Quantcast
Channel: Fabula : Toutes les annonces
Viewing all 55407 articles
Browse latest View live

B. Thioune et J. Vivier, Léopold Sédar Senghor : Tourangeau et soldat des idéaux de la France

$
0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/63467.jpgBirahim Thioune et Jack Vivier, Léopold Sédar Senghor : Tourangeau et soldat des idéaux de la FranceParis : L'Harmattan, 2014.100 p.EAN 9782296998612 ( EAN Ebook format Pdf : 9782336350264)12,00 EUR (version numérique : 8,99 EUR)Présentation de l'éditeur :Léopold Sédar Senghor est affecté au lycée Descartes, à Tours, en octobre 1935. Parallèlement à son activité d'enseignement, il contribue à la formation de la conscience ouvrière et observe les péripéties de l'histoire mondiale. A travers la campagne d'Ethiopie et la guerre civile espagnole, il pressent le péril mondial qui arrive en 1939. Ce livre montre la dimension résolument humaniste de l'homme Senghor, dans les domaines de l'engagement social et de l'écriture poétique.Jack Vivier est ancien Résistant et auteur d'ouvrages historiques.Birahim Thioune enseigne à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

D. Rzycka, Être poète au Plat Pays . La Quête identitaire dans la poésie d' Émile Verhaeren et de Jacques Brel

$
0
0
Dorota Rzycka, Être poète au Plat Pays . La Quête identitaire dans la poésie d' Émile Verhaeren et de Jacques BrelParis : L'Harmattan, cpll. "Espaces littéraires", 2014.232 p.EAN 9782343020709 ( EAN Ebook format Pdf : 9782336350172)22,00 EUR (version numérique : 16,99 EUR)Présentation de l'éditeur : L'auteur explore, à travers une approche multidisciplinaire, la nature des stratégies de formation de l'identité belge dans la poésie d'Emile Verhaeren et de Jacques Brel, afin de démontrer, non seulement que la belgitude structure les espaces poétiques dans les textes de ces deux grands poètes, mais aussi que ce sont les pratiques intertextuelles et la circulation des mythes qui s'avèrent indispensables à toute tentative de construction identitaire.Dorota Rzycka est titulaire d'un doctorat en littérature francophone de l'Université de Cork.

Medea nun sum : refigurer le mythe de Médée

$
0
0
Medea nunc sum : refigurer le mythe de MédéeSous la direction de Marie CarrièreLa tragédie By the Bog of Cats par la dramaturge irlandaise Marina Carr ne laisse place à aucun doute quant à son intertextualité avec la Médée infanticide d’Euripide. Le lendemain matin de la première de cette pièce de Carr à San José en Californie, le World Trade Center s’effondrerait. Un terrorisme de large envergure avait frappé les États-Unis, et cela en plein cœur de sa grande métropole new-yorkaise. Dans cette suite des terreurs du 11 septembre, les spectateurs de San José accepteraient-ils désormais de se confronter encore à une scène d’horreur, rien de moins que celle d’une mère qui tue son enfant ? Pourrait-on répéter et de nouveau subir la terreur, alors que le replay des avions projetés sur les Tours Jumelles et le Pentagone occupait sans relâche les chaînes de la télévision nord-américaine ? Dans son extrême saisie du pouvoir social et juridique, dans la violence de son ultime refus de l’ordre qui a voulu l’annihiler, elle, Médée – princesse colchidienne, un peu sorcière, toujours étrangère parmi les Corinthiens – n’était-elle pas terroriste à son tour, aux prises d’une violence inapaisée qu’elle déchaînerait soir après soir dans la Silicon Valley sur ses victimes sacrificielles ? Avec l’actrice américaine célèbre Holly Hunter dans le rôle principal de Hester Swane, la tragédie médéenne se voulait, de toute évidence, actuelle dans sa méditation sur la violence, le heurt entre les cultures, et la culpabilité. Elle combla la salle de spectacle pendant tout le courant de son édition californienne à l’automne 2001. « It was a trail of pilgrimage. Forty-thousand people coming up from Silicon Valley to see this dark, dark play in a dark time » , rappelle Marina Carr.Barbare parmi les Grecs, laissée-pour-compte par Jason désirant se remarier avec la fille du roi Créon, et sur le point d’être bannie de la cité et de voir ses enfants devenir soit apolis avec elle, soit perdre la vie aux mains des Corinthiens, Médée assure elle-même la tâche de leur mise à mort, pour faire écrouler toute la maison royale : « Puisqu’à tout prix il faut qu’ils meurent,/ c’est moi qui vais les tuer, moi qui leur ai donné la vie» (Euripide, Médée , v. 1063-1064). Depuis ses balbutiements archaïques et ses multiples réincarnations modernes, Médée parle, crie, explique et dérange : dans le théâtre futuriste de l’auteure chicana Cherríe Moraga ( The Hungry Woman : A Mexican Medea , 2001) ; l’adaptation du Medea/Medeamaterial de Heiner Müller par Brigitte Haentjens au Québec en 2004 ; le film pour la télévision danoise de Lars von Trier ( Medea , 1988) ; le roman sénégalais de Mariama Bâ ( Le chant écarlate , 1981) ; le poème “Edge” de Sylvia Plath ( Ariel , 1965) ; le cinéma de Pasolini avec Maria Callas dans le rôle principal ( Médée , 1969) ; le monologue tragico-comique de Médée du spectacle Tutta casa, letto e chiasa (1977) de Franca Rame et Dario Fo ; les chorégraphies de Martha Graham ( Cave of the Heart , 1946) ; les tableaux de Moreau (1865) et de Delacroix (1962) ; l’opéra de Cherubini (1797); le Médée classique de Corneille (1635) ; la revendication de Christine de Pizan dans Le livre de la Cité des dames (1405). Par moments Médée est disculpée de ses crimes filicides, ainsi par le mythographe Robert Graves ( The White Goddess , 1961) ou la romancière allemande Christa Wolf ( Medea Stimmen, 1996) ; ou alors elle est figure de monstruosité, par exemple chez Sénèque et Anouilh ( Médée : Nouvelles pièces noires , 1946) qui nous livrent une Médée endiablée et hystérique. Or, il arrive à Médée d’être lucide, juste et coupable, et dans ce cas fort plus difficile à cerner. Il arrive à Médée d’être foncièrement humaine, comme l’auraient voulu Euripide au IV e siècle athénien, Marie Cardinal dans La Médée d’Euripide (1986) et Toni Morrison dans son grand roman esclavagiste, Beloved (1987). Enfin, malgré ses racines remontant aux plus anciens cultes d’Hécate de l’ère archaïque (850-450 av-J.C.) – des racines plus rhizomatiques qu’imprégnées dans une seule terre, temporalité ou culture –, aussi Médée serait-elle toujours déjà contemporaine. « Medea nunc sum », «Maintenant je suis Médée», aura déclaré la Médée de Sénèque (v. 910).Ce dossier se consacre aux lectures critiques que nous faisons aujourd’hui de diverses reprises du mythe de Médée. Toutes époques et toutes formes d’adaptation mythique – cinéma, théâtre, opéra, musique, fiction, poésie, arts visuels, danse – seront pertinentes. Nous nous intéressons d’emblée aux analyses critiques qui aborderont une conscience vive de notre temps présent, ne serait-ce un temps de crises sociales ou d’angoisses existentielles, de fins idéologiques, de reconsidérations épistémologiques, ou encore de repositionnements éthiques et politiques, venant conjuguer nos lectures actuelles de Médée. Comment lit-on au XXI e siècle le mythe de Médée dans ses diverses adaptations, transpositions ou réécritures ? Pourquoi, par exemple, la Médée d’Euripide ou de Pizan ou de Wolf serait-elle encore si pertinente, si actuelle, de nos jours? Qu’aurait à dire ce mythe sur nos flux transnationaux, notre mondialisation, nos rapports de force, nos affects, nos traumas et nos espoirs actuels? Les travaux sollicités par cet appel à contributions se façonneront à partir d’une réflexion critique située , consciente de sa propre contemporanéité, que celle-ci soit occidentale, orientale, locale ou planétaire, abordant donc l’actualité continue de Médée dans ses incarnations ou anciennes ou modernes.Les contributions (en français, anglais ou allemand ; max. 30 000 signes, espaces comprises) accompagnées d’un résumé (en français et anglais ou allemand) et d’une brève notice bio-bibliographique sont à envoyer à carriere@ualberta.ca et à revue@musemedusa.com , avant le 15 mars 2015 . Prière de suivre les consignes précises du protocole de rédaction .Medea nunc sum : Refiguring the Myth of MedeaEdited by Marie CarrièreThere is little doubt that Irish playwright Marina Carr rewrites Euripides’ infanticidal Medea in her tragedy, By the Bog of Cats . The morning after the opening of Carr’s play in San José, California, the World Trader Centre collapsed. Large-scale terrorism had struck the United States, right in the heart of New York City. Faced with the events of September 11, would the San José audience be able to confront yet another scene of horror, that of a mother killing her child? As the replay of airplanes crashing into the Twin Towers and the Pentagon filled North American television screens, could the audience endure more terror? In her extreme appropriation of social and legal power, in the violence of her ultimate refusal of the order which had sought to annihilate her, was not Medea – Colchean princess, witchlike, always a stranger among the Corinthians – also a terrorist, grappling with an unappeased violence that she would unleash night after night upon her sacrificial victims in the Silicon Valley? With American actress Holly Hunter in the lead role of Hester Swane, there was clear evidence that the medean tragedy was timely in its meditation on violence, guilt, and the clash of cultures. During its entire California run in the fall of 2001, the theatre was filled to capacity. “ It was a trail of pilgrimage. Forty-thousand people coming up from Silicon Valley to see this dark, dark play in a dark time ,” Carr recalls.A barbarian among the Greeks, outcast by Jason who desires to marry King Creon’s daughter, and with her children facing either fatal banishment from the city or death at the hands of the Corinthians, Medea personally carries out the murderous task. In so doing, she brings down the royal house: “For all ways they must die, and, since ’tis so, Better I slay them, I who gave them birth” (Euripides, Medea , l. 1063-64). Since her earliest archaic forms and in multiple modern reincarnations, Medea speaks, screams, explains, and disrupts: in Chicana author Cherríe Moraga’s futuristic tragedy ( The Hungry Woman: A Mexican Medea , 2001); the adaptation of Heiner Müller’s Medea/Medeamaterial by Brigitte Haentjens in 2004; Lars von Trier’s made for Danish television film ( Medea , 1988); the novel by Senegalese writer Mariama Bâ ( Le chant écarlate , 1981); Sylvia Plath’s poem “Edge” ( Ariel , 1965); Pasolini’s cinema with Maria Callas in the title role ( Medea , 1969); the Medea monologue of the tragic comedies in Franca Rame and Dario Fo’s Tutta casa, letto e chiasa (1977); Martha Graham’s choreography ( Cave of the Heart , 1946); paintings by Moreau (1865) and Delacroix (1962); Cherubini’s opera (1797); Corneille’s classical Medea (1635); Christine de Pizan’s recuperation in her Book of the City of Ladies (1405). At times Medea is exonerated of her crimes, for example by mythographer Robert Graves ( The White Goddess , 1961) or German novelist Christa Wolf ( Medea Stimmen, 1996). She sometimes appears as a monstrous figure: Seneca’s and Anouilh’s tragedies ( Médée: Nouvelles pièces noires , 1946) render a diabolical and hysterical Medea. However, Medea can also be lucid, just, and guilty, and thus much more difficult to grasp. She can be fundamentally human, as Euripides made her in fourth-century Athens, or as represented by Marie Cardinal in La Médée d’Euripide (1986) and Toni Morrison in her great slave narrative Beloved (1987). Finally, despite her roots, which hark back to the most ancient cults of Hecate in the Archaic period (850-450 BC) – roots that are more rhizomatic than steeped in one land, temporality or culture – Medea is always already contemporary. “ Medea nunc sum ,” “Now I am Medea,” declared Seneca’s Medea.This issue of MuseMedusa is dedicated to critical readings of the diverse returns to the myth of Medea. All periods and all forms of mythical adaptation – film, drama, opera, music, fiction, poetry, visual art, dance – will be relevant. First and foremost, we seek critical analyses that reveal a keen awareness of our present time, be it one of social crisis or existential angst, ideological ending, epistemological reconsideration, or ethical and political repositioning. How does the present determine our readings of Medea? How do we understand the myth of Medea and its diverse adaptations, transpositions or rewriting in the twenty-first century? Why, for instance, would Euripides’, Pizan’s, or Wolf’s Medea still be relevant today? What does this myth tell us about our transnational flows, globalization, power relations, affects, traumas, and present hopes? Contributors will build upon a critical situated reflection that is aware of its own contemporaneity, whether western, eastern, local or global, tackling the continuously topical nature of Medea in her ancient or modern incarnations.Contributions (in French, English or German; max. 30,000 characters, including spaces) will include a summary (in French, English or German) and a brief bio-bibliographical note , and be sent to carriere@ualberta.ca and revue@musemedusa.com , by March 15, 2014 . Please follow the exact instructions of the submission guidelines .

