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Ecrire en Suisse pendant la Grande Guerre, Berne, 26-27 mars 2015

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Ecrire en Suisse pendant la Grande Guerre, Berne, 26-27 mars 2015L'Institut de Français de l'Université de Berne prépare pour les 26 et 27 mars 2015 un colloque qui sera consacré à une question d'actualité et de géographie littéraire: comment les écrivains Français, ou de langue française, ont trouvé ou cherché en Suisse des conditions pour écrire pendant le premier conflit mondial et qui s'intéressera aux figures de Romain Rolland, Pierre-Jean Jouve et Louis Dumur, sans exclusive. Ce colloque de littérature française et d’histoire de l’édition s'intéressera aux conditions intellectuelles, éditoriales, sociales qui ont fait choisir la Confédération aux écrivains cités ci-dessus, comme à quelques autres. Des travaux récents ont montré en effet que ce fut notamment le cas d'écrivains Allemands ou germanophones. En se fondant sur l'étude biographique et littéraire de quelques grandes personnalités de la littérature en français pendant la première Guerre mondiale, on tentera de définir et de mesurer l'impact qu'ont pu avoir, dans une certaine création littéraire, la neutralité helvétique, le maintien des possibilités de rencontres avec des étrangers -parfois des "ennemis"-, les conditions éditoriales suisses.Le comité scientifique réunit: Mme Béatrice Bonhomme et Mrs Bernard Duchâtelet, Luc Fraisse, François Jacob, Daniel Segesser, François Vallotton.Les propositions de contributions sont à adresser avant le 10 septembre 2014 à la fois à michele.crogiez@rom.unibe.ch et à nicolas.morel@rom.unibe.chLa publication des actes est envisagée pour 2015 ou 2016.

F. Bernard, M. Bertrand, H. Laplace-Claverie (dir.), Classicisme et modernité dans le théâtre des XX e et XXI e siècles

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http://www.fabula.org/actualites/documents/63446.jpgF. Bernard, M. Bertrand, H. Laplace-Claverie (dir.), Classicisme et modernité dans le théâtre des XX eet XXI esièclesPresses universitaires de Provence, coll. "Textuelles Littérature"2014ISBN:978-2-85399-933-522 eurosPrésentation de l'éditeurCes Mélanges en hommage au Professeur Marie-Claude Hubert constituent un recueil d’études offert en remerciement pour son apport scientifique à la critique, à l’édition et à la connaissance des pièces et des auteurs de théâtre des XXe et XXIe siècles, par vingt-six confrères et amis. Parmi eux, des spécialistes de ces domaines, mais aussi des metteurs en scène de renom, Marcel Maréchal et la regrettée Françoise Chatôt, qui ont tous deux fait rayonner de leur talent le Théâtre de la Criée et le Théâtre du Gyptis de Marseille. À leurs voix, se joignent celle de Jean-Christophe Cavallin, qui signe ici une nouvelle au style ciselé avec le théâtre pour toile de fond, mais également celle de Marie-France Ionesco, qui témoigne dans un texte émouvant du lien profond qui unit Marie-Claude Hubert à l’œuvre de son père. Ce même Eugène Ionesco qui écrivait, dans Notes et contre-notes (1962) : « Finalement, je suis pour le classicisme : c’est cela l’avant-garde. » C’est en ces termes, volontiers provocateurs, qu’il exprime sa conception de la modernité théâtrale. Sans doute cette tension dynamique entre héritage et innovation, tradition et révolution, constitue-t-elle une clef de lecture efficace pour une grande part de la production dramatique française des XXe et XXIe siècles. Se concentrant sur les principaux centres d’intérêt de Marie-Claude Hubert, les contributeurs de cet ouvrage interrogent, à la lumière des notions en apparence antagonistes de « classicisme» et de « modernité », le vaste répertoire qu’ont contribué à forger des auteurs tels que Giraudoux et Schéhadé, mais encore Claudel, Genet, Ionesco, Beckett, auteurs auxquels elle a consacré une large part de ses travaux. Ils en explorent la dramaturgie, questionnant notamment l’usage réservé aux didascalies ou l’interaction entre le théâtre et la danse. Ils s’intéressent également à la réécriture, phénomène qui fait écho à la stratégie classique de l’imitation en introduisant un rapport ludique au texte matriciel. Ils soulignent enfin l’importance accordée depuis deux siècles au metteur en scène, et étudient la façon dont ce dernier est à l’origine de nombreuses modifications du texte théâtral.

La littérature philosophique clandestine dans les correspondances

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10 h 00IntroductionMaria Susana SEGUIN(IRCL UMR 5186, CNRS - Université Paul-Valéry Montpellier III)Paolo QUINTILI (Université de Rome «Tor Vergata»)«Un assez bon nombre de bonnes plaisanteries…». La littérature clandestine et hétérodoxe dans la Correspondance de Diderot .Marie-Hélène COTONI (Université de Nice Sophia Antipolis)Actions et réactions de Voltaire épistolier devant la littérature philosophique clandestine .Antony McKENNA (IHPC, CNRS UMR 5037–Université Jean Monet Saint-Etienne)Les Papiers de Marc-Michel Rey.14 h 30Sébastien DROUIN (Université de Toronto)Livres et manuscrits clandestins dans les réseaux épistolaires de la cour de Gotha .Miguel BEN Í TEZ (Université de Séville)Une «sainte conjuration» contre le nouveau Lucrèce: une réfutation manquée de l'Épître à Uranie de Voltaire.Laurence VIGLIENO (Université de Nice Sophia Antipolis)Rousseau écrivain clandestin malgré lui, d'après sa Correspondance.Imène CH ÉRIF(Université de La Manouba, Tunisie)La Correspondance de Madame de Graffigny.ConclusionsPierre-François MOREAU(IHPC, CNRS UMR 5037–ENS de Lyon)

Coll., Aux confins du récit

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http://www.fabula.org/actualites/documents/63448.jpgCollectif, Aux confins du récitSaint-Denis: Presses universitaires de Vincennes, coll. "La Philosophie hors de soi"2014ISBN: 978284292403423 eurosPrésentation de l'éditeurUn genre Indéfini . Ce que Marthe Robert disait du roman se dirait aussi bien du récit, dont on ne saurait proposer une définition qui vaille toujours, ou pour tous. C'est cette question des frontières, des limites, des bords et lisières du récit que reprend, sur de nouvelles bases, le recueil que voici. Les auteurs n'évoluent pas tous dans l'univers de la littérature, que la pratique du récit déborde de fait largemement. Le cinéma, l'histoire, la mythologie ne peuvent se concevoir sans récit. Et la philosophie, la peinture, la théologie ou la musique n'ont pas davantage recours au récit comme à un simple ornement ; le récit les informe de part en part, voire les conditionne.Cette promenade aux confins du récit invite à considérer la littérature dans sa relation essentielle avec les autres domaines du savoir qui partagent avec elle cette condition, humaine par excellence, qu'est le besoin de raconter.Bruno Clément, professeur à l'Université Paris 8, a présidé le Collège international de philosophie. Il a notamment publié Le Récit de la méthode ( Seuil, 2005 ), La Voix verticale ( Belin, 2013 ).Clemens-Carl Härle, professeur à l'Università degli Studi de Sienne, a dirigé, avec Giorgio Agamben et Barbara Chitussi , Walter Benjamin, Beaudelaire ( La fabrique, 2013 )SommaireAvant-proposClemens-Carl HärlePartie IJean-Luc NancyRécit, récitation, récitatifBruno ClémentLa pensée fabuleuseAlexander Garcia DütmannLa littérature, par exemplePartie IIOmar CalabreseLa bataille sacréePatrick VaudayÉcrire la peinture, peindre la littérature: à propos de l’esthétique sans frontières de Jacques Rancière.Talia Pecker BerioMusique et narrativité: apostilles en marge d’un débat trentenairePartie IIIClemens-Carl HärleLe récit, probablementPierre DrogiLimites et secret du récitCatherine MaubonMichel Leiris aux limites du récit autobiographiqueFrançoise AssoSilences du récit, rumeur des histoiresÉlisabeth de FontenayUne enquête aux confinsGuido MazzoniLittérature narrative et jeux de véritéLire l'introduction

