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Virginia Woolf's Orlando: A Biography. Affirming Liberty (Paris Nanterre)

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VIRGINIA WOOLF'S ORLANDO: A BIOGRAPHY. AFFIRMING LIBERTY

Born a young aristocratic boy in Elizabethan England, undergoing a gender transformation when in Constantinople as an ambassador, and arriving 400 years later at the age of 36 in "present day" London as an accomplished poetess, Virginia Woolf's Orlando is a fantastic figure who continues to fascinate. This study day will explore Orlando (1928) from as many different angles as possible, from its queer approach to biography to its writing of history and the experience of time, from the politics and ethics of the way it thinks about empire, gender, race and identity, to its laughter, play, and reflections on love and solitude. The book Woolf planned "as an escapade" and dashed off faster than others marked an unexpected turning point in her career, bringing her commercial success and financial stability, but its soaring popularity in recent years would probably have surpassed all her expectations. If we return to it so often, it is perhaps because Orlando's constancy and metamorphoses make her story an extraordinary affirmation of liberty.

This study day is open to all Agrégation students and their teachers, as well as to anyone interested in Woolf's work. 

Any queries may be addressed to Naomi Toth (ntoth@parisnanterre.fr) and Charlotte Estrade (cestrade@parisnanterre.fr).

Programme

8:30 — Coffee, registration 
 
8:45 — Welcome address: Françoise Kral, Director of the CREA
 
Session 1: Strange biography
Chair: Marie Laniel (Picardie-Jules Verne)

9:00 — Jane Goldman (Glasgow)
‘The Queen herself can have seen only a head’. Gendered ways of seeing and reading in Orlando: A Biography.
 
9:30 — Xavier LeBrun (Angers)
A Life Seen ‘Without a Self’: Paralepsis and ‘Unobserved Sensibilia’ in Orlando
 
10:00 — Olivier Hercend (Paris Nanterre)
The Rhetoric of Honesty: Realism, Biographical Conventions and the “Reader’s Part” in Virginia Woolf’s Orlando.
 
10:30 — Aude Haffen (Paul Valéry -Montpellier3)
‘[I]t has been necessary to speculate, to surmise, and even to use the imagination’: Sexual Truth and Queer Experiments in Orlando.
 
COFFEE BREAK 
 
Session 2: Playing with History
Chair: Charlotte Estrade (Paris Nanterre)
 
11:30 — Anne Besnault (Rouen)
Writing History and Literary History in Orlando: The Historian, the Critic and the ‘Oak Tree’
 
12:00 — Monica Latham (Lorraine)
Vampirism and Intertextuality: Virginia Woolf’s and Christine Orban’s Geneses of Orlando
 
12:30 — Marie Laniel (Picardie – Jules Verne)
Anemomorphosis: The Workings of the Wind in Chapter V of Orlando
 
LUNCH BREAK
 
Session 3: Politics and Ethics
Chair: Naomi Toth (Paris Nanterre)
 
2:00 – Mia Carter (University of Texas at Austin)
Virginia Woolf’s Dark Continents: Dead Ends and Imagined Inroads
 
2:30 — Valérie Favre (Panthéon Sorbonne)
From Androgyny to Performativity, Queerness and Transidentity: The Heuristics of Anachronistic Reading in Woolf's Orlando and its Reception
 
3:00 — Christine Regnier (Paul Valéry – Montpellier3)
Orlando’s Ethical and Aesthetic Principles: Virginia Woolf’s Response to G.E. Moore
 
COFFEE BREAK
 
Session 4: “the book I planned then as an escapade”
Chair: Xavier Giudicelli (Paris Nanterre)
 
4:00 — Juliana Lopoukhine (Sorbonne)
Time and the Urban Poetics of Woolf’s Orlando
 
4:30 — Anne-Marie Smith (Institut Catholique de Paris)
A voice answering a voice … the intercourse of lovers’ ; Trans-textual vocality or Orlando recalled through Woolf’s other texts
 
5:00 — Floriane Reviron-Piégay (Jean Monnet - Saint-Etienne)
Otherness in Orlando: Woolf’s exploration of sameness, identity and alterity
 
APERITIF


Corporéités queer dans l’imaginaire contemporain : Le corps queer comme arène des ontologies possibles

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Corporéités queer dans l’imaginaire contemporain : 

Le corps queer comme arène des ontologies possibles

Université du Québec à Montréal

15 mai 2025

Ce colloque explore les enjeux posés par la tension constitutive du corps queer. Nous partons du postulat que le corps queer est mouvant, en constant processus dialectique entre les normes et leurs processus de transgression ; entre le corps créé, façonné, représenté par les différents dispositifs discursifs du pouvoir et le corps recréé, resémantisé, autoreprésenté (De Lauretis, 2007) Nous nous intéresserons donc aux manières dont les corps queer subissent des violences par des systèmes de savoir-pouvoir normatifs et hégémoniques, mais également aux façons dont ils opposent une forme de résistance à ces dispositifs des corps tracés. Très souvent la critique a mis l’accent sur l’une ou l’autre des deux facettes alors que, au contraire, nous souhaiterions penser le corps queer dans la tension entre ces facettes. L’ambigüité généré par et contre les dispositifs de pouvoir normatif a l’avantage, au niveau micropolitique, de déstabiliser le champ des significations sociales de genre.

Le corps queer est subversif puisqu’il refuse les déterminations génériques et parce qu’il propose de nouvelles modalités d’existences en dehors d’un régime épistémique binaire qui régule différentes facettes de la société. Si les corps queers sont lus comme impossibles, indésirables ou inclassables dans une épistémologie hétéro-patriarcale, ils subvertissent cependant, par leurs simples existences, l’ordre du discours dominant puisqu’ils donnent à voir les conditions de possibilité d’un tout nouvel ordre épistémologique (Preciado, 2022). Dans les arts queer, plusieurs représentations s’inscrivent dans cette tension dialectique des corporéités queer. On voit, par exemple, des corps anthropomorphisés, carnavalisés, des monstres, des mutants, des corps portant des extensions ou des prothèses mécaniques, des cyborgs, des travestis ; autant de représentations imaginaires servant cette tension dialectique des corps normatifs et des corporéités possibles. 

Comment cette tension se répercute-t-elle sur le corps et ses représentations ? Nous accueillerons des propositions portant sur la représentation des corps queers dans différentes productions culturelles (littérature, cinéma, théâtre, arts visuels ou autres) ainsi que celles portant sur la théorisation du corps queer, sur les violences auxquelles ils sont confrontés (stigmatisation, exclusion, contrôle) et sur les possibilités épistémologiques et ontologiques qu’ils offrent à penser.

 Voici quelques axes de réflexions proposés de façon non exhaustive : 

-        Corps et agentivité

-        La performativité du corps

-        Représentations des corps queer (cinéma, littérature, danse, théâtre, etc.)

-        Subjectivité, expériences, individuation

-        Les transformations corporelles

-        Corps grotesques, corps carnavalisés

-        L’invisibilisation des corps (au détriment de la visibilité d’autres)

-        La monstruosité

-        L’idée construite de la beauté et de la laideur

-        Le corps sexué et les pratiques sexuelles

-        Le stigmate (corporel et social)

-        Corps subversifs, corps transgressifs

-        Le corps désirant et corps désirés

-        Le contrôle des corps

Toute proposition qui s’inscrit sur un autre axe de recherche que ceux énumérés ci-dessus est la bienvenue. Les corporalités sont diverses et engagent donc à une multitude d’approches pour les lire, les comprendre et les apprécier.  

Bien que ce colloque soit francophone, nous acceptons des propositions de communications en français et en anglais. Les propositions, d’une longueur maximale de 300 mots, doivent être accompagnées d’une bibliographie d’au moins 5 titres ainsi que d’une notice biobibliographique. Les propositions sont à envoyer au plus tard le 13 décembre 2024 par courriel à l’adresse suivante : colloque.corpsqueer2025@gmail.com

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE SÉLECTIVE

Ahmed, Sarah, Phénoménologie queer : orientations, objets et autres, traduction de l’anglais par Laurence Brottier-Cornu, Paris, Éditions Le Manuscrit, coll. « Genre(s) et création », 2022, 344 p.

Bourcier, Sam, Queers zones. La trilogie, Paris, Amsterdam, 2022, 763 p.

Butler, Judith, Trouble dans le genre : le féminisme et la subversion de l’identité, traduction de l’anglais par Cynthia Kraus, Paris, La Découverte, 2006, 283 p.

—————, Bodies That Matter: On the Discursive Limits of "sex", New York, Routledge, 1993, 288 p. 

De Lauretis, Teresa, Théorie Queer et cultures populaires : De Foucault à Cronenberg, Paris, La Dispute, 2007, 189 p. 

Eribon, Didier, Réflexions sur la question gay, Paris, Flammarion, coll. « Champs. Essais », 2012, 615 p. 

Floyd, Kevin, La réification du désir : vers un marxisme queer, traduction de l’anglais par Myriam Dennehy, Charlotte Nordmann, Clémence Garrot et Marion Duval, Paris, Éditions Amsterdam, 2013, 307 p.

Foucault, Michel, Histoire de la sexualité 1. La volonté de savoir, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 2019, 211 p. 

Halberstam, Jack, The Queer Art of Failure, Durham, Duke University Press, 2011, 211 p.

Haraway, Donna, Manifeste cyborg et autres essais : sciences, fictions, féminismes, Paris, Exils, coll. « Essais », 2007, 333 p. 

Kosofsky Sedgwick, Eve, Épistémologie du placard, traduction de l’anglais par Maxime Cervulle, Paris, Éditions Amsterdam, 2008, 257 p.

McCormack, Donna, « The Monstrous and Critical Posthumanism », dans Stefan Herbrechter et al., Palgrave Handbook of Critical Posthumanism, Cham, Palgrave Macmillan, 2022, p. 249-271.

Negri, Antonio et Michel Hardt, « La monstruosité de la chair », Multitude. Guerre et démocratie à l’âge de l’Empire, Paris, La découverte, 2004, p. 225-233. 

Preciado, Paul B., Dysphoria Mundi : le son du monde qui s’écroule, Paris, Grasset, 2022, 590 p. 

Preciado, Beatriz [Paul B.], « Multitudes queer. Notes pour une politiques des "anormaux" ». Multitudes, no 12, 2003, p. 17-25.

Russo, Mary J, The Female Grotesque: Risk, Excess and Modernity, Londres, Routledge, 1994, 250 p. 

MuseMedusa, n° 12 : "Rêver les étoiles. La (ré)interprétation des récits célestes dans les littératures et les arts autochtones contemporains"

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MuseMedusa, n° 12

Rêver les étoiles. La (ré)interprétation des récits célestes dans les littératures et les arts autochtones contemporains

Sous la direction de Caroline Nepton Hotte et de Marie-Eve Bradette

Dans Comparing Mythologies, l’auteur cri Tomson Highway utilise le terme « mythologie » et le définit à partir des récits de sa nation, mais également avec des mythologies grecques et chrétiennes qu’il compare et distingue des épistémologies des Premiers Peuples. La chercheuse nishnaabe Leanne Betasamosake Simpson va un pas plus loin, dans Danser sur le dos de notre Tortue, en avançant que les épistémologies autochtones s’opposent aussi à l’hégémonie coloniale. Les deux penseur·ses suggèrent que les mythes et récits cosmologiques autochtones construisent et portent des systèmes de savoirs des Premiers Peuples. Highway écrit en ce sens que « mythology defines, mythology maps out, the collective subconscious, the collective dream world of races of people, the collective spirit of races of people, the collective spiritual nervous system, if you will, where every cord, every wire, every filament has a purpose and a function, every twitch a job in the way that collective human body, mind, and soul moves and operates from one day to the next and the next and the next ». L’écrivain insiste sur le fonctionnement des mythes qui régissent à la fois l’univers terrestre et cosmologique. Mais ce que nous voulons mettre en relief à propos de la pensée de Highway ici, c’est la manière, d’une part, qu’ont les mythes de cartographier (map) le cœur du collectif et, d’autre part, d’être résolument tournés vers le futur (one day to the next and the next and the next), car la mise en commun de l’expérience spatio-temporelle constitue un élément clé des études littéraires et artistiques autochtones actuelles.