Créer et diffuser en francophonie :"Présence africaine etles stratégies d’écrivains"

$
0
0
Intervention de Romuald Fonkoua (Université Paris-Sorbonne) au séminaire Créer et diffuser en francophonie."Présence africaine etles stratégies d’écrivains"13 juin 2014, 190 avenue de France, salle 587, à 17hQuelles sont les stratégies d’écrivains de Présence africaine? C’est à cette question que cette communication se propose de répondre en resituant le contexte de création nègre au lendemain de la seconde guerre mondiale (1947/9); en se penchant sur les conditions de l’édition des Noirs en France au cours des années 50 et en reconsidérant les circonstances de l’avènement d’une littérature négro-africaine avant les années 60.

La critique musicale en Italie au XXe siècle et son public : Formes d’écriture et politiques de la réception

$
0
0
Journée d’études La critique musicale en Italie au XX e siècle et son public : Formes d’écriture et politiques de la réception Maison de l’Italie, Cité internationale universitaire 5 juin 2015 Toute critique noue un rapport avec son public. À quelle place, au XX e siècle, la critique musicale italienne met-elle son public, et le public des spectateurs en général ? À quels lecteurs s’adresse-t-elle ? Quel(s) projet(s) a-t-elle pour eux ? Patriotisme et mission spirituelle, légitimité du dilettante versus érudition de l’expert, marquent la critique musicale en Italie dès son émergence au XIX e siècle dans des revues d’abord généralistes ou littéraires, puis spécialisées. Ailleurs aussi en Europe, les discours sur la musique regorgent de qualificatifs visant à caractériser et distinguer des musiques nationales (l’italienne est « solaire », « mélodique », la germanique «harmonique», etc.) Mais l’un des topoï les plus tenaces dans l’histoire des représentations est aussi l’une des armes brandies tout au long du Risorgimento : l’Italie, patrie des arts, patrie de la musique. Ainsi Enrico Montazio, fondateur de la Revue franco-italienne , écrivait-il en 1857 : « L’Europe entière a toujours proclamé l’Italie comme la terre féconde où naissent les plus sublimes artistes en toute chose ». Reprise par les Français eux-mêmes, l’idée que ce « pays des arts » n’est pas fait pour le joug autrichien est omniprésente dans les discours du temps, couplée à la vocation civilisatrice de l’Italie, qui « représente dans l’histoire quelque chose de plus grand encore que la nationalité, selon Arthur de La Guéronnière : « elle représente la civilisation ». Ce mythe civilisateur se nourrit certes de la présence de musiciens italiens dans toute l’Europe, et bientôt dans le monde entier (chanteurs, compositeurs, instrumentistes, pédagogues). Mais pour parler de musique, point n’est besoin d’être praticien : il suffit d’être italien, revendiquait le révolutionnaire républicain Giuseppe Mazzini dans sa Filosofia della musica (1835) : « L’auteur de ces lignes connaît à la musique seulement ce que son cœur lui en a appris [...]. Mais né en Italie, patrie de la musique, [...] où l’harmonie s’insinue dans l’âme dès la première chanson dont une mère berce son enfant, il se sent dans son droit. » La péninsule italienne nouvellement unifiée hérite de ces discours sur la musique et de leurs enjeux politiques singuliers. La critique musicale naissante s’adressait moins aux spectateurs qu’à un cercle restreint de connaisseurs et de musiciens, et visait à forger une génération de compositeurs nationaux dans une Italie à construire : au tournant du siècle, elle tourne désormais vers le peuple ses ambitions pédagogiques (Capra et Nicolodi, 2011). La pensée idéaliste de Benedetto Croce influence plusieurs générations de critiques opposés à la séparation de l’art et de la vie (Luigi Parigi, Massimo Mila), soulignant l’importance de la place accordée au spectateur lecteur par une critique qui doute, se pense et se renouvelle – tantôt dans l’ouverture vers un plus grand public, tantôt vers l’exploration de chantiers de recherche, la constitution de la musicologie et des nouvelles disciplinesqui lui sont liées (la philologie musicale, l’iconographie musicale, ou encore l’organologie). La critique est par ailleurs le lieu où s’élaborent des mythographies autour de figures marquantes de l’histoire de la musique, telle celle de Giuseppe Verdi.Dans quelle mesure le régime fasciste renforce-t-il la réflexion sur la réception de la musique et corollairement de la critique musicale ? La politique culturelle menée est propice au développement de certains champs comme la musique ancienne, populaire ou chorale, avec l’institution d’événements de masse (concerts gratuits, festivals comme le Maggio fiorentino ...) dont la critique musicale se fait largement le relais et qu’elle contribue même à animer. L’édition de 1937 du colloque organisé à Florence autour du Maggio fiorentino est justement consacrée au public : les plumes de la critique musicale du temps, compositeurs, musiciens, musicologues s’y retrouvent ; au cœur de leurs questionnements, des sujets tels que les vertus pédagogiques de la musique ou du moins d’un certain type de musique (dans un parallèle entre musique et sport, le jazz est aussi honni comme la boxe), mais aussi, le développement du cinéma et de la radio. Si la critique musicale continue de se diffuser par le biais de revues spécialisées, animées par des figures comme Luigi Nono ( Rassegna musicale, Rinascita ) ou Luciano Berio (qui fonde et dirige Incontri musicali de 1956 à 1960), ce sont surtout les nouveaux médias qui, après-guerre, vont effectivement bouleverser la critique musicale italienne. Quels nouveaux modes de consommation de la musique et de la critique musicale, quels nouveaux modes d’écriture induisent-ils ? Et comment reconfigurent-ils les enjeux de la réception ? Ce qu’on appelle désormais le « grand public » consomme avec bonheur des musiques auparavant disqualifiées par le discours critique et largement diffusées à la radio comme le jazz. Influencée par les chansons francophones et anglophones, la chanson d’auteur se développe à la fin des années 1950 et connaît un succès plus ample encore : portant les rêves d’amour ou de résistance de tout une génération, elle entretient un rapport complexe avec la critique musicale qui reste encore à explorer. Les critiques contribuent ainsi à diffuser le néologisme cantautore , ils collaborent avec les artistes. Tel est le cas, par exemple, du Club Tenco créé par Luigi Tenco en 1972, une association promouvant la chanson d’auteur, formée de cantautori , producteurs et opérateurs culturels, musiciens et critiques, œuvrant pour constituer la chanson d’auteur non seulement en genre culturel distinct, mais en champ autonome de production culturelle (Santoro, 2000). Par ailleurs, ils confèrent à la chanson sa légitimité par la comparaison avec la poésie, avec un risque aujourd’hui dénoncé par la cantologie : celui de réduire la chanson au texte. Le même parallèle a été observé, de façon plus provocatrice, au sujet du rock (Tondelli, 2001). Mais d’autres critiques peuvent entraver le succès des cantautori ou autres chanteurs populaires : Fabrizio De André est ainsi au centre de polémiques nourries par des critiques attaquant le contenu politique et anarchiste de ses textes; Lucio Battisti refuse d’être médiatisé – en particulier par la presse – pour un public consommateur, disant publiquement « préférer encore l’huile de ricin de la télévision ». Comment, face au journalisme non spécialisé et même people , la critique écrit-elle sur la musique, qu’elle soit classique, jazz, pop ou rock ? N’a-t-elle pas alors conquis sa place ? Si même des critiques aguerris vivent rarement de leur plume (Massimo Mila enseigne au conservatoire puis à l’Université, Fedele D’Amico travaille à la radio EIAR puis enseigne à Rome), cette activité fait aussi vivre des écrivains pour lesquels la plume ne suffit pas, sans parler des figures qui élaborent ainsi un nouveau mode, ponctuel ou régulier, d’intervention publique (Alberto Savinio, Pierpaolo Pasolini, Eugenio Montale, Dino Buzzati, pour ne citer que ceux-là). Cette autorité de critique ou d’écrivain critique doit cependant faire face aux lois du marché : un Beniamino