Sade lecteur de Rousseau

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Sadelecteur de Rousseau09 h 30Jean-Christophe ABRAMOVICI(Université Paris-Sorbonneet CELLF 16 e-18 e)Présentation de la journée.10 h 00Michel DELON (Université Paris-Sorbonne)Sade lecteur de Rousseau 45 ans plus tard.10 h 45Clara CASTRO(Université de São Paulo)Juliette : l’anti-Julie ?11 h 30Érik LEBORGNE (Université Paris 3 –Sorbonne Nouvelle)Relecture sadienne de La Nouvelle Héloïse:passions et pulsions12 h 30Pause-déjeuner14 h 00Fabrice MOULIN(Université Paris-Ouest Nanterre)De Clarens à Silling14 h 45Table rondepréparée en collaboration avecDelphine VIALLE(Université Paris-Sorbonne)avec les intervenants de la journée, la participation (sous-réserve) d’ André CHARRAK (Université Paris 1)et l’ensemble des participants à la journée, travail sur un groupement de textes de Rousseau et Sade.

Revue Voltaire , n°14, "Voltaire et le sexe" (dir. O. Ferret)

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http://www.fabula.org/actualites/documents/63450.jpgRevue Voltaire, n°14, "Voltaire et le sexe" sous la direction d'Olivier FerretParis: PUPS360 pages978-2-84050-940-029 eurosPrésentation de l'éditeurAlors que beaucoup a été écrit sur les relations que Voltaire entretient avec les femmes ou avec ses « amies », la première section, qui donne son titre au numéro, aborde, à partir d’une interrogation sur « le sexe », un champ de recherche peu exploré : la réflexion critique s’inscrit dans une perspective théorique ouverte par les travaux de Michel Foucault et certains des articles réunis se rattachent de manière évidente. Il s’agit d’examiner comment la question du « sexe », envisagé au triple sens de sexe biologique, de construction culturelle genrée et de sexualité, traverse l’oeuvre de Voltaire, considérée, selon une démarche historicisée, en fonction de paramètres diachroniques et génériques, et s’articule avec les positionnements « philosophiques » voltairiens.Les sections suivantes donnent à lire plusieurs inédits : outre deux lettres absentes de la Correspondance éditée par Besterman, on découvrira, en annexe d’un article sur les sources documentaires de l’Histoire de l’empire de Russie, une « Description de Saint‐Pétersbourg » que Voltaire a utilisée. Au‐delà des seuls ouvrages historiques et de la question des sources, la section des Varia explore aussi plusieurs pans de l’oeuvre à partir d’angles d’approche diversifiés, soulevant des questions de genèse, de caractérisation générique, de facture rhétorique, l’ensemble étant étroitement relié à la définition des enjeux intellectuels des textes.

Territoires et/ou Mémoires francophones contemporains

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Territoires et/ou Mémoires francophones contemporainsLe Département de Français de l’Université Radboud à Nimègue (Pays-Bas), en collaboration avec le Centre d’Etudes canadiennes de l’Université de Groningue (Pays-Bas), lance un appel à communications pour le colloque international qui se tiendra les 12 et 13 mars 2015 à l’Université Radboud de Nimègue. Territoire et mémoire constituent indéniablement un point d’ancrage spatio-temporel essentiel du sujet (compris ici dans son sens le plus large comme individu, groupe, nation ou entité transnationale) dans le monde. Comment cette dyade fonctionne-t-elle dans l’espace francophone contemporain? Comment les pratiques culturelles et artistiques francophones représentent-elles et définissent-elles l’articulation de ces deux termes? Comment traduisent-elles la mouvance du rapport qui les unit?A l’heure de ce qu’Edouard Glissant appelle la «Mondialité», le monde entier, et notamment francophone, se caractérise par de multiples formes de migrations, d’exils, d’expériences d’expatriation et de nomadisme. Cette réalité contemporaine s’éloigne sans aucun doute d’une vision statique, figéequi «résumait le monde en une évidence transparente, lui prétendant un sens et une finalité supposée» (Glissant, Poétique de la relation , 1990). Elle problématise ainsi la relation que le sujet entretient avec le territoire (quitté ou investi) et les mémoires liées à celui-ci. Qu’advient-il en effet de ces mémoires dans le chaos du Tout-Monde? Comment se définissent-elles dans leur rapport dialectique avec le territoire si celui-ci n’est plus un socle identitaire unique ou immuable? D’un côté, la mémoire peut être considérée comme le phénomène extraterritorialpar excellence, celui qui dépasse aussi bien les frontières géographiques que temporelles et qui assure au sujet une forme de refuge et de stabilité identitaire. D’un autre côté, lorsque l’expérience vécue (comme le nomadisme, l’errance ou l’exil) est détachée de l’existence antérieured’un point de vue géographique, la mémoire peut se transformer (s’enrichir ou s’appauvrir au contact d’autres mémoires). Ces mémoires «transportées» ou «reconstituées» peuvent certes devenir des vecteurs de reconstruction mais aussi de trouble identitaire.Une telle thématique nous invitera à nous poser les questions suivantes: quelles mémoires transporte-t-on avec soi? Quelles mémoires laisse-t-on derrière soi? Quelles mémoires adopte-t-on? L’exil / le changement de territoire modifie-t-il les mémoires existantes? Que nous dit l’art sur le rapport dialectique entre la mémoire (collective, personnelle, inventée, imaginaire) et l’exil, entre la mémoire et le territoire? Quel(s) rôle(s) l’art joue-t-il dans la fabrication d’une «mémoire d’emprunt» ou dans le phénomène de «reconstruction mémorielle»? La mémoire, au même titre que le discours, peut-elle devenir errante? Si oui, comment l’art rend-il compte de cette manifestation de la mémoire?Telles sont quelques-unes des questions sur lesquelles ce colloque se propose de réfléchir, l’idée majeure étant d’explorer la façon dont les expressions artistiques francophones contemporaines problématisent et représentent le rapport entre territoires et mémoires dans un «univers décardinalisé».Les communications proposées pourront aborder des domaines liés à l’ensemble des études culturelles et donc à des supports d’expressions artistiques et culturelles variés (tels que le théâtre, le cinéma, la chanson populaire, la littérature, etc.) et pourront porter sur les aspects suivants (sans pour autant s’y limiter):- cultural Memory (cadres sociaux de la mémoire, lieux de mémoire, etc.)- Territoires et mémoires diasporiques- Affects et mémoires / affects et territoires- Mémoires culturelles métissées (R. Robin) / phénomènes d’hybridité- Cartographie mémorielle- Muséologie et architecture- Lieux et pratiques commémoratives- Pratiques mémorielles et identités- Arts mémoriels- Autochtones / Premières nations…Les propositions (300-350 mots, pour des communications en français ou en anglais de 20 minutes) ainsi qu’un court CV sont à envoyer aux deux adresses suivantes( i.thibaudeau-boon@let.ru.nl et j.m.l.den.toonder@rug.nl ) avant le 15 septembre 2014.Une publication de l’ensemble des articles fera suite au colloque.

