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V. Robert, L. Le Forestier, F. Albera (dir.), Le film sur l'art

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//www.fabula.org/actualites/documents/67705.jpgValentine Robert, Laurent Le Forestier et François Albera (dir.), Le film sur l’art. Entre histoire de l’art et documentaire de création Presses Universitaires de Rennes, 2015 234 pages EAN: 978-2-7535-3604-3 Prix 20,00 € Présentation de l'éditeur :Cet ouvrage dresse un historique des «films sur l’art» et considère leur apport à l’histoire de l’art. À cette fin, les contributeurs convoquent des historiens de l’art préoccupés par l’intérêt de ces films (d’Erwin Panofsky à Pierre Francastel), des artistes et critiques d’art liant leurs disciplines au cinéma (comme Jean Cassou et Pierre Huyghe) ou des historiens d’art se faisant cinéastes (tels Carlo Ludovico Ragghianti et Luc Haesaerts). L’ouvrage envisage au-delà du cinéma les enjeux de tels films à la télévision, ainsi que l’art vidéo. François Albera est professeur d’histoire et esthétique du cinéma à l’université de Lausanne, directeur de recherche au Fonds national de la recherche scientifique, membre de l’Association française de recherche sur l’histoire du cinéma et secrétaire de rédaction de 1895 revue d’histoire du cinéma .Laurent Le Forestier est professeur en études cinématographiques à l’université Rennes 2, où il dirige le laboratoire de recherche en cinéma de l’équipe «Arts : pratiques et poétiques». Il est membre du conseil d’administration de l’Association française de recherche sur l’histoire du cinéma et secrétaire d’édition de 1895 revue d’histoire du cinéma .Valentine Robert est chargée de cours en histoire et esthétique du cinéma à l’université de Lausanne, chercheuse invitée au GRAFICS de l’université de Montréal, doctorante FNS. Spécialiste de la relation peinture-cinéma, elle a contribué à de nombreux ouvrages, revues et expositions en montrant comment les films « réalisent » des tableaux vivants .L' introduction et la table des matières sont consultables.

Ch. Rosset, La Tourne

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Christian Rosset, La Tourne Article paru sur le site "neuvième art 2.0", mars 2015, à propos de Ici , de Richard McGuire, éd. Gallimard. "Nul besoin d’être grand clerc pour saisir, au premier regard, que la force singulière de ce livre peu bavard, mais terriblement dense, de Richard McGuire provient de la manière dont les images – dont aucune ne joue par (et pour) elle-même – sont agencées. Avant même d’en avoir éprouvé quoi que ce soit qui touche au sens, on perçoit clairement que ces agencements – cette organisation des images sur un peu plus de 150 doubles pages entièrement occupées – ont été construits, non pour des raisons strictement plastiques, mais selon les exigences d’une recherche d’emboîtements narratifs où l’espace – le lieu où ça se passe – demeure fixe (même s’il est, selon les époques, plus ou moins ouvert aux quatre vents), alors que le temps – l’année précise où a lieu telle ou telle scène, représentée selon une ou plusieurs images – ne cesse de changer (cela va de 3 000 500 000 av. J.-C. à 22 175). (...) La question essentielle que pose pratiquement ce livre est donc: comment fixer ces signes qui surgissent aussi bien de la mémoire intime – du vécu – de l’auteur que de ce qu’il a retenu de l’Histoire de la nation américaine (le New Jersey n’étant pas l’état le plus neutre pour y ressentir certains souffles)? Confrontant connaissance théorique de l’invisible, du disparu, aux traces concrètes, comment tisser des liens entre documents et rêves? Car cette fiction a, en effet, un côté documentaire, comme c’est le cas avec les grands livres. (...) On pourrait prendre congé en notant simplement, mais fermement, que Richard McGuire a réalisé un ouvrage, certes problématique (ce qui est évidemment une très belle qualité), mais passionnant et indispensable. On ne peut plus envisager, depuis sa sortie, l’histoire de la bande dessinée au vingt-et-unième siècle sans s’y plonger pour y pratiquer de nouvelles ouvertures. On n’en aura pas fini de sitôt de rechercher le «hic» dans ce livre singulier, donc d’errer en aveugle, tout en gardant les yeux grands ouverts, en ces pages qui portent le titre impeccable d’ Ici ." Lire l'article dans son intégralité

Horizons/Théâtre , n° 5 : Formes mineures et minoritaires dans les arts du spectacle

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//www.fabula.org/actualites/documents/67708.jpgRéférence bibliographique : Horizons/Théâtre , n° 5, Presses universitaires de Bordeaux, 2015. EAN13 : 9782867819162. Horizons/Théâtre , n° 5 : Formes mineures et minoritaires dans les arts du spectacle ,DUBOUILH (Sandrine), KATUSZEWSKI (Pierre), dir. Étudier les formes mineures et minoritaires aujourd'hui répond à plusieurs objectifs, mais le premier d'entre eux est historique et interroge d'emblée les processus de légitimation qui ont conduit à retenir certains objets et à en effacer d'autres. L'histoire des spectacles ne parle d'ailleurs que de cela et les travaux engagés par les historiens spécialistes de l'Antiquité, des XVII e, XVIII e et XIX e siècles notamment, ont bouleversé notre regard sur cette histoire en faisant remonter à la surface des objets spectaculaires laissés pour compte ou en proposant de certaines formes connues une relecture et donc une réévaluation, mettant à mal les dogmes qui ont servi de fil directeur à cette histoire de l'histoire. Lorsqu'on remonte ce courant en s'intéressant aux introductions des livres d'histoire depuis le XVIII e siècle, on ne peut qu'être frappé par les différences d'orientation des auteurs au fil de ces trois derniers siècles. Si le XVIII e se taille prudemment un chemin dans cette terre en friche, affichant un désir d'exhaustivité par un savoir à la fois encyclopédique et anecdotique, le XX e se distingue par des partis pris posant d'emblée des clefs de lecture en s'abritant derrière les figures tutélaires d'Aristote puis de Brecht, partis pris restrictifs qui dressent des barrières bien difficiles à faire tomber.

Entre littérature et storytelling : jeux et enjeux de l’expérience de lecture (Archives Audiovisuelles de la Recherche)