Dans le cadre de ce numéro, nous avons ainsi invité des Autochtones, des écrivain·es, des conteur·ses, des scientifiques, des chercheur·ses à penser, écrire, imaginer et offrir leurs versions de certains récits mythologiques autochtones se référant au monde céleste ou à ce que l’écrivain wendat Louis-Karl Picard-Sioui nomme le « Monde-Ciel », un univers qui « ressemblait beaucoup à celui que nous connaissons aujourd’hui ici-bas », mais qui avait aussi ses particularités. Par exemple, alors que ce monde, tel que décrit par Picard-Sioui, baignait dans la lumière jaune des fleurs d’un grand pommier, le monde d’en bas a dû, lui, créer des astres, le Soleil et la Lune, pour guider les pas de la femme venue du ciel sur l’île de la Grande Tortue. Ce qui se trouve ainsi traduit par cet élément du récit, c’est qu’une relation pérenne entre le monde d’en haut et celui d’en bas est indispensable pour assurer la survie de la femme venue du ciel, et éventuellement de l’ensemble des êtres humains et autres qu’humains (faune, flore, esprits, etc.). En proposant une réécriture du récit mythologique qui sera préalablement acceptée par sa nation, Picard-Sioui s’inscrit dans un mouvement de souveraineté narrative, tout comme le fait également l’écrivain et chercheur anishinaabe Gerald Vizenor dans son roman Bearheart (1990). Vizenor utilise en effet le discours rapporté direct pour révéler, par l’entremise de ses personnages, certaines visions du monde correspondant aux épistémologies, c’est-à-dire aux savoir-faire et savoir-être des Anishinaabeg. À travers les paroles de Belladona Darwin-Winter Catcher – dont le nom évocateur ne peut que faire sourire – Vizenor écrit : « “We are tribal” says Belladona, and that means that we are children of dreams and visions… Our bodies are connected to mother earth and our minds are part of the clouds ». Ici, entre la terre-mère et le monde du ciel, notamment les nuages, se tisse un lien d’interdépendance et même de filiation qui est au fondement de nos/des systèmes de savoir autochtones.

Tout au long du travail autour de ce projet, une préoccupation méthodologique est demeurée centrale, à savoir qu’il fallait repenser la mise en relation des textes afin d’éviter la hiérarchisation entre les études, les créations (littéraires ou visuelles), les récits traditionnels ou encore les entretiens avec des auteur·rices. Nous avons ainsi choisi de déconstruire les catégories traditionnellement associées à la transmission des savoirs et de valoriser les prises de parole plurielles, dans des formes et des langues variées, ce qui est tout à fait cohérent avec les méthodologies autochtones convoquées ici. L’organisation que nous proposons permet de faire dialoguer les artistes et les écrivain·es autochtones, les chercheur·ses autochtones et allochtones, de même que la recherche et la création, en un même mouvement. C’est pourquoi nous avons d’emblée inclus les récits de Kevin Deer en avant-propos. La parole des aînés nous apparaît devoir venir avant, tout en étant contextualisée ; cette parole ouvre souvent les événements, elle constitue un réservoir de savoirs essentiels et transmis par des personnes dont l’autorité est reconnue dans les/leurs communautés. Placer en guise d’avant-propos les enregistrements de Kevin Deer vise à mettre en lumière ces savoirs, à même l’organisation du dossier, sur un pied d’égalité avec notre texte liminaire. Le dossier se décline ensuite en cinq sections : Femmes et récits célestes, Le ciel d’Abiayala, Constellations, Le ciel des prairies et Rêver le futur incluant, en tout, quatorze contributions avec une majorité d’interventions artistiques et critiques réalisées par des Autochtones. 

Avec « Rêver les étoiles : la (ré)interprétation des récits célestes dans les littératures et les arts autochtones contemporains », nous avons souhaité ouvrir la réflexion autour d’un lieu thématique, méthodologique et épistémologique qui nous semblait n’avoir pas été travaillé dans le domaine des études littéraires et artistiques autochtones. Le présent dossier constitue donc, en soi, un pari, voire un rêve : celui de rassembler un ensemble d’écrits, d’œuvres et de récits oraux, dans lesquels les voix des Premiers Peuples sont centrales et souveraines et avec lesquels nous pourrons continuer à réfléchir, ensemble, aux récits célestes et à leur importance dans les épistémologies de nos/des nations autochtones. Il s’agit désormais de poursuivre et d’ouvrir la discussion sur les enjeux liés aux récits célestes que nous avons effleurés. L’invitation est lancée.

Sommaire

Avant-propos

Caroline Nepton Hotte et Marie-Eve Bradette, « Rêver ensemble un espace pour l’étude et la célébration des récits célestes autochtones »

Ka’nahsohon Kevin Deer, « "De l’autre côté du bleu", récits d’un aîné Kanien’kehá:ka »

Femmes et récits célestes

Camille Roberge, « Les Aurores boréales et la notion de personne dans Split Tooth de Tanya Tagaq »

Véronique Basile Hébert, « Atcokoc dans le ventre du poisson »

Marie-Eve Bradette, « Le temps de la Lune : de la représentation des violences genrées à la résurgence des savoirs menstruels dans les littératures autochtones contemporaines »

Le ciel d’Abiayala

Renato Rodriguez-Lefebvre, « Winaqirik : ressaisir la « création » et la Terre en k’iche’ »

Clémence Demay, « Racines et constellations : l’écriture cosmogonique de Natalia Toledo, entre réappropriation et revendication décoloniale »

Ruperta Bautista, « Xojobal jalob te’ / Telar Luminario” »

Constellations

Hannah Claus, « Cloudscape »

Joëlle Rondeau, Mélanie Chaplier, Laurie Rousseau-Nepton, Karine Lanoie-Brien, Kim Picard, Francine Allaire, Élodie Pollet, « Des étoiles, des récits et des pixels : réflexions communes sur la démarche entreprise pour un projet de film immersif sur les savoirs astronomiques autochtones »

Marjolaine McKenzie, « Les sept frères, les pléiades »

Le ciel des prairies

Entretien avec Jesse Rae Archibald Barber, « Conversation about Language, Poetry, and Sky Stories »

Matthew Tétreault, « Re-Constellating lii zitwel pi l’syel »

Rêver le futur

J. D. Kurtness, « L'esprit voyageur ».

La grammaire, des grammaires. À l'occasion des 30 ans de la Grammaire méthodique du français (Strasbourg)

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La grammaire, des grammaires

Journée d’étude autour de la Grammaire méthodique du français

MISHA, Salle des conférences, 18 octobre 2024

La Grammaire méthodique du français (GMF) est parue en 1994. Elle a été rédigée par trois auteurs de Strasbourg, deux professeurs de l’université Marc-Bloch, Jean-Christophe Pellat & Martin Riegel, et un professeur du lycée Kléber, René Rioul. Cette grammaire, devenue une référence pour les enseignants, notamment au CAPES et à l’agrégation de Lettres modernes, a bénéficié de plusieurs rééditions (9e édition en 2024). Comme cet ouvrage illustre la recherche linguistique à l’université de Strasbourg, on y célèbre ses 30 ans en 2024, en organisant une rencontre de chercheurs pour établir un état des lieux partiel des différentes grammaires universitaires, dont la GMF, en usage en France aujourd’hui.

Comité d’organisation

Jean-Christophe Pellat, Martin Riegel, Jean-Paul Meyer & Georges Kleiber

Avec le soutien de la Faculté des Lettres, de LiLPa, de l’USIAS et des Presses Universitaires de France

Intervenant·es et intitulés

Anne Abeillé, Université Paris Cité, UMR 7110 LLF

De la GMF à la GGF : ruptures et continuités

Jacques Bres, Université Paul-Valéry / Montpellier-3 – UMR 5267 Praxiling

►Des formes composées prospective [aller + avoir/être + p.p.] et rétrospective [venir de + avoir/être + p.p.] en français

Claude Buridant, Université de Strasbourg – UR 1339 LiLPa

►La Grammaire du français médiéval : enjeux descriptifs

Corinne Delhay, Université de Strasbourg – UR 1339 LiLPa

►La morphologie (lexicale) : le parent pauvre de la transposition didactique du XXIe siècle ?

Jan Goes, Université d’Artois – UR 4521 Grammatica

►Heurs et malheurs du participe

Georges Kleiber [sous réserve], Université de Strasbourg – UR 1339 LiLPa

►Pragmasémantique des démonstratifs

Pierre Le Goffic, Université Paris-3 – UMR 8094 Lattice 

►Qu’est-ce qu’une bonne grammaire ? L’exemple de la Grammaire Méthodique du Français

Jean-Paul Meyer[sous réserve], Université de Strasbourg – UR 1339 LiLPa

►L’exemple de grammaire, entre illustration et modèle : le cas de la GMF

Claude Muller, Université Bordeaux Montaigne – UMR 5263 CLLE

►Extensions en français actuel des emplois de négations explétives

Franck Neveu, Sorbonne Université / Faculté des Lettres – UR 4509 STIH

►Pour une métagrammaire. La grammaire n’est pas une chanson douce

Jean-Christophe Pellat, Université de Strasbourg – UR 1339 LiLPa

►La GMF face aux terminologies officielles (1997, 2020)

Martin Riegel, Université de Strasbourg – UR 1339 LiLPa

►Syntaxe et sémantique : une approche associative

Allocation de thèse dans l'unité de recherche Arts/Langages : Transitions et Relations (Université de Pau et des Pays de l'Adour)

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Allocation de thèse

Imaginaires contemporains de la sorcière dans les arts visuels hispaniques : transmission et (re)construction des matrimoines régionaux 

Université de Pau et des Pays de l'Adour - Unité de recherche Arts/Langages : Transitions et Relations (école doctorale Sciences Sociales et Humanités, spécialité Hispanophone)

 

Description de la problématique de recherche 

Ce projet de thèse prend appui sur les réflexions philosophiques de C. Merchant, S. Federici et A. Puleo selon lesquelles le statut actuel des femmes résulte d’une construction mentale et sociale des XVIe et XVIIe siècles, définissant les femmes comme des sorcières en puissance et légitimant juridiquement des milliers d'exécutions par l’Inquisition. Or, ces dix dernières années ont vu fleurir, de part et d’autre des Pyrénées, des expositions photographiques, des films et des manifestations culturelles qui reprennent ces faits historiques et mettent en tension les femmes dissidentes ou savantes (figures de l’« altérité menaçante ») et un ordre patriarcal répressif.

Cette thèse vise à analyser les ré-élaborations et les ré-activations contemporaines de l’imaginaire des sorcières dans les arts visuels hispaniques ainsi que la complexité de cette figure ou encore son utilisation et/ou sa réhabilitation pour construire un discours écoféministe, féministe et/ou identitaire régional, notamment dans le Nord de l’Espagne. Il s’agira par ailleurs, grâce à une approche multidisciplinaire au carrefour entre cinéma, arts visuels et anthropologie, de dégager les liens et/ou la tension entre l’objet historique, l’évolution des imaginaires, les réinvestissements multiples ou encore la territorialisation de la figure sorcellaire.

Cette thèse étudiera encore la capacité des arts visuels à questionner un héritage culturel dominant pour réhabiliter un « matrimoine » culturel et régional invisibilisé et co-construire un imaginaire résiliant, respectueux des différences, dans un monde contemporain en proie aux féminicides et à de nouvelles formes de « chasse aux sorcières ». Pour compléter l'analyse de la (re)-construction des matrimoines régionaux, une étude de terrain sera menée sur les activités culturelles en lien avec la thématique des sorcières dans les différents territoires identifiés (notamment en Navarre, en Aragon, au Pays basque et aux Canaries) afin de dégager les modalités de médiation culturelle et de transmission de cet héritage culturel féminin.

 Thématique / Contexte

Le projet de thèse part du constat de l'apparition récente de nombreuses productions artistiques et actions culturelles autour de la réhabilitation des sorcières dans plusieurs territoires régionaux espagnols. Il s'inscrit dans diverses collaborations avec les partenaires universitaires et associatifs transfrontaliers et dans les lignes de recherche développées par l’alliance européenne UNITA sur le patrimoine et les héritages culturels dans la mesure où il permettra d’explorer la définition des matrimoines régionaux en Espagne.