Séminaire de philosophie hellénistique et romaine

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Séminaire de philosophie hellénistique et romaineResponsables: A. Gigandet, C. Lévy, C. MurgierLes formes littéraires de la philosophie à l’époque hellénistique et romaineSamedi 21 juin 10h30-15h30Université Paris-Est Créteil Val de Marne61 avenue du Général de Gaulle 94010 Créteil, métro Créteil UniversitéCampus Centre Salle i1-12810h30 Emeline MARQUIS , CNRS, UMR 8546 AOROC : Lucien et le cynisme11h30 Michael GERNOT-MÜLLER , Université de Eichstatt : Transfert et dépassement dans les écrits dialogaux :de la construction d’une philosophie romaine dans les dialogues de Cicéron.14h30 Francesca CALABI , Université de Pavie: Les formes littéraires chez Philon d'AlexandrieRenseignements : charlotte.murgier@u-pec.frPlan d’accès à l’université : http://www.u-pec.fr/footer-3/plans-d-acces/campus-centre-301991.kjsp?RH=1176931876081

Regards croisées sur l’étude et l’esquisse au XIXe siècle

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Programme journée d’étude:«Regards croisées sur l’étude et l’esquisseau XIX e siècle. »25 juin 2014 – 9h00-18h00Amphi Dürer – Ecole du Louvre( Palais du Louvre - Porte Jaujard Place du Carrousel 75001 Paris)9h15 : Accueil des participants.9h30: Introduction des membres du groupe doctoral STUDIO XIX .Matin: De la génétique au «style esquissé» :Modérateur: François-René Martin10h00 : Eric Pagliano (C2RMF) : L’intericonique génétique, ou comment se servir des idées d’autrui. Quelques exemples italiens du XVIe siècle. 10h30: Etienne Jollet (Paris 1) : Le «style esquissé» au XVIII e siècle.Discussion.11h15: Pause.11h30 : Hélène Orain(Paris 1) : Etudes et esquisses photographiques : de l'héritage pictural à la légitimation artistique (1850-1900).12h00: Claudine Grammont (historienne de l’art indépendante) :Esquisse, paire et série: trois entrées du Dictionnaire Matisse.Discussion.Après-midi: De l’atelier à la cimaise:Modérateur: Etienne Jollet .15h00: Ségolène Le Men (Paris Ouest Nanterre) : Daumier sculpteur et lithographe: Les célébrités du Juste Milieu.15h30: Cécilie Champy-Vinas(Musée du Petit-Palais) : Les fonds d'esquisses dans les musées : les Carpeaux du Petit Palais.16h00: Marie-Claire Rodriguez(Ecole du Louvre) : Le processus créatif exposé: études et esquisses dans les rétrospectives posthumes (1857-1867).Discussion.17h00: Conclusion générale sur les apports méthodologiques de la génétique littéraire en histoire de l’art par Pierre-Marc de Biasi (CNRS) .

Éthiques du goût

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Référence bibliographique : Éthiques du goût , L'Harmattan, collection "Éthique de la création", 2014. EAN13 : 9782343039039.Collection Éthiques de la Création (Institut Charles Cros/Harmattan) www.institut-charles-cros.euÀ la demande de Sylvie Dallet &Éric Delassus , les artistes et chercheurs Georges Chapouthier, Hervé Fischer, Christophe Guillouët, Emmanuel Lincot, Sylvie Lopez-Jacob, Nicolas Malais, Ralf Marsault, Émile Noël, Frédéric Pascal, Iégor Reznikoff, Sylvie Rollet, Pascal Salaün, Gilbert Schoon, Adrien Sina, Tian Wang et Diane Watteau explorent les saveurs éthiques du Goût , subtilement indispensables à la démocratie. Le Goût, cette notion sensuelle, se pare d’un pluriel de tolérance et dévoile au plus profond de l’humain, ses valeurs raffinées et philosophiques. 18 contributions originales: arts, anthropologie, architecture, biologie, sociologie, clinique, édition, littérature, cinéma, peinture, photographie, spiritualité, philosophie, spiritualité, archives.192 pages, 19 euros. Édition et distribution Harmattan. Parution juin 2014Tableau de la couverture: L’Appel du monde ancien Jiaping Sun (Chine, France@Galerie Double+S)--------------------------------------------------------------------------------------------------Préface: Hervé FISCHER: L’éthique a bien meilleur goût!Partie I: DéfinitionsSylvie DALLET: Le beau, le brut et le shaman, pour une introduction aux éthiques du goûtEric DELASSUS: Éthiques du goût?Christophe SALAÜN: La règle du goût et les usages du beauGeorges CHAPOUTHIER: Le goût: de la biologie à la métaphoreFrédéric PASCAL: La question de l’implant cochléaire et des implantés, ou comment penser autrement le fonctionnement des prothèses sensoriellesPartie II: Corps et sensIégor REZNIKOFF: La beauté dans la vision antiqueDiane WATTEAU: Qu’il s’achète donc un baiser de pâtissier pour (la) contempler!Émile NOËL: Le vin est objet d’artEmmanuel LINCOT: Apparence et cosmétique en ChinePartie III : Images en mouvementSylvie DALLET& Tian WANG: Comment croquer la Chine (la séduction métaphorique de Pierre Loti)Nicolas MALAIS: Éthique d’un processus créatif commun: André Gide et Maurice Denis.Sylvie LOPEZ-JACOB: Pour une éthique de la respiration, le cinéma de Kurosawa AkiraSylvie ROLLET: Esthétique du kitsch chez Atom EgoyanPartie IV: Les espaces du goûtRalf MARSAULT: Retraite au désert des Wagenburgen de BerlinChristophe GUILLOUËT: Que veut dire le rapport forme /fonction en architecture?Gilbert SCHOON: De la rue au muséeAdrien SINA: Matrice d’une éthique planétaire

Dalhousie French Studies : "Mouloud Feraoun. Lectures postcoloniales et trans-inter-culturelles"