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À découvrir sur le site AAR… Journée d'études du projet Storytelling coordonné par Danielle Perrot-Corpet, CRLC, Sorbonne Université. Vendredi 14 novembre 2014 - Université Sorbonne, salle des Actes, 1 rue Victor Cousin, 75005 Paris, France (Voir ci-dessous le résumé des interventions) *Description du projet Storytelling Ce programme de recherche se rattache à l’Axe 1 « Observation de la valeur et de la vie littéraires » de l’OBVIL et à l’Axe 3 « Partage et confrontation des usages et des représentations » du programme quinquennal (2013-2018) du CRLC. Le « storytelling management » a été bien étudié ces dernières années dans les départements universitaires de communication ou de narratologie, mais sans attention particulière aux enjeux politiques et philosophiques d’une telle pratique. Ces enjeux sont pourtant relevés sur un mode très critique par nombre d’artistes, écrivains ou cinéastes, qui revendiquent la valeur de lutte démocratique qu’ils attachent à leur pratique de la fiction littéraire, dans un contexte d’oppression (idéologique, sinon politique). Par ailleurs, le lien entre la « fiction littéraire » et l’ethos démocratique a été étudié dernièrement (par G. Deleuze, J. Derrida, J. Rancière, J.-L. Nancy…). Mais l’exploration méthodique de cette confrontation formelle et axiologique entre « communication narrative » (à visée commerciale, politique, gestionnaire…) et usages littéraires de la fiction reste à faire. La réflexion réunira des chercheurs dans les diverses branches des sciences humaines, de 2014 à 2016, autour d’un séminaire de recherches enrichi de rencontres avec des écrivains, de journées d’études et de deux colloques internationaux. Cette recherche interdisciplinaire permettra d’expliciter certains critères de définition et de valorisation de la « fiction littéraire » face aux nouveaux usages stratégiques du récit. Equipe du projet Membres titulaires du CRLC : Danielle PERROT-CORPET (porteur du projet), Judith SARFATI-LANTER Membre de l’OBVIL : Alexandre GEFEN (Paris-Sorbonne/CNRS) Doctorants et docteurs du CRLC : Simona CARRETTA, Chloé CHAUDET, Marion LABOUREY, Aurore PEYROLES Membres extérieurs à Paris-Sorbonne : France: Rémi ASTRUC (Cergy-Pontoise), Alice BÉJA (Revue Esprit), Emmanuel BOUJU (Rennes 2/Harvard), Neli DOBREVA (FMSH), Marielle MACÉ (CNRS-EHESS), Vincent MESSAGE (Paris 8), Clélie MILLNER (ICP), Christian SALMON, (CNRS/EHESS), Gisèle SAPIRO (CNRS/EHESS), Marie-Jeanne ZENETTI (Lyon 2) Etranger: Wolfgang ASHOLT (Osnabrück), Audrey CAMUS (Ottawa), Monika FLÜDERNIK (Freiburg), Sonya FLOREY (HEP de Vaud, Lausanne), Erika FÜLÖP (Hambourg), Joseph JURT (Freiburg) *Résumés des interventions Marielle MACÉ (Paris, CRAL, CNRS-EHESS) : « Agences de storytelling, bureaux de style : sur la confiscation des formes » Je souhaite accompagner la juste colère avec laquelle Christian Salmon a mis en lumière les forces de coercition des dispositifs de storytelling, en m’interrogeant sur des espaces proches de ceux qu’il a observés. Il existe aujourd’hui des « bureaux de style », auxquels les marques font appel à la fois pour consolider leur « signature » et pour savoir ce que seront les tendances à venir (vêtements, couleurs, « lifestyles », sont en effet prescrits à échéance « de 18 à 24 mois »), dans un dispositif qui facilite à la fois un désir de singularisation et un mouvement de normativité. Je crois que ces bureaux sont à la question du style ce que les agences de storytelling sont à celle du récit : un risque de confiscation des formes, de confiscation de la question du « comment », de confiscation de la quête de modes d’être qui anime nos vies. Je ne dis pas formatage, ou unification, ou médiocrité, car il y a souvent ici beaucoup de sophistication et de valeur esthétique ; mais, plus en amont : confiscation de la tâche même de penser les formes que peuvent prendre les vies, et des valeurs qu’elles y engagent. Sonya FLOREY (Lausanne, HEP Vaud): « Lorsque la littérature raconte l’économie néolibérale : le cas de Jean-Charles Massera » United problems of coût de la main-d’œuvre (2002) et A cauchemar is born (2007) sont deux textes littéraires emblématiques de l’œuvre de Jean-Charles Massera : « travaillés » par une composante économique, ils mettent tous deux en scène un monde où le néolibéralisme conditionne les situations professionnelles, les individus, l’existence. Autrement dit, ils sont traversés par ce que le philosophe Dany-Robert Dufour nomme le « récit de la faillite des métarécits », par un récit néolibéral qui occuperait la place laissée vacante par les métarécits définis par Jean-François Lyotard. En 2013, à l’issue d’un colloque consacré au discours de l’économie (Colloque interdisciplinaire, « Discours du management, du travail, de l’économie : représentation/fiction », Université de Strasbourg, 5-6-7 juin 2013), Massera annonce qu’il n’est plus sûr d’écrire encore des livres. Pourtant, il n’envisage pas de cesser tout projet littéraire. Qu’est-ce à dire ? Pour comprendre cette affirmation au-delà du coup médiatique d’un « auteur bientôt sans livre » ou de l’expression d’une forme de lassitude, il faut la replacer dans la perspective d’une production artistique au sens large, constituée chez Massera de pièces radiophoniques, de vidéos, d’images-textes ou d’affichages dans l’espace public. Le récit néolibéral présente ici un mimétisme plus achevé encore, conjuguant des éléments de contenu, de forme et d’espace. Nous analyserons ce jeu d’homologie entre le texte littéraire et un certain discours social à l’aide de la notion de storytelling, l’art de raconter des histoires et de formater les esprits, selon Christian Salmon. Raphaël BARONI (Université de Lausanne) : « Qui a peur du grand méchant loup ? Storytelling littéraire et journalistique, les enjeux éthiques d’une différence » Je partirai du constat que les usages récents de l’art de raconter des histoires dans la sphère sociale engendrent une peur résumée par la formule de Christian Salmon : le storytelling serait « une machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits ». En me basant sur des approches narratologiques récentes, nous verrons que la plupart des arguments qui sous-tendent ces critiques peuvent être réfutés, alors que peuvent être formulés d’autres critères éthiques plus pertinents, notamment au niveau de la circulation des discours dans les sociétés démocratiques contemporaines. Pour illustrer mon propos, je m’appuierai sur l’analyse de différents genres de textes, en me penchant notamment sur les problèmes éthiques inhérents au journalisme narratif. Guiomar HAUTCŒUR (Université Paris-Diderot) : « Le storytelling et les dangers de l'"immersion" » Nous commencerons par envisager l'hostilité suscitée par le storytelling en interrogeant l'expérience "immersive" qu'il a pour but de susciter. Nous essaierons ensuite de voir comment un certain type de littérature ancrée dans le storytelling (fictions fondées sur des faits divers médiatisés) joue de et se joue de l'expérience immersive pour en questionner les enjeux.

M. Petit, Lire le monde. Experiences de transmission culturelle aujourd'hui

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//www.fabula.org/actualites/documents/67711.gifLire le monde - Experiences de transmission culturelle aujourd'hui Michèle Petit Date de parution : 24/08/2014 Editeur : Belin ISBN : 978-2-7011-9027-3 EAN : 9782701190273 Présentation : Broché Nb. de pages : 219 p. Ce livre est un plaidoyer pour que la littérature, orale et écrite, et l'art sous toutes ses formes, aient place dans la vie de chaque jour, en particulier dans celle des enfants et des adolescents. Il est né d'une révolte contre le fait de se voir toujours plus contraint, si l'on défend les arts et les lettres (ou les sciences, aussi bien), de fournir les preuves de leur rentabilité immédiate, comme si c'était là leur seule raison d'être. À l'occasion de ses multiples interventions auprès de bibliothécaires, d'enseignants, de personnes travaillant à promouvoir la lecture, ou des étudiants se préparant à ces métiers, l'auteur a été amenée à répondre, sans nostalgie ni crainte face aux révolutions de la communication, à ces questions simples et actuelles : à quoi ça sert de lire, pourquoi lire aujourd'hui, pourquoi inciter des enfants à le faire ? Et encore : quels sont les fondements de l'importance de la littérature, mais aussi, plus largement, de la transmission culturelle ? Sommaire JE TE PRESENTE LE MONDE A QUOI CA SERT DE LIRE ? VARIATIONS SUR TROIS VOCABLES : MOTS, COMMUNIQUER, NARRATION LES LIVRES, L’ART ET LA VIE DE TOUS LES JOURS CELEBRATION DE L’IMAGINAIRE L’ART DE LA TRANSMISSION L’EDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE *On peut lire sur nonfiction.fr un article sur cet ouvrage : "À quoi sert de lire ?", par W. Galvani.

Les Lettres romanes, t. 68, n° 3-4, 2014 : "Mémoires de la littérature. Historiographie, réception et création"

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//www.fabula.org/actualites/documents/67713.jpgLes Lettres romanes, tome 68, n° 3-4, 2014 : "Mémoires de la littérature. Historiographie, réception et création" EAN 9782503550893. Présentation de l'éditeur : Agnès Guiderdoni et Maxime Perret, Mémoires de la littérature : Historiographie, réception et création – Stéphane Zékian, Rouvrir le passé . Note sur l’histoire de la mémoire comme archéologie disciplinaire – Ouarda Hugel-Hamadouche, La contestation de la légende de Boileau dans les périodiques du XVIII e siècle (1712-1737) – Charles-Olivier Stiker-Métral, Le XVII e siècle au prisme du Tableau de la littérature française de éditions Gallimard (1939) – Emmanuelle Tabet, De Virgile à Chateaubriand : réécritures et réinterprétations – Hermeline Pernoud, Léo Lespès à la poursuite de Charles Perrault : Les contes de Perrault continués par Timothée Trimm (1865) – Christophe Meurée, Des formes d’une « convenance profonde » : le XVII e siècle dans l’imaginaire durassien – Claire Aronica, Corneille entré dans l’Histoire. Michelet lecteur du Cid – Jonathan Decubber, L’Illusion comique en France par Giorgio Strehler (1984) et Galin Stoev (2008). Proposition pour un outil d’appréhension des phénomènes de réception Varia Georges Khoriaty, Un mirage Sous la baguette du coudrier d’Eveline Bustros – François-Xavier Lavenne Céline, le dandy de la catastrophe – Estelle Mathey, La Nuit d’obsidienne de François Emmanuel : de la quête initiatique à la construction d’une poétique intérieure Les Livres Note bibliographique (Stéphanie Chifflet) Imaginaire du gène

N. Luhmann, La Réalité des médias de masse

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//www.fabula.org/actualites/documents/67714.jpgNiklas Luhmann, La Réalité des médias de masse Traduit de l'allemand par Flavien Le Bouter Bienne : Diaphanes, 2015. EAN 9782889280001. 200 p. Prix 18EUR Présentation de l'éditeur : Les médias de masse forment un système qui s’autoalimente indépendamment de toute intervention extérieure, dans lequel nous avons pris l’habitude d’évoluer sans le questionner. Niklas Luhmann propose une analyse minutieuse des modes de fonctionnement de ce système, de ses implications et des sélections simplificatrices qu’il opère au sein de la complexité et de la contingence définissant le monde. Selon lui, l’actualité émerge ainsi au sein des médias de masse en suivant des règles précises et en respectant les constructions que ceux qui l’écrivent ou la filment plaquent sur le réel. Ils façonnent la réalité tout autant qu’ils la décrivent. D’une actualité indiscutable, cet essai invite à reconsidérer la manière dont le monde se conçoit lui-même. Niklas Luhmann est le fondateur de la théorie des systèmes sociaux. Depuis une trentaine d’années, sa pensée est parmi les plus reconnues dans le domaine des sciences sociales en Allemagne. Par son ampleur et son exigence théorique, la théorie de systèmes a profondément changé la manière de penser le rapport entre une société et ses individus.