 Résultats attendus 

Mise au jour et analyse des imaginaires sorcellaires contemporains et des matrimoines régionaux en Espagne.
Renforcement des liens universitaires et associatifs en transfrontalier. Émergence d'un réseau de recherche et de coopération culturelle transfrontalier.

 Profil et compétences recherchées 

Candidat.e titulaire d'un master 2 recherche. Sens de l’initiative, capacité à travailler de manière indépendante. Dynamique ayant des compétences reliées à la communication, à la résolution de problèmes ou à la gestion de projet.

 Financement

  • Allocation de thèse du 01-11-2024 au 01-11-2027
  • Début de la thèse le 1er novembre 2024

Dépôt de candidature

Stéphanie Pahud (dir.), Troubles dans le beau

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Le souci du beau déborde du champ de l’esthétique : il irrigue des questionnements citoyens, éthiques, politiques. 

Cet essai choral a pour désir de troubler – nos idées arrêtées sur  – la beauté ; il nous invite à en faire une expérience  plurisensorielle et généreuse, euphorisante et résonnante. 

Les différentes voix réunies – artistiques, intimes, scientifiques,  subversives – abordent la pluralité des canons de beauté, les  enjeux démocratiques du beau, le désir individuel et collectif du  beau, le genre du beau, l’insécurité et les blessures liées aux  apparences, les pratiques de modification corporelle comme le  tatouage ou la chirurgie plastique, les mises en scène littéraires, photographiques, théâtrales et cinématographiques du  beau, la beauté de la langue, mais aussi l’esthétique de la laideur  et le beau au-delà de l’humain. 

Que la beauté se métisse et s’amuse !

Avec la participation de Carole Alkabes, Stefan Ansermet, John  Antonakis, Leila Bahsoun, Rébecca Balestra, Olivier Bauer, Ezra  Sibyl Benisty, Lukas Beyeler, Margarita Bertholet, Vincent Bossel  et Noé Maggetti, Claude Calame, Yasmine Char, Louis de Saussure, Lou Malika Derder, Sabri Derder, Nathalie Dietschy,  David Foenkinos, Alexandre Gefen, Elsa Godart, Clarisse  Gorokhoff, Stéphane Hirschi, Jiggy Jones, Dominique Kunz  Westerhoff, Frédéric Laforge, David Le Breton, Anne Le Draoulec  et Marie-Paule Péry-Woodley, Philippe Liotard, Nys Meyer,  Véronique Nahoum-Grappe, Bertrand Naivin, Léonore Porchet,  Camille Roelens, Claudine Sagaert, Raphaël Sibilla, Christian  Surcouf, RafVO et Océane Wannaz.

Stéphanie Pahud est linguiste, enseignante et chercheuse en Lettres à l’Université de Lausanne. Ses domaines de spécialité sont les discours (littéraires, politiques, médiatiques),  les normes (langagières, de sexe/genre, corporelles) et la  didactique du français. Elle est membre de la Délégation suisse à  la langue française.

Parole Contrainte Prison (Montpellier)

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Colloque Parole Contrainte Prison (Université Paul Valéry- Montpellier 3)

Ce colloque s’adresse aux chercheurs et chercheuses, décideurs politiques, chef-fes d’établissements, travailleuses et travailleurs sociaux, formateurs/formatrices, enseignant-es, intervenant-es culturels et artistiques, désireux d’inscrire la question de la parole au cœur de la recherche, de la professionnalisation et de l’action politique et de participer à une réflexion commune sur l’art de conjuguer conceptualisations et expériences professionnelles. 

La recherche sur le terrain carcéral s'est considérablement développée ces dernières années, du fait d'une demande forte, à l'échelle européenne, d'expertises scientifiques qui contribuent à la production de réformes pénales et à la transformation (parfois) des conditions de vie dans les prisons.  Dans ce cadre la parole est souvent envisagée comme un dispositif visant à restituer l'expérience de la détention, à donner la possibilité de faire entendre la voix des détenu-es. Cependant, existe-t-il des formes de réciprocité ? Quand et comment la parole (re)entre et (re)sort ? Quelle est sa fonction, quel est son endroit ? A l'interstice des entrées et sorties de celels et ceux qui purgent une peine ou qui participent aux activités sociales autorisées ? Ces interrogations ont amenées à réfléchir aux manières dont la parole est déployée dans l'environnement contraint de la prison. La principale hypothèse de travail qui a conduit à l'organisation du colloque "Parole Contrainte Prison" est de considérer la parole comme un phénomène systémique (I) qui implique l'institution carcérale, la sphère médiatique, le milieu militant et associatif notamment (II) qui est supportée par de multiples modes de circulation (III) dont l'expression prend plusieurs formes : utilitaire, médiée, silenciée, ambigüe, provoquée. 

La parole est ainsi définie comme l’exercice d’un lien entre mutations sociales et pratiques professionnelles et scientifiques à l’œuvre au sein de l’institution de peine. Les recherches sociologiques et anthropologiques permettent d’aborder la prison pour les premières comme le lieu physique et symbolique des formes d’exercice du pouvoir coercitif et pour les secondes de penser les activités sociales non spécifiques à la prison. Il n’est donc pas rare de constater que des activités se positionnent en lien ou en rupture avec l’institution de peine afin de produire de nouvelles formes d’exercice de la parole. Dans l’étude de la parole « détenue » (produite « dans » et « sur » la prison), le traitement du thème de la privation de la liberté en relation avec les autres activités accomplies dans l’établissement, revient à considérer le rôle de la prison de manière endogène et exogène à la fois (Combessie 1996, Reynaert 2004).

Les travaux de Foucault (1975) engagent à exhorter la parole des détenu(e)s par le biais d’une problématisation historique des questions actuelles sur la prison : interroger les modes de circulation de la parole revient à positionner l’institution de peine comme un problème contemporain pour lequel il s’agit précisément de faire une analyse des effets constatés dans notre présent. Dans une perspective similaire, Chantraine (2003) propose de déplacer notre regard de l’institution vers l’acteur à partir du concept de trajectoires carcérales. Il voit là une combinaison entre expression du matériel biographique fourni par les personnes détenues et le contrôle social exercé et amplifié en prison mais comparable dans sa nature à celui exercé dans l’espace ouvert.

Le rôle propositionnel de la prison est corrélé à une orientation dont la logique purement disciplinaire croise en fait les logiques institutionnelles et les trajectoires de recherche. Les activités sont rendues visibles par des données qui rendent compte de leur accomplissement effectif, mais aussi par des points de vue énoncés lors des interviews programmées de recherche. Pour Chantraine (2004), la venue du chercheur et les échanges avec les différents acteurs de ce lieu constituent des intersections qui deviennent significatives des trajectoires personnelles. Celles-ci sont particulièrement remarquables parce qu’elles contribuent à la production de savoirs expérientiels et critiques (Chantraine 2010) dont le sociologue peut assumer légitimement en être le passeur[1]. Ainsi, les acteurs interrogés se mettent sur des rails narratifs, réactivent des modes de pensée. Mais d’autres situations que celles de l’entretien rendent visibles ces modes de pensée par exemple par le biais d’écrits et d’échanges discursifs comme les journaux produits et diffusés en prison. 

Ainsi, la parole est souvent portée en tant que pratique de résistance dont le caractère exogène pose les bases d’une identité en prison (Artières et al. 2004), d’une identité qui reviendrait à « énoncer des paroles vraies » et à adopter toujours les mêmes comportements et professer les mêmes paroles, quelle que soit la situation d’interlocution » (Ibid. : 86). De plus, elle peut aussi bien faire remarquer le rôle propositionnel de la prison. Ainsi, lorsque différents acteurs de l’environnement carcéral (Blanc 2005; Vasseur 2001; Coninck & Lemire 2011; Marchetti 2001; Chamoiseau 2007, Corbeyran 1999) produisent des ouvrages sur leurs expériences en prison, tous arguent en faveur d’une parole libératrice, réflexive, informative. Ils mettent au jour des expériences hétérogènes pour définir ce qu’il y a de symboliquement échangeable, proprement égalitaire (Hameau 2008) dans les situations et les personnes rencontrées.

La parole est supportée par de multiples modes de circulation qui croisent les expériences, les pratiques et activités des professionnel-les de terrain avec les études en sciences humaines et sociales. Nous pouvons citer le Caisne (2000) Kalinsky (2004) ou encore Piot et Cliquennois (2009) dont les travaux anthropologiques portent sur les activités culturelles, sportives en tant qu’espaces distincts, séparés de la détention et générateurs d’identités sociales spécifiques. Sur ce dernier point, les travaux de Chauvenet (2010) ont détaillé les limites du champ d’action de la personne détenue. Sans histoire, privée de toute possibilité de construction d’une nouvelle identité, la personne détenue doit s’adapter à un milieu « hors du commun » sur la base de schémas typiques attendus (la relation surveillant-e ou entre détenu-es par exemple) ou bien sur des phénomènes plus singuliers (le rapport aux études en prison).

Ce colloque propose de mettre en regard des recherches qui observent et analysent des activités humaines, sociales, discursives et interactionnelles et qui mettent en évidence des mécanismes structurants du monde carcéral. Les propositions de communication porteront sur des phénomènes qui apparaissent dans le cours d’activités sociales, dans la production/réception des discours (écrits ou oraux) des personnes en situation de détention ou d’aménagement de peine, ou bien des professionnel-les.

Ce colloque est l'occasion de mieux comprendre le processus de circulation de la parole, ses implications par les expériences individuelles et collectives et nous permet aussi de considérer des phénomènes, sociaux, interactionnels et linguistiques significatifs des activités menées en milieu fermé.

Somme toute, la parole apparaît fondamentalement contrainte et donc subjective et nécessaire. Elle renvoie à des fonctionnements linguistiques (oraux et écrits) à des titres et des degrés divers qui renvoient eux-mêmes à la constitution de réalités sociales situées et vécues et à leurs catégorisations. C’est pourquoi nous nous intéressons de près, dans le cadre de ce colloque, aux activités et expériences des acteurs dans l’environnement carcéral, dans leurs manières de développer des espaces vacants, des intersections à même de produire des situations propositionnelles plutôt que réactives ou punitives.

En fait, les entrées et les champs disciplinaires varieront mais toutes étudieront la prison en tant qu’espace « fermé-ouvert » par le biais des mutations à l'intersection de différents domaines (médecine, enseignement, formation) et répondront à une volonté de dialogue entre professionnel-les du « terrain » carcéral et chercheur-es en sciences sociales. L’ensemble des propositions retenues contribuera à mettre en évidence les mutations, les zones d’intersection et le rôle propositionnel sous-jacent de la prison.  Outre des conférences plénières, le colloque proposera des communications en atelier organisées autour de plusieurs axes. 

Axe 1. Compétences et ressources langagières

Il apparaît essentiel et fondamental de réflechir à de nouvelles manières d’accéder à la compréhension, par ses acteurs, d’événements sous leurs formats interactionnels dans une institution de peine. Qu’il s’agisse de la sphère médiatique, du milieu militant ou associatif, de l’éducation, de la santé notamment, la prison est un cadre d’actions complexe où différentes institutions interagissent. Ce jeu relationnel met en évidence la fragmentation des espaces et des publics, les compétences sociales ainsi que les ressources langagières mobilisées pour affronter ou contourner les contraintes de l’environnement carcéral. 

Axe 2. Dispositifs technologiques en prison

Il pourra s’agir de caractériser les mutations de la parole à travers le rôle joué par le mise en place et la pérennité des dispositifs technologiques autorisés ou non, en prison. Les communications peuvent donc faire état de ces travaux mais elles pourront aussi considérer la problématique de la circulation de la parole dans les usages technologiques. Les interventions auront trait aux pratiques et aux modes d’interactions qui y sont attachés.   