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Référence bibliographique : Dalhousie French Studies, Department of FrenchDalhousie University6135 University AvenueHalifax, Nova Scotia, Canada B3H 4P9, 2014. EAN13 : 07118813.La revue Dalhousie French Studies (DFS) de l’Université Dalhousie en Nouvelle-Écosse au Canada vient de publier son numéro 100 consacré à l'écrivain francophone Mouloud Feraoun (1913-1962) sous la direction de Boussad Berrichi. L’intitulé du numéro spécial de DFS est : Mouloud Feraoun. Lectures postcoloniales et trans-inter-culturelles* (150 pages).Ce numéro de Dalhousie French Studies sur l'écrivain francophone Mouloud Feraoun regroupe plusieurs études universitaires de plusieurs pays et des textes méconnus de l’auteur du Fils du pauvre sur Albert Camus. Les contributions de ce collectif mettent en lumière certains aspects et thématiques de l’œuvre feraounienne. Elles sont organisées selon différentes parties groupées par des thématiques différenciées.Le volume s’ouvre avec un long avant-propos signé par l’universitaire Boussad Berrichi (CMC York University et La Cité, Ottawa, Canada), suivi de «Mouloud Feraoun. La voix de Fouroulou», un article fort émouvant et poignant de l’éminent écrivain Mouloud Mammeri, le confident-ami le plus proche de Mouloud Feraoun. La première partie, sous le titre «Lecture et approche postcoloniales. Trans-inter-culturalité et pluralité de l’œuvre», il y a les études suivantes: Martine Mathieu-Job (Université de Bordeaux III, France) examine la première version du Fils du pauvre (dont rend compte l’édition ENAG de 2002) à celle de l’édition française (réédition Seuil de 1954) pour rendre justice à «l’ampleur et à l’originalité de la perspective romanesque qu’avait d’emblée tenté de mettre en œuvre Feraoun». Fazia Aitel (Claremont McKenna College, Californie, USA) analyse la signification du premier roman de M.Feraoun et les raisons pour lesquelles il permet d’appréhender la littérature francophone dans toute sa complexité aujourd’hui. Malika Fatima Boukhelou (Université Mouloud Mammeri, Tizi-Ouzou, Algérie) traite deux romans, Le Fils du pauvre et La Terre et le sang, de l’écrivain sous une approche postcoloniale. Elle démontre combien l’écrivain M.Feraoun a tenté de dire les siens en les imprégnant le plus possible de leur identité culturelle. Rachida Saïgh-Bousta (Université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc) s’attarde sur la question de l’immigration dans les œuvres de M.Feraoun. Elle s’interroge sur cette réalité qu’on pouvait penser d’un autre temps qui s’inscrit dans les dynamiques coloniales, si elle est toujours en œuvre dans les imaginaires. Dallila Belkacem (Université d’Oran, Algérie) aborde le premier roman de l’écrivain Feraoun comme «adoption et adaptation» de l’écriture (auto-)biographique au service d’une interculturalité.La deuxième partie, sous le titre «Un humaniste dans la guerre», regroupe les études suivantes: Fanny Colonna (École des hautes études en sciences sociales et CNRS à Paris, France) présente une étude comparée «Mouloud Feraoun et Albert Camus, une sombre gémellité». Elle s’attarde dans son étude sur le "provincialisme", culturel pour l’un, social pour l’autre pour montrer que ces particularismes sont précisément la source de leur universalité aujourd’hui. Ouerdia Yermèche (Université d’Alger, Algérie) met en lumière certains aspects de l’engagement de Mouloud Feraoun pendant la guerre de libération nationale (1954-1962). Elle répond à certaines questions posées par l’analyse du Journal de l’écrivain paru en septembre 1962 à titre posthume. Nadjiba Regaieg (Université de Sousse, Tunisie) analyse le «Journal» de l’écrivain comme un journal qui n’a rien d’intime. Elle explore le Journal de Feraoun en le confrontant d’abord à la forme conventionnelle du journal puis en interrogeant son contenu à la lumière de la biographie de l’auteur entre 1955 et 1962, années pendant lesquelles a été rédigé ce journal.En effet, à la fin de ce collectif de Dalhousie French Studies, un dossier bien documenté des textes de l’écrivain Mouloud Feraoun sur son ami-compatriote Albert Camus. Les textes explicitent bien l’amitié franche et sincère entre les deux écrivains qui ont marqués leur époque. D’autres textes divers de M.Feraoun ainsi qu’une importante bio-bibliographie de l’écrivain clôturent ce collectif.Enfin, l’avant-propos de ce centième numéro de Dalhousie French Studies consacré à l’illustre-éminent écrivain Mouloud Feraoun, s'intérroge sur: « que faudrait-il comprendre par "instituteur-écrivain humaniste"? Par quoi ce collectif de Dalhousie French Studies sur Mouloud Feraoun se différencie-t-il des autres travaux scientifiques? Et surtout, quels sont les outils indispensables à l’analyse de la trajectoire de l’auteur et de son œuvre? Ce sont des questions majeures auxquelles ce numéro 100 de DFS apporte des réponses - et préconise d’autres stratégies de lectures des œuvres littéraires et autres textes d’hier, d’aujourd’hui… et à venir…»Anya B.* Mouloud Feraoun. Lectures postcoloniales et trans-inter-culturelles sous la direction de Boussad Berrichi, numéro 100 de la revue Dalhousie French Studies, Université Dalhousie en Nouvelle-Écosse (Canada), 2014, 150 p [ http://ojs.library.dal.ca/dfs/issue/view/296 ]

Adrijana Marčetić, Isabelle Grell, Dunja Dušanić: Penser L’autofiction : Perspectives Comparatistes