Dal Fabbro, par exemple, ne peut rien contre le divismo qu’il ne cesse de dénoncer, l’adoration people des artistes, les rumeurs et petites nouvelles les concernant, qui occupent de plus en plus d’espace, au détriment du jugement esthétique critique. Par ailleurs, Internet et le numérique remettent bientôt en cause la répartition nette des rôles entre les figures de créateurs, de commentateurs et de spectateurs , que la sociologie a pu considérer comme au fondement de l’importance collective des arts en vertu d’un mécanisme de production du sens semblable à celui qui régente la vie sociale des religions : là où la révélation des prophètes se trouve interprétée par les prêtres avant d’atteindre les fidèles, l’œuvre des artistes fait l’objet des commentaires des experts avant de toucher le public. Si la pyramide hiérarchique s’effondre, quelle utilité recouvre encore l’autorité des commentateurs ? (Benjamin, 1939 ; Bourdieu, 1971 ; de La Fuente, 2001).Le critique musical italien doit donc répondre aujourd’hui à un double défi – au moins – intrinsèquement lié à la question de la réception. D’une part, la critique musicale semble risquer de se réduire, comme c’est souvent le cas aujourd’hui aux États- Unis, à l’opération de marketing : tandis que revues et journaux, papier ou en ligne, réduisent l’espace consacré aux critiques spécialisés, s’appuyant largement sur des critiques culturels touche-à-tout, ils se contentent de plus en plus souvent de reproduire les communiqués que leur transmettent les agences de production – confusion qui pourrait faire l’objet d’une étude de cas italien, menée au prisme des régimes d’écriture. D’autre part, émergent et se multiplient en masse les figures d’auditeurs occupant la position de critiques et recourant à leur rhétorique, mêlée à des procédés nouveaux, en perpétuel changement. Bon nombre de ces derniers sont collaboratifs, à rebours de l’image qui s’est longuement élaborée au fil du XX e siècle du critique singulier, fort de son opinion et de sa position, reconnaissable par elles, fondatrices de sa légitimité. Les réponses qu’apporte la profession sont variées et peuvent être étudiées : création de sites comme www.ilcorrieredellamusica.it , organisation de rencontres par et pour les professionnels, telle celle qui s’est tenue à Sienne le 5 avril dernier, « Il giornalismo culturale e la critica musicale », sous l’égide de l’Ordre national des journalistes, afin de faire le point sur les conditions de travail, le rôle et les espaces du journalisme culturel et de la critique musicale. Cette journée s’inscrit dans le prolongement d’un chantier récemment ouvert sur la critique musicale, et d’un cycle de journées d’études consacrées à la question. Elle entend tirer parti des théories de la réception et des études sur le spectateur développées ces dernières années dans le champ des arts en particulier, en croisant les approches monographiques (études consacrées à un critique, à une revue, qu’elle soit nationale ou régionale), comparées (au sein d’une même aire culturelle ou de plusieurs aires) ou encore synthétiques (une période, une question, etc.). La journée vise ainsi à poursuivre les travaux réunis dans un ouvrage de référence paru sous la direction de Marco Capra et Fiamma Nicolodi ( La critica musicale in Italia nella prima metà del Novecento , Marsilio, 2011). Il s’agira moins cependant de proposer une histoire de la critique musicale en Italie que d’en éclairer les enjeux esthétiques et réceptifs. Pour cela, seront considérés tout le XX e siècle, tout type d’écriture (critique professionnel, mélomane, musicien, écrivain), et tout type de musique – classique, lyrique, jazz, rock, pop, etc., avec une attention particulière au phénomène crucial en Italie des cantautori . Avant tout littéraire et comparatiste, la démarche s’appuiera sur des méthodes innovantes et pluridisciplinaires: seront concernés des domaines aussi variés quel’esthétique, la civilisation italienne, la musicologie, l’histoire de la musique, l’histoire culturelle, l’histoire de l’art ou encore les arts du spectacle. Pour valoriser et exploiter de façon systématique les sources de la critique musicale en Italie, on pourra recourir aux nouvelles ressources numérisées en ligne, récemment développées par des chercheurs italiens et dotées d’outils de traitement statistique et de recherche intégrés : le portail web Permusica ( Banca dati sui Periodici musicali del Novecento, 1900-1970 ), donnant accès à deux bases de données, fruits de deux programmes de recherche italiens, consacrés à la critique et à la presse musicale : BaDaCri ( Banca dati della critica musicale italiana / base de données de la critique musicale italienne) et Permusica (la Base dati dei periodici musicali italiani / base de données des périodiques musicaux italiens). À quoi s’ajoute également le RIPM ( Retrospective Index to Music Periodicals ), qui a indexé un certain nombre de revues italiennes du premier XX e siècle.Seront privilégiées les approches qui présenteront un caractère synthétique ou porteront sur des corpus multiples. Les monographies sur telle ou telle figure ne sont nullement exclues, à la condition toutefois qu’elles s’imposent particulièrement, qu’elles soient mise en perspective, et que les objets « journal » et « revue » ne soient pas perdus de vue. Enfin, toutes ces communications devront contribuer à une meilleure compréhension historique et théorique de la pratique de la critique musicale en général: elles ne pourront faire entièrement l’impasse sur l’approche proprement littéraire (étude des styles, des formes, etc.) et seront particulièrement attentives à tous les propos de type « métacritique » (propos sur la critique tenus par le critique lui- même). Les propositions de communication (environ 500 mots), assorties d’une brève notice bio-bibliographique (5 à 10 lignes rédigées), seront envoyéesavant le 30 septembre 2014 simultanément à Céline Frigau Manning ( celine.frigau@univ- paris8.fr ) et Timothée Picard ( timothee.picard@gmail.com ). Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme sur « La critique musicale au XX e siècle » (Institut universitaire de France). On trouvera la présentation des journées d’études passées ou à venir sur le site du CELLAM ( www.cellam.fr ). Les communications feront l’objet d’une publication en fin de programme. Coordination : Céline Frigau Manning (Univ. Paris 8, EA 1573 Scènes du monde / EA 4385 Laboratoire d’Études romanes) et Timothée Picard (Univ. de Rennes 2, Centre d’Études des Littératures et Langues Anciennes et modernes/Institut Universitaire de France). Références Atti del secondo congresso internazionale di musica. Firenze-Cremona, 11-20 Maggio 1937-XV , Firenze, Felice Le Monnier, 1940.W. Benjamin, « Über einige Motive bei Baudelaire », Zeitschrift für Sozialforschung , n° 8, 1/2, 1939, p. 50- 89, trad. M. de Gandillac, R. Rochlitz et P. Rusch, « Sur quelques thèmes baudelairiens », in Œuvres III , Paris, Gallimard, 2000, p. 329 et suiv. P. Bourdieu, Une interprétation de la théorie de la religion selon Max Weber , Archives européennes de sociologie , XII, 1971, n° 1, p. 3-21.M. Capra et F. Nicolodi (dir.), La critica musicale in Italia nella prima metà del Novecento , Marsilio, Casa della Musica, 2011. Champagne, L’émancipation. Chanson patriotique , Lyon, [s.n.], 1859.E. de La Fuente, « La filosofia weberiana del profeta e il compositore d’avanguardia », Rassegna italiana di sociologia , XLII, 2001, n° 4, p. 513-540.G. Mazzini, Filosofia della musica (1835), trad. M. Kaltenecker, Philosophie de la musique. Vers un opéra social , Paris, Van Dieren, 2001.E. Montazio, Adelaide Ristori, par A. Morand et H. Montazio , Paris, chez l’éditeur, De Soye et Bouchet, 1857. F. Nicolodi, « Mitografia verdiana nel primo Novecento », L. Frassà, M. Niccolai (éd.), Verdi Reception , Turnhout, Brepols, 2013, p. 33-77. 4 A. de La Guéronnière, L’Empereur Napoléon III et l’Italie , 1859.M. Santoro, « La leggerezza insostenibile. Genesi del campo della canzone d’autore », Rassegna italiana di sociologia , XLI/2, 2000, p. 189-223.P.V. Tondelli, Poesia e rock (1987-1989), in Opere , Milano, Bompiani, 2001. 5