Axe 3. Expression écrite et orale

Il sera question d’analyser et de modéliser les dispositifs d’expression, notamment à travers la description des activités « lecture » et « écriture », proposées par les services socio-culturels, et en lien avec les partenaires locaux : ateliers d’écriture, rencontres avec des auteurs/autrices, journal collectif interne, recueils collectifs d’écrits individuels. La littérature (réception et pratiques) comme espace de « libération » (de la parole, rencontres inter-détenu-es, appropriation de compétences/appétences en lecture et écriture, ouvertures culturelles, etc), comme espace de « liberté » et d’« évasion » vers un imaginaire. L’atelier est également un moyen d’apprivoiser la langue : dépasser les blocages (orthographe, grammaire…), en user pour s’exprimer et partager (souvenirs, émotions, projets), en jouer (exercices créatifs, ludiques, poésie) Enfin, l’atelier est aussi un espace privilégié pour développer une dynamique de groupe et devient un vecteur de confiance en soi.

Ce colloque s’adresse aux chercheurs et chercheuses, décideurs politiques, chef-fes d’établissements, travailleuses et travailleurs sociaux, formateurs/formatrices, enseignant-es, intervenant-es culturels et artistiques, désireux d’inscrire la question de la parole au cœur de la recherche, de la professionnalisation et de l’action politique et de participer à une réflexion commune sur l’art de conjuguer conceptualisations et expériences professionnelles. 

Références citées dans l’appel

Chantraine G., 2003, « Prison, désaffiliation, stigmates. L’engrenage carcéral de « l’inutile au monde » contemporain », Déviance & Société, 27-4 : 363-387.

Chantraine G. 2004, Par-delà les murs. Expériences et trajectoires individuelles en maison d’arrêt. Paris, PUF-Le Monde. 

Chantraine G., 2005, « Sociologie des expériences carcérales individuelles en maison d'arrêt», Droit dans le mur - Le sens de la prison, Bruxelles. 

Chantraine G., 2010, « Du cidre et des hameçons », Les Cahiers Dynamiques, 46 : 52-62.

Chantraine G. & Mary P. 2006, «Prisons et mutations pénales, nouvelles perspectives d’analyse», Déviance & Société, 30-3 : 267-271. 

Combessie P., 1994, «L’ouverture des prisons et l’écosystème social environnant», Droit & Société, 28 : 629-636.

Combessie P., 1996, Prisons des villes et des campagnes. Paris, Les Éditions de l’Atelier / Les Éditions ouvrières.

Combessie P., 2008, «Paul Fauconnet et l’imputation pénale de la responsabilité : une analyse méconnue mais aujourd’hui pertinente pour peu qu’on la situe dans le contexte adéquat», in Claude Ravelet (dir.), Trois figures de l’école durkheimienne: Célestin Bouglé, Georges Davy, Paul Fauconnet, Anamnèse, 3 : 221-246.

Fabiani J.-L., 1995, « Lire en prison. Enquête», Les terrains de l'enquête. Consulté sur internet (http://enquete.revues.org/document287.html.), le 17 avril 2012.

Lacassagne M., 1904, «Anthropologie criminelle», L'année psychologique, 1 :  446-456. 

Béthoux É., 2000, « La prison : recherches actuelles en sociologie », Terrains & travaux, 1-1 : 71-89.

Chauvenet A., 2010, « «Les prisonniers» : construction et déconstruction d'une notion», Pouvoirs, 135-4 : 41-52.

Hameau P., 2008, « Une œuvre autobio-graphique en milieu carcéral », Ethnologie française, 38-1 : 151-162.

Rostaing C., 2009, « La compréhension sociologique de l’expérience carcérale », Revue européenne des sciences sociales, XLIV-135. Consulté sur Internet (http://ress.revues.org/249), le 23 avril 2012.

Artières P., Lascoumes P. & Salle G., 2004, « Prison et résistances politiques. Le grondement de la bataille », Cultures & Conflits, Prison et résistances politiques. Consulté sur Internet (http://conflits.revues.org/index1555.html) le 28 mars 2012.

Zanna O., 2010, «Un sociologue en prison», Nouvelle revue de psychosociologie, 9-1 : n.c.

Reynaert P., 2004, « La prison entre immobilisme et mouvement perpétuel » : 233-255, in D. Kaminski et M. Kokoreff, Sociologie pénale : système et expérience.  Trajets, Érès. 

Naepels M., 2004, « Dispositifs disciplinaires. Sur la violence et l'enquête de terrain», Critique, 680/681-1 : 30-40.

le Caisne L., 2000, Prison: une ethnologue en centrale. Paris, Editions Odile Jacob.

Lamoureux D., 2009, Le travail d’enseignant en milieu carcéral. Mémoire de criminologie, Université de Montréal. 

Kalinsky, B., 2004, « L'anthropologie sociale dans les contextes de recherche fragiles», Revue internationale des sciences sociales 1-179 : 171-188.

Piot S. & Cliquennois G., 2009, « La pratique sportive comme vecteur d’expérience créative en prison », Recherches sociologiques et anthropologiques : 40-1. Consulté sur Internet [http://rsa.revues.org/295], le 28 août 2012.

Modalités de soumission des communications orales

Les propositions de communication se limiteront à 2500 signes (hors bibliographie et mots clés). Pour cela, vous devez indiquer le titre, le résumé dans l’espace de texte (vérifier la compatibilité du navigateur pour les copier /coller) et les mots clés dans « Métadonnées ». Ensuite, indiquez les informations nécessaires dans « Auteur-e(s) » puis passez au « Récapitulatif » pour « Déposer » votre proposition (plusieurs sont possibles et dans ce cas, il faut répéter l’opération).

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Calendrier

Date limite d’envoi des propositions :                     1er novembre 2024

Réponses du comité scientifique :                            1er décembre 2024

Frais d’inscription

-          50€ pour les doctorants

-          150€ pour les enseignants chercheurs

Les propositions de communication devront être sur le site : https://paroleprison.sciencesconf.org 

À l’issue du colloque, une sélection d’articles donnera lieu à la publication d’un ouvrage et/ou d’un numéro de revue.


 
 

Sens et sensorialités à travers le temps. Sources, usages, représentations, théories (Lausanne)

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Colloque organisé par la Formation doctorale interdisciplinaires de la Faculté des Lettres de l'Université de Lausanne

Responsables :

Panayota Badinou (FDi)

Sophie-Valentine Borloz (Section de français)

Martine Ostorero (Section d'histoire).

Jeudi 14 novembre 2024 - 13h30 au vendredi 15 novembre 2024 - 18h00

Château de Dorigny 106

Conférencière(s) ou conférencier(s):

 Isabelle CHAZOT Osmothèque (Versailles)

Anne Vincent-Buffault LCSP. Université Paris Cité

Marie-José Pillet Artiste

Joël Chandelier UNIL, Section d'histoire

Depuis le «Sensual Turn» des années 80 (David Howes), les sciences humaines et sociales se sont largement intéressées à la sensorialité et à ses différentes modalités. Ce type d’approche a permis de ne plus considérer la perception sensorielle comme un donné, un invariant, et donc un impensé, mais d’examiner les informations spécifiques qui transitent par elle, ses médias privilégiés, ainsi que la façon dont elle varie selon l’époque, la culture et la subjectivité qui la mobilise.

Constituant moins un nouveau domaine qu’une nouvelle façon d’appréhender et d’interroger des objets de recherche préexistants, l’approche sensorielle s’est développée dans des directions très variées, allant de l’histoire à la littérature, de la philosophie à la sociologie, ou encore de l’histoire de l’art à l’anthropologie. 

Dans leur diversité, ces recherches partagent généralement un certain nombre de questionnements et d’enjeux inhérents au champ du sensoriel:

Question des sources; comment accéder aux manières de sentir du passé ? Comment les archiver ? les reconstituer? Peut-on envisager une patrimonialisation des sens?

Question des différentes cultures sensorielles, des différentes manières de sentir, selon les époques, les cultures et les croyances.

Question de l’idiosyncrasie, des qualia («l’effet que cela fait»); comment construire un discours collectif sur la base de sensations individuelles à l’échelle d’un groupe social ?

Question des discours, descriptifs (scientifiques, etc.) et normatifs (religieux, moraux, etc.) tenus sur la sensorialité.

Question des représentations; comment mettre en images, en mots, en sons les perceptions sensorielles ? Quelles logiques ou idéologies sous-tendent ces représentations?

Question des supports et des médias; quels sont les supports privilégiés des différents sens? Quelles sont leurs spécificités et leurs limites? Comment évoluent-ils?

Question des usages des sens et des normes; quelle est la place réservée aux différents sens dans différents contextes? Quels savoirs permettent-ils? Y a-t-il de bonnes ou de mauvaises manières de sentir? 

Question de l’expérientialité; quelle place pour la sensorialité des chercheuses et chercheurs? Quels rapports sensoriels aux objets d’étude?

Ces interrogations – en aucun cas exhaustives – font l'objet des présentations de ce colloque et des discussions qui suivront.


Transcr(é)ation, vol. 5-1 (2024) : "De la toile à l’écran : de multiples manières d’être" (John Harbour, dir.)

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Sous la direction de John Harbour

Le présent numéro de la revue Transcr(é)ation s’intéresse aux différentes « manières d’être » (terme employé par André Martin) de la peinture dans le cinéma et du cinéma dans la peinture. Les auteur·trice·s ont été encouragé·e·s à explorer des avenues jusqu’ici assez peu exploitées dans les études cinématographiques.

Sommaire

Introduction – De la toile à l’écran : de multiples « manières d’être »

John Harbour

Articles

Mouchette ou le troisième œil

Le cinématographe de Robert Bresson sous le pinceau de Jean Vimenet

Pascal Vimenet

La cinéface, une problématique du mouvement, à l’extrême de la pensée

Patrick Barrès

Le dessin e(s)t l’œuvre au sein des Collections dessins et œuvres plastiques de la Cinémathèque française

Francoise Lémerige

Des Cent Vues d’Edo de Hiroshige aux plans péridiégétiques de Yasujirô Ozu

Naturalisation de l’espace et décentrement anthropologique

Quentin Barrois

Entre inspiration et imprégnation tactile.

Œuvre burtonienne et réflexion picturale

Tatiana Horbaczewski

Le portrait : transfiguration de la seconde chance

Étude de cas de quelques films de l’ère classique hollywoodienne

Baptiste André

Entretiens et témoignages

Entrevues avec Florence Miailhe et Solweig von Kleist

Françoise Lémerige

La peinture dans ma pratique du cinéma d’animation

Thomas Corriveau

Langue

English

Français (Canada)

Nouvelle rubrique dans Histoires littéraires : entretiens avec écrivain·es contemporain·es

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Créée en 2000 par Jean-Jacques Lefrère (†) et Michel Pierssens, la revue Histoires littéraires est ouverte à l’ensemble des littératures de langue française. Initialement centrée sur les XIXe et XXe siècles, elle accueille désormais également des contributions consacrées à la littérature du XXIe siècle. Afin d’étoffer cette ouverture historique, la revue lance une nouvelle rubrique. Placée sous la responsabilité de Corentin Lahouste (FNRS/UCLouvain), elle réunira des entretiens inédits menés avec des écrivains et écrivaines contemporain·es francophones au sujet des liens qu’ils et elles entretiennent avec… l’histoire littéraire! 

Ces entretiens auront pour mission de contribuer de façon nouvelle au mandat que s’est donné Histoires littéraires : apporter des connaissances nouvelles sur la littérature des derniers siècles, ses sommets comme ses acteurs et actrices plus modestes, en documentant, en l’occurrence, la relation entre la création contemporaine et l’histoire littéraire. Étant donné qu’il s’agit d'alimenter une rubrique qui formera peu à peu série, un ensemble de questions de base ont été élaborées. Elles serviront de canevas à adapter à chaque auteur ou autrice par les intervieweurs et intervieweuses auxquelles elles seront transmises.

Les contributions devraient idéalement comprendre entre 25 et 40.000 signes.

Tout projet d’entretien peut être proposé, sans délai, à la revue en écrivant à Corentin Lahouste (corentin.lahouste@uclouvain.be).

