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Par la fenêtre

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http://www.fabula.org/actualites/documents/63421.jpgÀ quoi servent les fenêtres en littérature? Quel est le sens et quelles sont les fonctions de cette image omniprésente dans la littérature de toute époque? Le récent ouvrage d’Andrea Del Lungo, La Fenêtre . Sémiologie et histoire de la représentation littéraire (Seuil, coll. «Poétique»), aborde la question en analysant un vaste corpus, qui dessine une histoire de la représentation littéraire originale et féconde: on pourra y lire de nouvelles interprétations de La Princesse de Clèves ou des poèmes en prose de Baudelaire, du Canzoniere de Pétrarque ou de Madame Bovary . Dans cet étonnant parcours, la fenêtre devient aussi un objet théorique, un noyau de la représentation littéraire défini par la notion d’hypersigne; le pari de cet ouvrage consiste précisément à articuler une histoire littéraire des fenêtres à une réflexion d’ordre sémiologique sur la représentation, par la détermination d’une approche inédite, appelée « sémiologie historicisée », susceptible de conjuguer la théorie et l’histoire de la littérature. L'Atelier de théorie littéraire de Fabula offre l'introduction de l'ouvrage . Un colloque se tiendra sur ces questions, du 23 au 24 janvier 2015 : Fenêtre: ouvertures et perspectives .

L. Côté-Fournier, Él. Guay, J.-Fr. Hamel (dir.), Politiques de la littérature. Une traversée du XX e siècle français

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http://www.fabula.org/actualites/documents/63422.jpgLire un extrait dans l' Atelier de théorie littéraire : Qu'est-ce qu'une politique de la littérature? Éléments pour une histoire culturelle des théories de l'engagement , par Jean-François HamelPolitiques de la littérature. Une traversée du XX e siècle françaissous la direction de Laurence Côté-Fournier, Élyse Guay et Jean-François HamelUQUAM, Figura, Centre de recherche sur le texte et l'imaginaireMontréal, Presses de l'Université du Québec, coll.« Figura », 2014196 pages, ISBN 978-2-923907-33-8À travers des figures centrales du dernier siècle, de Paul Valéry à Pierre Guyotat, de Julien Benda à Georges Perec, en passant par Jean Paulhan et Michel Foucault, ce collectif met en lumière la richesse et la diversité des politiques de la littérature qui se sont affrontées en France depuis l’affaire Dreyfus. Dans une perspective d’histoire culturelle, on y reconstitue la gestation, la constitution et la diffusion de différentes conceptions de l’engagement de la littérature, qui apparaissent comme autant de réponses aux questions soulevées en son temps par Jean-Paul Sartre: qu’est-ce que la littérature? que peut la littérature? Avec des textes de Jean-François Hamel, Rachel Nadon, Élyse Guay, Francis Walsh, Laurence Côté-Fournier, David Desrosiers, Julien Lefort-Favreau et Louis-Daniel Godin-Ouimet.

K. Gladu & A. Zygel-Basso (dir.), De la conversation au conservatoire . Scénographies des genres mineurs (1680-1780) .

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http://www.fabula.org/actualites/documents/63424.pngDe la conversation au conservatoire . Scénographies des genres mineurs (1680-1780)Sous la direction de Kim Gladu et Aurélie Zygel-BassoParis: Hermann, coll." Les collections de la République des lettres ", 2014ISBN 9782705688615380 p.Prix 45 €Prix de souscription (38,50 €) proposé jusqu'à la date de parution, voir le site de l'éditeur Présentation de l'éditeur:La notion de scénographie, si elle fournit une occasion nouvelle de se pencher sur les genres théâtraux (opéra, théâtre de société, parodies dramatiques, etc.), permet plus largement de mettre en évidence le rapport étroit qu’entretiennent les petits genres avec une littérature de l’oralité et dans laquelle triomphe un goût pour la représentation. Outre leur statut de contre-modèle, les genres mineurs rendent compte de pratiques sociales, de lieux et de moments où ils se déploient, d’un imaginaire qui leur est propre et dont le goût pour la « mise en scène » représente l’un des moteurs de création. Comment, entre 1680 et 1780, construisent-ils, reflètent-ils, donnent-ils à lire, à voir et à entendre un espace de sociabilité ? Quelles valeurs le cercle de société porte-t-il ? Quel y est le rôle du divertissement, en quoi construit-il un discours nouveau sur les genres mineurs ? Comment faire entendre, donner à voir les petits genres littéraires qui en forment une part importante ? Comment les accompagner musicalement, et que devient le concours des arts dans le cadre intime ? Ces questions ont attiré l’attention des chercheurs qui ont participé à l’atelier De la conversation au conservatoire. Scénographies des genres mineurs (1680-1780) qui s’est tenu au Centre d’interprétation de Place-Royale (Québec) à l’automne 2010 et dont le présent ouvrage rassemble les contributions.

J-P. Cléro, Essai sur les fictions

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http://www.fabula.org/actualites/documents/63425.pngJean-Pierre CléroEssai sur les fictionsParis: Hermann, coll." Les collections de la République des lettres ", 2014ISBN 9782705688622580 p.Prix 50 €Prix de souscription (42,50 €) jusqu'à la date de parution, voir le site de l'éditeur Présentation de l'éditeur:Le présent essai part du constat que, avant d’être théorisée dans ses divers aspects et ses applications variées, la fiction a joué des rôles importants dans les sciences, les philosophies et les pratiques classiques. C’est à la fin du XVIII e siècle que l’on cherche non plus seulement à utiliser, mais à comprendre son fonctionnement dans tous les secteurs où l’intelligence théorique et pratique est requise. À partir du XIX e siècle, on tient, avec la fiction, une notion dont la valeur de transfert, de transfusion, de transformation, de transvaluation, est générale et très forte : la position de servante et d’intermédiaire qu’on lui connaissait s’est renversée en position de maîtrise. L’auteur de cet Essai sur les fictions s’efforce de faire une pesée de la valeur heuristique et épistémologique de la fiction en divers domaines. Beaucoup plus indépendante du kantisme que ne l’avait été en son temps la recherche de H. Vaihinger, la présente enquête sillonne des terres que l’on a coutume de désigner par les mêmes mots de théorie, de morale, d’éthique, de droit, de politique, d’esthétique, avec les instruments nouveaux que les chercheurs ont pu forger depuis que la théorie des fictions a acquis quelque autonomie. Peut-être vaut-il mieux, en philosophie, des incertitudes de position que des rentes de situationJean-Pierre Cléro , agrégé de philosophie, est professeur des universités à Rouen (Université de Haute Normandie) ; il dirige, à Sciences-Po (Paris), le Centre Bentham. Parti d’une réflexion sur Hume, qui fut l’auteur de référence de sa thèse sur la philosophie des passions (publiée en 1985), le propos s’est évidemment étendu à de nombreux auteurs de la philosophie anglaise (Hobbes, Locke, Stuart Mill, Moore, Hare, Harsanyi) pour trouver graduellement son fil rouge dans la question des fictions.

Les lieux et les temps du «monde»

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Littérature, histoire, politiqueCERILAC Paris-Diderot -Sorbonne Paris CitéProgramme animé par Catherine CoquioEcrire et penser avec l’histoire à l’échelle du «monde»?Séminaire public - Entrée libre ; 15h-17h15Université Paris-Diderot –Grands Moulins, 5 rue Thomas Mann (Bâtiment C, 6 e étage).Les lieux et les temps du «monde»avecTiphaine Samoyault, Université Paris 3: "Parler du mot monde dans trois lieux du monde (Paris, Port-au-Prince, Beyrouth)"etClaude Mouchard, Revue Po&sie: «Temps du monde: la Corée»

RIDE (Réseau Interuniversitaire des Doctorants Enseignants)

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http://www.fabula.org/actualites/documents/63430.jpgRejoignez le Réseau Interuniversitaire des Doctorants Enseignants ( RIDE)Créé en 2012, le Réseau Interuniversitaire des Doctorants Enseignants (RIDE) est une association de doctorants d’universités et de disciplines diverses qui cherche à créer un réseau d’entraide et de partage autour de la pratique enseignante durant les années de thèse.L’association propose :la diffusion de contenus liés à l’enseignement pendant la thèse, par le biais d’”articles” rédigés par le Comité de rédaction de l’association, rassemblant des conseils et des témoignages sur plusieurs aspects de la pratique enseignante (pédagogie, administratif…). Nous diffusons et relayons également un certain nombre d’informations en lien avec la pédagogie ou plus généralement le statut de doctorant.le partage de supports de cours ou d’aide à la préparation des cours (fiches de méthodologie pour les étudiants, fiches pédagogiques, …).la mise en contact des doctorant·e·s venus de la même discipline et/ou de la même université qui souhaiteraient échanger sur leurs enseignements et pratiques pédagogiques, ou tout simplement pour tout·e doctorant·e qui, débutant dans une nouvelle université, souhaiterait y être accueilli ou rencontrer ses collègues.Conditions d’adhésion:Peuvent adhérer à l’association des doctorant·e·s ayant une charge d’enseignement (dans le supérieur ou le secondaire) en parallèle de leur thèse, mais aussi les doctorant·e·s n’exerçant pas de charge d’enseignement et les ancien·ne·s doctorant·e·s exerçant ou non une charge d’enseignement.À partir du 1 er août 2014 l’adhésion annuelle au RIDE s’élèvera à 4 euros. Celle-ci s’effectue sur le site internet de l’association.Appel à contribution:Si le RIDE compte aujourd’hui 309 membres, il accueillera avec plaisir de nouveaux membres souhaitant participer à la création d’un réseau de doctorants enseignants.Le RIDE aurait notamment besoin d’aide dans certains domaines:La rédaction d’articles sur des sujets divers:Si vous aimez rédiger et que vous souhaiteriez contribuer au site internet, vous pouvez nous proposer des articles (consulter le site internet pour observer la longueur et le ton général des articles) couvrant des thématiques diverses telles que:-Le travail de groupe en CM et en TD: comment l’organiser et le gérer?-Travailler avec des plate-formes numériques (moodle, dropbox ou autre).-Tout autre sujet lié à l’enseignement universitaire par un.e doctorant.e (que ce soit d’un point de vue pédagogique, empirique ou administratif).Une fois votre article soumis, nous l’enverrons au Comité de Rédaction du RIDE qui s’occupera de sa relecture puis de sa mise en ligne sur le site internet. Vous pouvez choisir de signer ou non votre article.La représentation de l’association au sein des universités:Le/la représentant.e. (ou «ambassadeur/drice») du RIDE aura pour mission d’accueillir, à la rentrée universitaire, les nouveaux doctorants enseignants de leur université afin de leur montrer les locaux, leur proposer leur aide dans leur nouvelle fonction, et les mettre en contact avec d’autres doctorants ou enseignants susceptibles de pouvoir les éclairer dans leurs premiers mois d’enseignement.Pour de plus amples informations……n’hésitez pas à nous contacter!Adhésions: www.ride-association.frleride.contact@gmail.comhttps://www.facebook.com/ReseauRIDEhttps://twitter.com/RIDE_frPrésidente du RIDE: morgane.maridet@univ-paris3.frVice-présidente du RIDE: anais.boulard@univ-angers.fr

Martine Roberge, Rites de passage au XXI e siècles. Entre nouveaux rites et rites recyclés

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Martine Roberge, Rites de passage au XXI e siècles . Entre nouveaux rites et rites recyclésParis: Hermann, coll."Ethnologie de l'Amérique française", 2014ISBN 9782705673314214 p.Prix 23 €Prix de souscription (20 €) proposé jusqu'à la date de parution, voir sur le site de l'éditeurPrésentation de l'éditeur:La notion de rite, tout comme celle de rite de passage, ne correspond plus au XXI e siècle à une catégorie étanche. Toujours présents dans nos sociétés contemporaines, les rites témoignent, par leurs transformations et leur plasticité, de la perte de repères et de symboles qui les façonnaient autrefois.Cet ouvrage propose une exploration des rites entourant trois grands passages de la vie : naissance, conjugalité et mort. Il s’appuie sur un corpus d’observations et d’entrevues qui rend compte d’expériences rituelles variées qui se sont déroulées en contexte québécois de 1998 à 2012 : cérémonies d’accueil de l’enfant, fêtes de bienvenue, baptêmes, réceptions-cadeaux (showers) de naissance, rites entourant l’accouchement, enterrements de vie de jeunesse, fiançailles, pendaisons de crémaillère, mariages thématiques, cérémonies d’union, hommages au défunt, funérailles, cérémonies d’adieu. Ces rites de passage se caractérisent par un mouvement de re-ritualisation – prenant sa source dans la recomposition et le recyclage des rites classiques – axé sur la personnalisation et sur la participation. L’ouvrage met également en lumière le glissement du rite vers l’événementiel et le festif, ce qui favorise son appropriation, voire sa réappropriation, par les protagonistes, tout en contribuant à le rendre plus significatif.Biographie de l'auteur: Martine Roberge est professeure d’ethnologie au Département des sciences historiques de l’Université Laval et membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ). Ses travaux s’inscrivent dans le champ de l’oralité, spécifiquement des croyances et de l’imaginaire de la culture populaire (récits de peur et d’horreur), que ce soit dans la tradition orale ou dans son expression médiatique. En outre, ses recherches portent sur la ritualité contemporaine, par l’étude des rites de passage, des rites festifs et des fêtes ritualisées. Un troisième volet de ses recherches s’inscrit dans les études patrimoniales ; elle s’intéresse entre autres aux enjeux de la patrimonialisation de certains aspects du patrimoine immatériel dans des formes d’expression comme les fêtes populaires ou les récits de tradition orale. Ses intérêts de recherche portent également sur l’historiographie des études ethnologiques, sur les archives orales ainsi que sur les questions liées aux méthodologies d’observation et d’entrevue tant dans leurs dimensions éthiques que techniques. Elle a publié La rumeur (1989), Guide d’enquête orale (1991), Enquête orale : trousse du chercheur (1995), La Radio à Québec 1920-1960 (en collaboration, 1997), L’art de faire peur : des récits légendaires aux films d’horreur (2004) et De la rumeur à la légende urbaine (2009).