Les compositeurs-critiques au XXe siècle

$
0
0
Journée d’étudesLES COMPOSITEURS-CRITIQUES AU XX e SIECLE Université Paris Ouest Nanterre Jeudi 5 février 2015 Coordination :Emmanuel Reibel (Paris Ouest Nanterre) et Timothée Picard (Rennes II, CELLAM/IUF) Dans la continuité d’illustres prédécesseurs qui contribuèrent, au cœur du XIX e siècle, à donner à la critique ses lettres de noblesse – Berlioz, Schumann, Liszt, Wagner –, bien des compositeurs approchèrent au XX e siècle l’activité critique, dans le sillage de Debussy ou de Schoenberg. Quelle que soit leur motivation – d’ordre financier, polémique, esthétique ou médiatique –, quelle que soit la nature, l’abondance ou le support de publication de leurs textes, ces derniers jouirent et jouissent encore d’une incontestable autorité. Cette autorité fut même un argument mis en avant par les journaux, le cas échéant, pour s’attirer un lectorat aussi nombreux que distingué. Seulement voilà: au procès de compétence, qui fut souvent attenté aux critiques musicaux (au point d’être devenu un stéréotype du discours métacritique depuis le XIX e siècle), se substitua, en l’occurrence, un procès en légitimité. De violents débats surgirent, à l’instar de celui qui opposa Boris de Schloezer et Charles Koechlin dans la Revue musicale en 1927. Dans son Traité de la critique musicale , Armand Machabey enfonça le clou deux décennies plus tard : « Le compositeur de vocation, écrit-il, doit rester compositeur : il ne peut être, en raison même de sa personnalité, bon critique. Nous avons vu que la critique doit tendre vers l’impersonnalité, faire abstraction des sentiments immédiats, se garder de tout préjugé. Or, un compositeur professionnel est le contraire de ce critique : il s’est construit une esthétique qui résulte de sa formation en même que de son tempérament propre, et il lui est impossible de percevoir le monde musical autrement qu’à travers ce prisme individuel [...] ». Même Debussy n’est point épargné : « Rien de bon n’est sorti des annotations de M. Croche, écrit Machabey, et rien n’en pouvait sortir pour les motifs que nous avons indiqués et qui se vérifient dans les écrits de tous les compositeurs-critiques, anciens ou actuels. » 1 Inscrits dans un débat polémique très caractéristique de son temps, ces propos interrogent la position particulière du compositeur, juge et partie, lorsque ce dernier s’empare de la fonction critique. Mais si les fondements du procès en légitimité peuvent être largement discutés, d’autres questions, qui lui sont intimement liées, se posent toujours : les compositeurs sont-ils les meilleurs critiques musicaux, en raison de leur compétence technique et de leur connaissance interne du métier ? Quelle est la nature du discours qu’ils livrent en tant que critiques ? Ont-ils une plume nécessairement moins affûtée que les « littérateurs » ? Certaines de ces questions ont commencé à être abordées, notamment dans le cadre du Réseau international d’étude sur les écrits de compositeurs dirigé par Michel Duchesneau 2, mais surtout à travers des travaux monographiques très stimulants, à la faveur d’entreprises 1 Armand Machabey, Traité de la critique musicale , Paris, Richard-Masse, 1947, p. 131 ; 199. 2 Cf. Écrits de compositeurs ; une autorité en questions , sous la direction de Michel Duchesneau, Valérie Dufour et Marie-Hélène Benoit-Otis, Paris, Vrin, 2013. importantes de publications systématiques (Koechlin, Poulenc, Stravinsky, Schoenberg, etc.), dont certaines sont en cours (Reynaldo Hahn), tandis que d’autres resteraient à envisager (Florent Schmitt par exemple). Sans proscrire les approches monographiques, cette journée d’étude aimerait encourager les approches transversales afin de circonscrire, très largement, les (éventuelles) spécificités du critique compositeur, comparativement à d’autres types de critiques musicaux qui ont prospéré tout au long du XX e siècle. On s’interrogera notamment sur le type de lecture spécifique, et sur la méthode d’approche particulière qu’implique, aujourd’hui, les textes rédigés par des compositeurs-critiques. Les communications pourront porter notamment sur la place, le rôle et la valeur de l’analyse musicale au sein des critiques de compositeurs ; sur la valeur spécifique des jugements portés par un compositeur dans le cadre de son activité critique et sur leurs critères propres ; sur l’intrication entre activité critique et carrière musicale ; sur les relations entre écriture critique et pratique musicale. Elles pourront également mettre en lumière les différences des conditions dans lesquelles s’exerce l’activité de compositeur-critique entre Europe et Amérique, ainsi que les évolutions des pratiques, tout au long du XX e siècle : la figure du compositeur- critique a-t-elle aujourd’hui vécu ? Les propositions de communication (une page maximum), accompagnées d’une biobibliographie rédigée, devront être envoyées avant le 1 er septembre 2014 simultanément à Emmanuel Reibel ( emmanuel.reibel@gmail.com ) et à Timothée Picard ( timothée.picard@gmail.com ). Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme concernant « La critique musicale au XXe siècle » (Institut universitaire de France). On trouvera un descriptif des journées passées ou à venir sur le site du CELLAM ( www.cellam.fr ). Les communications feront l’objet d’une publication en fin de programme.