DIGITAL STORIES : Images numériques & interactions collectives

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En une décennie, le monde de l’image a été profondément bouleversé sous le double effet d’Internet et des nouvelles ergonomies visuelles/numériques. En passant de deux (cinéma et télévision) à cinq écrans (ordinateur, téléphone portable et console de jeu), le monde de l’image connaît une série de ruptures. Un nombre croissant de dispositifs médiatiques et d’œuvres de création proposent de réinventer les mises en scène et les modes de relations aux images, à l’interface du cinéma interactif, des jeux vidéos et de l’Internet. Depuis quelques années, les web-documentaires, fictions, clips et jeux interactifs ou serious games fleurissent en effet sur le web, ce qui apportent à la fois de nouvelles possibilités artistiques aux créateurs, et placent le public dans une situation nouvelle. Ces évolutions conduisent notamment à délaisser l’idée d’image (ou de narration audiovisuelle), conçue comme étant achevée et unique, au profit de propositions qui prennent davantage la forme de processus ou d'expériences partagés avec le public. Visibles jusqu’alors uniquement sur le web par un spectateur unique, ces nouveaux contenus s’ouvrent également, et depuis peu, à une «expérience collective». Mais qu’est-ce alors qu’appréhender les images interactives de manière collective? Peut-on envisager ce type d’expériences comme le lieu d’une «négociation» entre artistes, ingénieurs, dispositifs techniques et publics participants et actifs? Quels types d’interactivités numériques et d’interactions sociales sont en jeu?En s’appuyant sur ces nouvelles formes de créations audiovisuelles numériques, notre journée d’études propose ainsi de questionner l’expérience collective qui peut en être faite : une expérience non seulement visuelle, mais aussi médiatique et sociale, tendue entre des figures de l’interactivité et des modes d’interactions sociales. L’interactivité et la jouabilité composent en effet ici deux nouveaux régimes (sociotechniques) d’interprétation des images et médias audiovisuels numériques, qui se doublent d’un renforcement de l’activité d’écriture (de scripts d’usages et scénarios) et génèrent une multitude de postures interprétatives que nous proposons d’interroger. Au croisement de l’innovation artistique et médiatique, le recours à la sociologie et aux sciences de l’information et de la communication – analyse des processus de création, des interfaces et des séquences d’interaction – peut permettre de mieux saisir les formes d’engagements autour des images interactives et de leurs pratiques. Au cours de la journée d’études, l’échange avec différents chercheurs permettra une mise en perspective de ces modes de création et des nouvelles pratiques de l’image numérique sous différents angles:- par l’observation de nouvelles façons de penser et de concevoir des «récits audiovisuels numériques» ( Digital Stories ) destinées à une pratique collective et non plus seulement individuelle,- par l’examen des conditions potentielles de la participation du public mises en scène dans des dispositifs informatiques (figures de l’interactivité);- par l’étude de la participation effective, des interactions et de l’implication sociale du public (modes d’interaction entre le média, l’œuvre et son public).C’est donc le problème de l’articulation entre des interactivités et des interactions et pratiques collectives que cette journée d’études souhaite interroger. À la question «que fait le public?» se superpose ici la question des modes d’instauration médiatiques. Du côté des médias, de quelle façon anticipent-ils des modes de relations avec les usagers – stratégies de captation, de fidélisation, tentatives de connaître les participants, etc.? Du côté du public, qu’est-ce qu’être au contact de l’image et des médias dans ce contexte? Qu’en est-il de la pratique proprement dite? Et comment rendre compte du vécu et de la perception propre à cette nouvelle génération de «Digital stories»?Jean-Paul FourmentrauxProgramme de la journée | 13 juin 2014 | MESHS (salle 002)10h-10h30 : accueil des participants10h30-12h30 | Session 1De l'interactivité numérique aux interactions sociales :mises en perspectives et problématisations théoriquesMélanie Bourdaa , laboratoire MICA, université Bordeaux 3Keep calm and dive into it : une plongée dans les séries télévisées au travers du Transmedia StorytellingFred Pailler , centre atlantique de philosophie (CAPHI), université de NantesPetite théorie des propriétés affectives conférées aux médiasFanny Georges , laboratoire CIM, université Sorbonne nouvelle - Paris 3Quand l'art numérique se fait le lieu d'une utopie d'éternité. Mémoire Totale de Gordon Bell12h-13h30 | déjeuner sur place13h30-18h15 | Session 2De l'interactivité numérique aux interactions sociales:confrontations empiriques2.a. dans les webdocumentairesLaure Bolka , laboratoire GERiiCO, université Lille 3Anticiper les usages. L’exemple de la co-conception du web-documentaire «Horizons»Evelyne Broudoux , laboratoire DICEN-IDF, CNAML’identité narrative de l’internaute entre jeu individuel et engagement collectifSamuel Gantier , laboratoire DeVisu, université de ValenciennesPenser le design du web-documentaire à travers la figure de l’ Utilisateur Modèle15h-15h15 | Pause2.b. dans les jeux vidéos et livres numériquesVinciane Zabban , laboratoire techniques, territoires et société, université Paris-Est Marne-la-ValléeJouer en ligne, ou construire un «point de vue» sur le jeuFlorence Rio , laboratoire GERiiCO, université Lille 3Le livre augmenté ou la mise en scène de la rupture16h45-17h | Pause17h-18h30 | Création artistique et «Digital stories»Marie-Laure CazinCinéma émotifJean-Marie DalletSliders, cinéma algorithmique et interactifJournée organisée par Jean-Paul Fourmentraux et Marion Dalibert (université Lille 3, laboratoire GERiiCO), avec le soutien de Pictanovo, du cluster sciences et culture du visuel (SCV, iCAVS, CNRS) et de la région Nord - Pas-de-Calais, à la MESHS (salle 002).

Imaginaires et pratiques de paix en temps de guerre (1914-1918)