Le style en (icono)texte : littérature et bande dessinée (Paris)

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Première séance du séminaire de recherche "Le style en (icono)texte : littérature et bande dessinée"

11 octobre 2024 - 16h-18h (Maison de la Recherche, 28 rue Serpente, salle D223) 

L'argumentaire général du séminaire est disponible ici

Astrée Ruciak - "De la personne au personnage : la sorcière, une construction stylistique"

Avant d’être mise en lumière comme un personnage, « la sorcière » est une accusée relevant d’une catégorie juridique. Le XVI e et le début du XVII e siècles renouvellent ce constat à mesure que les démonologues comme Jean Bodin, Henry Boguet, Pierre Le Loyer ou Pierre de Lancre réexaminent les pouvoirs du diable et de sa secte dans leur Démonomanie, Discours exécrable des sorciers, Discours et histoires des spectres et Tableau de l’inconstance des mauvais anges et démons. Si nos quatre auteurs ont recours à de mêmes faisceaux stylistiques pour accréditer la culpabilité de ces femmes, la figure de la sorcière gagne aussi en consistance à mesure qu’ils l’intègrent dans un dispositif de monstration de plus en plus ambigu. Les choix de style qui entérinent le stéréotype côtoient dès lors ceux qui dramatisent – pour le plus grand plaisir du lecteur – sa monstruosité. Nous souhaitons dès lors mettre en évidence quelques-uns de ces procédés, aussi bien du côté d’une pratique propre au genre démonologique que des variations individuelles où le style d’auteur contribue à forger de merveilleuses coupables.

Astrée Ruciak est enseignante à Lille, agrégée de Lettres Modernes et actuellement en sixième année de thèse sous la direction de Mme Anne Pascale Pouey-Mounou à Paris Sorbonne Université, au sein de l’unité de recherche 4509 « Sens, Texte, Informatique, Histoire ». Sa thèse a pour objectif d’étudier les modalités et les effets de la rhétorique du surnaturel dans quatre ouvrages démonologiques du tournant des XVIe et XVIIesiècles (Jean Bodin, De la Démonomanie des sorciers, 1580 ; Henry Boguet, Discours exécrable des sorciers, 1603 ; Pierre Le Loyer, Discours et histoires des spectres, 1605 ; Pierre de Lancre, Tableau de l’inconstance des mauvais anges et démons, 1612). Sa problématique consiste à étudier comment les interactions entre une langue judiciarisée et une langue littérarisée permettent d’élaborer un langage démonologique commun qui assoit toutefois plusieurs positionnements génériques. Ce questionnement s’inscrit dans la continuité de ses deux mémoires de Master, qui s’interrogeaient sur le dispositif narratif et l’écriture de la monstruosité respectivement dans les Histoires prodigieuses de Pierre Boaistuau, et dans le genre de l’histoire tragique (Pierre Boaistuau, François de Belleforest, François de Rosset).

Anna Denis - "Du feuillet à la planche : le Moyen-Âge en cases"

La résurgence de la référence médiévale dans nos sociétés occidentales contemporaines est un phénomène bien identifié et étudié depuis quelques décennies. De fait, le Moyen Âge traverse tous les pans de notre culture, s’infiltre dans les publicités, investit les discours politiques. Quant aux arts, ils se parent eux aussi de couleurs médiévales. Les divers réemplois de cette matière issue d’un long passé millénaire se traduit par une multiplicité d’expériences et de projections dissemblables voire même inconciliables. En fait, le Moyen Âge apparait surtout comme un outil efficace pour penser le monde contemporain dans toute son hétérogénéité et sa complexité. En matière artistique, les modalités de mise en scène du Moyen Âge dépend souvent des spécificités du medium utilisé. S’il apparait difficile de parler d’un « style » de bandes dessinées « médiévales » ou « médiévalistes », car cela reviendrait à les considérer comme un ensemble homogène, en revanche, l’étude des emprunts et divers réemplois d’un motif médiéval et de son impact sur le style d’un·e auteur·ice peut s’avérer féconde. Tel sera l’objectif de cette intervention.

Actuellement en 3e année de thèse, Anna Denis travaille sur les représentations des personnages féminins dans la
bande dessinée médiévaliste franco-belge du milieu des années 1960 à nos jours. Elle travaille sous la
direction de Vincent Ferré et de Yolaine Parisot à l’Université Paris-Est Créteil.

Inscription obligatoire aux adresses suivantes avant le 8 octobre : 

arianna.bocca[a]etu.sorbonne-universite.fr

clara.cini[a]sorbonne-universite.fr

norbert.danysz[a]univ-lyon2.fr

Langues, discours et inter cultures, vol 8-2 : "L'eau dans le récit, courants d'eau, courants littéraires"

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La revue Langues, discours et inter cultures lance un appel à contributions pour son

numéro 2 du volume 8, décembre 2024

sur le thème :

"L’eau dans le récit : Courants d’eau, courants littéraires" 

Numéro coordonné par Esmeralda Vicente Castañares

Université d’Extremadura (Espagne)

Géographie, géologie, astronomie, climat, flore, faune, marquent la singularité des différents territoires du globe, ainsi que des peuples qui y habitent. Les éléments eau, terre, air, feu, font partie de cette originalité que chaque civilisation, chaque territoire observe de près. La survie de l’héritage tant naturel que culturel en dépend. Fruit de cette coexistence entre l’Humanité et les forces naturelles, les contes et les récits populaires se sont développés partout dans la planète. Ladite coexistence est devenue, par la suite, la source d’un essor de textes écrits par des écrivains et écrivaines consacrés aussi bien dans la littérature orale universelle que dans les textes écrits, des mythes, déités, légendes, associés aux éléments, et tout particulièrement à l’eau.

Les eaux thermales ont également inspiré les artistes. Ils les ont observées et représentées depuis l’Antiquité. Utilisées dans des rituels, croyances, modes, santé, elles dénotent, en outre, dans certaines sociétés, le signe distingué d’une élite. Elles font aussi partie de la quotidienneté commune et des mœurs d’autres peuples.

Par ailleurs, la thématique qui se rapporte à l’image des eaux sauvages des rivières et des sources qui courent librement inspire un bon nombre de créations artistiques. De nos jours, de même que chez les anciennes civilisations, la pédagogie qui concerne l’usage de l’eau suscite un grand intérêt de la part des chercheurs universitaires. En ce moment historique, les Humanités, les Sciences du Langage, la Littérature, les Études Culturelles, les Sciences Sociales visent à concentrer la synergie de leurs efforts avec d’autres disciplines telles que le Développement Durable, la Neuroscience, l’Anthropologie sur l’étude de cette question. En effet, une réflexion s’impose au niveau transversal, qui continue à rassembler connaissances et compétences, afin de parvenir à ne pas oublier l’importance de veiller à l’équilibre entre les forces naturelles qui dominent la planète.

Le présent numéro de Langues, discours et inter cultures cherche à approfondir l’étude de l’usage de l’eau en tant que source d’inspiration de la littérature orale et écrite, ainsi que le reflet de son utilisation ancestrale et moderne dans le savoir-vivre quotidien des cultures, leurs discours, leurs langues et littératures, ainsi que leur psychologie de l’apprentissage.

Les articles à proposer doivent s’inscrire dans l’un de ces axes de recherche :

- Eau et littérature orale/écrite : mythes, déités, légendes de l’eau, contes, nouvelles et romans.

- Eaux thermales et histoire des langues et littératures.

- Le discours de l’eau dans la recherche interculturelle : eaux sauvages versus eaux retenues.

- Didactique et pédagogie autour l’eau.

Calendrier prévisionnel :

-Lancement de l’appel à contributions : 8 septembre 2024

-Date limite de réception des propositions d'articles (deadline) : 20 octobre 2024

- Les propositions d'articles doivent être envoyées aux adresses suivantes :

revueldi@hotmail.com

vicent@unex.es

-Date limite de réception des articles du numéro thématique : 20 novembre 2024

-Publication des articles et mise en ligne du numéro thématique : 15 décembre 2024

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Modalités de soumission :

Les auteurs dont les propositions d'articles ont été acceptées doivent préalablement créer un compte personnel sur la plateforme ASJP, s’ils n’en ont pas un : https://www.asjp.cerist.dz

Comité scientifique

Radia Benslimane Redouane, Professeur, Université d'Alger 2
Fadila Oulebsir, Maitre de conférences, Université d'Alger 2
Ouardia Aci, Professeur, Université de Blida 2
Aini Betouche, Professeur, Université Mouloud Maameri de Tizi Ouzou
Chahla Chettouh, Maitre de conférences, Université d'Alger 2
بن يوسف .د. عادل, Maitre de conférences
كلية الآداب والعلوم الانسانية بسوسة/جامعة سوسة (تونس)
Amari Nassima, Professeur, Université d'Alger 2
Bénédicte Pivot, Maitre de conférences, Université Paul-Valéry
عبد الباقي الخزرجي, Maitre de conférences,
الجامعة المستنصرية / كلية الآداب العراق
Claude Cortier, Maitre de conférences, Université de Lyon-Fance
أ.د علي عبد الامير عباس الخميس, Professeur, كلية الفنون الجميلة - جامعة بابل - جمهورية العراق
Yamilé Ghebalou, Professeur, Ecole nationale supérieure de sciences politiques
Nesrine Aoudjit, Maitre de conférences, Université d'Alger 2
Brahim Benyoucef, Professeur, Observatoire Espace et Société, Canada
Arsène Elongo, Maitre de conférences, Université Marien Ngouabi, Congo Brazzaville
M'Hand Ammouden, Professeur, Université Abderrahmane Mira de Béjaia
Fred Hailon, Maitre de conférences, Université de Poitiers
El Hossaien Farhad, Maitre de conférences, Université Mohamed premier Oujda Maroc
Leone Massimo, Professeur, Université de Turin, Italie
Assia Kaced, Maitre de conférences, Université d'Alger 2
Rachid Chibane, Professseur, Centre universitaire de Tindouf
Isabelle Cata, Maitre de conférences, Grand Valley state University USA
Djamel Kadik, Professeur, Université Yahia Farès de Médéa
Lorella Sini, Professeur, Département Philologie Lettres et Linguistique- Université de Pise - Italie
Essafia Amorouayach, Professeur, Université d'Alger 2
Ana-Marina Pitesti, Maitre de conférences, Politechnica Bucarest, Roumanie
Barake Rima, Maitre de conférences, Université Libanaise-Liban
Anissa Daoudi, Maitre de conférences, University of Birmingham
Elizabeth Bishop, Maitre de conférences, Texas State University San Marcos
Thị Thanh Thúy Đặng, Maitre de conférences, Université de Langues et d'Études Internationales-Université Nationale du Vietnam à Hanoï
Fatima Seddaoui, chercheuse associée, Université Toulouse- Jean Jaurès
El Mahdi Soltani, Maitre de conférences, Khemis Miliana
Mohamed Rezzik, Maitre de conférences, Université d'Alger 2

Références bibliographiques :

Béligan, Nadine. (1998). Les trois âges d’un couple de déités lacustres : éclosion, renaissance et disparition des sirènes du lac de Chicnahuapan, Vallée de Toluca (Mexique), Journal de la Société des Américanistes, 84 (1), 45-72, DOI: 10.3406/jsa.1998.1769

Campra, Rosalba. (2003). «El río teje su historia». América : Cahiers du CRICCAL, 29, Le paysage, 2, 39-54.

DOI : https://doi.org/10.3406/ameri.2003.1584

www.persee.fr/doc/ameri_0982-9237_2003_num_29_1_1584

Dérivé, Jean. (2007). « Le traitement littéraire du conte africain : deux exemples chez Bernard Dadié et Birago Diop». Semen, (18), mis en ligne le 29 avril 2007. URL : http://journals.openedition.org/semen/2226 ; DOI : https://doi.org/10.4000/semen.2226

Genette, Gerard. (1972). « Discours du récit ». In Figures III, 77-269. Paris : Seuil.

Hecquet, Vincent. (2009). « Littératures orales africaines ». Cahiers d’études africaines, (195), mis en ligne le 22 septembre 2009. URL : http://journals.openedition.org/etudesafricaines/14052 ; DOI : https://doi.org/10.4000/etudesafricaines.14052

Ledent, Carole. (2011). « Ville et rivière. Autour des Rencontres internationales de Liessies 2010 ». Histoire urbaine, 32, (3),127-135. Éditions Société française d'histoire urbaine. DOI : 10.3917/rhu.032.0127

Patron, Sylvie (dir.). (2020). Small Stories. Un nouveau paradigme pour les recherches sur le récit. Paris : Hermann (Cahier Textuel).

Pedrol-Aguilá, Marina. (2022). « Considérations sur la ville thermale d’Aix-la-Chapelle par un voyageur français au début du XVIIIe siècle », Atlante, (17), mis en ligne le 01 octobre 2022.