J. Vogl, De l'indécision

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Joseph Vogl, De l'indécision Bienne : Diaphane, 2015. EAN 9782889280070. 160 p. Prix 19EUR Présentation de l'éditeur : À partir des réflexions proposées par Freud dans le Moïse de Michel-Ange, Joseph Vogl développe une théorie de l’indécision et présente dans le même temps un véritable système pour explorer cette notion dans toutes ses variantes et ses nuances : dans le glissement synonymique entre hésiter, tergiverser, osciller, rechigner, chanceler ou vaciller s’exprime un doute profond, une démarche inquiète, un recul. Pourtant, la perplexité implicite de cette hésitation n’implique pas tout simplement l’arrêt d’une action. Elle indique tout d’abord le seuil imperceptible entre action et non-action, un interstice régi par la pure contingence et la potentialité créatrice. En tant qu’acte de parole à la fois impuissant et résistant, l’indécision introduit une temporalité suspendue qui s’oppose au primat de l’acte posé par la culture occidentale. Pour Joseph Vogl, un événement est toujours inscrit dans un ensemble stratifié formé par l’ensemble de ses variantes non réalisées. Sa recherche esthétique et historique attribue ainsi à l’indécision une place posée comme systématique : elle instaure une « méthode de complication » par laquelle le pouvoir discursif des événements historiques et politiques peut être interrogé et contenu. Considérée comme une attitude face au monde et un geste de mise en question radicale, la temporalité suspendue de l’indécision constitue enfin le champ opératoire du discours lui-même. Dans ce petit essai brillant et érudit, Vogl retrace une « anti-histoire » de l’indécision qui apparaît surtout en littérature et prend corps à travers les siècles dans les personnages d’Oreste, de Wallenstein, de Joseph K., de Bartleby ou de l’homme sans qualités.

J.-C. Masson, Trois chemins du Siècle d'or en Espagne et au Mexique

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Référence bibliographique : Jean-Claude Masson : Trois chemins du Siècle d'or en Espagne et au Mexique , Paris, Editions Garamond, 2014, Editions Garamond, collection "Essais", 2015. EAN13 : 9782951459496. «Lointain descendant de l’Âge d’or commun à toutes les cosmologies, le mythe du Siècle d’or espagnol est d’une prodigalité inépuisable. J’ai suivi ses pistes depuis cinquante ans, dans les livres comme sur les chemins de l’Espagne et du Portugal, du Mexique et de l’Amérique centrale, ou encore de cette vaste région des États-Unis – de l’Arizona au Nevada, de la Californie au Texas – qui fut territoire espagnol jusqu’au XIX e siècle. L’Empire espagnol des Habsbourg fut la première monarchie à l’échelle planétaire: une nouveauté historique absolue. À partir de leur village suisse originel, entre Zurich et Bâle, les Habsbourg se sont taillé un domaine incommensurable sur quatre continents, dont l’Amérique depuis le Colorado jusqu’à la Terre de Feu – avec des siècles d’aventures en perspective... Les hasards de l’édition m’ont donné l’occasion de me pencher plus particulièrement sur l’œuvre et la vie de trois figures littéraires de cette période. La première, Thérèse d’Avila, naquit en 1515 (à l’époque du couronnement de Charles Quint); la troisième, Sor Juana Inés de la Cruz (Jeanne Agnès de la Croix), mourut vers 1695, peu avant le décès de Charles II, l’anarchie des derniers Habsbourg et la guerre de la Succession d’Espagne . Entre les deux, Baltasar Gracián vécut entre 1601 et 1658 (victoire de Turenne sur les Espagnols à la bataille des Dunes), juste au milieu du XVII e siècle.» (J.-C. Masson) Poète et essayiste, Jean-Claude Masson (Le Testament du printemps , Gallimard, 1991, Les Saisons brûlées , Garamond, 2000 , Livre d’heures du bois d’automne , Garamond, 2012 ) est aussi traducteur et préfacier de nombreux ouvrages de littérature espagnole, hispano-américaine et portugaise. Il est l’éditeur des Œuvres poétiques d’Octavio Paz dans la Bibliothèque de la Pléiade.

Les souverainetés indigènes. Royautés, principautés, républiques et empires autochtones dans les mondes atlantiques (Amérique et Afrique, XV e-XIX e s.)