C. Le Roy, Saint-Evremond. L'art du bien vivre

$
0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/63473.gifSaint-Evremond - L'art du bien vivreClaude Le RoyDATE DE PARUTION : 01/01/14 EDITEUR : Editions H & D COLLECTION : Ecrivains & Normandie ISBN : 978-2-914266-25-3 EAN : 9782914266253 PRÉSENTATION : Broché NB. DE PAGES : 277 p.L'art du bien vivre ? Charles de Saint-Evremond, gentilhomme normand l'a mis en pratique tout au long de sa longue vie (1614-1705). Après de studieuses études, il a su satisfaire son besoin d'action en se faisant soldat auprès des plus prestigieux capitaines, le maréchal de Turenne et le Grand Condé. Il a bénéficié, entre deux campagnes militaires, des récompenses qui comblent le guerrier en devenant l'amant puis l'ami des célèbres courtisanes Marion Delorme et Ninon de Lenclos.Il a su alors associer les jeux de l'amour aux plaisirs de l'esprit dans les salons. Ajoutons le goût de la bonne chère, en fin gastronome, et celui de la musique, à la fois comme auditeur et comme exécutant. Tout cela compose le portrait du parfait honnête homme. L'âge venu, celui d'un long exil en Angleterre, Saint-Evremond a su s'adapter, usant d'une sagesse où l'harmonie et l'équilibre favorisent la sérénité.Il connut alors les joies d'écrire, de converser et de cultiver l'amitié, tellement à l'aise qu'il renonça à revenir en France lorsque enfin on le lui permit ! Correspondant des plus grands esprits de son temps, il repose au Poets' corner en l'abbaye de Westminster. La vie de ce gentilhomme, tour à tour soldat, poète, amoureux, diplomate, philosophe, illustre un art de vivre bien enviable ! Je vous convie à la découvrir.

A. Bihr, R. Pfefferkorn (dir.), Dictionnaire des inégalités

$
0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/63474.gifDictionnaire des inégalitésRoland Pfefferkorn, Alain BihrDATE DE PARUTION : 11/06/14 EDITEUR : Armand Colin ISBN : 978-2-200-27924-0 EAN : 9782200279240, 604 p.En près de 600 entrées, ce dictionnaire interdisciplinaire offre les clés indispensables à la compréhension de la dynamique des inégalités sociales : entre classes et sexes, âges et générations, nationalités et groupes ethniques, selon les différents espaces (villes et campagnes, régions, etc.). Inédit, il donne tous les repéres indispensables sur la question : repères lexicaux, conceptuels et méthodologiques, contextualisation historique et culturelle, vision explicative des inégalités, focus sur des auteurs clés, comparaisons internationales.Sommaire:8 champs d’exploration : - les inégalités entre classes sociales, - les inégalités de genre ou entre sexes sociaux, - les inégalités entre classes d’âge et entre générations, - les inégalités entre nationalités, ethnies, groupes racisés ou racialisés à l’intérieur d’un même État, - les inégalités sociospatiales (entre quartiers urbains, centres et périphéries, entre villes et campagnes, entre régions), - les inégalités au niveau mondial (entre États et groupes d’États, entre continents ou régions continentales, etc.), - les débats autour des inégalités sociales et du concept d’inégalité sociale mettant aux prises les principaux courants philosophiques, politiques et idéologiques contemporains, - enfin les questions de méthode que posent l’étude et la mesure empiriques des inégalités.* * *On peut lire sur nonfiction.fr un article sur cet ouvrage:"Les inégalités, de A à Z", par C. Ruby.

Sonorités, oralité et sensations dans la traduction de la poésie / Orality, Sounds and Sensations in the Translation of Poetry

$
0
0
Colloque internationalSonorités, oralité et sensations dans la traduction de la poésieOrality, Sounds and Sensations in the Translation of Poetryvendredi 17 octobre & samedi 18 octobre 2014organisé parPRISMES, EA 4398 (TRACT)Salle Las Vergnas, Centre Censier13 rue de Santeuil, 75231 Paris Cedex 05Métro Censier-DaubentonOrganisatricesChristine Raguet craguet@wanadoo.frJessica Stephens jessica.stephens@numericable.comInformations, inscriptionsTiffane Levick tiffane.levick@gmail.com / 06 95 64 83 75Droit d’inscription : 20€Étudiants : gratuitVendredi 17 octobre, matin, salle Las Vergnas, Censier9h30 Accueil9h45 Ouverture du colloqueM. le professeur Carle BONAFOUS-MURAT, Administrateur provisoire, Vice-Président Commission de la RechercheL’expérience sensuelle du poème : Président de séance, Bruno PONCHARAL, Université Sorbonne nouvelle10h00-10h40 Esther HOOL, Université d’Utrecht, Pays-BasFrom the Sound to the Textworld. Translating Marina Tsvetayeva10h40- 11h20 Christine PAGNOULLE, Université de Liège, BelgiqueSounds and Senses: French Echoes of Desmond Graham’s Lines11h20-11h40 Pause11h40-12h20 Sara AMADORI, Université de Bologne, ItalieShakespeare à portée de voix dans les traductions poétiques d’Yves Bonnefoy12h20-13h00 Inacio ABDULKADER, Université de São Paulo, BrésilTranslating Intensiveness : the translation of life-in-language experiencesDéjeuner libre dans le quartierVendredi 17 octobre, après-midi, salle Las Vergnas, CensierEntre silence et sons : Présidente de séance, Maryvonne BOISSEAU, Université de Strasbourg14h30-15h10 Agnès WHITFIELD, York University, Toronto, CanadaSuggestive Sonorities: Representations of Silence in the English Translations of Some Québécois Poets15h10-15h50 Nathalie CAMERLYNCK, Université de Sydney, AustralieOrality Sounds and Sensations in the Translation of Poetry (Caroline Bergvall)15h50-16h00 Pause 16h00-16h40 Vanda MIKŠIĆ, Université de Zadar, CroatieC´est quand l´homme parle: la parole poétique de Jean de Breyne dans la traduction croate16h40-17h20 Zoe SKOULDING & Carole BIRKAN-BERZ, Université Bangor, Royaume Uni & Université Sorbonne nouvelleTranslating Sound and Resonance in Experimental Poetry from the UK: a cross-Channel Perspective17h30 Cocktail sur placeSamedi 18 octobre, matin, salle Las Vergnas, CensierMusicalité et sensations : Présidente de séance, Maïca Sanconie, traductrice, Université d’Avignon9h30-10h10 Pierre DEGOTT, Université de LorraineTraduire l’opéra, ou la tentation du calque phonique10h10-10h50 Gaspard LEAL PAZ, Université de São Paulo, BrésilLangage, sonorité et expérience poétique chez Jean-Luc Pouliquen10h50-11h10 Pause11h10-11h50 Nathalie VINCENT-ARNAUD, Université Toulouse Le Mirail« Percussion bone » : du sonore à l’organique dans la traduction de Jazz from the Haiku King (James A. Emanuel)11h50-12h30 Ineke WALLAERT, Université de CaenMake it Sing: Some Thoughts on the Translation of Read-Aloud Literature for ChildrenDéjeuner libre dans le quartierSamedi 18 octobre, après-midi, salle Las Vergnas, CensierÀ l’écoute de l’autre : Président de séance, Anthony Cordingley, Université Paris 814h00-14h40 Claire HÉLIE, docteure, Sorbonne nouvelleLes voix de v. (Tony Harrison, Jacques Darras, Claude Guerre) : traduction et malaise14h40-15h20 Clíona NÍ RÍORDÁIN, Université Sorbonne NouvelleTraduction et mise en voix – l’expérience des « poetry-readings »15h20-15h30 Pause15h30-16h10 Elena LANGLAIS, chercheuse docteureLa Flûte de l'Infini : Traduire Kabîr en anglais et en français16h10-16h50 Jessica STEPHENS, Université Sorbonne NouvelleOrality and Sound in Under Milk Wood—Au bois lacté : the Translator as Harnesser17h Clôture du colloque