Jean Trouillard, Jean Scot Érigène . Études édition et présentation des textes par Frédéric Berland

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Jean Trouillard, Jean Scot Érigène . Études, édition et présentation des textes par Frédéric Berland,Paris: Hermann, coll." Hermann Philosophie , 2014ISBN 9782705688271258 p.Prix 29 €Prix de souscription (24 €) jusqu'à la parution, voir sur le site de l'éditeur Présentation de l'éditeur:Les douze études réunies ici sur Jean Scot Érigène, philosophe irlandais du IX e siècle qui redécouvrit plusieurs intuitions originales du néoplatonisme, constituent les derniers travaux de Jean Trouillard. Après sa thèse sur la procession et la purification plotinienne, et à la suite de ses traductions et commentaires de Proclus, il préparait un ouvrage sur Jean Scot qui ne vit jamais le jour. Or, ce que la lecture des esquisses de cette oeuvre laissée en suspens nous apprend, c’est que ce passage à Érigène a été aussi décisif que celui qui l’avait conduit de Plotin à Proclus. Là où il était possible de craindre une fixation du mouvement de la pensée néoplatonicienne dans les divisions stériles d’une théologie apologétique, Trouillard nous montre qu’il est au contraire impossible de réduire Jean Scot à la seule problématique catégoriale qui ouvre le Periphyseon. Érigène constitue un jalon essentiel dans la latinisation du néoplatonisme où se manifeste avec une force nouvelle la rigueur systématique d’un courant encore trop ignoré, porteur d’un paradigme métaphysique qui n’a pourtant jamais été aussi nécessaire qu’aujourd’hui.Biographie de l'auteur: Jean Trouillard (1907-1984), est ordonné prêtre en 1930. Professeur à l’Université catholique d’Angers, puis à l’Institut Catholique de Paris, il fut l’un des artisans de la renaissance des études néoplatoniciennes en France au XX e siècle. La purification plotinienne a également été réédité par les éditions Hermann.

Colloque Philoséries n°6 : Lost in philosophy

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Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - UFR de PhilosophieEA PhiCo Centre de Philosophie Contemporaine de la Sorbonne - EXeCO Expérience et Connaissance - ANR Pouvoir Des ArtsPhiloséries Épisode n°6: Lost in philosophy4-5 juillet 2014, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 75005 ParisLe cycle de colloques Philoséries « Philosopher avec les séries télévisées » propose d’analyser chaque fois une série télévisée déterminée, sur un mode à la fois monographique et interdisciplinaire. Pour 2014, nous proposons de nous pencher sur la série de J. J. Abrams, Damon Lindelof et Carlton Cuse intitulée Lost (2004-2010). En continuité avec les précédents événements Philoséries, ce colloque doit s’entendre comme d’abord philosophique, tout en étant largement ouvert aux contributions des autres humanités du moment qu’elles contribuent à répondre aux questions qui servent de fil conducteur à l’ensemble du cycle : dans quelle mesure la série télévisée fictionnelle peut nous aider à mieux philosopher sur le monde, à mieux le comprendre, à mieux exister en lui ? Le fait-elle nécessairement, ou sinon, à quelles conditions ?Vendredi 4 juillet (salle D620, 1 rue Victor Cousin, esc. L, RDC)10h00 Accueil10h10 Introduction (Sylvie ALLOUCHE et Sandra LAUGIER)10h20 Lost in context (présidence : Delphine LEMONNIER)- Conférence plénière : Sarah HATCHUEL (Université du Havre) et Randy LAIST (Goodwin College) "Lost : une « romance » shakespearienne ?"- Anne BESSON (Université d’Artois) "Alias et Lost : Abrams ou le mélange des genres"- Ophir LEVY (Université Paris 1) "La Dharma Initiative (ou boucle étouffante du même)"12h40 Pause14h10 Lost, l'expérience et l'éthique (présidence : Sylvie ALLOUCHE)- Louis-Paul WILLIS (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue) "Penser l’altérité avec Lost : Foucault, Lacan et la médiation du regard"- Vanessa NUROCK (Université Paris 8) "Lost et l'expérience psychologique"- Sandra LAUGIER (Université Paris 1, IUF) "Lost comme expérimentation éthique"16h10 Pause16h20 Doute et réalité dans Lost (présidence : Vanessa NUROCK)- Guillaume DULONG (Université Bordeaux 3) "4 8 15 16 23 42 – Reboot l’opposition croire/savoir – À propos de Lost saison 2 (2005-2006)"- Delphine LEMONNIER (Université Rennes 2) "Mise en question du récit, mise en question du réel : la déréalisation dans Lost, une analyse de « Dave » (saison 2, épisode 18)"- Bertrand NOUAILLES (Université Clermont-Ferrand 2) "Hurley : le destin d’une figure stoïcienne"Samedi 5 juillet (salle Lalande, 17 rue de la Sorbonne, esc. C, 1er étage)10h00 Accueil10h10 Lost, métaphysique et métafiction (présidence : Sarah HATCHUEL)- Claire CORNILLON (Université Paris 13) "Lost, fiction kaléidoscopique"- Florent FAVARD (Université Bordeaux 3) "You can let go, now : quête de sens et clôture narrative ambiguë dans Lost"- Thibaut de SAINT MAURICE (Lycée Gustave Eiffel, Rueil-Malmaison) "Lost : un laboratoire de métaphysique appliquée"12h10 Pause13h40 Le temps de Lost (présidence : Thibaut de SAINT-MAURICE)- Vladimir LIFSCHUTZ (Université Lyon 2) "La fin de Lost : jonction du temps et discours intemporel"- Frédéric BISSON (Multitudes) et Pascal COUTÉ (Université de Caen) "Temps actuel et temps virtuel dans Lost"15h Pause15h10 Spectateurs de Lost (présidence : Sandra LAUGIER)- Hugo CLÉMOT (Université Paris 1) "La fin de Lost, le paradoxe des séries et l’expérience esthétique »- Conférence plénière : Pacôme THIELLEMENT "L'Automne du Monde : Oz, Lost, et la formation du spectateur-prêtre des derniers temps"16h50 ConclusionComité scientifique : Sandra Laugier (Université Paris 1, IUF), Sylvie Allouche (Université de Technologie de Troyes), Sarah Hatchuel (Université du Havre), Delphine Lemonnier (Université Rennes 2)Site principal : http://philofictions.orgAutres sites et pages web : http://philoseriestv.wordpress.com, https://plus.google.com/116142832909151168565, https://www.facebook.com/philoseriesPour rester informé de la recherche sur les séries :- Liste de diffusion et de discussion : http://fr.groups.yahoo.com/group/philoseries- Calendrier : https://www.google.com/calendar/embed?src=recherche.series%40gmail.comContact : allouche.sylvie@gmail.com

J. Siracusa, Rendre comptes. Un examen critique des usages de la quantification en sociologie

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Jacques Siracusa, Rendre comptes. Un examen critique des usages de la quantification en sociologie, Paris: Hermann, coll." Société et Pensées ", 2014ISBN 978270568872316 p.Prix 35 €Prix de souscription (30 €) proposé jusqu'à la date de parution, voir sur le site de l'éditeur Présentation de l'éditeur:Comme on expose un patrimoine à valoriser, il s’agit de présenter un ensemble de controverses ; puis d’en tirer quelques conséquences. Les controverses sont celles suscitées par l’usage des statistiques en sociologie, que celles-ci soient administratives ou issues de sondages par questionnaires. L’auteur rapporte le point de vue des « pro » comme celui des « anti » statistiques et montre que nombre de difficultés, débattues depuis près d’un siècle, conduisent à poser ces questions : comment les données ou les résultats quantifiés sont-ils interprétés dans la discipline ? Qu’est-ce qui justifierait ces interprétations ou rendrait intelligibles les conclusions étayées du sociologue ? La réponse de l’auteur, sous forme d’éclaircissement, est une contribution à l’étude de l’argumentation en sociologie et un examen de la délicate conciliation des cultures littéraire et mathématique.Biographie de l'auteur: Ingénieur de formation, docteur en sociologie, Jacques Siracusa est maître de conférences à l’Université Paris 8. Il a publié, en 2001, Le JT, machine à décrire. Sociologie du travail des reporters à la télévision (De Boeck) et, en 2008, Vacances sociologiques. Enseigner la sociologie à l’université (PUV).

Jeux, sports et loisirs en France à l’époque moderne (16 e-19 e siècles)

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Jeux, sports et loisirs en France à l’époque moderne (16 e-19 e siècles)Appel à communications20 et 21 mai 2015Lieu: Paris 13-Sorbonne Paris CitéOrganisateurs: Élisabeth Belmas et Laurent TurcotLa manière dont les Hommes se sont exercés, divertis et ont pratiqué des activités sportives est intimement liée aux grandes transformations qui se sont opérées dans la société occidentale à travers les âges. Plus que de simples miroirs, les jeux, les sports et les loisirs sont étroitement liés aux fondements économiques, sociaux, culturels et politiques d’une époque donnée, ils en partagent aussi les mutations. La nouveauté première de cette rencontre est d’aborder conjointement ces trois thématiques en longue durée. On ne peut étudier les sports sans prendre en compte les jeux et les loisirs (Corbin 1995, Vigarello 2002), car ce qui est sport pour les uns devient un loisir pour les autres, mais aussi parce que certains jeux dits d’exercice et certains loisirs deviennent des sports au cours de la période.Le rôle de spectateur s’intègre à toute une série de pratiques de loisirs qui fondent de nouvelles formes de sociabilités.Si le sujet a fait l’objet d’études précises (Belmas, 2006, McCelland, 2008), la manière dont ces thématiques sont traitées souffre de la division des monographies entre les périodes historiques. Ainsi, malgré quelques études sur l’Antiquité, sur le Moyen Âge et l’époque moderne, les 19 e et 20 e siècles occupent la presque totalité de ces thématiques, à croire que ce qui se passait avant ne mérite pas une attention aussi méticuleuse. De manière synthétique et concise, ce colloque s’articulera sur quelques questions, simples, mais porteuses: quels étaient les jeux d’exercice, les sports et les divertissements en faveur à l’époque moderne en France ? Quand et comment ont-ils évolué? Pourquoi certains jeux d’exercice et loisirs sont-ils devenus des sports? En quoi l’histoire de la diversification et de la spécialisation de l’offre de divertissement permet-elle d’éclairer les fondements de la société moderne et, de manière plus générale, la formation de la société du spectacle, mais plus encore la théâtralisation de mieux en mieux réglée d’une culture des loisirs.Axes:- La notion de culture des loisirs- Urbanisme et loisir- Moralité et jeu- Jeux et sports, facteur d’intégration nationale- Jeux et sports au féminin- Les idéologies du sport- Loisirs des villes, loisirs des champs- Temporalités des jeux et des divertissements- Travail, jeux et loisirs- L’État face aux jeux et sports- Fêtes, rites, jeux et sports- Règles, règlementations et régulation des jeux et des sports- Contenu des discours prescriptifs, leur application et leur évolution- L’économie des loisirsComité scientifique: Marc-André Bernier (Université du Québec à Trois-Rivières), Alain Corbin (Paris I - Panthéon-Sorbonne), Ornella Da Rosa (Université de Salerne), Christophe Loir (Université libre de Bruxelles), Robert Muchembled (Université Paris-XIII, Paris-Nord), Georges Vigarello (EHESS, Centre Edgar-Morin), Juliette Vion-Dury (Université Paris-XIII, Paris-Nord) et Thierry Wendling (CNRS).Les actes du colloque feront l’objet d’une publication. Les propositions de communications (titre et résumé d’environ 250 mots et un bref curriculum vitae) devront être adressées au plus tard le mercredi 1 er novembre 2014 à l’adresse suivante :Élisabeth Belmas: elisabeth.belmas@wanadoo.frouLaurent Turcot: Laurent.Turcot@uqtr.ca

L'Europe désorientée ou "sexy"? Questions sur l'Europe littéraire après l'Ouest et l'Est