URL :http://journals.openedition.org/atlante/20505 ; DOI :https://doi.org/10.4000/atlante.20505

Purdy, Elizabeth. (2022). « The Weight of Water: Some Implications of Textual Fluidity for the Study of Comparative Literature », TRANS- [En ligne], (27), 2021, mis en ligne le 06 février 2022. URL : http://journals.openedition.org/trans/6889 ; DOI : https://doi.org/10.4000/trans.6889   

Amour et amitié dans l'Antiquité gréco-romaine (Pau)

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Amour et amitié dans l’antiquité gréco-romaine

Journée d’études

Mercredi 12 février 2025 

Amphithéâtre de la Présidence (UPPA, Pau)

La journée d’études, qui se déroulera le mercredi 12 février 2025 autour du thème de culture antique au programme des ENS pour les années 2024-2026, « Amour et amitié », a pour objectif d’explorer ces deux sentiments durant l’antiquité gréco-romaine. Le programme, très large, permet de les appréhender autant dans leurs réalités que dans leurs représentations plurielles, et d’envisager leur déploiement dans de nombreux domaines (philosophique, social, artistique, scientifique, mythologique ou encore littéraire). Nous renvoyons à la lettre de cadrage de l’ENS pour un aperçu des axes de réflexion possibles (https://www.ens.psl.eu/sites/default/files/lettre_de_cadrage_langue_et_culture_anciennes_2026.pdf). 

Les communications, destinées majoritairement à un public d’étudiants non spécialistes et à des collègues du secondaire, pourront ainsi aborder le thème en l’articulant aux programmes du collège et du lycée, à travers l’étude de sources aussi bien archéologiques que textuelles, iconographiques que littéraires. Elles dureront entre 20 et 30 min (la durée exacte sera communiquée ultérieurement).

La manifestation est organisée par la CPGE littéraire du lycée Louis-Barthou de Pau et l’équipe 2, « Arts et Savoirs », du laboratoire ALTER (UR7504 – Université de Pau et des Pays de l’Adour). Des conférences effectuées en distanciel sont possibles (le préciser alors dans votre proposition de communication), même si le présentiel est à privilégier.

Les propositions de contribution (d’une demi-page à une page, hors références bibliographiques et éventuelles images) sont à transmettre avant le 4 novembre 2024 aux adresses suivantes :

johana.augier@univ-pau.fr

julie.gallego@univ-pau.fr

claire.vieilleville@univ-pau.fr

Elles devront prendre la forme d’un fichier en NOM-Pau-Amour.docx ou .doc ou .odt (avec précision du nom de famille). Outre le titre de la communication et le texte de la proposition, elles contiendront à la fin une brève bio-bibliographie. Le retour sur les propositions se fera au plus tard le 14/11/2024.

Jérôme Hennebert (dir.), Sens et senteurs. L'olfaction dans la littérature et la communication

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Cet ouvrage, issu de la collaboration d’une trentaine de chercheurs en sciences humaines et sociales, participe de l’essor des « études olfactives ». L’odorat n’est certes pas qu’une question d’émotion et de mémoire : il soulève  d’autres enjeux herméneutiques. Le message olfactif est composé de signes « indiciels » (Peirce) que les chercheurs réunis dans ce volume ont déchiffrés dans une perspective info-communicationnelle ou littéraire.

L'ouvrage constitue les actes d'un colloque international organisé à Lille en 2018 avec le soutien de quatre laboratoires (ALITHILA, GERIICO et CECILLE à l'Université de Lille, CIMEOS à l'Université de Bourgogne).

Contributions de :

Vanessa Alayrac Fielding • Suzel Balez• Jodie-Lou Bessonnet • Caroline Borio Lobert• Sophie-Valentine Borloz • Élise Brault-Dreu• Caroline Caron • Mathilde Castel • Angeline Chabi• Velentine Coppin • Emma Curty • Louise Dehondt• Michel Delville • Julie Deramond • Rémi Digonnet• Françoise Dupeyron-Lafay • Jérôme Hennebert• Annick Le Guérer • Claire Leforestier • Patrice Leroyer• Léo Mariani • Daniela Mauri • Elisabeth Navarro• Stéphanie Noirard • Salah Oueslati • Anne Parizot• Nolwenn Pianezza • Camille Roelens • Lou Sompairac• Milena Šubrtová • Delphine de Swardt• Laure-Hélène Tron-Ymonet • Romain Vaissermann• Ilaria Vidotto • Corentin Zurlo-Truche

HYBRIDA # 10 / « DIVERGENCES (POST/DÉ)COLONIALES »

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HYBRIDA # 10 / « DIVERGENCES (POST/DÉ)COLONIALES »

Dossier coordonné par Lydia Vázquez et Ahmed Haderbache / Université du Pays Basque et Université Internationale de Valence (Espagne)

Date limite des soumissions pour le Dossier : 2 mars 2025

Le dixième numéro de la revue HYBRIDA tournera autour du concept global de « divergences (post/dé)coloniales » en insistant sur la perspective intersectionnelle (genre/race/classe). La marginalisation au sein des structures sociales normatives modernes s’articule autour de la construction de l’altérité comme un état de manque. Cette notion joue un rôle crucial dans la conceptualisation des catégories de genre et de race élaborées au cours des derniers siècles, contribuant à la pathologisation des corps féminins et racisés (Dorlin, 2006). Ces corps, considérés comme défectueux, se trouvent en opposition à l’épistémè occidentale moderne, qui perçoit le corps de l’homme blanc comme seul sujet complet et sain.

Cette dynamique binaire de pouvoir se reflète également dans la configuration de la sexualité, façonnée par l’économie des corps régissant les rapports de genre et de race. En érigeant le désir hétérosexuel en norme absolue, cette structure a relégué les corps exprimant des désirs non normatifs à la condition de corps défectueux. L’homosexuel·le, catégorisé·e comme porteur·euse d’un comportement perturbé (Foucault, 1976), incarne l’aboutissement d’une déviation inhérente aux filles et garçons considérés comme « manqués ».

Le discours colonial repose également sur la notion de manque, dépeignant les communautés colonisées comme dépourvues d’histoire et de culture, des vides à remplir de civilisation. Même lorsque leurs histoires sont reconnues, elles le sont souvent à travers le prisme du manque, définies par ce qui leur manque par rapport à l’histoire de la personne colonisatrice.

Le manque, en somme, est constitutif de toute forme de domination, condition inévitable de l’état de minorité. Être en situation de minorité revient à manquer de pertinence, de reconnaissance, tout en étant soumis·e à l’autorité, seule détentrice de la plénitude. Confrontés à cette incomplétude ontologique, les individus en situation de minorité aspirent souvent à l’assimilation dans la structure sociale hégémonique. Cependant, cette assimilation n’est qu’un leurre conduisant les assimilé·e·s à une position de sujets-ersatz aux yeux des structures hégémoniques. C’est cette prise de conscience qui a engendré des réactions contestataires, développées notamment par les études postcoloniales et décoloniales, ainsi que par les études féministes et queer. De plus en plus, ces perspectives intersectionnelles convergent dans une position commune de révélation et de dénonciation des mécanismes du pouvoir hétérosexuel patriarcal blanc, en les appliquant aux réalités socioculturelles de certaines régions du globe, notamment de l’Amérique du Sud, de l’Afrique et du Moyen-Orient.

Cet appel à contributions vise à explorer particulièrement les enjeux politiques et socioculturels qui réduisent souvent au silence les expériences des subalternes, des femmes et des queers non occidentaux·ales. Et même à constater, à analyser, et par conséquent à contrecarrer, comment le fait colonial s’immisce dans les savoirs et le militantisme dans ces régions. En effet, dans un monde toujours marqué par les héritages du colonialisme, les études culturelles, ou scientifiques au sens large, ne sont pas à l’abri de ces dynamiques structurantes. Ainsi, notre perspective intersectionnelle acquiert, forcément, une dimension politique : l’examen simultané des catégories de « genre » et de « colonialité » souligne que les sexualités contemporaines sont inextricablement liées à la discipline étatique. L’émergence de l’État-nation, invention européenne, prend des contours spécifiques lorsqu’elle s’impose comme forme d’organisation sociale dans des sociétés autrefois colonisées.

Nous encourageons donc les contributions interdisciplinaires qui explorent les limites de l’organisation politique de l’État-nation, en particulier dans sa relation étroite avec la politique des corps et des désirs, et ce insistant sur le rôle de l’imaginaire à travers différentes productions littéraires et artistiques.

Dans un monde globalisé, les études post/décoloniales, féministes et queer, plus que jamais, se doivent de remettre en cause le parti pris eurocentré, occidentalocentré, nordcentré, des paradigmes théoriques et critiques. Nous proposons donc, à titre d’exemple, d’analyser et de visibiliser les productions littéraires et artistiques dissidentes et divergentes des Suds qui investissent langages et savoirs, histoire et autobiographie, représentation et auto-représentation, se réappropriant leurs corps, les énonçant, à travers différentes manifestations artistiques, et ouvrant, par ces prises de position esthétiques et politiques, un vaste chantier de déconstruction et de recréation. La réflexion sur ces clivages paradigmatiques entre le Nord et le Sud servira tout particulièrement à repenser philosophiquement, et politiquement, les corps et les sexualités, et aussi à voir comment écrivain·e·s et artistes résistent à l’appropriation des personnes dissidentes des Suds par l’impérialisme (homo)nationaliste. Ainsi, en rapprochant la pensée post/décoloniale de la pensée féministe et queer, nous visons à enrichir les débats sur les politiques de la sexualité dans les Suds ainsi que sur les manifestations esthétiques et culturelles divergentes dans ces régions du globe. Sans oublier que la ligne éditoriale de la revue tourne autour des concepts d’hybridation culturelle et d’identité migrante, nous aspirons, par ce Dossier d’HYBRIDA, à mettre en avant toutes les luttes politiques et artistiques qui prônent une relation solidaire entre les Suds, neutralisant ainsi la conséquence perverse de la présomption de manque perpétuée par l’hégémonie culturelle occidentale hétéropatriarcale blanche.

La section MOSAÏQUE inclut des articles ne répondant pas à la thématique centrale du Dossier mais qui respectent les perspectives proposées par la revue. Une section de création appelée TRACES accueille des œuvres littéraires et artistiques inédites d’auteur·e·s de tout horizon (textes, images, témoignages, entretiens…). La section ÉVENTAIL est consacrée aux comptes rendus critiques, littéraires ou artistiques d’œuvres ou publications récentes.

La revue HYBRIDA s’intéresse tout particulièrement aux contextes culturels francophones ou en comparaison avec ceux-ci dans un contexte globalisé. HYBRIDA est une revue semestrielle en accès libre avec un comité scientifique international et un comité d’évaluation par les pairs publiant des recherches originales dans les domaines des études culturelles qui prennent en considération les perspectives postcoloniales, de genre et queer. Nous acceptons des articles dans tous les domaines des sciences humaines et sociales. Nous privilégions le français comme langue d’expression mais les textes pourront être écrits également en anglais ou en espagnol. Les travaux seront soumis au système de révision en double aveugle.

Pour soumettre un texte à évaluation, il est nécessaire de s’inscrire sur la plateforme OJS de la revue HYBRIDA et de respecter scrupuleusement les normes d’édition.

–––– 

Date limite des soumissions pour le Dossier « DIVERGENCES (POST/DÉ)COLONIALES » : 2 MARS 2025. 

Les autres sections reçoivent des propositions à tout moment de l’année. 


Scénographies et couleurs : arts, audiovisuel, cinéma et design (Toulouse)

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L’unité de recherche LARA-SEPPIA, Université de Toulouse/Université Toulouse 2-Jean Jaurès, a le plaisir de vous présenter/inviter à un colloque international intitulé « Scénographies et Couleurs : Arts, Audiovisuel, Cinéma et Design » (CISC25), qui se déroulera du 19 au 21 mars 2025 à Toulouse. 

« La couleur est la touche, l’œil le marteau qui la frappe, l’âme est le piano aux cordes nombreuses ».

— Wassily Kandinsky, Du spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier, Paris, Gallimard, 1989.