Une pensée sensible : le vivant, le corps, l'animalité en littérature (HDR Anne Simon)

$
0
0
Anne SIMON (Centre de recherches sur les arts et le langage, CNRS-EHESS) soutiendra son Habilitation à diriger des recherches, inititulée :Une pensée sensible : le vivant, le corps, l'animalité en littératurele mercredi 18 juin 2014 à 14hau Collège de France (salle 2, 11 place Marcelin Berthelot, Paris 5e)Le jury sera composé de : Antoine Compagnon (Collège de France; garant scientifique); Sophie Basch (Université Paris-Sorbonne); Nathalie Mauriac (CNRS);Alain Schaffner (Université Sorbonne Nouvelle); Jean-Yves Tadié (Université Paris-Sorbonne) et Frédéric Worms (École normale supérieure).

Enseignant(e)/Lecteur/Lectrice de langue française (mi-temps, 50 %)

$
0
0
Descriptif du poste:Activités d’enseignement (jusqu’à 9 heures hebdomadaires) de langue française et de civilisation de l’espace francophone pour les étudiants de l’institut de tous niveaux et de toutes les filières (Bachelor, Master, Métiers de l’enseignement)Poursuivre un projet de recherche scientifique (p. ex. thèse de doctorat)Remplir des tâches administratives et participer à l’organisation des coursCompétences requises:Titulaire d'un diplôme dans une discipline appropriée (Lettres/Linguistique/FLE)Locuteur natifConnaissances d’allemandCompétences pédagogiquesDate de début du contrat: 1.10.2014Contrat: CDD de 2 ans (renouvelable)Rémunération: Selon le tarif du service public des Länder allemands (TV-L); groupe de salaire jusqu’au niveau E13 selon les qualifications personnelles du candidatDate limite de candidature: 20.6.2014 (Envoyer lettre de motivation + CV + copies des diplômes)

Jeffrey Weeks, Sexualité

$
0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/63479.jpegRéférence bibliographique : Jeffrey Weeks, Sexualité , Presses universitaires de Lyon, collection "Sexualités", 2014. EAN13 : 9782729708641.Première traduction française d’un ouvrage de Jeffrey Weeks , ce «manifeste intellectuel» est d’ores et déjà un classique anglo-saxon depuis plus de vingt ans. Dès sa première édition, il s’est imposé comme une introduction de pointe aux débats sur les sexualités, le genre et l’intime.Jeffrey Weeks retrace l’histoire de la sexualité, pensée comme une construction sociale, façonnée et remodelée inlassablement par le contexte dans lequel elle existe et s’exprime : la sexualité n’est ni naturelle ni uniforme, mais culturelle et plurielle. Cette approche pionnière permet de couvrir un large champ d’investigation: les traditions religieuses, les politiques identitaires, la mondialisation, l’impact social du sida, l’influence de la génétique et de la psychanalyse, la lutte des sexes, les nouveaux modèles familiaux...Désormais, dans sa troisième édition (qui fait l’objet de cette traduction), cet essai majeur intègre de nouveaux concepts et enjeux, issus en particulier des mouvements LGBT et des débats sur le mariage homosexuel.Professeur émérite de sociologie à la London South Bank University, Jeffrey Weeks jouit d’une réputation internationale dans les études sur la sexualité et la vie intime. On peut retenir parmi ses publications : Sexuality and its Discontents, Against Nature ou Invented Moralities .Le texte a été traduit de l’anglais par une équipe composée de Samuel Baudry, Colette Collomb-Boureau, Baudouin Millet et Nathalie Zimpfer, dirigée par Françoise Orazi.Il est accompagné d’une «Introduction à l’œuvre de Jeffrey Weeks» par Rommel Mendès-Leite, directeur de la présente collection « Sexualités », sociologue et anthropologue social, maître de conférences en psychologie sociale à l’Université Lumière Lyon2 et chercheur au Centre MaxWeber.Sexualité de Jeffrey Weeks,310 p. – 13 € – Presses universitaires de Lyon – Parution mai 2014

Massimo Prearo, Le Moment politique de l'homosexualité. Mouvements, identités et communautés en France

$
0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/63480.jpegRéférence bibliographique : Massimo Prearo, Le Moment politique de l'homosexualité. Mouvements, identités et communautés en France , Presses universitaires de Lyon, collection "Sexualités", 2014. EAN13 : 9782729708757.Comment l’homosexualité a-t-elle été pensée par les militant.e.s et comment ce savoir a-t-il participé à la construction des mouvements, des identités et des communautés en tant que discours d’une minorité politique?Depuis l’invention de l’homosexualité par la médecine au XIX esiècle, et tout au long du XX esiècle, le militantisme homosexuel s’est employé à travailler, construire et déconstruire, par moments et par mouvements distincts et singuliers, un savoir et un pouvoir d’action. Arcadie ou les premières expériences collectives des années1950 et 1960, l’effervescence révolutionnaire de 1970 soulevée par le FHAR et soutenue par Le Gai Pied, l’arrivée du VIH/sida dans les années1980 et la lutte imaginée par ActUp, la naissance du militantisme version LGBT à l’aube des années2000: autant de moments de l’analyse politique présentée dans ce livre, qui tente de déconstruire quelques fausses évidences et de présenter les étapes cruciales des stratégies collectives discutées et mises en pratique.Massimo Prearo , lauréat de la bourse européenne Marie Curie, est post-doctorant au Centre de recherche sur les politiques et les théories de la sexualité de l’Université de Vérone. Après avoir soutenu en 2011 un doctorat en études politiques à l’EHESS de Paris, il a été visiting research fellow à l’University of Sussex et a enseigné la science politique à l’Université de la Rochelle. Il est également cofondateur et directeur dela revue Genre, sexualité & société .Massimo Prearo, Le Moment politique de l'homosexualité , préface de Sylvie Chaperon –336 p. – 20 € – Parution mai 2014

XXXIV èmes journées des romanistes de langue allemande ( Romanistentag ) «Romanistique et économie: structure, culture, littérature»

