits – une longue tradition, Verlaine s’y était pourtant montré particulièrement sensible : Tristan Corbière, Arthur Rimbaud et Stéphane Mallarmé n’étaient pas seulement pour lui des poètes à « tirer des bibliothèques », c’est-à-dire à sauver de l’oubli ; ils étaient aussi des visages photographiés ou peints, à promouvoir avec les techniques modernes de l’illustration.

Le spectre iconographique de la malédiction déborde toutefois très largement l’ouvrage de Verlaine, comme le montre le parcours proposé ici, qui s’ouvre avec la petite presse satirique de la monarchie de Juillet et se referme sur la poésie de la fin du xxe siècle et du xxie siècle. On y croisera de nombreux poètes et artistes qui incarnent aujourd’hui visuellement la notion de malédiction, de Rimbaud à Van Gogh, et jusqu’à une maudite comme Béatrice Douvre, mais aussi des réflexions sur la construction du stéréotype de la malédiction par l’image, notamment dans les anthologies poétiques. Ces Portraits de maudits voudront ainsi moins explorer une condition d’artiste qu’un imaginaire étendu à deux siècles de mises en scène du malheur artiste. 


Contributions de Adrien Cavallaro, Andrea Schellino, Jean-Didier Wagneur, Julien Schuh, Benoît Houzé, Éric Dayre, Raisa Rexer, Julien Zanetta, Zoé Monti, Henri Scepi, Corinne Bayle, Martine Créac’h, Émilie Frémond, Antoine Piantoni et Luigi Magno.

Chromatismes: perspectives interdisciplinaires (ENS Paris-Saclay)

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Objet complexe placé au cœur immédiat de l’expérience sensible, de la vie sociale et des productions artistiques, artisanales et industrielles, la couleur s’est imposée depuis deux décennies comme un champ d’études interdisciplinaire particulièrement fécond.

Le Workshop Chromatismes : perspectives interdisciplinaires vise à instaurer un partage de connaissances (exposés) et des échanges (tables rondes) entre des chercheurs issus de diverses disciplines, toutes mobilisées autour de ce champ de recherche : chimie, physique, informatique, archéologie, histoire culturelle, littérature, histoire des sciences et des techniques, histoire de l’art, anthropologie.

À partir de questions comme :

Comment catégoriser les couleurs ? Peut-on parler de paradoxes de la couleur? Le concept d'innovation fait-il sens rapporté à la couleur? Dans quelle mesure le numérique a-t-il changé notre environnement chromatique, nos perceptions et nos représentations de la couleur? À quoi renvoie, pour un chimiste ou un physicien, l’idée de déperdition chromatique ? De quelles significations les sociétés et les esthétiques ont elles investi ce processus ? Qu’est-ce que le jaune pour un chimiste? Qu’a-t-il incarné et signifié pour le XIXe siècle?

Il s’agira d’interroger, à la croisée des disciplines, les enjeux linguistiques et littéraires de la transcription dans les mots des impressions colorées ; les liens entre couleurs et patrimoine ; les possibilités offertes par l’analyse informatique de l’expression littéraire des couleurs ; les interactions entre les modalités de production matérielle des couleurs, leurs représentations et leurs divers usages culturels et sociaux.

 

Le workshop se déroulera sur deux journées, à l’ENS Paris-Saclay, le mardi 29 avril et le mercredi 30 avril 2025.

Matinée 1 et 2 et après-midi 2 : des exposés réunis en séquences thématiques alliant plusieurs champs disciplinaires sont présentés en séance plénière par les conférenciers.

Après-midi 1 et matinée 2 : les conférenciers participent à une des deux tables rondes interdisciplinaires tenues en parallèle, autour de problématiques spécifiques.

Evénement ouvert au public. Programme détaillé et formulaire d'inscription disponibles à l'adresse suivante : https://ws-chromatismes.sciencesconf.org/

Comité scientifique : Virginie Fonteneau (Professeur en histoire des techniques, EST – Université Paris-Saclay) / Gaëlle Guyot-Rouge (PRAG littérature, CHCSC – Université Paris-Saclay et IUT Orsay) / Mathieu Hébert (Professeur en optique, Laboratoire Hubert Curien – Institut d’Optique et Université Jean Monnet Saint-Étienne ; directeur GDR APPAMAT)) / Évanghelia Stead (Professeur Littérature comparée, CHCSC – Université Versailles Saint Quentin)/ Mathieu Thoury (Ingénieur de recherche, IPANEMA – CNRS et Université Paris-Saclay)

Pour plus de renseignements et pour s'inscrire :

https://ws-chromatismes.sciencesconf.org/

“Future Worlds of Health: Speculative Methods, Medical Humanities, and French and Francophone Cultures” / « Les futurs mondes de la santé : Méthodes spéculatives, humanités médicales, et cultures françaises et francophones »

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“Future Worlds of Health: Speculative Methods, Medical Humanities, and French and Francophone Cultures” 