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http://www.fabula.org/actualites/documents/63436.jpgL'Europe désorientée ou "sexy"?Questions sur l'Europe littéraire après l'Ouest et l'Est.Journées d'études du 10-11 juin 2014Sorbonne Paris Cité (Paris 7, Inalco, Paris 3)CERLOM et CREE(Inalco) – CERILAC (Paris 7) - CERC («Discomplit», Paris 3).INALCO, 65 rue des Grands Moulins 75013 Paris.10 juin: Auditorium - 11 juin: Amphi 6Préparant en 1999 un discours pour le Festival international de Hambourg, Goran Stefanovski, dramaturge macédonien, se vit proposer par ses amis occidentaux un titre pour son intervention: «Pourquoi l’Est n’est-il plus sexy ? ». En réponse, il rédigea un texte: «Fables du monde sauvage de l’Est. Quand étions-nous sexy? », qui circula très vite en Serbie et en Croatie, en France (sous le titre "L'Est désorienté. Espoirs et contradictions"), en Allemagne et au Royaume-Uni, puis en Slovénie, aux Pays Bas, en Pologne et aux USA. Ce texte, qui porte sur l’ex-Yougoslavie mais vaut aussi pour les ex-pays de l’Est, distinguedeux mythologies européennes à l'Ouest et à l'Est. La circulation de ce texte dit l'importance de la question cachée dans cette notion de «sexy».Ces journées d'études ont pour objectif de réfléchir sur le tournant de 1989 à l'échelle de l'Europe. 25 ans après ces événements qui continuent d'engendrer une littérature considérable et ceci en pleine crise de légitimité de l'Europe politique, peut-on parler d'un paysage littéraire européen et comment se dessine-t-il à l'échelle mondiale?Comité d'organisation : Piotr Bilos, Catherine Coquio, Frosa PejoskaContacts : piotr.bilos@inalco.fr ; catherinecoquio@gmail.com ; frosa_pejoska@yahoo.frMARDI 10 JUIN 2014INALCOAUDITORIUM65, rue des Grands Moulins, 75013 ParisAccès : Métro : Bibliothèque François Mitterrand9h15 - 10h00 OUVERTURE A TROIS VOIX : Piotr Bilos, Catherine Coquio, Frosa Pejoska Matin10h00-12h00 Présidence : CATHERINE COQUIO JEAN-YVES POTEL Le temps des femmes TATIANA SIROTCHOUK La quête identitaire dans le roman d’Oksana Zaboujko Enquête de terrain sur le sexe ukrainien ou La littérature comme thérapie CHARLOTTE KRAUSS Entre l'Europe et la Russie. La crise ukrainienne à la lumière de la littérature Après-midi14h00-15h15 Présidence : FRANCOISE LAVOCAT JEAN-PIERRE MOREL Alexander Kluge, Chronique des sentiments. CLARA ROYER Sans faucille ni marteau OTTMAR ETTE Pour une philologie polylogique des littératures du monde: l'Europe et la mondialisation15h15-17h15 Présidence : PIOTR BILOS ALEXANDRE PRSTOJEVIĆ Cadres culturels, rencontres et malentendus ou comment la fausse réception de D. Kiš et B. Pekić révèle le vrai désintérêt de la France pour l'Europe centrale et orientale. SINEVA BENE-KATUNARIĆ Est-ce vraiment de cela que nous avons besoin?(La littérature croate) FROSA PEJOSKA Quand étions-nous sexy ? (Goran Stefanovski) VLADIMIR MARTINOVSKI Les images de l'Europe et la dichotomie « Ouest-Est » dans la littérature macédonienne d'aujourd'huiMERCREDI 11 juin 2014INALCOAMPHITHÉÂTRE 665, rue des Grands Moulins, 75013 ParisAccès : Métro : Bibliothèque François Mitterrand Matin9h00 à 10h30 Présidence : KINGA CALLEBAT GABRIELLE NAPOLI Histoires parallèles de Petar Nadas, un roman européen et sexy PIERRE-YVES BOISSAU Comment lire en France un auteur roumain après 1989? VIRGINIE SYMANIEC Dans quel "monde" la culture biélorussienne pourrait-elle s'intégrer ?11h00-12h30 Présidence : JEAN-PIERRE MOREL Table ronde: "Désorientation ou réorientation : aspects académiques, théoriques, politiques". LUCIE CAMPOS, CATHERINE COQUIO, FRANCOISE LAVOCAT, MAREK TOMASZEWSKI Après-midi14h30-16h00 Présidence: MAŁGORZATA SMORAG-GOLDBERG JEAN-PIERRE SALGAS Witold Gombrowicz , théoricien en temps réel de la République mondiale des Lettres PIOTR BILOS Quid du roman (polonais) après 1989 ? MATEUSZ CHMURSKI La Mitteleuropa sort-elle du placard? De Mariusz Szczygieł à Michał Witkowski18h00-21h00 Présidence: FROSA PEJOSKA ANNA LABEDZKA Réflexions sur la mise en scène de «Thalerhof» de Andrzej Stasiuk au théâtre Schauspielhaus de Graz par Anna Badora, et sur une adaptation de «Holzfällen» de Thomas Bernhard présenté dans le même théâtre par Krystian Lupa. PATRICK VERSCHUEREN A l'Ouest, les lumières se sont éteintes CLAIRE RENARD Orimita. Un spectacle musical sur un sujet brûlant. Une forme inventée mêlant texte et chant lyrique DOMINIQUE DOLMIEU La Maison d'Europe et d'Orient : Eurodram (réseau européen de traduction théâtrale) PHILIPPE LANTON Les écritures balkaniquesCLÔTURE DES JOURNEESPréparant en 1999 un discours pour le Festival international de Hambourg, Goran Stefanovski, dramaturge macédonien, se vit proposer par ses amis occidentaux un titre pour son intervention: «Pourquoi l’Est n’est-il plus sexy ? ». En réponse, il rédigea un texte: «Fables du monde sauvage de l’Est. Quand étions-nous sexy? », qui circula très vite en Serbie et en Croatie, en France (sous le titre "L'Est désorienté. Espoirs et contradictions"*), en Allemagne et au Royaume-Uni, puis en Slovénie, aux Pays Bas, en Pologne et aux USA. Ce texte, qui porte sur l’ex-Yougoslavie mais vaut aussi pour les ex-pays de l’Est, distinguedeux mythologies européennes à l'Ouest et à l'Est. La circulation de ce texte dit l'importance de la question cachée dans cette notion de «sexy».Ces journées d'études ont pour objectif de réfléchir sur le tournant de 1989 à l'échelle de l'Europe. 25 ans après ces événements qui continuent d'engendrer une littérature considérable et ceci en pleine crise de légitimité de l'Europe politique, peut-on parler d'un paysage littéraire européen et comment se dessine-t-il à l'échelle mondiale?*n°64 d’Alternatives théâtrales2000; le texte parut ensuitesur le souhait de l’auteur, avec sa pièce Hôtel Europa, traduit de l’anglais par Séverine Magois, Paris, Ed. L’Espace d’un instant, 2005.Dans L'Art du roman, Milan Kundera énonçait que le roman est l'œuvre de l'Europe. Si les découvertes dans ce domaine ont été effectuées dans des langues différentes, elles appartiennent à l'Europe. Il semblerait donc que la valeur de ces œuvres ne puisse être pleinement évaluée et comprise que dans ce contexte supranational. Mais la conscience d’une telle circulation des formes à l’échelle supranationale porte-t-elle des fruits sur le plan de la création et de la réflexion critique aujourd’hui?Nous voulons réfléchir sur le tournant de 1989 à l’échelle de l’Europe. Cette réflexion nous fera-t-elle retomber dans l’ornière d’une vision axée sur le clivage Est-Ouest ou, tout en mesurant la part des anciennes pesanteurs et les difficultés contemporaines à sortir du statu quo, peut-elle montrer la pluralité et la pluralisation des conditionnements actuels?En 2014, soit 25 années après ces événements, lesquels ont impulsé une émancipation politique, sociale et culturelle des désormais «ex-pays de l’Est», aujourd'hui rebaptisés Europe centrale et orientale ou encore Europe médiane et des Balkans, comment se présente la situation de l’Europe littéraire ? Comment articuler aujourd’hui les rapports entre «l’ex-Ouest» et «l’ex-Est»? Faut-il même persister à privilégier cette dichotomie, étant entendu qu’avec la chute du communisme, la démocratisation, la reconfiguration des frontières et l’instauration du marché libre et de la libre circulation des personnes à l’échelle d’une Europe en train de se réunifier (et pas seulement de s’élargir…), il semble que désormais prédominent des rapports pluriels, parfois solidaires, mais très souvent aussi éclatés à tel point qu’affleure une certaine forme d’hermétisme, par quoi il faut comprendre la difficulté contemporaine de dégager des logiques d’ensemble cohérentes, visibles et lisibles…Il semblerait que dans le point de vue «ex-occidental», on tende encore à privilégier une grille de lecture fondée sur le rapport centres /périphéries. Or ces «périphéries» de l’Est formaient un polysystème, indépendant de fait et reposant sur son propre réseau d’échanges internes (officiels et clandestins, voire semi-clandestins), comprenant ses hiérarchies et ses nuances, ses spécialités locales ? Et dans les ex-pays de l’Est, le désir de faire contrepoids à l’absence d’autonomie du champ culturel avait engendré des phénomènes tels que l’exil ou la formation de maisons d’édition dissidentes, expatriées comme la célèbre «Kultura», par quoi étaient posés les prodromes d’un brouillage, avant l’heure, d’une partition binaire entre centres occidentaux et périphéries orientales et méridionales.Comment se dessine le paysage littéraire européen aujourd’hui? Les écrivains, les critiques et les centres culturels (académiques et autres) envisagent-ils leur développement sur le mode d’une interaction féconde, ou alors l’ancien statuquo tend-t-il à se pétrifier, solidement appuyé sur des préjugés de part en part? Quels sont, s’ils existent, les nouveaux centres et nouvelles périphéries, ou les réseaux de nouvelles dépendances ? Dans quelle mesure le niveau de conscience épistémologique actuel peut-il assimiler ces faits nouveaux: l’émergence d’une«littérature de l’après communisme», l’existence d’unenouvelle Europelittéraire rêvant de part et d’autre de dépasser ou d’abolir l’ancien clivage Est-Ouest, et d’activités de traduction nouvelles, invoquant une réflexion ouverte sur les parti-pris de traduction et sur le rôle du traducteur dans les stratégies interculturelles.Quelle est la position de Paris et des autres capitales européennes par rapport à la nouvelle République mondiale des Lettres? La vitalité culturelle ne passe-t-elle pas par la nécessité d’inventer des cadres permettant de penser et d’accueillir la pluralité effective ? Est-il (encore) vrai que les capitales littéraires n’acceptent de voir dans les écrivains originaires des périphéries (culturelles et linguistiques) que des homines politici, des journalistes d’opinions, des dissidents ou de simples creusets d’exotisme? Qui, tant qu’ils vivent dans un régime totalitaire, le dénoncent ou font la guerre, sont «sexy», mais qui, dès lors que tombent les murs et avec eux les régimes, (re)deviennent insignifiants?Quelles dynamiques ou systématicités privilégier aujourd’hui afin de rendre compte de la richesse et de la pluralité des formes littérairesà l’œuvre au sein de l’Europe ? Inversement, comment envisager l’Europe littéraire de façon à éviter l’écueil d’un européocentrisme borné? Par-delà les coordonnées géographiques et spatiales, quel est le rôle joué par d’anciennes «minorités» et par les question d’identité sexuelle et de genre? Bref, une autre historiographie littéraire est-elle envisageable au service d’une littérature-européenne-monde située (effectivement) au-delà des frontières nationales, politiques et économiques?Partenariat:CERLOM et CREE(Inalco) – CERILAC (Paris 7) - CERC («Discomplit», Paris 3).Comité d'organisation: Piotr Bilos, Catherine Coquio, Frosa PejoskaComité scientifique: Piotr Bilos, Catherine Coquio, Françoise Lavocat, Frosa Pejoska, Alexandre PrstojevićPiotr Biłos, maître de conférences en littérature polonaise à l’INALCO, spécialiste de théorie littéraire et théorie de la traduction. Agrégé de polonais, docteur ès lettres. A passé son enfance entre l’Algérie, le Maroc et la Pologne. A étudié à Paris et à Cracovie. Vit actuellement dans ces deux villes. S’intéresse à la mimèsis, la narration, au roman et la place des humanités dans le monde contemporain. Partisan d’une approche transnationale des faits littéraires. Auteur d’Exil et modernité: Gustaw Herling-Grudziński, Witold Gombrowicz, Czesław Miłosz, vers une littérature à l’échelle du monde (Classiques Garnier, 2012). A notamment participé au tome Voix et visages de la poésie polonaise publié en 2004 sous la dir. de Maria Delaperrière (article sur W. Szymborska) et, récemment, a publié dans «Europe» un article sur Constantin Cavafy et Zbigniew Herbert «Sous le signe d’Hermès» (2013,vol.91,no1010-1011,pp.206-215). A organisé la conférence «Czesław Milosz, 100 anniversaire» à la Faculté des langues de LYON III (09/2011) et (avec Anne Castaing) le colloque jeunes chercheurs «Mélancolieet poétiques de l’exil » à l'INALCO (11/2012). Prépare actuellement un ouvrage sur un écrivain polonais majeur de la seconde moitié du XXe siècle, Wiesław Myśliwski. Par conviction européenne, souhaiterait faire connaître en France « le plus grand roman polonais», Lalka, La poupée de l’extraordinaire Bolesław Prus (1890-94), jalon essentiel d’une ligne d’évolution qui s’étend de L’éducation sentimentale en passant par Nana, Au bonheur des dames et Anna Karénine.Jean-Yves Boissau, Professeur des Universités, Université de Toulouse II Le Mirail. Agrégé de lettres modernes et docteur en littérature et civilisation roumaines (INALCO, 1996). Membre du CRIMS (Centre de recherches Interculturalité et monde slave) (en 2004). Membre du LLA CREATIS. Ses travaux portent sur Cioran : la francophonie européenne dans son contexte, les mondes slaves et interculturalité, écriture et révolution. Il a publié, notamment, aux éditions Slavica Occitana : Regards comparatistes et littératures slaves, (2000), en coll. avec Roger Comtet, Le picaresque à l'épreuve du sous-sol, Dostoïevski, Céline, Ellison, Grass (2004) , Littérature et histoire dans le domaine slave XIXe-XXe siècles (2003), Monde slave et Interculturalité(civilisation, linguistique, littérature), en coll. avec Cristina Andrieu (2006), La Roumanie aux marches du monde slave, (2009), et Homo absconditus:Essai sur la place et la fonction d'un motif romanesque: la révolution. (Ouvrage original de l'HDR), Garnier, Paris, 2011.Docteur en littérature comparée, Lucie Campos est chercheur détaché au Collège de France, où elle est responsable du développement international de la revue La Vie des Idées. Ses travaux portent sur le traitement de la conscience historique dans la pensée contemporaine, sur l’histoire de la critique et de la théorie littéraire aux XIXeet XXesiècles, et sur les relations entre littérature et philosophie. Elle est l’auteur deFictions de l’après. Coetzee, Kertész, Sebald (2012), et codirige avec Emmanuel Bouju et Catherine Coquio la collection «Littérature, Histoire, Politique» chez Classiques Garnier.Mateusz Chmurski, attaché temporaire d’enseignement et de recherche à l’Université de Lorraine; membre de l’UMR 8224 EUR’ORBEM (Université Paris-Sorbonne – CNRS). En Pologne, coordinateur du projet de recherche «Enjeux de la littérature et de la culture modernes en Europe centrale et orientale», financé par le Fonds national de recherche en sciences humaines pour les années 2014-2016. Auteur d’une thèse en cotutelle entre les Universités de Varsovie et Paris-Sorbonne (2012), intitulée Figures de la modernité. Théorie et pratique du texte dans les littératures d’Europe centrale (1900-1914) à travers les œuvres de Karol Irzykowski, Ladislav Klíma et Géza Csáth (Prix Hungarica 2012, publication prévue pour 2015). Boursier de la Société historique et littéraire polonaise à Paris, de l’Académie tchèque des sciences et du Fonds Višegrad. Auteur d’une vingtaine d’articles, ainsi que co-auteur et rédacteur des ouvrages: Karol Irzykowski, La Chabraque. Les Rêves de Maria Dunin, édition bilingue d’extraits choisis du roman accompagnée d’un dossier critique, trad. et dir. par Mateusz Chmurski, Patrick Rozborski et Kinga Siatkowska-Callebat, (Institut d’Études slaves, 2013). Mateusz Chmurski, Ewa Paczoska (dir.), « Modernizm[y] Europy Środkowo-Wschodniej » [Modernisme(s) d’Europe centrale et orientale] (Przegląd Filozoficzno-Literacki (Université de Varsovie), n° 1-2 (45), 2013).Professeur de littérature comparée à l’université de Paris 7 et membre du CERILAC, (axe « Penser et écrire avec l’histoire »), cofondatrice de l’association Aircrige en 1997, Catherine Coquio a travaillé sur le modernisme et le nihilisme littéraire et politique, l'utopisme critique européen (R. Musil, W. Benjamin), le témoignage des catastrophes historiques. Elle a publié les ouvrages Rwanda. Le réel et les récits (2004), L'art contre l'art. Baudelaire, le joujou moderne et la « décadence » (2006), L’Enfant et le génocide. Témoignages sur l’enfance pendant la Shoah (avec A. Kalisky,2007), Le Leurre et l’espoir : du Kinderblock au camp des familles deBirkenau(avec le roman d'Otto B. Kraus Le Mur de Lisa Pomnenka, 2013), La Littérature en suspens. Oeuvres-témoignages (à paraître). Elle a édité ou coédité plusieurs collectifs :Mécislas Golberg, passant de la pensée. Une anthropologie politique et poétique (1995), Mécislas Golberg, kaléidoscope (2000),Parler des camps, penser les génocides (1999),L’Histoire trouée. Négation et témoignage (2003),Retours du colonial?(2008),Littérature et histoire en débats (2013), Tsiganes, Nomades : un malentendu européen (2014, avec J. L. Poueyto). Elle a coorganisé avec Lucie Campos et Clara Royer le colloque "Imre Kertész, éthique du récit et forme d'existence" (octobre 2013). Elle codirige chez Garnier avec Emmanuel Bouju et Lucie Campos la collection "Littérature, Histoire, Politique".Dominique Dolmieu est metteur en scène, il a suivi différentes formations à l’Institut d’Études Théâtrales, avec notamment Georges Banu et Daniel Lemahieu, à l’École supérieure d’art dramatique Pierre Debauche, avec Jean-Claude Berutti notamment, ainsi qu’à l’AGECIF (administration), au CFPTS (lumières) et à l’ISTAR (acoustique). D’abord musicien, il a travaillé à divers postes dans différentes structures de la culture et du spectacle, y compris brièvement comme fonctionnaire au ministère de la Culture. Il dirige la Maison d’Europe et d’Orient avec Céline Barcq depuis ses débuts. Ils ont réalisé ensemble le projet collectif international et itinérant «Petits / Petits en Europe orientale », les rencontres « Balkanisation générale », ainsi que les festivals « Sud/Est » et « Printemps de Paris ». Il a présenté diverses productions (conférences, lectures, spectacles) dans une vingtaine de pays d’Europe, principalement dans les Balkans et le Caucase, ainsi qu’au festival d’Avignon, au Petit Odéon – Théâtre de l‘Europe, au Studio-Théâtre de la Comédie Française, au Grand Palais de l’UNESCO, au Grand auditorium des Halles, au Théâtre du Rond Point, à la Maison de la Poésie, au Théâtre de l’Est parisien, aux CDN de Montbéliard et de Montpellier, à la Comédie de Genève, au Théâtre Prospéro à Montréal, etc. Il a été lauréat puis membre du jury de la Fondation de France, président du jury du festival international de théâtre de Skopje en Macédoine, vice-président et délégué du SYNAVI à la Commission d’évaluation de la politique culturelle de la Ville de Paris, et délégué de l’UFISC pour le groupe affaires européennes et internationales aux entretiens de Valois. Il a codirigé, avec Virginie Symaniec, La montagne des langues : Anthologie des écritures théâtrales du Caucase (Eds Non lieu, L'espace d'un instant, 2009).Ottmar Ette est Professeur des Universités à l'Université de Potsdam, Chaire de littératures romanes (venia legendi : littératures romanes et littératures comparées). Spécialiste d'Alexandre de Humboldt (prix «Heinz-Maier-Leibnitz» pour l'édition critique en langue allemande de la Relation historiqueduVoyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent d'Alexandre de Humboldt, en 1987), il dirige le projet de recherche "Les journaux de voyage américain d'Alexandre de Humboldt : généalogie, chronologie, épistémologie" (2014-2017). Depuis 2010, il est membre de L'Academia Europaea ; depuis 2013, membre del' Académie des Sciences de Berlin-Brandebourg ; depuis 2010Honorary Fellow de l'Institute of Modern Languages Research, School of Advanced Study , University of London ; depuis 2012, Chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques (République Française). Editeur de la série de livres Mimesis . Coéditeur de la RevueIberoamericana(Madrid - Frankfurt/Main). Fondateur et coéditeur de la Revue internationale HiN – Revue d'Études Humboldtiennes . Depuis 2009, coéditeur de la Revue Istmo. Revista virtual de estudios literarios y culturales centroamericanos . Il a publié , notamment, des monographies : José Martí (Niemeyer 1991, Prix de l'université de Freiburg pour jeunes chercheurs), Roland Barthes (Suhrkamp 1998 ; Prix «Hugo-Friedrich/Erich Köhler» de l'université de Freiburg), Literatur in Bewegung («Littérature en mouvement», 2001), Weltbewusstsein («Conscience universelle», 2002), ÜberLebenswissen («Savoir SurVivre», 2004), ZwischenWeltenSchreiben («EcrireEntreMondes», 2005), Alexander von Humboldt und die Globalisierung («Alexandre de Humboldt et la globalisation», 2009).Sineva Katuranić, docteur ès lettres, spécialiste de littérature croate, traductrice. Diplômée de l’Université de Zagreb en journalisme et en langues anglaise et française, Sineva Béné Katunarić a complété ses études en France par une maîtrise d’anglais à Strasbourg, un D.E.A. de littérature croate à Paris (INALCO) et un doctorat de littérature comparée à Grenoble. Lectrice de croate (1992 – 2013) à l'Université Jean Moulin (Lyon III) et à l’Université Stendhal (Grenoble III), elle travaille comme traductrice indépendante, assermentée près la Cour d'Appel de Lyon. Elle a traduit Premiers jours des oiseaux morts de F.R. Di Salvo Siptrott, (édition bilingue franco-croate, Strasbourg, 1995) ; La Croatie et l’Europe, entrée de l'encyclopédie croate (128 pages, 2009-2010) ; Punto di fuga d’Ivana Sajko, nouvelle publiée dans «Destination» , (Le magazine du voyage n°14, 2012). Participation à la saison culturelle croate en France, traductions et exposés pour le musée de Cluny (musée national du Moyen Âge) et pour le Festival de Die(«Festival Est-Ouest»), 2012. Elle a dirigé le numéro spécial de la revue Cahiers croates : Telle histoire, telle langue, 7-10, Paris, Amca, 1998/99. Elle est l'auteur de Le Croate de poche, (sous le pseudonyme de Dora Glembay, Chennevières-sur-Marne, éditions Assimil, 2001) ; L'étreinte de Ranko Marinković : Traduction, étude et postface, (Zagreb, éditions de l’Association des écrivains croates Most/The Bridge, 1994); Le Croate, Collection sans peine, par Sineva Béné Katunarić, (Chennevières-sur-Marne, éditions Assimil, 2012) ; La thèse remaniéeAndré Malraux et Miroslav Krleža dans l’Europe littéraire de l’entre-deux-guerres, éd. P.I.E.