La scénographie, en tant qu’art de lier le fond et la forme, pourrait se définir comme l’association de différents éléments (matériels et normalisés, immatériels et symboliques) fondant une composition spatiale et environnementale. Mais cette combinaison d’éléments – matières, couleurs et finitions ; lumières et ombres ; formes et rythmes, etc.- constituerait aussi une composition narrative spécifique à son contexte médiatique. « Faire et dire », « faire pour dire »… dans une perspective critique, le débat s’accordera à réunir la scénographie et la couleur dans une forme de dialogique de l’intention créatrice. En portant à ce couple un regard pluridisciplinaire traversant les perspectives sociotechniques, esthétiques, réceptives, perceptives ou historiographiques, ce colloque (CISC25) s’attachera à comprendre les rôles et enjeux, les dispositifs et les expériences que portent la scénographie et la couleur lorsque pensés ensemble, afin de rendre identifiables les œuvres et leurs auteurs, mais aussi de caractériser leurs singularités.

CISC25 portera sur les rapports scénographiques à la couleur dans les arts et plus particulièrement au cinéma, dans l’audiovisuel, dans les arts numériques et dans le design. Il s’agira d’aborder cette thématique suivant des perspectives à la fois théoriques et pratiques, considérant ici la création-recherche comme un savoir situé, comme praxis du sensible et comme poïétiques de l’intention. 

Les axes suivants seront privilégiés durant les trois journées du colloque, mais ils restent ouverts à d’autres sujets et propositions :

Axe 1 : Habiter la scénographie et la couleur

Usages et procédés techniques de la mise en espace (praxis)
Conception couleur, lumière, matière, finition
Technologie(s) d’éclairage ou de mise en ambiances (praxis)

Axe 2 : Dessiner/designer la scénographie et la couleur

Langages, outillages et engagements esthétiques (écritures de la mise en espace) 
Production et fabrication/traduction des sens
Sémantique/sémiotique de la mise en espace
Standardisation ou singularisation des pratiques, des techniques et des effets

Axe 3 : Ressentir la scénographie et la couleur

Physique, métaphysique et réception (sensibles/ métrologiques) 
Apparence et constance
Trompe l’œil et trompe l’esprit
Les expériences voulues, vécues, ressenties dans les mises en espace

Axe 4 : Situer (par la théorie) la scénographie et la couleur

Historiographie et héritages 
Approches théoriques et critiques des pratiques
Expériences et créations situées

Le colloque vise à échanger des approches de recherche et de création relevant d’hypothèses et d’expérimentations, de retours d’expériences ou de résultats de recherche, de connaissances théoriques et pratiques éprouvées, de démarches participatives avec ou pour la société, etc., dans un large éventail de disciplines. Pour participer, nous vous invitons à soumettre un résumé de proposition relatif à l’un des axes plus-haut, ou un résumé multidisciplinaire reliant plusieurs axes ou plusieurs sujets entrant dans la thématique.

Calendrier

Soumission des résumés jusqu’au 18 novembre 2025
Notification d’acceptation du 6 au 10 janvier 2025
Soumission des articles jusqu’au 21 mars 2025
Inscription du 20 janvier au 18 mars 2025

Informations générales

Le colloque international « Scénographies et Couleurs : Arts, Audiovisuel, Cinéma et Design » se tiendra à la Maison de la Recherche de l’Université de Toulouse 2-Jean Jaurès, et à l’ENSAV (École Nationale Supérieure d’Audiovisuel, Toulouse). Les contributions présentées durant le colloque feront l’objet d’une publication digitale dans les actes sous la forme d’article soumis à instructions. Certaines contributions seront également invitées à produire des versions élargies pour un numéro spécial (édition). 

Modalités de participation

Les communications auront une durée de vingt à vingt-cinq minutes. Tous les résumés et tous les articles doivent être rédigés en français ou en anglais, langues officielles du colloque et doivent rendre compte de travaux originaux, terminés ou en cours. Les auteurs doivent également indiquer leur préférence entre la présentation d’un poster ou une présentation orale. Les propositions seront transmises par mail à l’adresse cisc25.tlse@gmail.com.
Au moins un auteur de chaque contribution devra s’inscrire pour présenter ce travail et l’inclure dans les actes du colloque. Les frais d’inscription pour les participants présentant une communication s’élèvent à 60€, 30€ pour les doctorants.

Attention ! Les résumés qui ne suivront pas la structure et le format ci-dessous ne seront pas examinés par le comité scientifique :
- Les propositions doivent être envoyées au format Microsoft Word
- Les propositions doivent comprendre : Nom, Prénom, Adresse mail, Affiliation, Titre de la communication, Résumé en français et en anglais, 5 Mots-clés
- Les résumés seront de 500 mots, accompagnés d’une courte bibliographie respectant la norme APA

Bibliographie indicative

Aronson, A. (2010). The Future of Scenography. Theatre Design & Technology, (1), pp. 84-87.
Aumont, J. (1994). Introduction à la couleur : des discours aux images. Armand Colin.  
Aumont, J. (dir.) (1995). La couleur en cinéma. Mazzotta.
Bauchet, M-C. (2003). La couleur dans le cinéma de Hal Hartley, les sources hollywoodiennes d’un langage chromatique filmique entre rêve et réalité. Mémoire de thèse, Université Toulouse - Jean Jaurès.
Barres, P. (2017, 9 mars). Boîte noire, une « scène d’invention totale ». Entrelacs. http://journals.openedition.org/entrelacs/2082
Brusatin, M. (1986). Histoire des couleurs. Champs flammarion.
Charnay, Y. (2012). La scénographie, une discipline fluide et extensive. Études théâtrales, 2-3 (54-55), pp. 259-263.  
Caygill, H. (1998). Walter Benjamin : the Colour of Experience. Routledge.
Dewey, J. (2010). L’art comme expérience. Gallimard.
Escoubas, E. (2011). Spatialisation de l’apparaitre : le volume et le rythme. Projets de paysages, (5).
Gage, J. (2009). La couleur dans l’art. Thames & Hudson.
Graham, K. (2020). Between Material and Perception: Towards an Aesthetics of Scenography. Theatre and Performance Design, (1–2), pp. 9–25.
Halter, K. (2019, 27 septembre). De l’effet des couleurs au cinéma. Cinebulletin 2019. https://cinebulletin.ch/fr_ch/article/wenn-fruhe-schwarzweiss-filme-wieder-farbig-werden
Harraway, D. (2007). Manifeste cyborg et autres essais : sciences, fictions, féminismes. Exils.
Howard, P. (2002). What is scenography ?. Routledge.
Iball, H., Mckinney, J. (2011). Researching scenography. In Research Methods in Theatre and Performance. B. Kershaw & H. Nicholson (eds.),  (pp. 111-137), Edinburgh University Press.
Lecerf, G. (2014). Le coloris comme expérience poétique. L’harmattan.
Le Rider, J. (1997). Les couleurs et les mots. PUF.  
Martin, J. (2013). Le cinéma en couleurs. Armand Colin.
Merx, S. (2013). The Politics of Scenography: Disrupting the Stage. Performance Research, (3), pp. 54-58.
Morrissey, P., Ruivo, C. (2013). Pour une histoire de la couleur au cinéma : usages et procédés. 1895 : bulletin de l’association française de recherche sur l’histoire du cinéma, (71), pp. 9-13.
Mouren, Y. (2012). La couleur au cinéma. CNRS Éditions.
Parker, D. (1972). “Blazing Technicolor”, “Stunning Trucolor”, and “Shocking Eastmancolor”. In The American Film Heritage. T. Shales & K. Brownlow (eds.), Acropolis Books.
Péruchon, V. (2016). Noir, lumière et théâtralité. Presses universitaires du Septentrion.
Pastoureau, M., Simonnet, D. (2014). Le petit livre des couleurs. Points.
Pine, JB., Gilmore, J. (1999). The Experience Economy. Harvard Business Review Press.
Radice, B . (1993). Ettore Sottsass : notes sur la couleur. Abet Edizioni.
Rufford, J. (2018). Scenography and the Political Economy of Design. Norwegian Theatre Academy, Essay Anthology, pp. 1-16.
Ricci, C. (1928). The Art of Scenography. The Art Bulletin, (3), pp. 231–257.
Tournay, A. (2016). La couleur des films. Dictionnaire chromatique du cinéma. Pyramyd Édition.
Yumibe, J. (2016, 01 décembre). L’espace de la couleur comme espace de jeu dans la littérature enfantine, le cinéma des premiers temps et les fééries. 1895. Mille Huit Cent Quatre-vingt-quinze. http://journals.openedition.org/1895/4767
Wittgenstein, L. (1983). Remarques sur les couleurs. T.E.R.

Comité d'organisation
Bérénice BONHOMME (PR, Univ. Bordeaux Montaigne), Céline CAUMON (PR, Univ. Toulouse 2-Jean Jaurès), Olivia DORADO (Docteure, Univ. Toulouse 2-Jean Jaurès), Estelle GUERRY (Docteure, Univ. Toulouse 2 Jean Jaurès / Univ. Toulouse 3-Paul Sabatier).

Face au corps (Musée Rodin, Paris, & en ligne)

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Journée d’étude

Face au corps

18 octobre 2024

Paris, Musée Rodin, auditorium Léonce Bénédite, et retransmission en ligne

Sous la direction de

Catherine Méneux, maîtresse de conférences HDR en histoire de l’art du XIXe siècle, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Pour « interpréter tous les aspects de la chair, il faut s’être entraîné patiemment à épeler et à lire les pages de ce beau livre », déclarait Auguste Rodin en 1911 dans ses Entretiens avec Paul Gsell. Un « beau livre » spécifique pour les sculpteurs, puisque ceux-ci étaient plus dépendants des exemples antiques et qu’à l’âge du réalisme et de la photographie, une trop grande proximité avec le modèle vivant ou l’adjonction d’une polychromie étaient susceptibles d’entacher leurs œuvres d’un illusionnisme ou d’un caractère décoratif disqualifiants. 

En sculpture, s’il est omniprésent, le corps a donc posé des questions particulières qui ont été peu traitées : alors qu’il a fait l’objet de nombreux travaux en histoire, en anthropologie ou encore en sociologie, sa place centrale a paradoxalement été peu étudiée en tant que telle, en histoire de l’art. Qu’il soit appréhendé dans une optique moniste ou dualiste, le corps a pourtant porté la quête d’expressivité et de dramaturgie gestuelle de maints artistes, leur aspiration à un idéal et leur soumission à des canons, leur volonté de susciter le désir et de s’adapter à l’horizon d’attente des spectateurs. Des spectateurs dont les regards ont été déterminés par les convenances, les modèles perceptifs et les rapports de pouvoir. Certains artistes ont également soumis les corps à la déformation et à l’exagération pour esquisser des charges contestant les canons et les grands hommes ; d’autres les ont stylisés pour se conformer à la beauté de leur époque. 

Au XIXe siècle, leurs approches ont fortement évolué sous la pression des découvertes scientifiques et de nouvelles taxinomies, des politiques sociales et d’une culture visuelle notamment orientée vers la capture imagée du mouvement, parallèlement à une reconfiguration des identités genrées. Plus que les autres, les sculpteurs ont donné forme à la précarité de la chair et à son éventuelle évanescence, à la volonté de la sauver de l’oubli ou, au contraire, d’incorporer sa puissance vitaliste ; ils ont figuré la singularité de chaque corps, au temps des sciences anthropométriques et de leur classification hiérarchique. Ils ont aussi travaillé avec ses fragments pour les réassembler dans des compositions inédites ou des œuvres décoratives, se confrontant alors à la question de la figure dans l’ornementation. Tels sont les quelques axes qui seront traités lors de cette journée d’études qui accueillera divers points de vue sur la fabrique des corps du milieu du XIXe siècle à l’entre-deux-guerres. 