Special Issue of L’Esprit Créateur – Winter 2025
Guest Editors: Benjamin Dalton, Benjamin Gagnon-Chainey, and Kaliane Ung
Deadline for abstracts: 31st March 2025

This Special Issue on “Future Worlds of Health: Speculative Methods, Medical Humanities, and French and Francophone Cultures” explores the potential of speculative methodologies within the Medical Humanities to imagine and transform the futures of health/care. It seeks to open up collaborative, interdisciplinary and intersectional explorations of the futures of healthcare, as they are imagined, expressed, and designed through literature, arts, culture, philosophy, architecture, and medical care in the French and Francophone world. In a time of pandemics, widening healthcare inequalities, and the question of the environmental sustainability of current healthcare practices amid ecological collapse, scholarship such as The Edinburgh Companion to Science Fiction and the Medical Humanities (eds. Gavin Miller, Anna McFarlane and Donna McCormack, 2025) and ongoing projects such as The Future of Human Reproduction and Sensing Spaces of Healthcare attest to the power of the Medical Humanities to imagine alternative health/care futures and strategies towards them. The present Special Issue explores speculative Medical Humanities cultural works and methodologies specifically emerging across French and Francophone cultures and contexts, asking how these methodologies imagine not merely one homogenous, globalized imagined health/care future, but rather a diverse heterogeneity of future worlds of health. 
Contemporary French and Francophone (non-)fiction and film are full of imaginings of health/care futures. Martin Winckler, for instance, imagines futures for narrative medicine and queer healthcare in the year 2039 in L’École des soignantes (2019); Claire Denis envisages human health and reproduction research occurring on a spaceship in High Life (2018). Beyond literature and film, however, speculative methods emerge in Paul B. Preciado’s Manifeste Contrasexuel (2000) and his evocation of Drag-King Workshops in Testo Junkie (2013) for alternative, DIY biomedical futures. Such proposed methodologies also reflect recent innovations in speculative design and design fiction, creating physical artefacts to imagine future possibilities. This Special Issue invites works from a diversity of theoretical and methodological approaches – including indigenous, de/anticolonial, feminist, disability, and queer perspectives – and across a diversity of disciplines, including literary and film studies, art history, politics, sociology, philosophy, and design and architecture. Across these intersections, we will explore the development of speculative methods that will allow not only to foresee, but also to impact and invent the future.

Proposals for articles might explore topics such as, but not limited to: 
•    De/anticolonial approaches to health/care futures in the Medical Humanities
•    Queer and feminist futures and the Medical Humanities 
•    Speculative literature, film, and visual art 
•    AI and the Medical Humanities
•    Speculative design and design fiction 
•    DIY methods in the speculative Medical Humanities
•    Speculative disability futures research 
•    Speculative imaginings of future reproduction and
•    Medical Humanities futures beyond the human 
•    Environmental futures through speculative Medical-Environmental Humanities methods

Please send abstracts (in English or French) of 250-300 words plus a short bio to the Guest Editors Benjamin Dalton (b.dalton@lancaster.ac.uk), Benjamin Gagnon-Chainey (benjamin.gagnon-chainey@umontreal.ca) and Kaliane Ung (khu3@pitt.edu) by 31st March 2025

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« Les futurs mondes de la santé : Méthodes spéculatives, humanités médicales, et cultures françaises et francophones »

Numéro spécial de L’Esprit Créateur – Hiver 2025
Équipe éditoriale invitée : Benjamin Dalton, Benjamin Gagnon Chainey, Kaliane Ung
Date limite pour envoi des résumés : 31 mars 2025

Ce numéro spécial sur « Les futurs mondes de la santé : méthodes spéculatives, humanités médicales, et cultures françaises et francophones » vise à explorer le potentiel des méthodologies spéculatives en humanités médicales, pour imaginer et transformer les futurs de la santé et des soins. Il cherche à ouvrir des explorations collaboratives, interdisciplinaires et intersectionnelles des futurs de la santé, tels qu’ils sont imaginés, exprimés et conçus à travers la littérature, les arts, la culture, la philosophie, l’architecture et les soins médicaux dans le monde français et francophone. À l’heure des pandémies, des inégalités croissantes en matière de soins de santé et de la question de la durabilité environnementale des pratiques de soins dans un contexte d’effondrement écologique, des études telles que The Edinburgh Companion to Science Fiction and the Medical Humanities (eds. Gavin Miller, Anna McFarlane and Donna McCormack, 2025) et des projets en cours tels que The Future of Human Reproduction et Sensing Spaces of Healthcare attestent du pouvoir des humanités médicales à imaginer des futurs alternatifs en matière de santé et de soins, ainsi que des stratégies pour y parvenir. Le présent numéro spécial explorera les travaux culturels et les méthodologies spéculatives des humanités médicales, qui émergent spécifiquement dans les cultures et les contextes français et francophones, en se demandant comment ces méthodologies imaginent non pas un futur homogène et mondialisé de la santé et des soins, mais plutôt une hétérogénéité diverse de futurs mondes de la santé.
La (non-)fiction littéraire et le cinéma français et francophones contemporains regorgent d’imagination sur les futurs de la santé et des soins. Martin Winckler, par exemple, imagine des futurs pour la médecine narrative et les soins de santé queer en 2039, dans L'École des soignantes (2019) ; Claire Denis envisage que la recherche sur la santé humaine et la reproduction se produira sur un vaisseau spatial, dans High Life (2018). Au-delà de la littérature et du cinéma, cependant, des méthodes spéculatives émergent dans le Manifeste Contrasexuel (2000) de Paul B. Preciado et son évocation des Drag-King workshops dans Testo Junkie (2013), pour des futurs biomédicaux alternatifs et « DIY » [do it yourself]. Les méthodologies proposées reflètent également les innovations récentes en matière de design spéculatif et de design fiction, qui consistent à créer des artefacts physiques pour imaginer des possibilités futures. Ce numéro spécial invite des travaux issus d’une diversité d’approches théoriques et méthodologiques – y compris des perspectives autochtones, dé/anticoloniales, féministes, du handicap, et queer – et à travers une diversité de disciplines, y compris les études littéraires et cinématographiques, l’histoire de l’art, la politique, la sociologie, la philosophie, et le design et l’architecture. À travers ces intersections, nous explorerons le développement de méthodes spéculatives qui permettront non seulement de prévoir, mais aussi d’influencer et d’inventer l’avenir.