-Peter Lang, Bruxelles, publication prévue en 2014.Charlotte Krauss est comparatiste, docteur ès Lettres et agrégée d’allemand. Elle a soutenu une thèse consacrée à « La Russie et les Russes dans la fiction française du XIXe siècle. 1812-1917. D’une image de l’autre à un univers imaginaire » en 2006, à l’Université de Mayence (Allemagne ; publiée aux éd. Rodopi en 2007). Elle est actuellement professeur d’allemand au lycée ainsi que chargée de cours en littératures française et portugaise à l’Université de Freiburg et en allemand (EAD) à l’Université de Strasbourg. Ses recherches portent sur la littérature européenne de 1800 à nos jours, les relations entre la littérature fictionnelle et le monde politique, les transferts culturels entre l’Est et l’Ouest européen. Publication récente : «Storytelling », dossier coordonné par Charlotte Krauss et Urs Urban dans : Lendemains- Études comparées sur la France, vol. 38/n° 149, 2013.Anna Labedzka, maître de conférences en littérature générale et comparée à l'Université Rennes 2. Diplômée de l'Université Jagellonne de Cracovie et de l'université française. Venue en France à l'époque de l'état de guerre en Pologne (en 1981). Traductrice (elle a notamment traduit Stanislas Lem, Le Congrès de futurologie (Calmann-Lévy, 1976) et Mémoires trouvées dans une baignoire (Calmann-Lévy, 1975), collabore depuis longtemps avec des théâtres et des festivals d'opéras, organise et anime des rencontres de Krystian Lupa avec le public français. Publie des critiques et des essais dédiés aux arts et à la littérature dans l'une des principales revues polonaises consacrées à ces sujets : Dekada Literacka ("La décade littéraire") de Cracovie.Philippe Lanton, Metteur en scène et directeur artistique de la compagnie Le Cartel. Psychothérapeute analytique, il découvre le théâtre au début des années 80, et suit en parallèle les cours de l’école Charles Dullin. Il suit également des stages de théâtre avec A. Voutzinas actor’s studio, M. Bénichou et P. Brook. À partir de 1985, il se consacre entièrement au théâtre. En 1990, après un séjour à la Volksbühne à Berlin-Est comme stagiaire, et après avoir travaillé autour de l’œuvre de Heiner Müller, il fonde sa compagnie Le Cartel dans le but de mener un travail de recherche autour du Théâtre allemand du XVIIIème siècle à nos jours. Après des rencontres enrichissantes et fructueuses avec P. Debauche, B. Sobel et J. Jourdheuil, il participe à des séances de travail avec Heiner Müller au Berliner Ensemble grâce à l’Académie Expérimentale des Théâtres. Depuis 2010, le Cartel a ouvert un chantier de créations autour des écritures balkaniques contemporaines. Philippe Lanton a ainsi créé au théâtre de l’Ouest Parisien et au Théâtre Nanterre-Amandiers le Professionnel de D. Kovačević. Il a également dirigé de nombreuses lectures mises en espace d’auteurs balkaniques tels que Vidosav Stevanović (Serbie), Jeton Neziraj (Kosovo), Almir Imširević (Bosnie), Žanina Mirčevska (Macédoine), … En 2014, il crée Rose is a rose is a rose is a rose d’Ivana Sajko au CDN de Besançon puis au Théâtre Berthelot de Montreuil, et met en scène Désolation de Dimitris Dimitriadis avec les élèves de l’EDT 91 à l’Agora d’Ivry. Il a préfacé La gorge de Žanina Mirčevska (Espace d'un instant, 2013).Françoise Lavocat est professeur de littérature comparée à Sorbonne Nouvelle-Paris 3, directrice du CERC, Présidente de la Société française de littérature générale et comparée (SFLGC). Elle travaille sur les théories de la fiction, de l'interprétation, sur la théorie des mondes possibles, sur les récits de la catastrophe, sur le roman et le théâtre européens (XVIe-XVIIIe). Elle est l'auteur de nombreuses monographies. Elle a notamment publiéUsages et théories de la fiction. La théorie contemporaine à l’épreuve des textes anciens(P.U.R, 2004) ; La théorie littéraire des mondes possibles (CNRS éditions, 2010), et, en collaboration avec Anne Duprat,Fiction et cultures, Poétiques comparatistes (Lucie éditions, 2010).Vladimir Martinovski est poète, écrivain, théoricien de la littérature et traducteur. Il enseigne la littérature générale et comparée à l'université Saints Cyrille et Méthode, Skopje, (Macédoine). Il a soutenu sa thèse de doctorat à l'université Paris III - Sorbonne Nouvelle en 2007. Auteur de nombreuses études littéraires et de recueils de poésie, il est traduit en français, anglais, albanais, grec, japonais, polonais, slovène et serbe. Il a été président de la Société de littérature comparée de Macédoine (2009-2013). Il est membre de l'Association pour la langue française en Macédoine, du Comité exécutif de l'Association internationale de sémiotique -IASS, de l'Association internationale de littérature comparée - AILC et du Réseau européen d'études comparatistes. Il est l'un des rédacteurs de la revue littéraire Мравка (Fourmi), spécialisée dans le haïku. Il est l'auteur des œuvres suivantes: De l'image au poème – interférences entre la poésie macédonienne contemporaine et les arts picturaux (étude, 2003), Lune marine (haïku et tanka), 2003), Poèmes cachés (haïku, 2005) Eau et terre, feu et air (haïku, 2006), Triptyques comparatifs (études et essais, 2007), Les Musées imaginaires (étude, 2009), Écho de vagues (haïbuns, 2009), Images à lire – aspects de la poésie ekphrastique (étude, 2009), Quartets (poésie 2010), Diptyques comparatifs (études et essais, 2012), Hâte-toi et attends (poèmes en prose, 2011), Avant et après la danse (poésie, 2012), et Autour de l'Europe (nouvelles, 2012, avec Petra Hulova, Zudabe Mohavez et Kristin Dimitrova).Il a édité les livres suivants: Ut pictura poesis – la poésie en dialogue avec les arts picturaux, choix thématique de la poésie macédonienne (en collaboration avec Nuhi Vinca, 2006), Métamorphoses et métatextes (en coll. avec Vesna Tomovska, 2008), Dislocations littéraires (en coll. avec Sonja Stojmenska-Elzeser) et Dodécaméron lyrique (2012).Jean-Pierre Morelest professeur émérite de littérature comparée à la Sorbonne Nouvelle - Paris 3 et traducteur. Il a publié notammentLe Roman insupportable. L'internationale littéraire et la France 1920-1932 (Gallimard, 1985), Le siècle de Kafka (Centre Georges Pompidou, 1984), L'Hydre et l'ascenseur. Essai sur Heiner Müller (Circé, 1996) et traduit Brecht, Heiner Müller et Tsvetaieva.Docteur en littérature comparée, Gabrielle Napoli a consacré sa thèse à l’étude de la représentation de l’écrivain face à l’Histoire dans les récits d’Antonio Tabucchi et d’Imre Kertész, thèse qu’elle a publiée sous la forme d’un essai intitulé Écritures de la responsabilité (Classiques Garnier, 2013). Elle poursuit sa réflexion sur les enjeux éthiques de la représentation de l’Histoire dans la fiction européenne, et collabore à la Quinzaine littéraire. Agrégée de lettres modernes, elle enseigne au lycée Paul-Éluard de Saint-DenisFrosa Pejoska est maître de conférences HDR de langue, littérature et civilisation macédoniennes à l’INALCO - qualifiée aux fonctions de professeur ; directrice adjointe du centre d’études balkaniques (CEB -composante du CREE/Centre de recherches Europes-Eurasie). Elle a dirigé le département Europe centrale et orientale de l’INALCO. Elle est vice-présidente de la section 13 – Études slaves du CNU. Docteur en Etudes slaves, soviétiques et est-européennes, option: littérature, avec une thèse intitulée « Le phénomène culturel de l’émigration une nouvelle forme d’imaginaire (sur l’exemple de la littérature croate)», elle dirige deux axes de recherches au sein du CREE, l’un sur Les écritures balkaniques, l’autre sur Le roman de l’étrangéisation. Ses travaux littéraires portent sur l’écriture testimoniale des enfants rescapés du génocide (Danilo Kiš, Aharon Appelfeld, Imre Kertész). Elle est auteur de nombreux articles sur la langue, la littérature et la civilisation macédoniennes, elle a dirigé L’image de la période ottomane dans les littératures balkaniques, Cahiers balkaniques n°36-37, 2007-2008, Publications Langues O’ – 2010. Directrice de deux secteurs : Macédoine et Europe médiane, pour le Dictionnaire universel des créatrices ; Ed. Des femmes Antoinette Fouque et Belin, Paris, 2013. Depuis 1992, elle codirige la Revue L'Intranquille (avec Philippe Bouchereau).Jean-Yves Potel est essayiste et chargé d’enseignements aux universités de Paris 8 et Paris-Sorbonne (Paris 4). De formation littéraire (maîtrise) et historienne (troisième cycle), il est habilité à diriger des recherches en science politique. Il fréquente depuis plus d’une trentaine d’années la Pologne, où il a été notamment Conseiller culturel près de l’ambassade de France (2001-2005), et sur laquelle il a beaucoup écrit. Ses derniers livres parus évoquent de manière approfondie les débats mémoriels d’aujourd’hui: La Fin de l’innocence, La Pologne face à son passé juif (Éditions Autrement, 2009), Les disparitions d'Anna Langfus (Éditions Noir sur Blanc, 2014)Alexandre Prstojević, comparatiste de formation, professeur des universités à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) et membre associé du CRAL (Centre de Recherches sur les Arts et le Langage - CNRS/EHESS). Ses travaux portent principalement sur le rapport entre la fiction et l’Histoire (récit fictionnel, document, témoignage), l'esthétique du roman et la littérature de la Shoah. Il est aussi le fondateur de la revue Vox Poetica. Il est l'auteur de : Le Roman face à l’Histoire. Essai sur Claude Simon et Danilo Kiš, Paris, l’Harmattan, coll. Littératures comparées, 2005 et Le Témoin et la bibliothèque. Comment la Shoah est devenue un sujet romanesque,Nantes, Éditions nouvelles Cécile Defaut, 2012. Il a dirigé Temps de l’Histoire. Etudes sur Danilo Kiš(dir.), Paris, l’Harmattan, 2003 ; Raconter l’Histoire(dir.),Paris, L’Improviste, 2009 et codirigé avec Luba Jurgenson Des témoins aux héritiers. L'écriture de la Shoah et la culture européenne, Paris, Éditions Petra, 2012.Claire Renard, compositrice. Pianiste de formation, elle intègre après des études littéraires et juridiques, la classe de Pierre Schaeffer (électroacoustique), au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et obtient son diplôme en 1973. Interrogeant sans cesse l’acte compositionnel et sa relation avec le public, chacune de ses créations reflète la mise en œuvre d’un projet d’écoute spécifique où voix, espace, pluridisciplinarité et conditions de perception donnent lieu des formes diversescomme les opéra et spectacles musicaux Col Canto, 1995, Brèves d’Eté, 2003, Orimita, 2013, les installations La musique des mémoires, 2000, Chambre du temps, 2006, présentées en France (Centre Pompidou, Théâtre de la Bastille, Grande Halle de la Villette, Festival d’Ile-de-France, Biennale Musiques en Scène/Lyon, Festival Les Musiques/ Marseille, Opéra de Reims…) et à l’étranger ( Festival Ars Musica /Belgique, Festival Archipel/ Genève, Helsinki 2000/ Finlande, etc …) . Claire Renard accorde une importance singulière au travail sur la voix (Un éclat de son rire, 1989;«On ne cesse pas de mourir de ce dit», 1995, etc…) et aux mélanges des idiomes instrumentaux (Occident-Orient, baroque-électronique:Les plis du ciel pour mezzo-soprano, shakuhachi, viole de gambe, luth, harpe, accordéon et dispositif électronique, 2003;Brèves d’étépour harpe, luth, viole de gambe et bande, 1994, Orimita pour voix chantée, voix parlée, viole de gambe, lyre crétoise, kanun et duduk sur bande, 2013. Elle collabore avec des ensembles instrumentaux (Ars Nova, EOC...) et des artistes de différentes disciplines comme E. Aussel, S. Aubin, G. Frigerio, A.Mecarelli, E. Vesmanen (vidéo, danse, théâtre, arts plastiques, design,…). Elle reçoit des commandes de l’Etat et d’ensembles instrumentaux. Parallèlement, elle mène une recherche sur la création dans l’apprentissage musical (GRM/ INA, IRCAM, du Centre Pompidou…) et publie à ce sujet Le geste musical (Hachette : Van de Velde, 1982) et Le temps de l’espace (Fondettes : Van de Velde, 1991).Ancienne élève de l’ENS et docteur en histoire, études slaves et études hongroises, Clara Royer est maître de conférences à l’université Paris-Sorbonne, où elle enseigne les cultures d’Europe centrale. Sa thèse a été publiée sous le titre Le Royaume littéraire. Quêtes d’identité d’une génération d’écrivains juifs d’Europe centrale entre les deux guerres, Hongrie, Slovaquie, Transylvanie (Champion, 2011). Membre du CIRCE (Centre interdisciplinaire de recherches centre-européennes), ses principaux axes de recherche concernent les écrivains d’Europe centrale face à l’Histoire, et les cultures du divertissement en Europe centrale au tournant des siècles. Dans le cadre du premier axe, elle travaille sur l’écriture de la Shoah en Hongrie, de 1945 à nos jours, et a publié plusieurs articles sur ce thème. Co-directrice (avec Petra James) de Sans faucille ni marteau. Retours et ruptures dans les littératures post-communistes européennes (Peter Lang, 2013), elle est aussi traductrice du hongrois (Károly Pap, Gábor Schein, etc.).Jean-Pierre Salgas, critique littéraire, à La Quinzaine littéraire, La Revue parlée du Centre Pompidou, Art-press, France-Culture. Auteur (en collaboration) du film Christian Boltanski, signalement (Centre Pompidou, 1992) et de l'exposition 1968-1983-1998 : Romans mode d'emploi (ministère des Affaires étrangères, 1998). Professeur d'histoire et théorie des arts à l'Ecole nationale d'art de Bourges. Il est co-auteur notamment de : Le roman français contemporain (Adpf, 1997), Regarde de tous tes yeux, regarde - L'art contemporain de Georges Perec (éditions Joseph K, 2008) et auteur de Gombrowicz, un structuraliste de la rue - suivi de Witold Gombrowicz, la littérature émigrée et le pays natal et autres textes (Editions de l'éclat, 2011).Tatiana Sirotchouk, docteur ès Langue et Littérature Françaises qualifiée aux fonctions de Maître de conférences en études slaves. Membre statutaire de l’équipe de recherche Pluralité des Langues et des Identités: Didactique, Acquisition, Médiations (EA 4514 - PLIDAM), INALCO, Paris. Elle est l'auteur de La vie intellectuelle et littéraire en Ukraine au siècle des Lumières (Honoré Champion, coll. «Les Dix-huitièmes siècles», 2010) ; Guillaume Apollinaire. Essai de poétique et de stylistique, Paris-Lviv, Éditions de la Société Scientifique Chevtchenko en Europe, 2004, et de 16 articles portant sur les femmes de lettres ukrainiennes, Dictionnaire des femmes créatrices, Éditions Des femmes, novembre 2013.Virginie Symaniec, Spécialiste des questions culturelles et linguistiques en Biélorussie et éditrice (Le ver à soie) a fait ses études à l’université de ParisIII-Sorbonne nouvelle, elle est docteur en études théâtrales. Sa thèse soutenue en 2000, sous la direction de Martine de Rougemont, était intitulée: Des dramaturgies biélorussiennes à la dramaturgie biélorussienne soviétique: une tragédie de pouvoir. Elle est notamment l'auteur de Parlons biélorussien, langue et culture, co-écrit avec Alexandra Goujon (L’Harmattan, 1997) ; Le théâtre en Biélorussie (fin du XIXe siècle – années 1920)(L’Harmattan, 2003) ; Mikola Piniguine. Mises en scène d’un exil(L’Harmattan, 2003). Elle a participé à l’ouvrage dirigé par Frédérick Lemarchand et Galia AckermanLes silences de Tchernobyl (Autrement, 2004). Depuis 2000, Virginie Symaniec a dirigé laCollection Biélorussie aux éditions L’Harmattan. Elle anime, avecJean-Charles Lallemand,Perspectives biélorussiennes, une association pour le développement de l’information, de la recherche et de la culture sur la Biélorussie. Elle a publié avec J-Ch. Lallemand : Biélorussie, mécanique d'une dictature (éd. Les Petits Matins, 2008). En 2010, Virginie Symaniec est habilitée à diriger des recherches de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS/Paris), après avoir soutenu un essai intituléLa Construction idéologique slave orientale. Langues, races et nations dans la Russie du XIXe siècle (édité par Petra Eds, 2012).Patrick Verschueren est comédien et metteur en scène, il dirige actuellement le Théâtre Ephéméride. Il est co-fondateur du festival Babel Europe. En 1997, il porte à la scène les Dialogues exilés de Bertolt Brecht(scène nationale d’Evreux). Il inaugure un diptyque intitulé “ Après la guerre ” dontBaalde Brecht est le 1er volet. Le second volet, Europa de Gary-Kalisky, après une session de travail au C.D.N. de Caen, a été créé au Dramski Teatar de Skopje, en Macédoine. En 1993, il réalise un triptyque balkanique avec des auteurs de l’Est : Mon assassin très cher de Jordan Plevneš, Tombeau pour Boris Davidovitch, de Danilo Kiš, Peine pour Malvina de Mirko Kovać. En 2009, il dirige la création de La première femme de Nedim Gûrsel dans le cadre de la saison de la Turquie en France, met en scène au théâtre de la ville de Skopje une version macédonienne du Don Juan féminin et commence un chantier sur le livre de Louis Calaferte: La mécanique des femmes. En 2013, au TARMAC et, en 2014, au Vingtième Théâtre, il met en scène Esperanza de la dramaturge macédonienne Žanina Mirčevska.