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Comité scientifique : Thierry Bonzon (Université de Paris-Est Marne-la-Vallée), Carl Bouchard (Université de Montréal), Rémi Fabre (Université de Paris-Est-Créteil), Jean-Michel Guieu (Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne), Jean-François Jagielski (CRID14-18), Stanislas Jeannesson (Université de Nantes), Emmanuel Saint-Fuscien (EHESS), Stéphane Tison (Université du Maine). La porosité des cultures de paix et de guerre s’effectue dans le temps du conflit avec ses propres modalités qu’il conviendra d’interroger et ses temporalités qu’il faudra tenter de mesurer et d’identifier. Deux approches peuvent être ici considérées comme les fils conducteurs de la réflexion à mener: l’analyse de ce que l’historien britannique Martin Ceadel a défini comme «le sentiment de la paix» qui passe par une expérience au moins d’une sécurité; l’étude du discours sur la paix, qui peut être autant instrumentalisé que revendicatif comme l'avait montré en 2006 le colloque Paroles de Paix en temps de guerre , abordant à la marge la Grande Guerre. La paix doit être ici entendue comme une aspiration, une expérience et un discours, dont il s'agira de saisir les relations et les lieux de leur pratique, en décrivant les formes sociales et culturelles des représentations de cet «horizon d’attente» (Reinhart Kosseleck) des sociétés en guerre entre 1914 et 1918. Quelle place reste-t-il à la paix dans ce temps de guerre? Plusieurs thématiques pourront être abordées:La paix comme souvenance de l’avant-guerre. Dans quelle mesure la guerre anéantit-elle les imaginaires et les pratiques forgées durant les longues décennies de paix qui ont précédé le déclenchement du conflit? Le souvenir de la vie d’avant est-il effacé par l’expérience de la guerre, par la mobilisation de toutes les activités et la focalisation des pensées sur la ligne de feu? L’étude des références à l’avant-guerre dans les correspondances mérite une attention particulière. Cette réflexion pourra être située socialement pour mieux comprendre comment les différentes classes sociales maintiennent ou organisent ces moments de sociabilité issus de l’avant-guerre. Le mythe de la Belle Epoque, comme nostalgie du temps de paix, dont on pourra chercher à faire l’archéologie, se dessine-t-il pendant le conflit?La paix imaginée, rêvée.À travers les différents supports que sont les journaux de tranchées, les cartes postales, le dessin ou la caricature, les carnets et journaux de guerre, les chansons, apparaissent des représentations multiples de la paix. Il s’agira de saisir dans ces productions littéraires et artistiques les références culturelles et/ou politiques dans leurs agencements et leurs variations au cours des 52 mois du conflit.La paix comme expérience temporaire.Si les sociétés européennes s’inscrivent massivement dans l’effort de guerre, comment au quotidien des moments de paix sont-ils toutefois ménagés? Si les fraternisations pourront être abordées, comme une forme temporaire de paix entre ennemis parmi les plus explicites, d’autres expériences méritent l’attention. Comment le souvenir, l’aspiration, les expériences de la paix aident-elles à traverser la guerre, à surmonter l’épreuve? Comment les soldats reconstituent-ils des moments de paix afin que leur existence ne soit pas totalement envahie par la seule expérience du combat? Permissions, loisirs, spectacles et sports aux armées y contribuent. Dans quelle mesure le soldat s’autorise-t-il ou est-il autorisé à jouir de la vie? Dans quelle mesure cette possibilité s’accommode-t-elle de l’injonction à poursuivre l’effort de guerre? Et avec quelle efficacité dans la durée?La paix comme revendication.Certains combattants semblent même prêts à faire passer la paix avant la victoire, quitte à déplaire à leur famille et à l’arrière. Dans quelle mesure ce désir de paix témoigne-t-il d’une démoralisation ponctuelle ou plus profonde des combattants? Quel rôle joue-t-il dans les actes de désobéissance collective et les mutineries? Comment ce désir de paix s’exprime-t-il également à l’arrière, notamment lors des grèves de 1917-1918? Face à un conflit qui s’installe dans la durée, comment «la paix par la victoire», qui semble initialement seule acceptable, est-elle progressivement contestée par d’autres formules exprimées par certains secteurs de l’opinion ou certaines personnalités? Il s’agira également de revenir sur les tentatives de paix négociée, de contacts entre diplomaties ou intermédiaires plus ou moins officieux, permettant de saisir l’ambivalence du couple guerre/paix. En effet, la paix n'est pas seulement une alternative à la guerre, elle peut aussi être perçue comme son accomplissement (les buts de guerre sont aussi des objectifs de paix) dans la victoire et la conquête. Dans certains cas, le discours pacifiste est d'ailleurs inséparable du discours belliciste et s'accompagne de postures et de gestes bellicistes qui l'entrecroisent : c'est toujours pour la paix qu'on se bat. Le discours pacifistecomme «discours de compensation» doit être ainsi analysé.La paix à bâtir. Malgré la censure et les risques d’accusation de «défaitisme», la Première Guerre mondiale a suscité comme jamais auparavant une vaste réflexion sur la paix future et les moyens de parvenir durablement à un ordre international pacifique. Dans quelle mesure ces divers projets ont-ils pu orienter la formulation des buts de paix des gouvernements belligérants? Il s’agira ici de mieux saisir en quoi l'expérience de la guerre infléchit la façon dont l'organisation de la paix est pensée, quels médiateurs ou lieux de médiation demeurent ou apparaissent à un moment où la limite entre pensée pour la paix et défaitisme est infime.Ainsi pourra-t-on mieux saisir les ambiguïtés du discours de la paix, la censure autour de la paix, l'instrumentalisation de la paix, de même que l’articulation d’une culture guerrière mobilisée pour vaincre et les aspirations à l’arbitrage, à la conciliation, à la paix.Les propositions de communications (3000 signes environ), accompagnées d’une courte notice biographique de leur auteur (mentionnant notamment leurs travaux en rapport avec le thème du colloque), doivent être envoyées (fichier attaché en format word ou pdf) aux organisateurs au plus tard le 15 septembre 2014:Jean-Michel GUIEU, Maître de conférences en Histoire contemporaine (Université Paris I Panthéon-Sorbonne)Jean-Michel.Guieu@univ-paris1.frStéphane TISON, Maître de conférences en Histoire contemporaine (Université du Maine)Stephane.Tison@univ-lemans.frColloque labellisé par la mission du centenaire et organisé en partenariat avec l’Université du Maine, le Centre de recherches historiques de l’Ouest, l’Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, le LabEx «Ecrire une histoire nouvelle de l’Europe» et l’IHEDN.

Présentation d'ouvrage - Deux façons d'écrire l'histoire. Le legs Caillebotte de P. Vaisse

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Présentation du livre de Pierre Vaisse, récemment publié par l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et les éditions Ophrys dans la collection Voir Faire Lire :Deux façons d’écrire l’histoire.Le legs CaillebotteEn présence de Véronique Schiltz, de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Claude Mignot, professeur émérite de l’université de Paris-Sorbonne, Philippe Sénéchal, directeur du département des Études et de la Recherche de l’INHA, et l’auteur.Mardi 17 juin 2014 , à 14 heuresInstitut national d'histoire de l'artAuditorium de la Galerie Colbert6, rue des Petits-Champs,ou 2, rue Vivienne – 75002 ParisEntrée libre dans la limite des places disponibles.

D'Adonis à Alexandre. Cartographie du masculin de la Renaissance aux Lumières dans les littératures européennes