Les propositions d’articles peuvent explorer des sujets tels que, mais sans s’y limiter : 
•    Approches dé/anticoloniales des futurs de la santé/des soins dans les humanités médicales
•    Futurs queer et féministes et humanités médicales 
•    Littérature, films et arts visuels spéculatifs 
•    IA et humanités médicales
•    Design spéculatif et design fiction 
•    Méthodes « DIY » dans les humanités médicales spéculatives
•    Recherche spéculative sur les futurs du handicap 
•    Imaginations spéculatives de la reproduction future 
•    Futurs des humanités médicales au-delà de l’humain 
•    Futurs environnementaux à travers des humanités médicales-environnementales

Veuillez envoyer vos résumés (en anglais ou en français, 250 à 300 mots) ainsi qu’une courte biographie aux trois éditeurs invités Benjamin Dalton (b.dalton@lancaster.ac.uk), Benjamin Gagnon Chainey (benjamin.gagnon-chainey@umontreal.ca) et Kaliane Ung (khu3@pitt.edu) avant le 31 mars 2025.

Orientations, objectifs et interrogations dans les études théâtrales contemporaines

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Ce numéro de Studia Dramatica vise à aborder le théâtre et les arts du spectacle sous l'angle des orientations actuelles de la recherche. Quels sont les sujets qui nous préoccupent aujourd'hui dans le domaine du théâtre et des arts performatifs ou à l'intersection entre les arts de la scène, les arts visuels et le cinéma Les chercheurs s'intéressent-ils davantage à l'histoire du théâtre ou à l'analyse des phénomènes contemporains ? Aux études monographiques, documentaires ou comparatives ? Aux analyses de textes, de spectacles ou de publics ? Est-ce que l’intérêt va plutôt vers l'évolution technologique ou vers l'approfondissement des techniques classiques ? Quelles sont les méthodes que nous considérons comme les plus valables dans la recherche aujourd'hui ? Nous invitons les praticiens et les enseignants à proposer des contributions sur leurs principaux domaines d'intérêt : un programme thématique généreux qui souligne la diversité et la richesse des angles d'approche dans notre domaine.

 

Sont les bienvenus :

- des articles et des études critiques sur le thème général du numéro

- des entretiens avec des créateurs, des artistes du monde théâtral, cinématographique, des arts visuels, sur leurs intérêts artistiques

- des compte rendus de spectacles, de publications et d'événements théâtraux des deux dernières années.

 

Date limite d’enregistrement des textes finaux sur le site web de la revue : 15 avril 2025

Les articles, interviews et compte rendus de spectacles sont à soumettre en ligne sur notre site ou vous trouverez les détails concernant les consignes de rédaction des textes. Les langues de rédaction acceptées sont le français et l’anglais.

http://dramatica.ro/index.php/j/about/submissions

Pour toute question, veuillez contacter les responsables du numéro thématique:

Ștefana Pop-Curseu : stefana.pop@ubbcluj.ro

Ioan Pop-Curșeu: ioan.pop-curseu@ubbcluj.ro 

Mihai Pedestru : mihai.pedestru@ubbcluj.ro

 

Créée en 2006, Studia UBB Dramatica est une revue scientifique internationale, semestrielle, à comité de lecture dans le domaine du théâtre, du cinéma et des arts du spectacle, éditée par la Faculté de Théâtre et Film de l'Université Babeș-Bolyai, Cluj-Napoca, Roumanie. Elle publie des articles scientifiques, des études, des entretiens et des critiques de livres et de spectacles. Pour plus d'informations sur la revue, sur son archive disponible en ligne (open access) veuillez consulter notre page d'accueil : http://dramatica.ro

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