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L’intérêt suscité par la question de la souveraineté indigène ne serait-il jamais autre chose que le goût de l’historien envers «la beauté du mort» pour emprunter cette expression à Michel de Certeau évoquant, en 1970, les travaux des hommes du XIX e siècle et ceux de ses contemporains sur la culture populaire et le folklore? Il écrivait, en effet, que «la culture populaire suppose une opération qui ne s’avoue pas. Il a fallu qu’elle fût censurée pour être étudiée. Elle est devenue alors un objet d’intérêt parce que son danger était éliminé». La souveraineté indigène perçue donc comme un danger en effet car elle est, in fine , un obstacle à la politique de conquête alors menéedurant ces cinq siècles par les puissances européennes atlantiques (Provinces-Unies et Suède comprises) depuis la grande scène inaugurale du 12 octobre 1492 quand Christophe Colomb impose la souveraineté espagnole, supplantant une quelconque souveraineté en ces îles. Dès lors, les puissances européennes cherchent à justifier la souveraineté sur une terre par sa découverte ou son appropriation, qui se fait progressivement au cours des siècles suivant les premiers contacts en Amérique. Une menace dont l’ élimination (ou «l’usurpation» selon le juriste Michel Morin en 1997) procède d’un double combat mené par les armes, par les plumes et par les presses tant semble irrésistible la volonté de faire de ces terres étrangères des territoires vierges frappés du sceau du dénuement. Des terra nullius présentées si désertes que même la belle lucidité d’un Montaigne sera prise en défaut, reprenant, dans l’essai «Des cannibales» ( Essais , I, 31), les topoï du temps sur la nudité américaine – largement diffusés au travers des éditions des Décades de Pierre Martyr d’Anghiera. Toutefois la souveraineté indigène ne se réduit pas à cette propice absence et les explorateurs européens n’auront de cesse, pour la plupart d’entre eux, de rencontrer des «rois», de poursuivre des chimères, quand ils ne buttent pas, un temps, sur de solides empires au Mexique et au Pérou dont ils peuvent moins nier la souveraineté qu’ils espèrent, précisément, la soumettre aux vrais rois, espagnols et chrétiens, ou de manière plus modeste, celle par exemple des Algonquins de l’Amérique française, alliés de Samuel de Champlain. De ces expériences naissent des images saisissantes alors d’une souveraineté indigène chahutée d’un bout à l’autre d’un large spectre allant de sa destruction sous des modalités diverses à sa préservation ou sa recomposition ambigüe en passant par son ignorance et la négligence de ses réalités. Dans le cas de l’Afrique c’est un autre rapport qui s’établit. Cet immense continent est présent dans l’imaginaire européen depuis l’Antiquité, pourtant les explorations portugaises du XV e siècle recomposent un nouvel objet et dessinent une logique différente où la place de la «souveraineté» telle qu’elle est entendue en Europe joue un rôle essentiel et peut susciter une configuration particulière associant droits traditionnels sur un espace et des populations et droit sur une activité comme en témoigne en 1486 la titulature de Jean II du Portugal. D’abord non reconnue, elle donne lieu aux premières rafles d’esclaves d’Afrique de l’Ouest (Gomes Eanes de Zurara, «Chronique de Guinée», 1453). Au fur et à mesure que les peuples rencontrés sont identifiés dans l’imaginaire de l’époque et que des distinctions s’établissent dans la lignée classique médiévale entre «Infidèles», «Maures» ou encore «Maures Noirs», l’émergence d’une souveraineté indigène devient possible et le roi du Saloum peut se faire appeler le «Père des Blancs». Cette reconnaissance sert de barrage à l’accès des Européens à l’intérieur africain. La confrontation des réalités portugaises en termes de souveraineté, en terres américaines et africaines, rend compte également de la nécessité de comprendre les modulations de la souveraineté indigène au sein d’un même espace colonial. La Conquête, justifiée par l’entreprise d’évangélisation, a, semble-t-il, effacé toute forme de souveraineté indigène dans l’espace américain revendiqué par les empires ibériques aux Amériques. Si, dans le domaine de la foi, les rois d’Espagne imposent la conversion à leurs nouveaux sujets, ils s’inscrivent, sur le plan politique, en continuité avec les anciennes polités amérindiennes en devenant les seigneurs naturels des «Indiens». Une forme de souveraineté relative, subalterne, est néanmoins reconnue aux Indiens, élément à part entière d’une monarchie polycentrée, notamment par la reconnaissance d’une administration autonome des communautés indiennes par des chefs héréditaires, caciques et principaux. De fait, la Conquête est loin d’avoir éteint toute forme de souveraineté indigène, y compris à l’intérieur des empires européens, si l’on donne à ce concept, au rebours de sa conceptualisation bodinienne, un sens relatif et imparfait. Ce n’est qu’au cours du XIX e siècle que les dernières polités amérindiennes indépendantes furent conquises par les armes: Comanches, Apaches et Sioux des plaines; Chiriguanos de l’Est bolivien; Mapuches et Indiens de Patagonie dans ce qui deviendrait, à la fin du siècle, le Sud du Chili et de l’Argentine. Les empires européens, et les Etats indépendants qui leur ont succédé, et qui les ont souvent continués, ont ainsi construit un spectre complexe de relations avec les formes de gouvernements indigènes qu’ils autorisaient, reconnaissaient ou combattaient. Sur les plans du droit, de l’imaginaire politique, des représentations culturelles et des savoirs scientifiques, la discussion a été continue sur la définition, les limites et la valeur de ces souverainetés indigènes, qu’elles fussent relatives ou absolues. Cette réflexion de longue durée sur la nature des polités indigènes, la grandeur ou la barbarie des empires précolombiens, la dégénérescence ou la bonté naturelle des Indiens, donna lieu à la construction d’épistémologies et de savoirs dès le XVI e siècle. Si le débat sur les justes et injustes titres de la conquête fut l’un des éléments fondamentaux de la formation du droit moderne des gens, une forme naissante d’anthropologie historique naît avec les ouvrages qui évoquent les empires défunts des Aztèques ou des Incas (Inca Garcilaso de la Vega, Sahagún, Motolinía, etc.). Il faut souligner, avec Jorge Cañizares-Esguerra, l’importance de la controverse de l’Amérique, au XVIII e siècle, pour l’épistémologie, ou l’une des épistémologies, des Lumières: le Nouveau Monde devait-il être connu à travers une histoire naturelle, ou l’histoire tout court? Dans le second cas, la redécouverte des Antiquités américaines, et de la grandeur des empires précolombiens, devenait le support d’une réflexion anthropologique et historique sur les relations entre l’Europe au reste du monde. Pour les Européens, du Vieux ou du Nouveau Monde, la «Découverte» et la Conquête ont longtemps servi à penser le rapport à l’altérité anthropologique et politique: les souverainetés indigènes peuvent être comprises, ainsi, comme le lieu d’un travail symbolique où naissent des savoirs nouveaux dans les domaines du droit, de l’histoire, de la science politique, de l’anthropologie concernant le processus d’occidentalisation.Les Indiens, et leurs souverainetés vaincues, représentent, dans cette histoire, le spectre d’une altérité défaite, inoubliable, qui hante la conscience occidentale. Le colloque se propose dès lors de dresser un état des lieux du sujet pour rassembler autour de la souveraineté indigène des chercheurs en sciences humaines et sociales et en droit notamment, afin de saisir les constructions parallèles et associées de la souveraineté des deux côtés de l’Atlantique entre la fin des universaux médiévaux et leur régime de gouvernance au cours des XV e et XVI e siècles et les lendemains des expériences politiques des «Révolutions atlantiques» inaugurant de nouveaux rapports à l’Autorité dans la première moitié du XIX e siècle. Ce regard doit être considéré, en effet, moins comme inerte ou s’attachant à la seule description immunisante d’une extériorité exotique que partie prenante, de manière fondamentale, d’une construction singulière de la Souveraineté moderne européenne elle-même dont la mise en place est profondément associée aux questionnements provoqués ou renouvelés par ces nouveaux horizons du monde, géographiques, religieux et politiques. Dans cette ambition trois grandes thématiques se dessinent: celle d’abord de l’étude des souverainetés indigènes, parfaites et imparfaitesselon les normes bodiniennes (1); celle ensuite de leur place dans la controverse du Nouveau monde et des antiquités américaines(2); celle enfin du miroir tendu par ces souverainetés autochtones aux pratiques souveraines européennes où le reflet révèle alors dans ces dernières moins des systèmes et des imaginaires drapés dans un glorieux absolu que des réalités elles-mêmes imparfaites d’abord et relatives ensuite à ces formes indigènes qu’elles pensaient rejeter dans leurs marges (3).Si l’on prend un peu de distance vis-à-vis de la conception bodinienne, ou philosophique de la souveraineté comme unité absolue, et que l’on pense cette notion à la fois comme relative et pas nécessairement déterminée par les marques qui la définissent usuellement dans les Etats, il devient possible de penser les différentes formes de droit au gouvernement que reconnurent, implicitement ou explicitement, les empires aux groupes amérindiens, ou comportant des Amérindiens tout au long d’une époque coloniale étirée jusqu’à la fin du XIX e siècle. La (re)construction ou la reconnaissance d’autorités indigènes au sein des empires ou les relations diplomatiques avec les polités indiennes décrivent ce spectre des souverainetés. Cette perspective implique une réflexion sur la nature de ces cités indiennes, prenant au sérieux la capacité de ces derniers à former des gouvernements bien ordonnés, même si non étatiques le plus souvent. Il s’agit aussi d’éviter le biais d’une ethnicisation ou d’une racialisation abusives, pour à la fois décrire la pluralité des types de gouvernements indigènes, le caractère souvent bigarré de leur composition, et les formes diverses de leur articulation aux empires. Les guerres ou les révoltes indiennes, et les négociations qui les accompagnent, diplomatiques ou non, constituent l’un des observatoires les plus intéressants pour comprendre ces souverainetés indiennes, du point de vue des deux partis en présence . Concernant le XIX e siècle, qui semble rejouer les scènes tragiques de la Conquête, deux processus mériteraient également une analyse fine. D’une part, l’association des Indiens au souverain populaire en Amérique latine, sous les espèces de la citoyenneté, avec les résultats mitigés que l’on connaît. D’autre part, l’absorption des dernières souverainetés parfaites indigènes dans les républiques américaines, aux Etats-Unis, en Argentine ou au Chili, sous les figures du removal jacksonien ou de la guerre sans quartier.Le deuxième thème concerne la reconstruction d’un passé indigène au cours du XVIII e siècle, visant à soutenir, notamment, la position pro-américaine dans le cadre de la controverse du Nouveau Monde (Gerbi, Cañizares-Esguerra), et l’éloge des souverainetés et des lois indiennes du passé. Le débat sur la capacité politique des indigènes – comme «hommes naturels», «bons sauvages» ou peuples stupides et paresseux, «dégénérés» depuis la Conquête– se trouve en arrière-plan; il intéresse directement l’intégration des autochtones à la citoyenneté.Le troisième thème rappelle que les souverainetés européennes et les formes d’Etat qui les mettent en pratique ne sont pas déconnectées des expériences américaines et africaines de ces mêmes Etats au travers de la colonisation ultramarine et de la gouvernance impériale. La souveraineté se construit dans un processus social, religieux, philosophique et politique complexe dans lequel la dimension impériale et/ou coloniale est partie prenante des débats. S’il ne faut pas réduire la souveraineté indigène à un essentialisme sans histoire, l’avertissement vaut tout autant pour celle(s) des Européens qui n’arrivent pas en Afrique et en Amérique avec une Souveraineté comme un bagage dans les soutes de leurs navires. D’une manière certaine les souverainetés européennes se sont réalisées contre les souverainetés indigènes. Tout contre précisément. C’est-à-dire avec, aussi. Le colloque aura lieu les 24-26 mars 2016. Les propositions de communication sont à envoyer à l’adresse colloquesouverainetes2016@gmail.com sous la forme d’un résumé de 2000 caractères. Elles prendront soin de préciser quelles sources primaires sont mobilisées pour l’étude de cas. Elles seront accompagnées d’une courte notice bio-bibliographique. Elles doivent être adressées avant le 1 er mai 2015. Les candidats seront informés de la décision du comité scientifique fin juin 2015. Ces propositions peuvent être rédigées en français, en anglais et en espagnol. Ces langues seront celles du colloque. Les frais de séjour à Nantes (dont quatre nuits d’hôtel) seront assurés par le comité d’organisation du colloque pour un auteur par contribution. Comité d’organisation Yann Lignereux, Université de Nantes, Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique. Luis Mora Rodríguez, Universidad del Costa Rica, Institut d’Etudes Avancées de Nantes. Grégory Wallerick, Université de Nantes, Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique. Clément Thibaud, Université de Nantes, Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique. Comité scientifique Antonio de Almeida Mendes, Université de Nantes, CRHIA. Nadine Béligand, Université Lyon II-LARHRA. Capucine Boidin, Université Paris III-Sorbonne Nouvelle, IHEAL. Ângela Domingues, Universidade Nova de Lisboa, CHAM-Açores. Marcela Echeverri, Yale University. Eduardo França Paiva, Universidade Federal de Minas Gerais, CEPAMM. Thomas Grillot, Centre Nationale de la Recherche Scientifique-EHESS (CENA). Gilles Havard, Centre Nationale de la Recherche Scientifique-EHESS (CENA). Michel Morin, Université de Montréal. Isabelle Surun, Université Lille III Charles-de-Gaulle, IRHIS - Institut d’Etudes Avancées de Nantes. Bertrand Van Ruymbeke, Université Paris VIII.

Les voix du lecteur dans la presse française au XIXe s. (Paris 13)