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5 et 6 juin 2015 à ParisColloque international organisé par l’association Cornucopia et par le Centre de Recherche en Littérature comparée de Paris-Sorbonne. Comité scientifique : Sandra Boehringer, Valentina Denzel, Florence Dupont, Gary Ferguson, Véronique Gély, Nathalie Grande, François Lecercle, Véronique Lochert, Florence Lotterie, Fiona Macintosh, Zoé Schweitzer, Violaine Sébillotte-Cuchet, Clotilde Thouret. Comité d'organisation : Véronique Gély, Anne Debrosse, Marie Saint Martin, Aurélia Tamburini. Adresse de contact et d’envoi des propositions : colloquemasculinparis2015@gmail.com  Adonis, Alexandre, Isaac, Jacob, Henri VIII, d'Artagnan, Casanova, Jean-Jacques, Hippolyte, Hamlet, mais aussi les Amazones et Jeanne d'Arc... toutes ces figures historiques, mythologiques ou fictionnelles interrogent à leur façon notre rapport au masculin. L’exercice de la masculinité prend des postures variées, différentes et étonnantes. En juin 2012, le colloque comparatiste « Fiction(s) du masculin » s’est donné pour objet d'offrir des perspectives sur ces représentations dans les littératures du XIX e au XX e siècle, afin de montrer à quel point l’identité masculine était soumise à des projections culturelles variables.Nous souhaitons prolonger le questionnement vers les siècles antérieurs, plus particulièrement à un moment où les sexes et leurs attributions se sont redéfinis pour prendre une forme moderne dont nous héritons encore aujourd’hui. L'objet de ce colloque sera donc « l'homme en tous genres » (pour reprendre le titre du livre dirigé par Gary Ferguson, L'homme en tous genres : Masculinités, textes et contextes , 2009) à travers les littératures de la Renaissance jusqu'aux Lumières. L'objectif est d'arpenter la sphère du masculin afin d'en proposer une cartographie : quelles en sont les frontières et les différentes contrées ? Qui fixe les bornes, qui les franchit, comment se meuvent-elles et en fonction de quels critères, quels sont les no man's land du masculin ? La Renaissance voit naître un vif débat sur les rôles des hommes et des femmes dans la société, la Querelle des femmes, sans améliorer pour autant le statut de ces dernières. Elle semble donc constituer un terminus a quo pour toute réflexion sur le genre. Au XVIII e siècle apparaît l'homme sensible, théorisé en particulier par les écrits dramatiques de Diderot et par les réflexions, d’ordre davantage philosophique, de Rousseau, mais également par les écrits de Goethe, dont le Werther essaime dans toute l'Europe et constitue un modèle désormais incontournable pour les auteurs de fictions. Entre ces deux pôles, ce que l’on désigne comme l'homme apparaît souvent insaisissable. Les qualités de l'homme idéal semblent pourtant bien connues : le courage, la virtus , est l'une des marques privilégiées de la virilité au point qu'une femme en armes est qualifiée de virago . Selon La Mesnardière ( Poétique , 1639) les hommes « seront solides, rudes, hardis, généreux, chagrins, résolus, avares, prudens, ambitieux, tranquilles, fidelles et laborieux ». En contrepartie, l’auteur se moque des « Scipion affeté », « Alexandre muguet » et autres « Cyrus coquet, délicat, parfumé », tout comme Boileau qui conspue les héros « damerets » ( Dialogue des héros de romans , 1688). Dans Artamène ou le Grand Cyrus (« Histoire de Sapho », 1649-1653), Madeleine de Scudéry propose une définition plus nuancée de l'idéal masculin : le brutal Charaxe n'a aucun attrait, alors que Phaon, « civil, doux& complaisant », remporte tous les suffrages. Du XVI e au XVIII e siècle, les critères se déplacent : si, en 1677, il n’est pas permis à l'Hippolyte de Racine d’être un homme à moins d’être amoureux, trois quarts de siècle plus tard, Voltaire dénonce à son tour les « damerets » galants qui dévirilisent la scène ( Correspondance , 31 décembre 1749). L’Emile de Rousseau fixe les bornes d’un domaine masculin qui a conquis la sensibilité, au moment où Diderot fonde, dans ses drames, une anthropologie de l’homme larmoyant et tendre ; le chemin est long, si l’on songe que La Mesnardière proscrivait l’usage des larmes pour Ulysse. Le physique de l'homme idéal n'est pas plus évident : « Quelle grandeur rend l'homme vénérable ? / Quelle grosseur ? quel poil ? quelle couleur ? », demande Louise Labé (Sonnet XXI, Euvres , 1555), qui remarque ainsi que les blasons ne canonisent que la beauté féminine. Montaigne qui se dit « d'vne taille au dessous de la moienne » affirme que « Les autres beautez sont pour les femmes; la beauté de la taille est la seule beauté des hommes » ( Essais , II, 17). Pourtant, ceci ne veut pas dire que les linéaments du physique idéal de l'homme ne sont pas tout aussi figés et contraints que ceux de la femme : la beauté masculine est-elle moins codifiée et moins uniforme que celle des femmes ? Un certain nombre de personnages chez Shakespeare (Viola, Rosalind...), évoquent et transposent les troubles érotiques soulevés par l'androgynie ou l'ambiguïté sexuelle. Les histoires de travestissement sont souvent le lieu d'une interrogation sur ce qui constitue l'homme. Parmi ses nombreux récits à visée morale, Jean-Pierre Camus ne manque pas de condamner le travestissement d’un homme en femme, ou inversement : il juge que cet acte devrait être puni aussi sévèrement que les crimes d’un faux-monnayeur, car il y voit une même tromperie sur la nature de l'objet, sans toutefois renoncer à l’utiliser dans ses histoires. Chez l'Arioste, Bradamante se transforme en bourreau des cœurs féminins par le simple fait de revêtir une armure, et étonnamment, souvent, l’homme à femmes est l’homme efféminé (comme Égisthe, Pâris, etc.). Quant à l’histoire de Marie- Germain, elle véhicule une problématique de devenir-homme dans un contexte social restrictif. Peut-être même la période de la Renaissance aux Lumières est-elle plus propice aux nuances et aux ambiguïtés que d'autres et peut-elle contrecarrer les présupposés actuels postulant l'existence d'une crise du masculin, qui résulterait de la mise en question de son essence. L'homme est multiple et se détermine sans cesse en contraste avec ce qui constitue l'Autre, dont les signes distinctifs sont tout aussi mouvants, si bien que le masculin semble finalement insaisissable dès que l'on délaisse le sexe pour le genre. Quel regard les Occidentaux portent-ils sur les hommes de l'ailleurs, en termes de virilité et de masculinité ? À partir de quel moment la brutalité et la barbarie de l'homme le déshumanisent-elles ? Par quels moyens accuse-t-on (voire invente-t-on) certains traits pour distinguer à tout prix les hommes des femmes ? Interroger le masculin, c’est se heurter à une notion presque toujours définie de manière négative, en contrepoint et par ses contre- modèles : le masculin est avant tout ce qui n’est pas marqué du sceau du féminin, ou ne devrait pas l’être. Alors que l’Autre, le féminin, reçoit une définition, celui qui, aux époques anciennes où domine l’écriture masculine, est le plus souvent le Même, ne semble pas appeler de description. Les figures frontalières sont, de ce fait, essentielles pour cerner le masculin : androgynes, mignons, muguets, damerets mais aussi viragos peuplent le discours critique, pour définir un repoussoir auquel devrait s’adosser le héros généreux et vaillant – mais celui-ci est bien rarement objet de réflexion en lui-même. Face à l'idéal masculin imposé par les ouvrages normatifs, qui d'ailleurs ne vont pas tous dans le même sens, quelle est la part de jeu dans les clichés ? À quel point les prenait- on au sérieux et avaient-ils un caractère prescriptif ? Quel sort est réservé à ceux qui transgressent les frontières du genre ? L’incertitude et la transgression ne sont pas uniquement les caractéristiques d’une masculinité contemporaine. Au-delà des figures masculines, le questionnement pourrait se diriger vers le désir au masculin et du masculin, en interrogeant les liens entre les hommes : filiaux et paternels, fraternels, amicaux, sexuels, dans le contexte social et leur transposition et expression dans les littératures européennes. Les outils analytiques des gender studies et des queer studies proposent des lectures du masculin au croisement de l’identification et du rejet. Notion fluide, le masculin se représente sous divers masques – l’écrivain, l’acteur, le personnage, le penseur, le compagnon de la femme et celui qui s’en démarque, de multiples manières. C’est à déconstruire ce jeu de masques que nous invitons les participants à ce colloque afin de comprendre comment le masculin peut se saisir pour établir une cartographie évolutive et diachronique des rapports entre homme et femme. Des propositions de communication sur tout type de littérature et de discours sont les bienvenues (discours normatifs et transgressifs, fictions, traités médicaux, représentations dramaturgiques de l'homme ...). Elles devront comporter un titre et ne pas excéder une demi-page. Elles seront à envoyer à l'adresse colloquemasculinparis2015@gmail.com, jusqu’au 10 juin 2014 . Le colloque, organisé au sein du CRLC (Centre de Recherche en Littérature Comparée, http://www.crlc.paris- sorbonne.fr/) et de l'association Cornucopia (http://www.cornucopia16.com/), aura lieu à Paris les 5 et 6 juin 2015 . Appel rédigé par Anne Debrosse, Marie Saint Martin, Aurélia Tamburini, avec la collaboration d'Ivana Velimirac.