Critique , n°807-808, septembre-octobre 2014 : "Hong Kong prend le large" (S. Veg, dir.)

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Critique , n°807-808, septembre-octobre 2014 : "Hong Kong prend le large"Sous la direction de Sebastian VegEAN 9782707328052.160 p.Prix 14EURPrésentation de l'éditeur :Nous connaissons son cinéma, l’un des plus inventifs et brillants d’Asie. Mais en tant que ville et territoire, Hong Kong n’a guère retenu l’attention occidentale depuis sa rétrocession à la Chine par les Britanniques en 1997. Le Petit Dragon réuni (sous un statut spécial) au géant chinois est pourtant le cadre d’une expérience politique hors du commun et d’une expérience culturelle à la fois singulière et pleine d’enseignements.En quelques années, la société hongkongaise est passée par des phases très contrastées. Le consensus assez large qui opposait les Hongkongais aux injustices de l’ère coloniale a vite fait place à la crainte d’un contrôle direct par Pékin, crainte aggravée par la répression du mouvement démocratique qui venait d’avoir lieu en 1989. Cette angoisse s’est traduite par une émigration massive au cours des années1990. Le pire n’a pas eu lieu et une troisième phase a commencé. On assiste aujourd’hui à l’émergence d’un discours revendiquant une identité hongkongaise. C’est ce mouvement puissant, original, aux ressorts complexes et aux profils mouvants, qui est au cœur de ce numéro. Fondus au creuset de cette identité postulée, on trouve en effet des éléments très divers: l’affirmation d’une culture cantonaise distincte; la spécificité de l’expérience historique du colonialisme qui a sanctuarisé les libertés fondamentales; la vitalité de la société civile. Sans oublier le dynamisme économique et culturel propre au territoire. Inséparable de cette quête ou cette construction d’identité, l’exigence de démocratisation des institutions très présente dans le débat hongkongais remet donc en question l’unité monolithique de l’État-nation chinois.En ce sens, l’avenir de Hong Kong ne concerne pas que les Hongkongais –loin de là.Ce dossier «Hong Kong prend le large» aurait aussi pu s’appeler «Hong Kong vu de Hong Kong».Il a été conçu et dirigé par Sebastian Veg, fin connaisseur d’une ville où il vit depuis plusieurs années, traducteur de Lu Xun, auteur d’un ouvrage remarqué sur les Fictions du pouvoir chinois. Littérature, modernisme et démocratie au début du xx esiècle (2008) et directeur de la revue Perspectives chinoises .