$
0
0
Les XXXIV èmes journées des romanistes de l’organisation des romanistes de langue allemande ( Deutscher Romanistenverband , DRV) auront lieu du 26 au 29 juillet 2015 à l’Université de Mannheim et se tiendront dans l’enceinte du château.Le thème résolument provocateur «Romanistique et économie: structure, culture, littérature» invite à réfléchir de manière critique aux différentes dimensions du domaine économique sur la totalité de la palette thématique de la romanistique. Nous avons fait ce choix pour deux raisons.D’une part, il s’agit de l’impact langagier, littéraire et médiatico-culturel de facteurs économiques et des empreintes spécifiques dans leurs secteurs respectifs.Ces domaines s’étendent du niveau des structures langagières aux formes littéraires et conditionnements économiques de la didactique des langues, en passant par les aspects économiques du multilinguisme et de la diversité culturelleCette dimension économique peut ainsi être perçue comme une force agissante, orientée vers une efficacité inhérente au système au-delà d’une vision purement économique. Cette force peut être source de modifications phonétiques, morphologiques et syntaxiques ou moteur dans des processus rédactionnels, traductionnels et publicationnels ainsi que dans des structures textuelles narratives ou poétiques.D’autre part, il en va de la romanistique en tant que sismographe au cœur de la dynamique sociétale plus récente et économiquement induite en Europe latine. Une réflexion nouvelle se porte sur le rôle de la romanistique en tant que discipline ainsi que sur son influence fédératrice dans un contexte européen et extra-européen.Le comité scientifique appelle les romanistes intéressé(e)s par la création d’une section thématique à envoyer leurs propositions sous la forme d’une présentation de deux pages (références bibliographiques comprises) au plus tard jusqu’au 20 juin 2014 par voie postale ou électronique à la présidente du DRV . La sélection s’effectuera par un comité d’experts.Que ces journées des romanistes soient animées et riches en discussions!

Stéphane François, Au-delà des vents du Nord. L'extrême droite française, le pôle Nord et les Indo-Européens

$
0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/63482.jpegRéférence bibliographique : Stéphane François, Au-delà des vents du Nord. L'extrême droite française, le pôle Nord et les Indo-Européens , Presses universitaires de Lyon, collection "Hors collection", 2014. EAN13 : 9782729708740.Depuis les années 1960 se synthétise, notamment autour de la Nouvelle Droite, du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE) et de figures comme celle d'Alain de Benoist, une pensée qui imprègne toute l'extrême droite occidentale. Elle est à la fois l'héritière des thèses de Gobineau, de Günther et du nazisme, et le résultat d'un effort pour s'en affranchir: une pensée racialiste et raciste, mais selon des principes culturels plutôt que biologiques; un discours anticapitaliste, anti-occidental, antichrétien, mais sur fond d'un différentialisme pris chez Lévi-Strauss.Dans cette nébuleuse où les trajectoires sont diverses, il y a un point de fuite: le mythe nordique. Stéphane François propose ici une lecture des sources et des formes de cette littérature d'extrême droite qui a inventé ou réinventé une anthropologie politique et archéologique des Indo-Européens, détournant notamment les travaux de Dumézil et se donnant pour berceau le pôle Nord: une anthropologie s'inscrivant dans la vieille tradition aryaniste, héritage pseudo-scientifique de l'Occident du XIX esiècle.Stéphane François est historien des idées et politologue, docteur en science politique, chercheur associé au Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL) du CNRS et membre de l'Observatoire des radicalités politiques (ORAP) de la fondation Jean Jaurès. Il enseigne l'histoire contemporaine et la science politique à l'Institut de préparation à l'administration générale de Valenciennes. Ses recherches portent sur les droites radicales européennes et leurs relations avec les subcultures (en particulier musicales), le néo-paganisme et l'ésotérisme.Stéphane François, Au-delà des vents du Nord. L'extrême droite française, le pôle Nord et les Indo-Européens – 324 p. – 20 € – Parution mars 2014

Alexander Kluge, L'Utopie des sentiments. Essais et histoires de cinéma

$
0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/63483.jpegRéférence bibliographique : Alexander Kluge, L'Utopie des sentiments. Essais et histoires de cinéma , Presses universitaires de Lyon, collection "Le vif du sujet", 2014.Ce recueil est une proposition théorique ambitieuse : pour introduire à l’œuvre monumentale et multiple d’Alexander Kluge, il est composé à la fois d’essais rédigés entre les années 1960 et 1980 (dont on peut lire ici la première traduction française), et de textes littéraires des années 2000, des « histoires » consacrées elles aussi au cinéma et aux médias (dont quatre récits inédits). Sa forme n’est pas sans rappeler la technique même d’Alexander Kluge, qui a constitué son œuvre en constellation de fragments, qu’il expose à toutes sortes de montages et de remontages. Le titre lui-même, L’Utopie des sentiments , rend hommage à la place centrale de la subjectivité dans la vision de l’artiste, qui y voit le lieu d’une rencontre dialectique et révélatrice entre le privé et le public, entre le personnel et le politique. Sa théorie du cinéma met au centre le rôle du spectateur : les films, comme les médias, n’existent que par lui, au cœur de son imagination.Figure centrale de la culture allemande contemporaine, Alexander Kluge est tout à la fois cinéaste, écrivain, enseignant, philosophe, sociologue, théoricien des médias et homme de télévision. Maître de l’essayisme sous toutes ses formes, il est l’un des héritiers les plus inventifs de la Théorie critique de Theodor W. Adorno et conduit une recherche inlassable et inclassable, traversant et réinventant les champs disciplinaires. Parmi ses films les plus connus, on retiendra Anita G. (1966), La Patriote (1979), Le Pouvoir des sentiments (1983) ou encore Nouvelles de l’antiquité idéologique (2009).Les textes ont été réunis et présentés par Dario Marchiori , maître de conférences en histoire des formes filmiques à l’Université Lumière Lyon 2, spécialiste du « nouveau cinéma allemand » et des réalisateurs marginalisés de l’histoire du cinéma. Les « essais » ont été traduits par Christophe Jouanlanne , les « histoires de cinéma » par Vincent Pauval .Alexander Kluge, L'Utopie des sentiments. Essais et histoires de cinéma , Traduit par Christophe Jouanlanne & Vincent Pauval – Textes réunis et présentés par Dario Marchiori – 228 p. – 14 x 20,5 cm – 18 € – Parution juin 2014

Le processus créatif dans les arts performatifs, visuels, sonores et littéraires

$
0
0
Colloque international« Le processus créatif dans les arts performatifs, visuels, sonores et littéraires »Les 19 & 20 juin 2014 à l'université Sorbonne Paris 1organisé par Ivan Magrin-Chagnolleau, artiste chercheur (CNRS, responsable de l'équipe EsPAS)et l'équipe EsPAS (Esthétique de la Performance et des Arts du Spectacle)de l'UMR ACTE (Sorbonne Paris 1 & CNRS)ProgrammeArgumentaire scientifique :L'objet de ce colloque est le processus créatif dans les arts performatifs, visuels, sonores et littéraires. Nous souhaitons interroger ce processus créatif sous plusieurs angles: phénoménologie, philosophie, esthétique, sociologie, anthropologie, cognition, didactique, etc.En particulier, comment peut-on réconcilier le point de vue objectif (troisième personne) et subjectif (première personne) ? Comment un artiste peut-il parler de son processus créatif ? Et comment peut-il réconcilier ce discours à la première personne avec ce qui est dit du processus créatif de manière objective ? Qu'est-ce que les sciences cognitives apportent comme connaissance sur le processus créatif ?Francisco Varela a proposé, dans son livre The Embodied Mind , de réconcilier les points de vue objectif et subjectif avec son concept d'énaction, c'est-à-dire d'une interaction permanente entre sujet et objet, les deux se transformant mutuellement à travers cette interaction permanente. Comment peut-on appliquer ce concept d'énaction au processus créatif ?Nous interrogerons également le processus créatif d'un point de vue esthétique. Les considérations esthétiques interviennent-elles de manière consciente et/ou inconsciente au cours du processus créatif ? Quels choix au cours du processus créatif ont un impact sur l'esthétique ? Quel rapport l'artiste entretient-il avec « son » esthétique ? Qui produit un discours esthétique sur une œuvre ?Nous tenterons également d'établir des liens entre création artistique et contemplation. Qu'est-ce que la contemplation ? La contemplation est-elle un processus créatif ? La création est-elle un processus contemplatif ? Comment appréhendons-nous une œuvre d'art ? Est-ce à travers la contemplation ?Y a-t-il un état particulier lié à la création artistique ? Comment pouvons-nous décrire, observer, étudier cet état particulier ? Est-ce le même état que celui de contemplation ? Pouvons-nous parler de trance pour décrire cet état ? Comment, dans ce cas, définir cet état de trance ?Nous questionnerons également la posture de l'artiste chercheur. Qu'est-ce que cela veut dire d'être artiste chercheur ? Quelles connaissances l'artiste chercheur peut-il générer à partir de son travail ? À partir de l'observation du travail de création d'autres artistes ? Et en mettant les deux en relation ? Est-ce que décrire son propre processus créatif suffit à générer de la connaissance ?