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9-10 avril 2015, Université Paris 13, Institut Galilée, salle Darwin Organisatrices : Valérie Stiénon et Elina Absalyamova PROGRAMME JEUDI, le 9 avril 2015 09h30-10h : Accueil des participants (petit-déjeuner et café d’ouverture) 10h00-10h30 : Elina Absalyamova et Valérie Stiénon (Université Paris 13/Pléiade) Ouverture du colloque et introduction SESSION 1 En conversation avec les vedettes 10h30-11h : Sarah Mombert (ENS Lyon/LIRE) LE PREMIER VENU ? ÉLÉMENTS D’ANALYSE DU LECTORAT DES JOURNAUX D’ALEXANDRE DUMAS 11h-11h30 : Anaïs Goudmand (EHESS/Université de Lausanne) LA VOIX DES OUVRIERS : LES MYSTÈRES DE PARIS , ESPACE DE DIALOGUE ENTRE EUGÈNE SUE ET SES LECTEURS ? 11h30-12h : Aïcha Salmon (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne/CRHXIX) LES MYSTÈRES DU DIVORCE DÉVOILÉS PAR NOS LECTEURS. FORMES ET LIMITES DE L’AGENTIVITÉ DES LECTEURS DANS UN ROMAN-FEUILLETON DU MATIN (1908) 12h-12h30 : Discussions de la session / Déjeuner SESSION 2 Les lecteurs si divers/diserts 14h30-15h : Laetitia Gonon (Université Grenoble Alpes) LES VOIX DU LECTEUR DE FAITS DIVERS DANS LE JOURNAL : APPROCHE ÉNONCIATIVE 15h00-15h30 : Amélie Chabrier (Université de Nîmes/RIRRA 21) « CE QUE LE FACTEUR M’A APPORTÉ ! » TIMOTHÉE TRIMM ET SES LECTEURS 15h30-16h : Saliha Aklouf (Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle) LES LECTEURS DE JEAN DIABLE 16h-16h20 : Discussions de la session 16h20-16h40 : Pause-café SESSION 3 : Paraître et se parer 17h10-17h40 : Corina Sandu (Université Wilfrid Laurier) « MAIS VENONS À NOTRE SUJET FAVORI ET PARLONS CHIFFONS » : LES VOIX DU LECTEUR DANS LE DISCOURS DE LA PRESSE SUR LE VÊTEMENT 17h40-18h10 : Ramla Bedoui (Université Paris 4 Sorbonne) MALLARMÉ EN JOURNALISTE ? DE LA THÉORIE DANS LA CORRESPONDANCE ET DANS DIVAGATIONS À LA PRATIQUE DANS LA DERNIÈRE MODE 18h10-18h30 : Discussions de la session / Repas du soir VENDREDI, le 10 avril 2015 09h30-10h : Petit-déjeuner et café de reprise SESSION 4 : Économies de la parole 10h-10h30 : Guillaume Pinson (Université Laval) LECTEURS SILENCIEUX ET LECTEURS BAVARDS DANS LA PRESSE ILLUSTRÉE : L’OEUVRE DES MIROIRS DÉFORMÉS ET DES ENREGISTREMENTS INFIDÈLES 10h30-11h : Valérie Stiénon (Université Paris 13/Pléiade) LECTEURS TRUQUÉS : SUR LA FABRIQUE MÉDIATIQUE DU LECTORAT AU XIXE SIÈCLE 11h-11h30 : Alexia Vidalenche (Université Sorbonne Nouvelle–Paris 3/ANR LittéPub) LA RÉCLAME RÉVÉLATRICE DE L’INFLUENCE DES LECTEURS SUR LES STRATÉGIES ÉDITORIALES ET ÉCONOMIQUES DES PETITES REVUES FIN-DE-SIÈCLE 11h30-12h : Discussions de la session / Déjeuner SESSION 5 : Échos fin-de-siècle 14h-14h30 : Caroline Crépiat (Université Blaise Pascal – Clermont-Ferrand/CELIS) LA VOIX DU LECTEUR DANS LE CHAT NOIR : UNE VOIX « RÉFLEXE » 14h30-15h : Elina Absalyamova (Université Paris 13/Pléiade) « NOTRE TÉLÉPHONE », UNE RUBRIQUE DE LA RIVE GAUCHE ET DE LUTÈCE EN TANT QUE CHAMBRE D’ÉCHO 15h-15h20 : Discussions de la session 15h20-15h40 : Pause-café SESSION 6 : Lector, actor 15h40-16h10 : Alexia Kalantzis (Universités de Cergy-Pontoise et Versailles-Saint-Quentin/CHCSC) LA CONSTRUCTION DE LA FIGURE DU LECTEUR DANS LES PÉRIODIQUES ARTISTIQUES ET LITTÉRAIRES FIN-DE-SIÈCLE 16h10-16h40 : Fatima Seddaoui (Université de Toulouse-Jean Jaurès/LLA-CREATIS) CHOSES VUES : SOUVENIRS, JOURNAUX, CAHIERS : 1830-1885, VICTOR HUGO. LA VOIX DU LECTEUR 16h40-17h : Discussions de la session 17h-17h30 : Elina Absalyamova et Valérie Stiénon (Université Paris 13/Pléiade) Conclusions du colloque ARGUMENTAIRE Le XIXe siècle est assurément l’âge de la lecture. Traversé par un double mouvement d’alphabétisation et de croissance démographique, il voit le lectorat s’étendre à de nouvelles catégories de personnes : ouvriers, femmes, enfants. Dans les foyers, les cafés, les cercles et les cabinets de lecture, c’est l’imprimé à diffusion périodique qui attire à lui l’essentiel de ce nouveau public. Le journal offre une alternative majeure au livre, moins coûteuse et plus accessible. Plus immédiate, aussi, puisqu’il construit avec ses destinataires un système d’adresses et de réponses autour de l’actualité socioculturelle. Du courrier des lecteurs au droit de réponse, en passant par la causerie, le badinage, la note et la lettre ouverte, variés sont les moyens dont il dispose pour donner, réellement ou fictivement, la parole à ses lecteurs. Plus qu’une figure de récepteur à émouvoir, éduquer ou moraliser, le lecteur devient véritablement une « voix » qui investit les nouveaux espaces d’expression de la civilisation du journal alors en constitution en France. Commenter les faits divers, orienter l’intrigue du roman-feuilleton et réagir à la parution d’une oeuvre deviennent autant d’initiatives accessibles au plus grand nombre. En associant l’étude des imaginaires médiatiques à la poétique du support et à l’histoire culturelle, ces deux journées ont pour objectif d’éclairer les rôles et les statuts du lectorat tels qu’ils sont décelables dans la textualité du journal. Que nous apprend celle-ci sur la participation des lecteurs au dialogue créatif avec les producteurs, à la configuration des genres, à la promotion des oeuvres, aux définitions de l’écrivain en régime médiatique ? CONTACT Elina Absalyamova : elina.absalyamova@iutsd.univ-paris13.fr Valérie Stiénon : valerie.stienon@univ-paris13.fr

Lieux de vie en science-fiction

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Colloque Stella incognita Lieux de vie en science-fiction Université de La Rochelle du 9 au 11 avril 2015 Programme: Amphi Duvignaud, Facultés des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines, Université de La Rochelle. JEUDI 9 AVRIL matin 10h: ouverture du Colloque par Laurent Augier , Doyen de la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines. Présentation du CRHIA et de Stella Incognita .10h30-11h: Hélène Jeannin : « La ville de science-fiction est-elle une ville intelligente ?» 11h-11h30: Samuel Minne : « De l'adaptation au milieu à l'adaptation du milieu » 11h30-11h50: discussions après-midi 14h-15h10: lecture par Claude Ecken 15h10-15h30: discussions, pause. 15h30-16h: Mattia Petricola : « L’espace come crise de l’Être : lieux de vie et lieux de la conscience dans Ubik » 16h-16h30: Thomas Plançon : « L’Antarctique, lieu(x) de (sur)vie » 16h30-16h50: discussions 16h50-17h10: pause 17h10-17h40: Natalia Chumarova : « Observer la foule et/ou devenir la foule : étude de la société dans la science-fiction soviétique du Dégel » 17h40-18h: discussions VENDREDI 10 AVRIL matin 9h30- 10h: J-Sébastien Steyer et Roland Lehoucq : « Les Planètes et les écosystèmes de la science-fiction : vers une approche physique et naturaliste des lieux de vie extraterrestres » 10h-10h30 : Isabelle Périer : « Les lieux de vie en science-fiction: quelles spécificités? » 10h30-10h50: discussions 10h50-11h10: pause 11h10-11h40: Hervé Lagoguey : « Vivre, aimer et mourir dans la fourmilière des Monades urbaines de Robert Silverberg (1971), espace refuge, espace vital ou espace prison? » 11h40-11h50: discussions après-midi 14h-14h30: Julie Ambal/Florent Favard: « Une ville dans les étoiles : un lieu de vie en mouvement(s) dans Battlestar Galactica » 14h30-15h00: Henri Larski : « Star Trek : le vaisseau Entreprise , lieu clos ouvert sur l’infini » 15h00-15h20: discussions 15h20-15h40: pause 15h40-17h10: Table Ronde avec Julien Heylbroeck et Willy Favre , modérateur Alban Quadrat. 17h10-17h40: discussions 19h19-20h19: En partenariat avec la MDE dans le cadre de la “Nuit de la Lumière”, Lecture par Claude Ecken à la Bibliothèque Universitaire. SAMEDI 11 AVRIL matin 9h00- 9h30: Aurélien Mérard : « L’espace de la chambre d’hôtel chez Enki Bilal : révélateur d’un être au monde en suspens, d’une humanité de transition » 9h30-10h00: Christophe Becker : « De l’urbain au divin, du lieu de vie comme espace paradoxal dans l’œuvre de William Gibson » 10h00-10h20: discussions 10h20-10h40: pause 10h40-11h10: Ayed Kawthar : « Les représentations de Carthage dans Et si Hannibal revenait? » 11h10-11h40: Medhi Kochbati : « Lieux de vie/lieux de l’entropie : le cas de la cité post-apocalyptique dans In the Country of Last Things de Paul Auster » 11h40-12h10: Discussions après-midi 14h - 15h: Débat Clôture officielle du colloque Le programme du Colloque Stella Incognita qui porte sur "Lieux de vie en science-fiction" est en ligne sur le site du colloque: https://apps.univ-lr.fr/cgi-bin/WebObjects/Colloque.woa/1/wa/colloque?code=1401. Le colloque est ouvert au public et nous aurons la joie d'accueillir Claude Ecken, Willy Favre et Julien Heylbroeck.