Comité scientifique et coordination 

Amélie Simier, conservatrice générale du patrimoine, directrice du musée Rodin

Catherine Méneux, maîtresse de conférences HDR en histoire de l’art du XIXe siècle, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Véronique Mattiussi, cheffe du service de la Recherche au musée Rodin

Franck Joubin, documentaliste, chargé des colloques au musée Rodin

Programme 

09h00

Mot d’accueil

Amélie Simier, conservatrice générale du patrimoine, directrice du musée Rodin

09h15

Introduction 

Catherine Méneux, maîtresse de conférences HDR, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

09h30

« Une étreinte mystérieuse » de l’âme et du corps : Burne-Jones, Moreau et Rodin face aux Esclaves de Michel-Ange

Sébastien Mullier, enseignant agrégé de Lettres modernes, Lycée Auguste Blanqui

10h00

Absences/présences. Formes en devenir du corps à l’époque symboliste

Adriana Sotropa, maîtresse de conférences en histoire de l’art contemporain, Université Bordeaux Montaigne

10h30

Discussion et pause

11h00

Utopie régénératrice. Le corps sculpté à l’épreuve des derniers avatars du symbolisme : Adolfo Wildt (1868-1931), Gustav Vigeland (1869-1943), Henrick Christian Andersen (1872-1940)

Claire Barbillon, professeure des universités, directrice de l’École du Louvre

11h30

Sculptures de chair. Le modelage des corps dans les salles d’Edmond Desbonnet

Thierry Laugée, professeur d’histoire de l’art contemporain, Nantes Université 

12h00

Discussion et pause

14h30

Figuristes ou ornemanistes : le défi de la Petite École au milieu du XIXe siècle

Maxime Paz, docteur en histoire de l’art

15h00 

La rhétorique du corps blessé : les représentations du mutilé dans la sculpture de l'époque fasciste 

Sara Vitacca, maîtresse de conférences en histoire de l’art contemporain, Université de Franche-Comté

15h30

Discussion et pause

16h00

Donnée scientifique ou procédé d’esthétisation des corps sculptés ? La couleur dans les Races of Mankind de Malvina Hoffman (1931-1933)

Nancy Ba, doctorante contractuelle en histoire de l’art, Sorbonne Université

17h00

Discussion

17h30

Visite de l’exposition « Corps In⸱visibles. Une enquête autour de la Robe de chambre du Balzac »

Isabelle Collet, conservatrice générale, cheffe du département scientifique et des collections du musée Rodin, co-commissaire de l’exposition 

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Informations pratiques 

Musée Rodin

Auditorium Léonce Bénédite

21, boulevard des Invalides 

75007 Paris 

www.musee-rodin.fr

De 09h00 à 18h00

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Accessible aux personnes à mobilité réduite 

Ouverture de l’auditorium 15 minutes avant le début de la manifestation

 —

Retransmission en direct sur Zoom (hors visite de l’exposition) 

Inscription obligatoire : https://www.musee-rodin.fr/musee/agenda/face-au-corps 

 —

Contact 

colloques@musee-rodin.fr 

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Visuel : Messrs. Stearn, Portrait de Samuel White, modèle pour l’Athlète américain d’Auguste Rodin (détail), 1900-1901, épreuve sur papier albuminé, 9 x 6 cm, Paris, musée Rodin, Ph.01315 © musée Rodin

Les corps pendulaires. Corps et temps dans la bande dessinée. 10ème édition des Rencontres d'Angoulême (CIBDI)

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Art Spiegelman a découvert au sujet de la bande dessinée, qu’elle était « du temps transformé en espace ». Dès lors, l’art du récit de bande dessinée consisterait à traduire, par la mise en planche et la mise en page, le décompte du temps du récit. Dans les cases, les corps comptent – tout en le décomptant – le passage du temps de l’Histoire et du temps vécu. Ils traduisent les âges de la vie à la manière de la chronophotographie de Muybridge qui a inspiré bien des artistes de bande dessinée, leur vitesse dans l’espace, leur accélération et leur décélération. La temporalité des livres de bande dessinée repose sur les spécificités du médium. Forme sérielle, la bande dessinée engage la régularité, que ce soit dans les journaux ou dans les cycles qui s’étalent en plusieurs livraisons. Les récits de bande dessinée renferment le temps clos des vies et des corps qui y sont déposés, retranscrits comme témoignages, reportages ou récits de vie. Embrassant tous les genres, la plasticité du dessin donne aux corps dessinés des formes immortelles comme des rajeunissements et des vieillissement inédits dans les récits du réel comme ceux de science-fiction, d’horreur ou de fantastique. Le corps du lecteur se trouve alors relié au temps qui se décompose dans ces pages : se plie-t-il au temps qui s’y décompose ou explore-t-il la plasticité de l’écoulement du temps avec lequel la bande dessinée sait si bien jouer ? Ce colloque se propose d’explorer les différents aspects de l’écoulement du temps dans la manière dont il engage les corps, support principal de la création du récit graphique.

Programme

Mercredi 20 novembre

14 h 15 – Discours de bienvenue

 

Séance 1 - L’épreuve du temps

 

15 h - Théo Blauwart – Université Aix-Marseille/Université de Lille : « Aux sources du Z : Spirou à l’épreuve du temps »

15 h 20 - Agatha Mohring – Université d’Angers / PICT : « Corps et mémoire pendulaires : oscillations entre les âges et les rides dans Nous allons toutes bien d’Ana Penyas »

15 h 40 - Pascale Hellegouarc’h – Université Sorbonne Paris Nord / Pléaide : « Le temps, 4e dimension narrative : l’exemple du roman graphique Nymphéas noirs de Michel Bussi, Didier Cassegrain et Fred Duval »

16 h 40 - Florent Perget – Sorbonne Université /STIH : « Le(s) maître(s) du temps : pour une analyse sémiotique et stylistique de « Watchmaker », quatrième chapitre de Watchmen, de Dave Gibbons et Alan Moore »

17 h 00 - Siegfried Würtz – Université de Bourgogne/CPTC: « “I’m a man of thirty, of twenty again” : Batman et Catwoman, vieillissement ou temps éternel du corps super-héroïque ? »

18 h - Conférence d’Emmanuel Guibert, auteur de bande dessinée et membre de l’Académie des Beaux-Arts.

Jeudi 21 novembre

Séance 2 -Temporalités

 

09 h 30 – Sabine Teyssonneyre – Université de Poitiers/FoReLLIS : « Boules qui roulent – LOTO, Alexis Beauclair, et autres œuvres »

09 h 50  - Miadana Annecy Andoanjarasoa – Université d’Antsiranana (Madagascar) : « Les personnages migrants dans La Réunion Kely et Cap sur la capitale »

10 h 10 - Lucile Bordes – Université de Bordeaux-Montaigne / Plurielles : « L’Algérie coloniale dans la bande dessinée francophone ou l’incarnation d’une Histoire problématique »

11h20- Annabelle Carissimo – Université de Lille / ALITHILA : « Dualité des temporalités dans l'œuvre de René Hausman : entre temps bref des hommes et temps long des légendes »

11 h – 40 - Bettina Egger – Université Paris-Lodron de Salzburg : « Le temps et la mémoire écologique à travers le prisme du corps dans Le droit du sol d’Étienne Davodeau »

Séance 3 -Temps suspendus

 

14h00 - Valérie Blanchemanche – Université de Lorraine / CREM : « Sang neuf : quand une greffe suspend le corps dans une parenthèse temporelle »

14 h 20 - Bénédicte Coudière – ACBD : « Le corps, le temps et leur absence dans la bande dessinée Le culte de Mars de Mobidic (édition Delcourt, 2020) »

15 h 30 - Yann Descamps – Université de Franche-Comté / C3S : « La représentation du temps et du corps sportifs dans le manga de sport »

15 h 50 - Juliette Valcke – Université Mount Saint Vincent (Canada) : « Corps et récit de soi en images : le cas de Michel (Paul) Rabagliati »

17 h 30 - Key note : Philippe Marion « Quand la bande dessinée égrène l’angoisse »

Vendredi 22 novembre

 

Séance 4 – Le temps rythmé

9 h 00 - Michel Briand – Université de Poitiers / FoReLLIS : « Corps et rythmes dans Frapper le sol. Tatsumi Hijikata sur la voie du butô (Céline Wagner, 2016). »

09 h 20 – Naoko Morita – Univeristé de Tohoku : « Le paysage informé par le rythme de la marche. À propos des marcheurs chez trois artistes japonais »

09 h 40 - Laurie Dekhissi – Université de Poitiers/ FoReLLIS : « Impact des dynamiques intergénérationnelles sur l’oral représenté dans la bande dessinée Lou ! de Julien Neel. »

10 h 50 - Alan Van Brackel – Université Paris Sorbonne Nouvelle / PRISMES : « “Il y a un temps pour chaque histoire, Achab” : les transformations des corps dans la série Achab de Patrick Mallet (2007-2011) »

11 h 10- Gilles Menegaldo – Université de Poitiers / FoReLLIS : « Les temporalités multiples dans Providence (Alan Moore, Jacen Burows). 

 

Responsables scientifiques du colloque : Frédéric Chauvaud (CRIHAM/Université de Poitiers), Irène Le Roy Ladurie (Université de Lausanne), Denis Mellier (FoReLLis/Université de Poitiers)

Les Rencontres d'Angoulême sont organisées par le Réseau Régional de Recherche en Bande Dessinée en Nouvelle-Aquitaine avec la CIBDI, le CRIHAM, le FoReLLiS, la MSHS de Poitiers, l'Université de Poitiers et la Région Nouvelle Aquitaine.

L'affiche a été réalisée par Edgar Sandi Martinez avec le soutien de l'agence Magelis.

Discours de réception de Fatou Diome à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, accueillie par Yves Namur

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Le 9 décembre 2023, Yves Namur, poète belge, secrétaire perpétuel de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, recevait Fatou Diome, élue en janvier de la même année avec une très large majorité des voix.

Son discours de réception est une passionnante exploration de l’œuvre d’une écrivaine « à la destinée exceptionnelle » qui, née sur l’île de Niodior, un village de pêcheurs au Sénégal, comme on le découvre dans son premier grand succès, Le Ventre de l’Atlantique, est venue s’installer en France en 1994. Dans cet hommage, l’académicien salue la combattante pour la liberté et contre toutes formes d’intolérance, sans oublier la puissance d’évocation de son écriture.

Comme le veut la tradition, Fatou Diome répond en faisant l’éloge de l’autrice à laquelle elle succède au fauteuil 34, la Québécoise Marie-Claire Blais, une autre « femme debout » qui mena elle aussi un ardent combat contre les injustices et se distingua par l’originalité de son style.

Dan Franck, Le roman des artistes

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Voici le premier volume d’une tétralogie, Le roman des Artistes, qui racontera, de 1820 à 1885, la vie de tous les grands créateurs aux prises avec le temps des Révolutions (1830, 1848, La Commune…). On retrouve ici tout le talent addictif dont l’auteur a déjà fait preuve dans sa fameuse trilogie Le temps des Bohèmes (Bohèmes, Libertad et Minuit).

Le cadre historique de ce premier volume va des Cent jours du « Vol de l’aigle » (le retour de Napoléon en 1815) à la veille de la Révolution de 1848 en passant par les Trois glorieuses.

« Je m’en vais, Monsieur, et vous venez » dit Chateaubriand à Hugo, marquant la bascule vers le romantisme triomphant au terme de batailles homériques qui scandent cette vaste fresque dont les querelles esthétiques redoublent les révolutions politiques.
Dumas, Hugo, Balzac, Marie d’Agoult, Lamartine, Musset, Sainte-Beuve, Vigny, Mérimée, Nerval, George Sand, Théophile Gautier, Chateaubriand, Marceline Desbordes, Baudelaire, Delphine Gay pour la plume ; Beethoven, Berlioz, Liszt, Chopin, Marie Pleyel pour la musique ; Gericault, Delacroix, Ingres pour le pinceau ; Mlle Mars, Marie Dorval, Juliette Drouet pour la scène : autant de personnages de chair et de sang dont nous partageons les combats, les engagements, les amitiés, les amours passionnées, les coucheries d’un soir (« J’ai eu Mérimée cette nuit, ce n’était pas grand-chose » dit George Sand…), les querelles, les brouilles et les réconciliations, le génie et les bassesses.

Et voici que tous ces artistes qui sont devenus pour nous des « classiques » quittent la poussière des étagères et des bancs d’école pour s’ébrouer au grand vent de l’Histoire, dans un tourbillon palpitant où ils inventent à la fois la presse moderne, la littérature moderne et les lieux de la sociabilité littéraire (salons, etc).

Feuilleter le livre…

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