Patrimoine culturel immatérielet témoignages vivants

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Société Française d’Ethnoscénologie (SOFETH)Centre français du patrimoine culturel immatériel (CFPCI)PROGRAMMEDes 24 et 25 juin 2014Patrimoine culturel immatériel et témoignages vivantsHéritages, traces et archivagesFortes d’une longue et fructueuse collaboration entre la Maison des Cultures du Monde et le monde universitaire, ces premières journées de la SOFETH au CFPCI interrogeront la question de la mémoire, du témoignage, de l’héritage, de l’archivage et de la trace, des incarnations de l’imaginaire et de la corporéité ainsi que des malentendus culturels.Cette manifestation est adossée au LABEX ARTS H2H et son projet d’archivage et de numérisation du fonds ethnoscénologie. En effet, conformément aux principes théoriques des ethnosciences, l’ethnoscénologie associe l’approche scientifique de type universitaire et le savoir des praticiens. La pluralité des objets de recherche et des méthodes a conduit à la constitution d’un corpus d’une très grande richesse. Il s’avère à présent nécessaire de constituer un fonds d’archives qui puisse être consulté aisément par l’ensemble des partenaires, et permettre le développement de la recherche. Les objectifs du projet seront de recueillir, protéger et conserver les archives de l’ethnoscénologie ; organiser et numériser les données ; mettre la documentation au service des chercheurs ; créer une plate-forme innovante.Un hommage particulier sera rendu aux créateurs du Festival des Arts traditionnels de Rennes, Chérif Khaznadar et Françoise Gründ. Il y a quarante ans, Chérif Khaznadar, alors à la tête de la Maison de la Culture de Rennes, l'actuel TNB, créait avec Françoise Gründ le Festival des arts traditionnels qui, pendant neuf années, fait découvrir au public rennais des formes musicales, chorégraphiques, festives ou rituelles, originaires du monde entier et pour la plupart inconnues en France à cette époque. Ce festival pionnier, qui fait date dans l'histoire de la présentation en Europe de formes spectaculaires du monde, a marqué la mémoire des Rennais et sans doute contribué à aiguiser la curiosité d'un public déjà ouvert et réceptif - c'est également par le festival que la culture bretonne fait son entrée dans ce lieu institutionnel qu'est la Maison de la Culture. La dernière édition a lieu en 1982-1983 : Chérif Khaznadar est alors nommé à Paris pour y créer la Maison des Cultures du Monde, prolongeant ainsi l'aventure du festival de Rennes qui en constituait la préfiguration. Quelques années plus tard, en 1995, la Maison des Cultures du Monde et l'université de Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, à travers le laboratoire de recherches sur l'étude des pratiques spectaculaires humaines, dirigé par le professeur Jean-Marie Pradier, s'associent pour fonder une nouvelle discipline, l'ethnoscénologie. Le colloque de fondation se tient à la Maison des Cultures du Monde, sous l'égide de l’UNESCO.L'ethnoscénologie se propose de porter un autre regard sur l'immensité de l'expression humaine, par des présentations de spectacles doublées de l'étude des formes, sans échelle de valeurs ni exclusion : le théâtre, la musique, la danse, les jeux masqués, les marionnettes, les traçages codés... Il s'agit de forger une méthode pour explorer et interroger, à la fois rassembler ce qui est éparpillé et défendre la diversité. À travers les témoignages des principaux acteurs de ces moments fondateurs, on interrogera les questions de l'héritage et de la trace.MARDI 24 JUIN 2014 (après-midi)14:00. PRADIER Jean-Marie [Paris 8, MSHPN, SOFETH],“GRAECUS ERAT, ID EST PAGANUS”. HISTOIRE DE L’AUTRE Histoires de l’Autre14:45. GAUTHARD Nathalie [Nice Sophia Antipolis, SOFETH],- Avec la participation des étudiantes, CORREIA Olivia , GAY Sybille , GESBERT Marjory , TING Lee-Ting et RETAILLEAU Yza [Nice Sophia Antipolis, SOFETH],DE L’ETHNOSCÉNOLOGIE À L’ETHNOLOGIE DES ARTS VIVANTS (EAV): TERRAINS, MÉTHODES ET PERSPECTIVES15:30. AMOROSO Daniela et MARTINS Suzanna [UFB (Brésil), SOFETH],ETHNOSCÉNOLOGIE AU BRÉSIL: ÉTAT DES LIEUX16:00. PAUSE16:30. DUBOIS Jérôme [Paris 8, SOFETH],"L’HÉRITAGE CULTUREL ET SPIRITUEL AU SEIN DES COMPAGNIES DE THÉÂTRE AUTOCHTONES DES PREMIÈRES NATIONS DE L’EST DU CANADA"18: 00. DÉPART POUR LE THÉÂTRE NATIONAL DE BRETAGNE (TNB)19:00-21:00. TABLE RONDE AU TNB. GRÜND Françoise , KHAZNADAR Chérif , PRADIER Jean-Marie [Paris 8], LE MOIGNE-MUSSAT Marie-Claire et PROST Brigitte [Rennes 2]. Modératrices: Arianna de SANCTIS et Hyun-joo LEE [Paris 8, MSHPN, SOFETH]LES CHEMINS DE L’IMAGINAIRE – DU FESTIVAL DES ARTS TRADITIONNELS DE RENNES À L’ETHNOSCÉNOLOGIEMERCREDI 25 JUIN 2014 (matinée)09:00-11:00 . EDAPPURATH Sreenivasan [Artiste kéralais (Inde), http://www.paris-kalari.com],- Prévoir une tenue souple, type tai-chi, yoga, etc.ATELIER DE KALARIPAYATT11:30. PERRAULT Sylvie [Paris 3, Paris 8, CERPCOS, SOFETH],L’IMAGINATION DANS LA CRÉATION DU COSTUME DE SCÈNE: LE CAS DU CLOWN DANS LE CIRQUE CLASSIQUE12:15. DEFRANCE Yves [CFMI, Rennes 2],LE FEST-NOZ. PROCESSUS ET SCÉNARISATION D'UNE VIDÉO PROMOTIONNELLE POUR L'UNESCO13:00-14:30. PAUSE DÉJEUNERMERCREDI 25 JUIN 2014 (après-midi)14:30. JING Wang [Paris 3, SOFETH],MALENTENDUS CULTURELS SUR LES RÉCEPTIONS DU THÉÂTRE FRANCO-CHINOIS15:15. MARTIN Éléonore [La-Rochelle, Paris 8, SOFETH],L’EXAMEN PHILOLOGIQUE DES PROCÉDURES DE NOMINATION DES ARTS DU SPECTACLE VIVANT DANS LA CHINE CONTEMPORAINE16.00. PAUSE16:30. DE SANCTIS Arianna, LEE Hyunjoo [Paris 8, MSHPN, SOFETH],PRÉSENTATION DU PROJET LABEX D’ARCHIVAGES EN ETHNOSCÉNOLOGIEPRADIER Jean-Marie [Paris 8, MSHPN, SOFETH],ÉCHANGES SUR LES PERSPECTIVES DE FORMATION EN ETHNOSCÉNOLOGIE17h:00. REVEL Nicole [CNRS, SOFETH],PHILIPPINES EPICS AND BALLADS ARCHIVE19h:00. CHONZOR Lobsang [Artiste tibétain, http://lobsang-chonzor.jimdo.com]SPECTACLE SUR LES ARTS VIVANTS TIBÉTAINSARTISTES INVITÉSEDAPPURATH Sreenivasan : Originaire du Kerala, initié à l’âge de 14 ans au kalaripayatt (art d’exercer le corps, art martial et de bien-être/uzhichil), Sreeni est invité par Bartabas en 1999 pour le spectacle Triptyk (2000-2002) du Théâtre Équestre Zingaro. Depuis, résidant à Paris, Sreeni enseigne le kalaripayatt qu’il représente annuellement avec ses élèves à l’occasion de festivals d’arts martiaux traditionnels (OMS17, NAMT, etc.) et développe sa vision personnelle d’un yoga dynamique à l’Espace Sattva et au centre Rasa Yoga de Paris. Son expertise dans le champ du mouvement exact, de la connaissance sensorielle et des approches non-conventionnelles de la santé, le conduit à intervenir régulièrement en tant que consultant/performeur/entraîneur auprès de compagnies de danse et de théâtre en France et à l’étranger (Russie, États-Unis, Belgique, Espagne, Hollande, etc.). Sollicité par les jeunes chercheurs en ethnoscénologie (EA1573), il participe aussi fréquemment aux activités scientifiques du réseau-ethnoscénologie et à ses évènements sous forme de workshops et/ou de conférences-démonstrations : Sport, Théâtre et Arts vivants (STAPS-univ. Paris 13, 2012), Dionysies (Sorbonne, 2013), Patrimoine culturel immatériel et témoignages vivants (CFPCI, 2014). Plus d’informations sur le site de Sreeni: http://www.paris-kalari.com .CHONZOR Lobsang : Né de l’exil, Lobsang reçoit de la part de ses parents et de maîtres tibétains exilés en Inde , l’héritage d’une culture ancestrale, de ses danses et de ses chants. Il grandit dans une petite ville du Nord-Est de l'Inde, où il est scolarisé dans une école de réfugiés, où la transmission de la tradition artistique est quotidienne. C'est à la danse , à la musique et au chant qu’il sera initié très tôt, selon les valeurs du paysqu’il a dû fuir et dont la préservation est essentielle. Il décide de dédier sa vie à l'Art vivant et à travers son geste artistique, de porter son paysde cœur et de sang: le Tibet. Professeur de danse et de musique, il rejoint la troupe Gangjong Doeghar et intègre une association d’opéra tibétain. Entre 2000 et 2007 , il participe à de nombreuses tournées (Inde, Bhoutan, Russie, France, etc.) puis s’installe en France en 2008. Voyageant à travers les répertoires et les disciplines, il puise dans la tradition tibétaine qu’il revisite pour donner des concerts d'une étonnante modernité. Il possède un don unique : une voix puissante et lumineuse de chanteur d'opéra tibétain, à l'origine chanté dans les grands espaces extérieurs. En tant que tibétain en exil, faire découvrir sa culture constitue l’essentiel de son geste d’homme et d’artiste. Plus d’informations sur le site de Lobsang : http://lobsang-chonzor.jimdo.com .COMITÉ D’ORGANISATIONCACHAT Séverine , [CFPCI]DE SANCTIS Arianna , [Paris 8, MSHPN, SOFETH]GAUTHARD Nathalie , [Nice Sophia Antipolis, SOFETH]LEE Hyun Joo , [Paris 8, MSHPN, SOFETH]PHILIPPE-MEDEN Pierre , [Paris 8, MSHPN, SOFETH]CONTACTSCACHAT Séverine , [CFPCI]severine.cachat (at) cfpci.frGAUTHARD Nathalie , [Nice Sophia Antipolis, SOFETH]gauthard (at) unice.frINFOS PRATIQUESCFPCIPrieuré des Bénédictins2 rue des Bénédictins35500 Vitré (France)Tel: +33 (0) 299 75 82 90Info(s): info (at) cfpci.frSite: http://www.cfpci.frSOFETHUniversité de Nice Sophia-AntipolisÀ l’attention de N. Gauthard (SOFETH)98, Bd. E. HerriotBP3209 - 06204 Nice Cedex 3Info(s): gauthard (at) unice.frBlog: http://www.sofeth.com

Portraits: regards sur l'animal et son langage

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Ce colloque aura lieu en octobre 2015 (8-10) au Mans et à Angers (France). Il est organisé par le Labo 3L.AM. Les propostions de communication doivent nous parvenir au plus tard le 30 août 2014.Il fait partie d'un cyclecommencé en 2010 avec un colloque sur le portrait (qui a donné lieu à une publication: Le portrait: champ d'expérimentaion , Rennes: PUR, 2013), puis deux journées d'études en 2013 et 2014 ( L'homme et l'animal dans leurs représentations...: figures et symboles entre l'Antiquité et les temps modernes ; L'homme et l'animal: figures et symboles à l'époque moderne et contemporaine , volume sous presse). Le colloque de 2015 revient plus particulièrementsur la problématique du portrait et s'interesse à la représentation de l'animal. Voir site du laboratoire.