Luc Bérimont, la poésie en partage

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Programme du colloque organisé par le CERIEC (EA 922) àl'Université d’Angerspour le Centenaire de Luc Bérimont. Lieu du colloque :MSH, Amphi. Germaine Tillion Vendredi 27 mars - 10h00 Ouverturedu colloque, par Didier Boisson, Doyen de la Faculté de Lettres, Langues et Sciences humaines, et ÉlisabethPinto-Mathieu, Directrice du CERIEC. Figures du poète Séance présidée par Élisabeth Pinto-Mathieu - 10h30 Marie-Hélène Fraïssé-Bérimont : Luc Bérimont ici et maintenant: son legs poétique et humaniste. - 11h10 Jean-Yves Debreuille : Fonction sociale du poète. - 11h50 Aude Préta-de Beaufort : «Tu fus de ce temps-là / Tu l’habitais vraiment»: comment continuer la légende? Reprise du récit (1983) de Luc Bérimont. Radio, chanson et vie littéraire Séance présidée par Jean-Yves Debreuille - 14h Martin Kaltenecker : «Virgile dans des paysages d’acier». Àpropos d’une émission de Luc Bérimont et Pierre Hiégel sur Radio-Paris en 1941-1942. - 14h40 Olivier Delettre : Bérimont en guerre. - 15h40 Céline Pardo : La poésie au cœur de la bataille culturelle. Les « Jam-sessions chansons-poésies», à la conquête de la jeunesse. - 16h20 Stéphane Hirschi : Bérimont en chansons. - 17h Jean-Pierre Siméon (Entretien avec Céline Pardo) 18h00 Apéritif 20h30 Récital Jacques Bertin en concert (à laMédiathèque Jacques Toussaint) *** Samedi 28 mars Récit et poésie Séance présidée par Michèle Aquien - 9h30 Carole Auroy : La violence cosmique dans Le Bois Castiau .- 10h10 Pauline Bruley : Vers et prose dans La Huche à pain .- 11h20 Hervé Menou : La poésie de Luc Bérimont, le végétal et la source de l’image. - 12h00 France Chabod : Les archives de Luc Bérimont à la bibliothèque universitaire d’Angers. - 13h30 Vernissage de l’exposition à la Bibliothèque universitaire. Transmettre la poésie - 14h30 Luc Vidal : Un portrait de Luc Bérimont. - 15h10 Bruno Doucey : Le Sang des hommes : un livre pour notre temps. - 16h-17h30 Table ronde (Jean-Yves Debreuille, Bruno Doucey, Marie-Hélène Fraïssé-Bérimont)

G. Debord, Lettres à Marcel Mariën

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Guy Debord, Lettres à Marcel Mariën Edition, introduction et notes de François Coadou Toulon : La Nerthe, 2015 EAN13 :9782916862699 EUR 14,00 Les cinquante-neuf lettres envoyées par Guy Debord à Marcel Mariën, entre octobre 1954 et juillet 1957, marquent tout à la fois l’intensité et l’importance des rapports qui existèrent entre l’Internationale lettriste et le groupe surréaliste bruxellois. L’aspect plus connu en est sans doute la participation de Debord à la revue de Mariën, Les Lèvres nues , où il publia ses premiers textes d’importance: «Introduction à une critique de la géographie urbaine», «Mode d’emploi du détournement», «Théorie de la dérive». Mais ces lettres rappellent qu’ils ne s’y limitèrent pas: de canular en tract ou en ordre de boycott, elles déroulent le détail d’une collaboration multiforme. Elles constituent à ce titre un document de premier ordre sur la pensée et l’activité de Debord au cours des années qui précédèrent la fondation de l’Internationale situationniste. Rassemblant pour la première fois en volume séparé les lettres déjà connues, cette édition en propose cinq inédites, retrouvées dans les archives de Mariën. Une introduction et un appareil de notes en éclairent le sens et les enjeux.

M. Naito, L'Univers d'intimité d'Hervé Guibert

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//www.fabula.org/actualites/documents/67677.gifRéférence bibliographique : M. Naito, L'Univers d'intimité d'Hervé Guibert , L'Harmattan, collection "Critique littéraire", 2015. EAN13 : 9782343056852. Mana Naito, L'Univers d'intimité d'Hervé Guibert Paris : L'Harmattan, coll. "Critique littéraire", 2015. EAN 9782343056852. 281 p. Prix 30EUR Présentation de l'éditeur : Cet essai propose une lecture attentive de l'ensemble de l'œuvre d'Hervé Guibert (romans, critiques, photographies, films), au travers des thèmes majeurs directement liés à son projet d'écriture que sont la mort, la maladie et les personnages. Il met au jour les voies cachées de l'écriture guibertienne dont la force émane du dévoilement de soi, mêlant le mensonge aux témoignages autobiographiques, et conduisant vers un espace où peut avoir lieu une rencontre atemporelle et privilégiée entre l'auteur et le lecteur.

Lettres marranes : instinct de survie, esprit de la pluralité

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//www.fabula.org/actualites/documents/67538.jpgDans son ouvrage fondateur, Cecil Roth considérait les Marranes comme de possibles pionniers de la littérature en langue vernaculaire, gardiens de traditions et intitiateurs de traductions. Devant vivre dans et par le secret transmis, les "crypto-judaisants" ont fait l'objet de riches études de terrain et de paroles vives par Nathan Wachtel (qui fait paraître au Seuil une Anthropologie historique. Des Indiens aux Marranes ), d'un beau film de Stan Neumann, et d'une théorisation préoccupée chez Derrida dans Le Dernier des Juifs (préfacé par J.-L. Nancy, Galilée). Culture d'exil et histoires métissées, les mémoires marranes font écho à notre temps, nous obligeant à "interroger la philosophie contemporaine qui oscille entre l'anamnèse et l'amnésie du théâtre judéo-chrétien de la pensée politique", ainsi que l'écrit Marc Goldschmit dans L'hypothèse du Marrane. Le théâtre judéo-chrétien de la pensée politique (éd. du Félin). Dans la douzième livraison de Fabula-LhT , "La langue française n'est pas la langue française", un article de Régine Robin, " Écrire français avec un accent" , suggère que cette expérience extrême d'une vie culturelle désirant survivre et se renouvelant en temps de crise et d'oppression pourrait représenter le paradigme de toute pensée de l’écriture aujourd’hui. Fragmentation, déchirements et pluralité fondamentale constituent un individu résolument moderne, ainsi que l'analyse Natalia Muchnik dans De paroles et de gestes. Constructions marranes en terre d'Inquisition (éd. EHESS) : il n'est pas d'identité figée, au temps de l'Inquisition et de son "intolérance suicidaire" (Roth), ni aujourd'hui en démocratie.

Micro-/macro-: What issues at stake in English Linguistics?

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Colloque international Micro-/macro-: quels enjeux en linguistique anglaise? Dates : 8-10 octobre 2015 Lieu : Université de Lorraine, site de Metz Organisation : Laboratoire IDEA (Interdisciplinarité dans les Etudes Anglophones) Appel à communication :«Le texte se présente comme une extrapolation de la phrase.» (M.Wilmet, Grammaire critique du français, Paris, Hachette-Duculot, 1997, p.582) «La construction interne d'une clause est essentiellement faite de rapports de rection (sélections, accords) (…) Au-delà la combinatoire est d'une tout autre nature [reposant] sur des rapports de présupposition ou de production d'information.» (A. Berrendonner, «La phrase et les articulations du discours», Le Français dans le monde, Recherches et applications, février-mars 1993, p.22) «Aclauseisalexicogrammatical object, a structure of wording; whereas a text is a semantic object, a structure of meaning. » (M. Halliday, [1982] "Text semantics and clause grammar: how is a text like a clause", in J.J. Webster (ed.), O n Grammar (Vol. 1 in The Collected Works of M.A.K Halliday , 2002, p.242) Ces citations permettent de mettre en relation différents niveaux du discours, à savoir mot ( wording ), proposition ( clause ), phrase et texte ( text ), et nous invitent à problématiser les relations entre diverses unités langagières (mot, syntagme, unité prosodique, phrase, paragraphe, texte, discours…). L'objectif sera notamment de susciter un dialogue entre des spécialistes de l'analyse micro-linguistique avec des spécialistes d'une analyse plus contextualisée et plus large, une macro-linguistique. L'enjeu sera de réfléchir à nos pratiques d'analyse et d'aller vers une meilleure compréhension de l'interaction des différents niveaux linguistiques. Il s'agira notamment de s'interroger sur l'interdépendance/indépendance des différents niveaux linguistiques (segmental/supra-segmental, discours/langue, unité syntaxique/unité informative ou discursive etc.) dans l'analyse de phénomènes langagiers en particulier, relevant, a priori du niveau micro (par ex. en syntaxe au niveau de marqueurs isolés) ou du niveau macro (par ex. au niveau de l'agencement des unités discursives et des structures informationnelles, argumentatives/rhétoriques ou encore narratologiques) voire d'un niveau intermédiaire (par ex. anaphorisation, détermination supra-segmentale du sens). Se posent le problème de l'unité-cadre (échelle de l'analyse et pertinence de l'unité isolée), et des questions d'ordre terminologique (qu'entend-on par unité grammaticale, sémantique, discursive, prosodique) et épistémologique. A quel niveau notre analyse – quel qu'en soit le champ d'application - se situe-t-elle et à quelle(s) fin(s)? Faut-il penser à l'instar de Rastier que le global détermine le local? L'analyse grammaticale peut-elle se limiter à l'unité phrase? Le colloque doit permettre la mise en perspective aussi bien d'analyses empiriques que de travaux portant surles approches théoriques. Nous incitons à présenter des travaux portant aussi bien sur des supports écrits que sur des supports oraux, sans écarter une possible dialectique entre les deux formes de discours. Les communications attendues porteront surdes problématiques ayant trait aux différents champs du domaine de la linguistique de l'anglais en priorité ou du français (syntaxe, sémantique, morphologie, phonologie, pragmatique, sociolinguistique, traductologie etc.). Modalités de participation Les propositionsde communication peuvent être soumises en français ou en anglais sous la forme d'un résumé de 1 page maximum (Times New Roman, police 12). Chaque proposition comprendra un titre ainsi qu'une bibliographie sélective. Elle doit être envoyée sous forme anonyme en pièce jointe (format Word et PDF), accompagnée d'un document comportant le nom, l'appartenance institutionnelle, le titre de la proposition et les coordonnées de l'auteur. Conférenciers invités: Jean-Charles Khalifa (Université de Poitiers) Gunther Kaltenböck (Université de Vienne) Date limite d'envoi des propositions: 15 avril 2015 Avis d'acceptation / de refus: 15 juin 2015 Ces propositions sont à adresser àl'adresse suivante: colloque-micro-macro-contact@univ-lorraine.fr Page Internet du colloque: http://idea-udl.org/research/pole-3-materialites-textes-discours/oralite/micro-macro/ Les langues de communication sont le français et l'anglais. A l'issue du colloque une sélection des articles pourra donner lieu à une publication.