Champs sociologiques, espaces numériques

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http://www.fabula.org/actualites/documents/63463.jpgQue la fiction soit ou ne soit pas une mauvaise fréquentation pour les sociologues, comme s'en inquiète un futur colloque dont nous relayons l'appel, c'est en ligne que s'étend désormais le champ sociologique : la jeune et excellente revue numérique Implications philosophiques s'intéresse à la " Vision du social ", la réédition duclassique de Pierre Macherey, Pour une théorie de la production littéraire (1966) se fait sur papier mais aussi en ebook. Mieux : la sociologie de la littérature, sociocritique, sociopoétique et autres approches sociales du littéraire ont maintenant un site qui leur est dédié, le site des ressources Socius , animé par une équipe internationale de chercheurs proposant notamment un lexique de concepts sous la houlette d'Anthony Glinoer. Ce projet s'ajoute à des lieux déjà existants : la revue COnTEXTES et à la liste de diffusion Socius qui a fêté ses 10 ans d'existence.

Matérialité de l’art à l’âge patrimonial, XVI e-XX esiècles

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Matérialité de l’art à l’âge patrimonial, XVI e-XX esièclesJournée d’études sous la direction de Charlotte Guichard et Michela PassiniEcole normale supérieure, salle d’histoire (escalier D, 2 e étage)20 juin 2014, de 9h à 18hMatinDiscutant: Etienne Anheim (Université Versailles-Saint Quentin, Labex Patrima)9h-9h30Charlotte Guichard (CNRS-IHMC) et Michela Passini (CNRS-IHMC), Introduction Histoires d’œuvres, carrières d’objets9h30-10hRomain Thomas (Université Versailles-Saint Quentin, Labex Patrima), Les craquelures de l’image picturale, un patrimoine ?10h-10h30Claire Bosc-Tiessé (CNRS-IMAF), Matérialité, temporalités et statuts des peintures éthiopiennes chrétiennes (XV e-XX esiècles)10h30-10h45 Pause10h45-11h15Charlotte Guichard (CNRS-IHMC), Graffitis. Réflexions sur la matérialité de l’art 11h15-12h DiscussionAprès-midiDiscutant: Michela Passini (CNRS-IHMC)Restauration, manipulation, collection14h-14h30Claire Bételu (Université Paris-1), Pour une étude matérielle des œuvres, lorsque l’étude et la restauration renouent avec l’intention de l’artiste. Etude de la Série de portraits d’artistes de Louis Léopold Boilly14h30-15h00Élodie Baillot (Université Paris 1), La collection objet de tous les regards. Valeurs et matérialité de l’objet d’art dans le « salon des merveilles » du baron Davillier15h-15h30Noémie Etienne (New York University), Toucher des spécimens: art et anthropologie à New York, 190015h30-16h00 Discussion 16h00-16h15 PauseMatérialité de l’œuvre et écriture de l’histoire de l’art 16h15-16h45Daniele Rivoletti (Université de Pau et des Pays de l’Adour), Restauration, historiographie, patrimonialisation: réception(s) de la marqueterie en bois de la Renaissance au XIX e siècle16h45-17h15 François-René Martin (ENSBA), Le retable d’Issenheim , esquisse pour une histoire matérielle17h15-18h Discussion

Actualité de la recherche en radiolittérature (France, XXe-XXIe siècles)

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Première journée annuelle de rencontre organisée par l'Institut universitaire de France et le Centre de recherche RIRRA 21 de l'université Paul-Valéry Montpellier 3 (EA 4209), programme de recherche «Les écrivains et la radio en France (XXe-XXIe s.)».But: permettre aux chercheurs en littérature écrivant ou publiant sur le sujet (chercheurs confirmés, jeunes chercheurs, doctorants...), de se retrouver pour échanger sur leurs travaux récents ou en cours et pour confronter ou croiser leurs projets.Journée sans publicDéroulement9h Pierre-Marie Héron (MCF, Littérature), Céline Pardo (DR, Littérature)Introduction de la journée9h20 Céline Pardo (DR, Littérature)Retour sur une thèse ( La Poésie hors du livre. Étude sur les médiations orales de la poésie en France de 1945 aux années soixante ) et ses projets d’extension ; projets en cours: le portrait d’écrivain à la radio; colloque Bérimont9h40 Nicolas Mouton (Doc, Littérature)Les archives audiovisuelles d'Aragon (1937-1977). « En m'excusant pour le frandio » 10h20 Noémie Suisse (Doc, Littérature)Ce que la voix de l'écrivain fait à son portrait (et réciproquement)Pause à 10h4011h Victor Martin-Schmets (chercheur)Dermée journaliste de radio11h20 Marine Beccarelli (Doc, Histoire)Les émissions littéraires de la nuit, de 1945 à nos jours11h40 Françoise Morvan (auteur, éditrice)Éditer les textes radiophoniques d'Armand Robin et de Danielle Collobert11h50 Julie Trenque (Doc, Histoire)Quelle littérature à la radio ? Création, médiation et médiatisation littéraires en France de 1980 à aujourd’huiRepas à 12h1514h Hans Hartje (MCF, Littérature)Quelques réflexions inspirées de la lecture de Rudolf Arnheim, Radio (Van Dieren Editeur, 2005), Alain Veinstein, Radio sauvage (Seuil, 2010) et Thomas Baumgartner, Le goût de la radio et autres sons (Mercure de France, 2013) 14h20 Laurie Bellanca et Céline Pévrier (collectif kom.post)Entre documentaire et fiction : expériences radiophoniques contemporaines 14h40 Christophe Deleu (MCF, Info-Com)Le rôle de l'écrivain dans le documentaire radiophonique 14h50 Annie Pibarot (MCF, Littérature)Les pièces radiophoniques de Chloé DelaumePause à 15h1015h20 Carrie Landfried (Littérature, Franklin & Marshall College, USA )Nouveaux Romanciers et la radio: le cas de Robert Pinget et Nathalie Sarraute15h40 Aline Marchand (DR, Littérature)Théâtre radiophonique et audio-dramaturgie chez Pinget15h50 Marion Coste (Doc, Littérature)Pensée-musique, écriture-fugue: les œuvres radiophoniques de Michel Butor16h10 Pierre-Marie HéronQuelques projets IUF16h20 Discussion généraleFin à 16h30

S. P. El Maarouf, Les Prémices littéraires des révolutions arabes : Yasmina Khadra, Assia Djebar, Abdellah Taïa

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http://www.fabula.org/actualites/documents/63466.jpgSamir Patrice El Maarouf, Les Prémices littéraires des révolutions arabes : Yasmina Khadra, Assia Djebar, Abdellah TaïaParis : L'Harmattan, 2014.242 p.EAN 9782343036014 ( EAN Ebook format Pdf : 9782336349893)24,00 EUR (version numérique : 17,99 EUR)Présentation de l'éditeur :Explorant les origines littéraires des Révolutions arabes sous la triple perspective critique, politique et autobiographique, cet essai éclaire d'un jour original les romans nord-africains des années 2000, en identifiant notamment, dans cette littérature pré-révolutionnaire, l'émergence d'un romanesque de la subversion . Le livre aborde les diverses questions de l'islamisme, du militarisme, de la corruption, de l'oppression des femmes, de l'ostracisme des homosexuels et de l'héritage francophone.Samir Patrice El Maarouf enseigne à l'Université de Rouen.
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