Faire et défaire. Les arts de la marionnette à l’épreuve de la mécanique des fluides

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FAIRE ET DEFAIRELes arts de la marionnette à l’épreuve de la mécanique des fluidesConstruits autour de figures bricolées, appareillées, récupérées, les arts de la marionnette ont largement exploré les matériaux bruts tels que le bois, le papier, le métal, etc. Le bricolage, le recyclage ont également été l’occasion de faire émerger des figures ou à défaut des objets qui, une fois manipulés, détournés, construisaient une fiction narrative ou visuelle – un spectacle.Depuis quelques années, des marionnettistes investissent des matériaux différents, moins malléables et qui se dérobent à la forme: les fluides. L’eau dans plusieurs de ses états est ainsi l’occasion de la construction de figures fragmentaires réalistes chez Elise Vigneron ( Impermanence , 2013); chez Arnaud Louski-Pane, c’est l’hélium qui est propice à investir la matière et ses propriétés, à explorer des «rites gravitaires» ( To fall is to understand the universe , avec Laurent Chanel, 2013).Héritée en partie du théâtre de matières allemand, dans lequel la matière prend forme et se transforme au cours même du spectacle, cette voie du théâtre marionnettique, dont la dénomination peut faire débat [1] , est souvent le fait d’artistes formés conjointement aux arts plastiques et aux arts de la marionnette [2] et soucieux d’interroger la matière et ses propriétés physiques. Les fluides les intéressent tout particulièrement à l’état liquide et gazeux, en cela qu’il s’agit de «structures désordonnées», c’est-à-dire d’ensembles dont les molécules sont libres de se déplacer au hasard. C’est évidemment au cœur de ce hasard qu’intervient la manipulation du marionnettiste: la matière a-t-elle nécessairement vocation à devenir objet ou corps? La manipulation des fluides, matières informes aux molécules faiblement liées, n’est-elle pas au contraire l’occasion d’interroger à nouveaux frais la relation manipulateur-manipulé?A partir de la venue d’Elise Vigneron – qui explore les états de matière, à travers un travail sur la glace, la fumée et la vapeur – et de la résidence à l’Université Joseph Fourier d’Arnaud Louski-Pane [3] , nous proposons d’interroger ces états de matière et les gestes qu’ils impliquent: quelles potentialités offrent les fluides et comment les marionnettistes s’en emparent-ils? Vers quel(s) langage(s) scénique(s) emportent-ils la manipulation, ouvrent-ils à une nouvelle poétique du plateau?Nous ne limiterons pas les réflexions à ces deux artistes et à leur production et nous espérons au contraire voir émerger des propositions autour d’autres spectacles [4] . Les pistes privilégiées sont les suivantes:- Trajets : dans son spectacle Impermanence , Elise Vigneron donne à voir l’eau sous plusieurs états: solide à l’état de glace, liquide, ou gazeux à travers un jeu sur la vapeur; on pourra alors interroger le passage d’un état à l’autre, le savoir et les gestes qu’il suppose et s’interroger sur l’apport dramaturgique et/ou esthétique de ces différents états de la matière;- Rencontres : manipuler un fluide n’est pas manipuler un objet ou un corps autre, solide et achevé. Les mousses avec lesquelles jouent Arnaud Louski-Pane sont en mouvement constant et ne se laissent pas facilement appréhender ni enserrer dans une forme; quelles interactions ces matières engagent-elles avec le corps du manipulateur? Comme le bois ou le sable par exemple, sont-elles susceptibles de faire figure, d’être la matière première d’un corps en construction ou ne constituent-elles qu’un milieu dans lequel la figure marionnettique et son manipulateur sont susceptibles d’évoluer? Comment manipule-t-on ce qui n’a pas de forme?- Dramaturgies : dans quelles dramaturgies ces «impalpables» s’inscrivent-ils? Le recours aux fluides, s’il est parfois la conséquence d’une méfiance vis-à-vis de la représentation, construit-il toutefois des personnages sous la forme d’ébauches, voire de figures? Les dramaturgies auxquelles il donne lieu reposent-elles sur le déroulement d’une action et la construction d’une narration, ou sont-elles structurées, de manière plus fragmentaire, par les espaces, les mouvements et les atmosphères créés par les changements d’état de la matière?Les propositions de communications (2500 signes maximum), accompagnées d’un titre et d’une courte bio-bibliographie, sont à envoyer AVANT LE 30 JUILLET à:julie.valero@u-grenoble3.fraurelie.coulon@u-grenoble3.frCette journée d’études est organisée par Aurélie Coulon et Julie Valero (CINESTHEA, EA3748, Université Stendhal – Grenoble 3) et Sylvie Reghezza (Chargée Mission culture, Université Joseph Fourier).Elle est soutenue par le Service Culturel de l’Université Stendhal – Grenoble 3, le service culturel Inter-U Grenoble Universités, THEMAA, l’Espace 600.

Signata , n°4, 2013, "Que peut le métalangage? What Can Metalanguage Do?"

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Présentation de l'éditeur:dossier dirigé par le comité de direction de SignataQue peut le métalangage?Dans les sciences humaines, les recherches portées par un langage qui se donnât d’emblée comme technique ne sont pas toujours vues d’un bon œil. C’est notamment ce qui se passe pour la sémiotique. Cette discipline a, au pire, la réputation de volontiers jargonner, ou, au mieux, celle de se renfermer dans un métalangage autoréflexif. Et il est vrai que, d’une part, le traité de sémiotique structurale sans doute le plus connu et le plus souvent cité, dû à Greimas et Courtés, a pris la forme d’un Dictionnaire raisonné, et que d’autre part les écrits de Peirce fourmillent d’inventions et de spéculations terminologiques. Il semble que dans les deux cas, la quête de scientificité ait primé sur l’élégance de la langue et du discours dits naturels. Rien de nouveau sous le soleil ? On raconte que déjà un courtisan du Roi-Soleil avait scandalisé la Cour parce qu’il avait prononcé un terme technique dans la chambre du roi : c’est dire combien la question est ancienne et ne date pas du développement de la discipline des signes.Le numéro 4 de Signata voudrait questionner les différents aspects de la constitution du métalangage de la sémiotique. Et cela non pas dans une perspective philologique, mais pour poser la question des terminologies dans l’épistémologie scientifique actuelle. On interrogera ainsi la diversité des métalangages possibles (langue naturelle ou langage technique ?), l’impact des cousinages disciplinaires (quelle portée a pour la sémiotique ses emprunts divers aux langages de la grammaire, de la logique, de la mathématique…?), les raisons, explicites ou non, des choix opérés, ou encore les impacts stylistiques de ces derniers.Un tel questionnement pourrait prendre plusieurs orientations. En voici un inventaire, ouvert et non exclusif.Table des matièresDossier1. Critique du métalangageLaurence Bouquiaux, François Dubuisson, Bruno Leclercq, Modèles épistémologiques pour le métalangageGian Maria Tore, La réflexivité. Une question unique, des approches et des phénomènes différents Pierluigi Basso Fossali, Réflexivité critique et modélisation. Enquêtes sémiotiques sur les rôles du métalangage dans l’activité théorique en sciences humaines2. Relectures de la traditionAlessandro Zinna, L’épistémologie de Hjelmslev. Entre métalangage et opérations Sémir Badir, Système à tous les étages3. Propositions disciplinairesJean-Pierre Desclés, Intersémiotique et langues naturelles Francesco Galofaro, Formalizing Narrative Structures. Glossematics, Generativity, and Transformational Rules Jean-Yves Trépos, Topologie des métalangages dans les textes de sociologie4. Travaux en sémiotique perceptiveJean-François Bordron et Audrey Moutat, Métalangage et épi-sémiotique. L’exemple du lexique de la dégustationAnne Dymek, L’iconicité filmique. Un métalangage de la perception  ?Stefania Caliandro, Métavisuel et perception. Une investigation sur la définition d’une fonction sémiotique en art Odile Le Guern, Métalangage iconique et attitude métadiscursiveOverviewCosimo Caputo, Le paradoxe du métalangageVariaMartin Lefebvre, Image logique, ressemblance et langage. À propos de Peirce et Wittgenstein Marcel Danesi, Metaform Theory Groupe µ, Sémiotique de l’outil. Anasémiose et catasémiose instrumentées474 pagesPrix 30 € HTVAISBN: 978-2-87562-042-2ISSN : 2032-9806

Un art documentaire: enjeux esthétiques, politiques et éthiques (littérature, arts visuels, photographie, cinéma, théâtre)

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Colloque internationalUn art documentaire: enjeux esthétiques, politiques et éthiques(littérature, arts visuels, photographie, cinéma, théâtre)Mercredi 3, jeudi 4, vendredi 5 juin 2015, Paris.La question de la pratique documentaire traverse la modernité artistique et ne cesse de l’interroger. Elément hétérogène et perturbateur, le document a souvent été utilisé, dans la représentation picturale, théâtrale ou littéraire, comme outil de remise en question de l’autonomie de l’art et de la clôture qui souvent guette la représentation. De façon plus radicale, des arts comme la photographie ou le cinéma ont érigé l’enregistrement du réel en paradigme esthétique, suivant en cela l’idée moderniste d’une vocation spécifique des médiums.Un tel parti pris du document pose la question de la place de l’art dans une forme qui se propose comme fenêtre ouverte sur le monde. Comment concilier la transparence et l’artisticité, sans accorder pour autant le statut d’art à tout ce qui reproduit le monde visible? Réciproquement, toute relation artistique au réel peut-elle être qualifiée de documentaire? Cette double question amène à poser le problème de la nature et de la possibilité d’un «art documentaire». Là se situe l’un des enjeux que le présent colloque se propose d’aborder.Par «art documentaire», nous entendons un faisceau de pratiques qui, ayant pour objet la représentation du réel, ne cessent pour autant de s’interroger quant à leurs conditions d’artisticité et qui, tout en participant de l’autonomie moderniste, en redéfinissent cependant les contours. La philosophie de l’art, ne reconnaissant bien souvent comme proprement artistique que l’invention fictionnelle ou l’élaboration formelle, a implicitement sorti l’opération de représentation du champ artistique, et en cela écarté la possibilité d’un art documentaire. Il s’agit dès lors de remettre au centre de l’analyse un tel objet, trop longtemps négligé, et ce dans un contexte de renouvellement et d’extension des pratiques documentaires, manifeste ces quinze dernières années.La focalisation sur la structure et les enjeux de la représentation ne doit cependant pas oblitérer les pratiques de présentation brute du document, qui se sont elles aussi multipliées, notamment dans une optique anthropologique analysée par Hal Foster dans son article «Portrait de l’artiste en ethnographe». Dans quelle mesure un art documentaire peut-il relever d’une simple esthétique de la présentation? Jusqu’où et à quelles fins peut-on manier les documents? Peut-on même aller jusqu’à en fabriquer de faux?De telles démarches soulèvent de nombreux problèmes épistémologiques et éthiques. Faire œuvre documentaire, c’est avoir affaire à des êtres réels, des faits authentiques, que l’on ne saurait manipuler en toute impunité. S’opposent ici le plan formel de la poïétique et le plan moral de la praxis. De ce point de vue, les débats ont été vifs et souvent très polémiques entre les partisans d’une pratique documentaire «restreinte» qui s’en tient à la factualité des événements, et ceux d’une pratique «élargie» qui a recours à l’invention et l’imagination, non pas nécessairement pour s’éloigner du réel mais plutôt pour en combler les manques et les zones d’ombre. Mais peut-on pour autant faire fiction de tout? On connaît l’impératif catégorique énoncé par Jacques Lanzmann sur la Shoah: ni archives, ni fiction, seuls les témoignages et les mises en situation. Même si toutes les fictions ne se valent pas et qu’il importe d’en distinguer différents régimes, demeure néanmoins la question d’une part «infictionable» du réel, au nom de l’exigence à la fois morale et épistémologique du respect de la vérité.À cela on pourra objecter que toute représentation du réel, aussi neutre et objective soit-elle, s’adosse toujours à une ontologie, une épistémologie et une méthodologie, au moins implicites, qui mettent en jeu une construction du réel et une certaine «manière de faire le monde». Dès lors, il apparaît que cette «factualité du réel», si elle doit être maintenue à l’encontre de toutes les dérives visant à la nier, doit cependant être interrogée et repensée.De surcroît, si certains faits semblent «sauter aux yeux» et surgir dans leur évidence, des pans entiers de ce qui constitue aujourd’hui notre réalité semblent se dérober à l’appréhension et la reconnaissance immédiates. Flux financiers, abstraction des échanges économiques, dématérialisation des relations interindividuelles… Autant de phénomènes qui échappent à l’expérience sensible et à la perception directe, et constituent des défis à la représentation appelant à l’invention de nouveaux dispositifs. Paradoxalement, dans le même temps, les images du réel, à la faveur de la multiplication des moyens de captation (de la caméra portée des années 60 à Google Earth), n’ont cessé de s’étendre, de se diffuser et d’être toujours plus accessibles.Ce double mouvement entraîne nécessairement une requalification et un repositionnement de la pratique documentaire. Si celle-ci s’est définie comme une pratique visant à accroître la part visible du réel, à faire entrer dans le champ de la représentation des sujets et objets qui n’y avaient pas part, force est de constater qu’aujourd’hui cette part invisible est réduite. Un art documentaire ne serait-il pas aujourd’hui celui qui interroge de manière réflexive ces différentes formes d’(in)visibilité pour tenter au moyen de l’art de les distinguer du flux des images?Axes privilégiés dans ce colloque: - Documentaire et modernité- Réalisme ontologique et réalisme artistique- Dimension réflexive de la pratique documentaire- Documentaire et autonomie de l’art- Théories (analytiques et/ou pragmatistes) de la représentation: rapports représentation/fiction/réalité- Enregistrement, transparence et artisticité- Le retour du réel dans l’art contemporain (Hal Foster)- Documentaire et écriture de l’histoire: archives, images, fictions- Théâtre documentaire et performance- Documentaire et nouvelles formes d’invisibilité: quelle forme donner à ce qui échappe à la perception?- Fabrique du documentaire: dispositifs, artifices, subterfugesFormat des propositions de communication :Les propositions de communication aborderont un ou plusieurs des axes mentionnés ci-dessus, et porteront principalement sur les pratiques documentaires de ces trente dernières anénes, inscrites dans l’un ou l’autre des champs artistiques suivants: arts visuels, cinéma, littérature, performance, photographie, théâtre et vidéo.Elles pourront émaner d’artistes, de critiques d’art et de chercheurs (y compris doctorants).Les propositions n’excéderont pas 600 mots et seront accompagnées d’une courte biographie.Contact: Aline Caillet (Université Paris 1) et Frédéric Pouillaude (Université Paris-Sorbonne); email: unartdocumentaire@gmail.comDate limite: 30 octobre 2014Réponse: 1 er décembre 2014