La scène punk en France (1976-2016), II : historicité et généalogie

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La scène punk en France (1976-2016) : historicité et généalogie Cette deuxième journée d’étude s’inscrit dans le cadre du projet de recherche PIND (Punk is not dead. Une histoire de la scène punk en France, 1976-2016), soutenu par l’UMR THALIM (CNRS/ ENS/Paris 3). Elle se propose d’interroger les caractéristiques et les spécificités des généra- tions successives de la scène punk en France, entendues comme différents segments qui renouvellent le mouvement en tant que paradigme musical, esthétique et artistique, tout en se référant à la rupture originelle et fondatrice de 1976. Elle doit permettre de rendre intelligibles ces générations dans leurs modes de cohérences musicales et esthétiques en questionnant les normes d’édification de la scène punk en France et en sondant son inscription dans des formes d’idéal-type. 9h30-12h30 INTRODUCTION LUC ROBÈNE (U. de Bordeaux, THALIM) 
et SOLVEIG SERRE (CNRS, THALIM)
 « Tu n’écriras point de chansons dépassant deux minutes. Tu ne commettras jamais de solo... » : archéologie du son et des textes punk en France CHRISTOPHE PÉCOUT (U. Lille 2, UREPSSS) « Le punk c’est anglais, londonien. On est du Havre c’est pas pareil » PIERIG HUMEAU (CNRS, CURAPP) Héritages, transmissions, détournements
et clivages générationnels : portrait sociologique d’une des « générations » punk 14h30-18h30 PHILIPPE LIOTARD (U. Lyon 1, CRIS) No future mais un corps : généalogie du corps punk MARINE SCHÜTZ (Université Aix-Marseille, Telemme) Reprise, détournement et DIY : le langage des pochettes de disques punk en France dans les années 1980, vers une histoire visuelle ? SAMUEL ÉTIENNE (EPHE) Les médias alternatifs français et leur vision du punk (1976-2006) TABLE RONDE Avec la participation de FRANÇOIS OOGHE (MARSU)

Emotional and Affective Narratives in pre-Modern Europe/ Late-Medieval and Renaissance France

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CfP Emotional and Affective Narratives in pre-Modern Europe/ Late-Medieval and Renaissance France In contemporary thought, the field of emotion studies represents a very potent framework that allows anthropologists, historians, neuroscientists and philosophers to think of the possible ways in which subjects engage with their own sensory experience and with larger practices that enable them to articulate such experiences in in meaningful ways. Nevertheless, "How do I feel?" is a question that was equally quintessential in the pre-modern Western system of thought even if the contemporary significations of the word "emotion " did not become concrete until the 17th century. In their attempt to capture pre-modern emotional modes and systems of feelings, contemporary medievalists, especially under the influence of poststructuralism, considered emotions primarily as discursive entities that shape collective and individual subjectivities. Barbara Rosenwein's influential notion of "emotional communities,” which inaugurates this trajectory in medieval studies, turns away from the Cartesian split between mind and body and, instead, presents emotions as discursive regimes consisting of strategies, tactics and the conscious ways in which subjects engage with these. However, while emotions are indeed discursive cultural constructs producing collective subjectivities they also possess a sensorial aspect that simultaneously escapes being captured by the social while being constitutive of it. This was the special contribution of the affective “turn” in contemporary theory: the epistemological need to distinguish between emotions as discursive constructs, and affects as flashes of sensory experience and feelings. This volume aims at complicating Rosenwein's existing notion of emotion as discursive practice and, at the same time, investigating how medieval subjects talked about their somatic, sensorial and affective practices. If emotions belong to the complexities of social dynamics, we ask how are they incorporated in textual artifacts and cultural productions stemming from often conflicting social events, groups and discourses? How do they act as facilitators between the author and its audience, between the period and its meaning, between the genre and its writing? The emotional and affective dimension of a text cannot be rationalized as either its objective or its point of origin. It is more a textual and factual paradigm around which the author develops her intellectual environment, creating the cultural and political dimension for the text. However, it is within this territory of the text, as a socio-cultural entity orchestrated by the auctorial persona, that a whole archive of emotions and affects is disseminated. We are interested in essays that investigate the constituency of such “archives of feelings” (Cvetkovich) through the study of the affectivity and emotionality of both literary and non-literary texts, such as political and theological treatises, mystical texts, medical works, scientific tracts and pamphlets, hagiographies and encyclopedic compendiums. While we welcome submissions of articles dealing with such topics in different geographic areas, we are particularly interested in late-medieval and Renaissance French texts. Articles may examine, but are not limited to questions related to: - Discourses and practices of emotions and affect - Somatization of the emotional act - Affect and emotions in poetry - Emotions, affect and gender - Queer emotions and affects - Emotions, affect and race - Psychogeographies of emotions and affect - Rhetorics of affect or emotions - Emotional rewritings of historical events Please send 300-word abstracts in English, as well as a short biography with university affiliation and email address, to Andreea Marculescu (marculescu.andreea@gmail.com or amarcule@uci.edu) and Charles-Louis Morand Métivier (cmorandm@uvm.edu) before June 1st. Selected abstracts will be notified on July 1st, and the complete papers will be due on November 1st.