V. Amiel, Lancelot du Lac de Robert Bresson

$
0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/63485.jpegRéférence bibliographique : Vincent Amiel, Lancelot du Lac de Robert Bresson , Presses universitaires de Lyon, collection "Le vif du sujet", 2014. EAN13 : 9782729708764.L’objet de cette étude est double: d’une part mettre en perspective les images de Lancelot du Lac de Robert Bresson et celles qui ont traité du même cycle arthurien, des enluminures médiévales au cinéma hollywoodien, d’autre part tenter de situer les innovations poétiques et formelles de ce film dans son temps, dans le contexte du cinéma contemporain. Approche iconographique et esthétique, l’étude du film met en avant l’extrême rigueur formelle de Robert Bresson, et la beauté rare de ses choix de montage. Une analyse des rythmes, des répétitions, des mouvements propres au «cinématographe» de Bresson voisine ici avec une réflexion sur les thèmes des récits de la Table ronde, et la tragédie d’un monde qui disparaît dans un désordre parfaitement mis en forme.Vincent Amiel est professeur d’études cinématographiques à l’université de Caen-Basse Normandie. Directeur de la revue Double jeu , il est par ailleurs critique (pour les revues Positif et Esprit en particulier) et essayiste, dans les domaines du cinéma, mais aussi de la télévision et des images en général. Il a publié notamment Les Ateliers du 7 eart (Gallimard, 1995), Le Corps au cinéma, Keaton, Bresson, Cassavetes (PUF, 1998), Esthétique du montage (Armand Colin, 2001, 2005), Formes et obsessions du cinéma américain contemporain (Klincksieck, 2003), et Joseph L. Mankiewicz et son double (PUF, 2010, Prix du meilleur livre de cinéma, Syndicat de la critique de cinéma). Vincent Amiel, Lancelot du Lac de Robert Bresson – 112 p. – 14 x 18 cm – ill. coul. – 14 € – Parution juin 2014

Visage de la métaphysique

$
0
0
http://www.fabula.org/actualites/documents/63350.jpegJuriste de formation, chercheur à la très sérieuse Vrije Universiteit Brussel, directeur de la non moins académique collection "Perspectives critiques" aux PUF, Laurent de Sutter poursuit son chemin de "bad boy de la philosophie": après Pornostars. Fragments d'une métaphysique du X (La Musardine), qui promettait "Après avoir lu cet essai subversif, vous ne regarderez plus jamais un film pornographique de la même façon", paraissent (coup sur coup) aux éditions L. Scheer, une glaçante Théorie du trou qui donne à lire "Cinq méditations métaphysiques sur Une sale histoire de J. Eustache" , et une Métaphysique de la putain , qui affole toutes les questions de la philosophie, en soutenant que "les putains sont les visages mêmes de la métaphysique".

Colloque International sur le théâtre

$
0
0
COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LE THÉÂTRE du Groupe de Recherche des Arts de la Scène et de Spectacle (GRASS) en collaboration avec le Groupe de Recherche Artistique Péléforo (GRAP) de l’Université Péléforo Gon Coulibaly de KorhogoLes 5 et 6 octobre 2014 à KorhogoTHÈME: Le théâtre: entre texte et représentation scéniqueLe lexème «théâtre» désigne à la fois, le texte dramatique et la représentation scénique à laquelle il est le plus souvent soumis. Si pour Michel Corvin, dans Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le monde , la théâtralité est le « caractère de ce qui se prête adéquatement à la représentation scénique », et se localise en premier lieu dans le texte, selon Michel Pruner dans la Fabrique du théâtre , « l’écriture théâtrale est déterminée par des moyens concrets qui la transforment en spectacle ». Ainsi, les conventions qui régissent la représentation sous son aspect le plus matériel interfèrent-ils dans la production des textes dramatiques. Quant à la représentation théâtrale, elle ne prend sa forme qu’en fonction des exigences de la dramaturgie et dont la présence distinctive des masses dialogique et didascalique dans le texte de théâtre en est la parfaite illustration.Ce colloque vise donc à analyser l’interdépendance entre textes dramatiques et représentations scéniques et partant entre praticiens et théoriciens du théâtre; à réfléchir sur la réception du théâtre par le public et sur la spécificité de son enseignement (l’enseignement du théâtre).Il est temps d’adresser surtout la question de l’audience du théâtre et des arts du spectacle auprès d’un public qui semble avoir une vision contrastée malgré Les ruses de l’éducation … énoncées par Yves Guégan en ces termes: « La ruse, en revanche, dès lors qu'elle est conçue sous le signe de la bienveillance et pratiquée avec humour, peut déjouer en souplesse les résistances à apprendre et faciliter ainsi la coopération éducative au sein de la classe .»Les salles de spectacle désemplissent et cela donne la possibilité de s’interroger: le théâtre intéresse-t-il le public contemporain? Quel théâtre pour quel public? Le théâtre a-t-il faillit à sa vocation éducative? L’enseignement théorique du théâtre l’éloigne-t-il de la scène ? Le spectacle de théâtre s’est-il détourné de son public ou lui est-il inaccessible? Quel théâtre aujourd’hui pour un public du numérique? Qu’en est-il des spectacles à caractères socioculturels ou simplement folklorique? Les praticiens de la scène manquent-ils d’engouement pour relever le défi de la mobilisation autour de leur art? La formation reste-t-elle toujours exaltante pour les enseignants et les acteurs? Cette liste n’est pas exhaustive et l’on pourrait y inscrire bien de préoccupations sur le théâtre. Ce colloque vient donner la parole à toutes les manifestations d’intérêt sur le sujet et s’ouvre sur quelques pistes de réflexion:1- Quelle (s) formation (s) pour les praticiens et théoriciens du théâtre (comédiens, enseignants, metteurs en scène, …)?2- L’enseignement du théâtre: théorie et /ou pratique?3- Le théâtre et son public: absence ou désintérêt?Cependant, tous les sujets dans la vision de cet appel seront les bienvenus.Les propositions de communication, rédigées en français sous la forme d’un résumé de 300 mots maximum (format MS Word, police Times New Roman) et une courte notice biobibliographique (100 mots) doivent être envoyées, par courriel à ngoloas@yahoo.fr et francksilue@yahoo.fr , avant le 31 mai 2014.Comité d’Organisation :- Dr SORO N’golo Aboudou (Université Alassane Ouattara, Bouaké, Côte d’Ivoire)- Dr SILUÉ Gnénébélougo (Université Péléforo Gon Coulibaly, Korhogo, Côte d’Ivoire)- Dr SOUPÉ Lou Jacqueline (Université Félix Houphouët Boigny, Abidjan, Côte d’Ivoire)Responsablescientifique : Pr. SIDIBÉ Valy (Université Félix Houphouët Boigny, Abidjan)Les dates à retenir :Le 30 avril 2014: Date de lancement de l’appel à communication;Le 30 juillet 2014: Date limite d’envoie des résumés;Le 15 août 2014: Date de réponseaux contributeurs retenus;Les 5 et 6 octobre 2014: Dates des rencontres.Le programme des activités vous sera communiqué ultérieurement. Aussi, voudrions-nous associer au colloque des prestations théâtrales et artistiques.
Viewing all 55407 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>