Séminaire DOCTOLIS : Le Sujet, la Subjectivité – La Création littéraireet artistique

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Appel à communications:«Le Sujet, la Subjectivité – La Création littéraireet artistique»Journée du 14 juin 2014 de 10h à 17h / UPEC / Campus Centre / Salle ErasmeLes présentations suivantes ont pour seul but d’ouvrir les champs d’analyse des notions proposées et de permettre au plus grand nombre d’entre vous de venir s’exprimer sur son travail:soit durant 15/20mn, pour des interventions complètessoit durant 5mn en proposant des axes de réflexion, une problématique spécifique destinés à la discussion, au débat face aux auditeursdes animateurs d’ateliers ayant réfléchis à l’une ou l’autre des axiomatiques proposées et pouvant organiser les débats à l’intérieur d’un petit groupedes duellistes en philosophie et en science littéraire pouvant discuter et disputer sur une thématique identifiée, 5mn chacunnous vous invitons également à venir participer en tant qu’auditeur actif à notre séminaire au sein des petits groupes d’atelier ou à intervenir lors des discussions ouvertesVos coordonnées, le format choisi, le titre de votre contribution ainsi qu’un court résumé de votre intervention (inférieur à 2000 signes) seront envoyés numériquement avant le 12 juin minuit 2014 aux deux adresses suivantes :Ludovic Perchot ( perchotludovic@gmail.com ), Syrine Snoussi ( syrine.snoussi@orange.fr ), (Doctorants L.I.S.).Le Sujet et la Subjectivité (Matinée)Le sujet désigne en un premier sens ce dont il est question, ce qui est soumis à la discussion, par opposition à ce que l’on en dit. C’est en ce sens que l’on parle de «sujet de thèse». Mais au sens logique, le sujet est aussi ce dont on parle , qui se distingue de ce que l’on en affirme. Le sujet est alors représenté par une variable x .Il désigne, spécialement dans l’attribution (prédication), l’être auquel est attribué le prédicat. Le sujet ne peut jamais être prédicat, il est donc l’être réel, en tant qu’il a des qualités ou qu’il agit: il s’agit ainsi de l’ousia protè d’Aristote, la substance première.De ces significations initiales, le sujet en est venu à désigner le sujet de la connaissance, la condition nécessaire à l’unité de la représentation qui permet de constituer quelque chose en objet de la représentation. Ce sujet a une dimension intérieure . Il se constitue lui-même à partir d’un donné naturel mais surtout par sa volonté propre, par sa quête personnelle. En ce sens, ce sujet a une profondeur .En tant que le sujet est la condition nécessaire à la connaissance, la question se pose de savoir si toute connaissance se réduit à la perception ?La dimension intérieure de la subjectivité nous invite également à interroger le statut du Moi, du Je ? A quoi renvoie-t-il en littérature? Comment la littérature donne-t-elle voix aux subjectivités par l’inscription du je , du on dans la narration ou dans la poésie ?La subjectivité prenant en considération des objets, elle se trouve en effet au cœur de relations intersubjectives. Comment alors le sujet se rapporte-t-il à autrui? A d’autres subjectivités?Dépendant du monde et connaissant le monde, le sujet en est devenu le support de toutes ses représentions psychiques. Il est ainsi en relation intime avec ses états d’âme, ses désirs, avec ses regrets comme avec ses espérances. Toutes ses perceptions sont-elles conscientes ?La question de la représentation psychique pourrait ainsi encore être abordée du point de vue de l ’écrivain . Comment décrire la représentation interne du monde extérieur ? S’agit-il pour l’écrivain de trouver quelque chose, de se trouver lui-mêmeou bien plutôt de perdre ses repères , se perdre, perdre son chemin loin du halo de la lumière?La Création littéraire et artistique (Après-midi)A GENÈSES, GÉNÉRICITÉ, CRÉATIONS ET CONTRAINTESL’auteur, l’écrivain, l’écrivant, le scripteur, le compositeur utilise-t-il le langage afin de dire ou se dire , décrire ou s’écrire, ou bien plutôt ne possédant pas la langue, n’étant que son jouet, il se re -trouve toujours dans l’étonnement de son cheminement aveugle et kinesthésique qui le parcourt d’une totalité à un presque rien?Est-t-il possible d’envisager une création ex nihilo , ou bien suivant l’adage du rien ne peut naître que le rien , le créateur doit-il nécessairement s’appuyer sur le déjà-là, matériaux cultuels et culturels, mythes, légendes pour les réécrire, les pasticher, s’en inspirer, les achopper à son récit, à sa narration, les détourner ?Quelles sont les raisons sociales, politiques, historiques, poétiques, littéraires, philosophiques, psychiatriques, étiologiques, les obstacles, les présupposés, les causes qui vont provoquer chez un auteur l’ultime besoin d’inscrire quelque chose sur la page blanche? A-t-on toujours besoin d’une raison (bonne ou mauvaise) pour écrire et qu’en est-il de la Raison ?Quel est le statut de la contrainte, de l’écriture sous contrainte , est-elle un frein, une prison pour l’imagination ou bien au contraire permet-elle à l’artiste de se libérer et d’explorer la langue ou le média artistique dans son infinie potentialité?Nous pouvons voir se dessiner au sein de la création artistique quatre stases principielles bien définies, à savoir percept / affect / concept / technè pour finalement conduire à l’eidos mais chacun de ces topoï est-il nécessaire afin de formaliser la production d’une œuvre ?La création artistique résulte-t-elle des apprentissages d’une école ou d’un courant ou bien l’art se doit-il d’être affranchi totalement du conditionnement sociétal et culturel ; aussi la création peut-elle fonctionner en étant totalement indemne de la culture artistique?Nous pourrons aussi aborder cette question de la création sous l’angle de la philosophie avec le problème de la signification, avec par exemple le travail d’imaginarisation ou de l’ineffabilité du Tout sous l’angle wittgensteinien, ou bien sous l’angle du son des signes en question selon Frege, l’expérience des significations impossibles ou la crispation sur l’essence de la langue authentique.B LA POÉTIQUE, LE POÉTIQUE ET LE POÏEINLa poétique qui est avant tout affaire de mise en œuvre, de mise en texte , l’art appliqué par l’auteur pour composer son ouvrage, exprimer sa pensée, suggérer des sentiments, faire parler l’émotivité, faire œuvre de vision, poésie du pur signifiant, relève-t-elle de la stimmung ?Il s’agira de percevoir l’articulation dynamique entre la poétique et le poétique , et comprendre comment la poétique créé le poétique. Nous pourrons également réfléchir et analyser la genèse ainsi que la généricité des œuvres étudiées au sein des corpus.Si l’agissement de l’art est de produire une représentation de quelque chose , l’action du langage se borne à la description de l’objet lui-même. Représenter ne saurait se réduire à imiter par ressemblance, il y a un lien inéluctable entre la fiction et la re-description. Or il y a une différence fondamentale entre décrire et représenter , c’est-à-dire entre «faire venir à soi» et «faire apparaître».La littératureest-elle création de beauté à travers le langage ou sédimentation d’impuretés ? S’agit-il d’abord d’inscrire son œuvre dans l’histoire, laisser son empreinte, accéder à l’immortalité ou bien sur le modèle de l’artisanat faire œuvrer la littérarité ?Observe-t-on nécessairement une antériorité de la création littéraire vis-à-vis de la notion de qualité? La visée de la création est-elle simplement esthétique ou bien plutôt esthésique selon S. Mallarmé par interpellation et interpolation de l’émotivitéau travers de la page-paysage?Nous observerons comment depuis le mouvement romantique jusqu’aux réservoirs multiples du proche contemporain, les auteurs littéraires ont su bouleverser totalement les processus d’élaboration de leurs œuvres. C LA QUESTION DU STYLE ET DE LA RÉCEPTIONPour la littérature, le langage n’est pas simplement un outil mais un ensemble de signifiants dont la modélisation stylistique doublée d’une interaction formelle structurale produisent un ensemble fictionnel et / ou poétique qui serviront à contenter l’imaginaire, l’affectivité et la sensibilité.Nous pourrons réfléchir à la question du style sous la problématique suivante, s’agit-il d’une déviation , dérivation systématique, un écart par rapport à une norme , une normation autrement appelée degré zéro de l’écriture par Roland Barthes ou bien serait-il conçu comme la mise en œuvre expressive des virtualités et du génie de la langue ?Le lecteur récepteur interprète ou recréateur ? L’écriture outre la fixation de la parole rend le texte autonome à l’égard de l’intention de l’auteur: ce que le texte signifie ne dépend plus de l’auteur, sa signifiance dépasse et l’auteur et la fixité scripturale. Qu’en est-il du savoir insu de l’auteur ?

LivrEsC : de Mallarmé aux artistes contemporains, le livre comme espace de création,

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http://www.fabula.org/actualites/documents/63444.jpgPour la première fois, avec l’exposition LivrEsC, la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, institution patrimoniale des Universités de Paris fondée en 1916 par le grand couturier Jacques Doucet, mécène des surréalistes, expose ses précieux livres d’artistes hors les murs de la Sorbonne, à l’espace 24Beaubourg, au centre de Paris. C’est là l’occasion de faire connaitre au grand public une partie des trésors que la Bibliothèque conserve et qu’elle prête régulièrement à de nombreuses institutions culturelles françaises et internationales.LivrEsC, de Mallarmé aux artistes contemporains présente le livre comme espace de création, lieu de dialogue noué entre les plus grands peintres et poètes avec la complicité d’éditeurs et de typographes de génie. Picasso y côtoie Tzara, Eluard répond à Man Ray, Cendrars entre en résonance avec Léger, tandis que leurs intuitions et fulgurances sont relayées par des artistes plus contemporains – André Frénaud et Maria-Elena Vieira da Silva, Yves Bonnefoy et Geneviève Asse. Le parcours se veut à la fois thématique et historique, rythmé par les toiles lumineuses et graphiques du peintre Julius Baltazar, dont on découvrira également dans les dernières salles les livres réalisés avec des poètes contemporains.L'exposition est ouverte du 12 juin au 19 juillet 2014, du mercredi au vendredi de 14h à 19h et le samedi de 12h à 19h. Au 24Beaubourg 24 rue Beaubourg 75003 Paris. Entrée libre.Visuel: James Sacré / Julius Baltazar, Mon Poème empêché, 2010, planche entièrement peinte, rehauts à l’encre de Chine et au crayon arlequin, p. [8-9], 19,7 x 33,8 cm. Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, Res 238 16.
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