Troupes, collectifs, compagnies

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Colloque Troupes, collectifs, compagnies. Enjeux socio-esthétiques des modes d'organisation et de création dans le spectacle vivant (théâtre, cirque, danse, arts de la rue) PROGRAMME 1er avril 2015 (Théâtre National Populaire – salle Jean Bouise) MODÈLES HISTORIQUES 8h30 : Accueil des participants et du public 9h : Ouverture de la journée. Mots de bienvenue par Yanni Gunnell, vice-président à la recherche de l'Université Lyon 2 et Gretchen Schiller, responsable scientifique de la Maison de la Création de l’Université Grenoble 3 9h15 : Introduction au colloque par Bérénice Hamidi-Kim (MCF études théâtrales, Univ. Lyon 2) et Séverine Ruset (MCF études théâtrales, Univ. Grenoble 3) Session 1. Les troupes, entre groupements provisoires et ensembles institués Présidents de séance: Jean-Claude Yon ( PR histoire, Univ. Saint-Quentin-en-Yvelines) et Séverine Ruset 9h30 : Céline Candiard (MCF études théâtrales, Univ. Lyon 2), « Thiasos , synodos , grex : collectifs d’acteurs dans l’Antiquité » 9h55 : Marie Bouhaïk-Gironès (CR histoire, CNRS) et Estelle Doudet (PR littérature médiévale, Univ. Grenoble 3), « Troupes, répertoires, recueils dans les arts du spectacle des XVe-XVI e siècles » 10h20 : Olivier Spina (MCF histoire, Univ. Lyon 2), « To the mercenary gayne. Comment se former au métier des spectacles dans le Londres Tudor ? » 10h45: Discussion 11h05: Pause 11h20 : Alice Folco (MCF études théâtrales, Univ. Grenoble 3), « Les Troupes théâtrales à Grenoble à la fin du XIX e siècle, difficultés esthétiques et contraintes de production » 11h45 : Aude Astier (docteur en études théâtrales, ATER Univ. d’Artois), « La Troupe comme mode de production légitimant au sein de l'institution : exemples français et italien» 12h10: Discussion 12h30 : Pause déjeuner Session 2. Déclinaisons du collectif au XX e siècle Présidentes de séance: Marie Bouhaïk-Gironès (CR histoire, CNRS) et Bérénice Hamidi-Kim 14h : Géraldine Prévot (doctorante en études théâtrales, Univ. Paris Ouest Nanterre), « Provincetown players , N ew playwrights and Group Theatre : trois regards sur la création collective américaine au début du XX e siècle» 14h25 : Marco Consolini (PR études théâtrales, Univ. Paris 3), « Le Collectif à l'italienne. Du capocomicato au teatro di gruppo » 14h50: Stéphane Hervé (chercheur en études théâtrales, Univ. de Montpellier), « Les collectifs et le corps social. Le "Nouveau théâtre" italien (1965-1980) » 15h15: Discussion 15h35: Pause 15h50 : Armelle Talbot (MCF études théâtrales, Univ. Paris 7), « En attendant le paradis. Expériences et représentations de la communauté pendant les années collectives de Fassbinder (1967-1971)» 16h25: Joël Cramesnil (chargé d’activités didactiques à la BnF), «La Cartoucherie : une remise à jour du théâtre service public» 16h50: Discussion ***** 17h30-19h : Table ronde « Modèles actuels des troupes, de la permanence et de la coopération artistique au sein des institutions théâtrales », animée par Bérénice Hamidi-Kim et Séverine Ruset. Avec Richard Brunel (directeur de La Comédie de Valence), Maurice Durozier (comédien du Théâtre du Soleil), Marie-José Malis (directrice du Théâtre de la Commune), Ariane Mnouchkine (directrice du Théâtre du Soleil – en visioconférence) et Christian Schiaretti (directeur du Théâtre National Populaire) 2 avril 2015 (Théâtre National Populaire / La Comédie de Valence) PERSPECTIVES CONTEMPORAINES FRANÇAISES 9h: Daniel Urrutiaguer (PR études théâtrales, Univ. Lyon 2), « L'Externalisation des tâches administratives des compagnies. Quelles logiques en jeu ? » 9h25: Discussion Session 3. Cirque et arts de la rue : tendances organisationnelles Présidents de séance : Daniel Urrutiaguer (PR études théâtrales, Univ. Lyon 2) et Bérénice Hamidi-Kim 9h40 : Rencontre avec Pierre Berthelot, codirecteur de Generik Vapeur et cofondateur de La Cité des Arts de la rue, et Julie Kalt, administratrice du collectif KompleXKapharnaüM , animée par Magali Bazi, doctorante en sociologie des arts de la rue, Bérénice Hamidi-Kim et Séverine Ruset 10h40: Pause 11h: Marine Cordier (MCF STAPS, Univ. Paris Ouest Nanterre), «Formes de création et modes d’organisation dans les compagnies de cirque contemporain» 11h25: Discussion 11h40 : Rencontre avec Yannick Javaudin et Matthias Penaud du collectif Cheptel Aleïkoum , animée par Bérénice Hamidi-Kim et Séverine Ruset 12h30: Fin de la matinée 13h15 : Départ pour Valence 15h: Accueil du public et des participants à La Comédie de Valence Session 4. Esthétiques et politiques de la création collective Présidentes de séance : Léonor Delaunay (Société d’Histoire du T héâtre) et Séverine Ruset 15h30: Sophie Coudray (doctorante en études théâtrales, Univ. Lyon 2), « Les Compagnies de théâtre de l'opprimé en France. Entre ambiguïtés structurelles et stratégies financières, les contradictions inhérentes à la professionnalisation d'un théâtre militant » 15h55 : Louise Roux (doctorante en études théâtrales, Univ. Paris 8), « F71 et les amateurs. L'utopie émancipatrice et ses contradictions » 16h20 : Discussion 16h35: Pause 16h50 : Table ronde « Reconfigurer l'activité créatrice? Modes d'organisation, modes de création, pluriactivité » , animée par Bérénice Hamidi-Kim et Séverine Ruset. Avec Franck Apertet et Annie Vigier ( Les gens d’Uterpan ), Vincent Bady ( Les Trois-Huit ), Lise Maussion et Damien Mongin ( Pôle Nord ), Olivier Rey ( Le Lavoir Public ) et Philippe Henry (auteur d’ouvrages sur l’économie des biens singuliers dans le domaine artistique) 18h20 : Fin de la session Spectacle. 20h : Le Chagrin , création partagée ( Les Hommes Approximatifs / Caroline Guiela Nguyen). Lieu: La Comédie de Valence, site de la Fabrique (Réservations : 04 75 78 41 70) 21h30: Rencontre avec Caroline Guiela Nguyen (Compagnie Les Hommes Approximatifs )3 avril 2015. La Comédie de Valence PERSPECTIVES CONTEMPORAINES INTERNATIONALES 8h45. Accueil des participants et du public Session 5. Les compagnies indépendantes dans des paysages théâtraux en mutation Présidentes de séance: Bérénice Hamidi-Kim et Séverine Ruset 9h : Florencia Dansilio (doctorante en sociologie, Univ. Paris 3), «Du mouvement à la multiplicité . Changements dans les formes d’organisation du théâtre indépendant argentin contemporain» 9h25: Vera Borges (MCF sociologie, Univ. de Lisbonne), « Which theatre for Portugal?Structural change and diversity in theatrical groups » – surtitré en français 9h50 : Discussion 10h05 : Pause 10h20 : David Brownlee (« Executive Director », UK Theatre, Society of London Theatre), « Defying and adapting to a new economic age » – surtitré en français 10h50 : Liz Tomlin (senior lecturer in performance studies, Birmingham University), « British theatre companies 1995-2014. From alternative to mainstream » – surtitré en français 11h20 : Hanna Helavuori (directrice de Theatre Info Finlande), « The Emancipatory Potential of New Performing Arts collectives in Finland today » – surtitré en français 11h50 : Joris Janssen (directeur de l’Institut du Théâtre Flamand), « The flemish performing arts » 12h20 : Discussion 12h40 : Déjeuner Session 6. S’adapter/résister: études de cas Présidentes de séance : Laure de Verdalle (CR sociologie, CNRS) et Bérénice Hamidi-Kim 14h: Rencontre avec Mischa Twitchin ( Shunt , Royaume-Uni) et Stéphane Olivier ( Transquinquennal , Belgique), animée par Bérénice Hamidi-Kim et Séverine Ruset 15h: Charlotte Bomy (études théâtrales, chercheuse et traductrice, Berlin), « Créer hors de l’institution: évolution du Freies Theater en Allemagne depuis les années 1970» 15h25: Jonas Tinius (doctorantenanthropologie, King'scollege,University of Cambridge / « fellow of the Theatre Collection », Université de Cologne), « (Per)forming new artistic institutions.Ensemble, rehearsals, and international travel at the German Theater an der Ruhr in the post-industrial Ruhr Valley» –surtitré en français 15h50 : Discussion 16h10 : Pause 16h30: Gigi Argyropoulou (doctorante en études théâtrales, Roehampton University), « Precarity, crisis and the political turn. Performance practices in the peripheria of Europe » – surtitré en français 16h55:Gabriele Sofia (docteur en études théâtrales, ATER Univ. Montpellier 3), « L'Utopie du Teatro Valle Occupato. Un modèle de gestion participative d'une institution théâtrale» 17h20: Discussion et conclusion 17 h45 : Fin du colloque Résumé L’objet de ce colloque international co-organisé par les universités Grenoble 3 et Lyon 2, en partenariat étroit avec les Centres Dramatiques Nationaux de Villeurbanne (Théâtre National Populaire), de Valence (La Comédie de Valence) et la Société d’Histoire du Théâtre, est d’analyser dans une perspective socio-esthétique l’interaction entre, d’une part, les modes d’organisation des collectifs de travail artistique et, d’autre part, les façons de créer, et donc les œuvres produites, dans le spectacle vivant (théâtre, arts de la rue, cirque, danse). A l’heure où les appels à une refondation de l'économie de ce secteur se multiplient, il s’intéressera aux tentatives actuelles de reconfiguration du travail créateur engagées par certaines organisations, et les mettra en perspective par une cartographie de différents modèles historiques et géographiques. Comité d’organisation Bérénice Hamidi-Kim, Passages XX-XXI (EA4160) Séverine Ruset, Litt&Arts (EA 7355) Comité scientifique Howard Becker, sociologue (Etats-Unis) Marie Bouhaik-Gironès, CNRS / Université Paris 4, histoire Leonor Delaunay, Société d’Histoire du Théâtre Christophe Floderer, directeur adjoint de la Comédie de Valence, CDN Drôme-Ardèche Philippe Henry, MCF-HDR retraité, Université Paris 8, socio-économie du spectacle vivant Piotr Olkusz, Université de Lodz (Pologne), études théâtrales Martial Poirson, PR, Université, Paris 8, études théâtrales Serge Proust, MCF-HDR, Université Saint-Etienne, sociologie du spectacle vivant Daniel Urrutiaguer, PR, Université Lyon 2, socio-économie du spectacle vivant Karel Vanhaesbrouck, Université Libre de Bruxelles, arts du spectacle Laure de Verdalle, CNRS / Université de Versailles-St-Quentin-en-Yvelines, sociologie Jean-Claude Yon, PR, Université de Versailles-St-Quentin-en-Yvelines, histoire Contacts berenice.hamidi@univ-lyon2.fr severine.ruset@u-grenoble3.fr Lieux- Entrée libre Théâtre National Populaire Petit Théâtre 162 rue Louis Becker, 69100 Villeurbanne http://www.tnp-villeurbanne.com La Comédie de Valence Place Charles Huguenel 26000 Valence www.comediedevalence.com En partenariat avec le Théâtre National Populaire de Villeurbanne, La Comédie de Valence, la Société d’Histoire du Théâtre. Avec le soutien et la collaboration de: La Région Rhône-Alpes (Arc 5), le Département de la Drôme, l’ADUDA Drôme-Ardèche, les commissions de la recherche des Universités Grenoble 3 et Lyon 2, l’EA Litt&Arts, l’EA Passages XX-XXI, le Centre de Valence de l’Université Grenoble 3, la faculté LESLA, le département ASIE, l’UFR LLASIC, les services culturels des Universités Lyon 2 et Grenoble 3, le service Culture et Initiatives étudiantes de l’Université Grenoble Alpes, l’association des Arts du spectacle, l’association Atlas.
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